http://makkabylie.blogspot.fr/

dimanche 17 février 2013

L’extraction du sable d’Acif N’Sébaou interdite aux Kabyles, permise aux algérois | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

"Les camionneurs algérois sont munis d’autorisations spéciales délivrées par les services de la gendarmerie, alors que nous, les habitants du Tizi Wezzu, nous risquons deux ans de prison ferme et une saisie pour une durée de 5 ans de notre matériel si on trouve un kilo du sable sur nous".
17/02/2013 - 00:05 mis a jour le 17/02/2013 - 11:58 par Syfax N’Ath Wezguèn

Le pillage des richesses naturelles de la Kabylie par le pouvoir central d’Alger n’est plus à démontrer. Tous les moyens sont bons pour nuire à cette région. La nature est la première cible. L’interdiction de l’extraction du sable tout au long de la rivière du Sébaou qui prend naissance du haut des montagnes du Djurdjura pour se déverser dans la méditerranée du côté de Dellys ne concerne que les Kabyles, plus particulièrement ceux de Tizi Wezzu. Les patrons, ou bien la mafia du foncier et du sable d’Alger, est autorisée à puiser cette richesse naturelle en toute quiétude. Des centaines de camions de gros tonnage transportent d’inestimables quantités de sable à partir d’Acif N’Sebaou.
« Les camionneurs algérois sont munis d’autorisations spéciales délivrées par les services de la gendarmerie, alors que nous, les habitants du Tizi Wezzu nous risquons deux ans de prison ferme et une saisie pour une durée de 5 ans de notre matériel si on trouve un kilo du sable sur nous. D’ailleurs, nous les Kabyles, on nous appelle les trafiquants de sable, mais les algérois sont appelés les transporteurs de sable », nous révèle, d’un ton coléreux un chauffeur de camion de Larbaâ N’Ath Irathen. Cette information est vérifiée et confirmée.
« Nous serions d’accord si l’on interdisait l’extraction de sable à tout le monde Il s’agit de la protection de l’environnement, mais les gendarmes interdisent l’extraction de petites quantités pour des chantiers de particuliers en Kabylie et tolèrent, voire encouragent, ceux des autres régions à puiser dans notre région. C’est une colonisation qui ne dit pas son nom », fulmine notre interlocuteur qui , avec d’autres collègues à lui, sont venus alerter la rédaction Tamurt, étant donné qu’aucun autre journaliste ne veut signaler cette « ségrégation latente ».
« On comprend parfaitement les correspondants locaux. Ils risquent leur vie s’il publient une telle information, de plus même leurs rédacteurs n’accepteront jamais de la publier », ajoute le camionneur, qui, lui aussi, a requis l’anonymat de peur de représailles.
Une volonté manifeste est affichée par l’administration d’agresser la nature et l’environnement en Kabylie.
Syfax N’Ath Wezguen

mercredi 13 février 2013

Les habitants de Barbacha veulent la tête du wali de Bgayet | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Les habitants de Barbacha veulent la tête du wali de Bgayet


Tenaces, les sympathisants de Mohand Saddek Akrour, élu sur la liste du parti socialiste des travailleurs à l’APC de Barbacha, ne lâchent pas prise. Ils passent à un nouvel épisode du feuilleton qui ébranle la commune de Barbacha depuis les élections locales du 29 novembre dernier. Dans leur communiqué n° 11, daté du lundi 11 février, ils demandent carrément le départ du wali et de son chef de cabinet qu’ils accusent d’être des anti-kabyles primaires et racistes.
13/02/2013 - 15:37 mis a jour le 13/02/2013 - 16:02 par Massidida

Pour cela, ils appellent l’ensemble des mécontents de la wilaya et des personnes éprises d’amour de la liberté et d’esprit de justice de venir fédérer les colères et frapper ensemble dans le respect des diversités en participant au sit in qui se tiendra devant le siège de la wilaya le dimanche 17 février dès 7 heures du matin. La population en lutte de Barbacha qui veut imposer l’ex-maire, Md Saddek Akrour, au poste de P/APC suite à la récolte par sa liste de 6 sièges sur 15 que compte cette commune, considérant que cette majorité relative est synonyme d’une volonté populaire que le wali veut occulter en recourant au vote, dans son bureau, par une coalition de 8 élus issus de trois autres partis (RCD,FFS,FLN) au profit de Mohamed Benmeddour, élu RCD, au poste de Maire.
Ils traitent Hamou Ahmed Touhami dont le sobriquet qu’il avait ramené avec lui de Djelfa est Hamou10, en référence aux 10% de commission qu’il prenait sur toutes les transactions faites par les services de la wilaya,d’être une véritable calamité pour l’historique wilaya de Bgayet et d’en être hypertrophié en monsieur 1000 %. Ainsi donc, pour donner un coup fatal à la mise en mouvement de cet atavisme du pouvoir algérien qui malgré tout n’est pas arrivé à détourner Bgayet de sa capacité naturelle à se régénérer et à se maintenir avec son cordon ombilical non encore coupé de vraie identité amazighe, les barbachois appellent l’ensemble de la population à venir en masse le dimanche prochain pour scander à la face du wali de Bgayet "Dégage".
Massidida pour Tamurt.info

mardi 12 février 2013

Discrimination envers tamazight : le rapport accablant de l’association Amousnaw | Communiqués

Discrimination envers tamazight : le rapport accablant de l’association Amousnaw

Mots clés : , , , , ,
Par Le Matin | Il y a 42 minutes | 69 lecture(s) | Réactions (0)
L’Association Amousnaw présentera son rapport alternatif devant le Comité de la convention pour l'élimination de la discrimination raciale (CEDR), affilié au Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme. L'Algérie passera devant le comité mercredi 13 et jeudi 14 février. Ici extrait du rapport de l’association.
Le rapport sera présenté au CEDR Le rapport sera présenté au CEDR
L’association, fondée en 1991, est basée à Tizi-Ouzou, en Kabylie. A sa création, elle œuvre à promouvoir des activités notamment culturelles. Depuis, elle s’est adaptée à la transformation du contexte dans lequel elle évolue et essaye de répondre à d’autres besoins de la population, notamment, les jeunes et les femmes. (…)
Introduction
L’Algérie a ratifié plusieurs conventions et traités internationaux en garantissant leur suprématie sur la législation interne dans sa Constitution :
Art. 131 : Les accords d’armistice, les traités de paix, d’alliances et d’union, les traités relatifs aux frontières de l’Etat, ainsi que les traités relatifs au statut des personnes et ceux entraînant des dépenses non prévues au budget de l’Etat, sont ratifiés par le Président de la République, après leur approbation expresse par chacune des chambres du Parlement.
Art. 132 : Les traités ratifiés par le Président de la République, dans les conditions prévues par la Constitution, sont supérieurs à la loi. (…)
I- Reconnaissance de la langue amazigh :
Amendement de la constitution et négation de l’officialisation de la langue amazigh :  A la suite des événements tragiques qu’a connu la Kabylie en 2001, la constitution algérienne a été complétée par un article 3bis qui indique que ‘Tamazight’ c'est-à-dire la langue amazighe, est également langue nationale. Mais il s’agit d’une reconnaissance de pure forme, imposée par les événements sanglants de la Kabylie, sans aucune réelle remise en cause de l’état de domination de la langue et de la culture arabo-islamique. Les organisations de la société civile ne cessent de répéter que la seule manière de résoudre définitivement la question amazighe et de la mettre à l'abri de toute manipulation politicienne, c'est la reconnaissance par la constitution de l'identité amazighe, ce qui implique que Tamazight soit reconnue comme langue nationale et officielle de l'Etat et qu'elle bénéficie d'une prise en charge institutionnelle mobilisant des ressources et des moyens de même niveau que ceux dont est dotée la langue arabe. (…)
1. Enseignement, transcription de la langue amazigh
Malgré son introduction dans la constitution comme langue nationale en novembre 2008, suite à l’accord signé entre le gouvernement et le mouvement citoyen en 2005 ; et depuis son introduction dans l’école en 1995, la langue amazigh est enseignée dans 16 wilayas, aujourd’hui, elle est enseignée dans 6 wilayas, la note sur le bulletin scolaire est facultative, l’épreuve de Tamazight n’est pas dans les examens scolaires, exemple, comme celui de fin du cycle primaire (la sixième). Et elle bénéficie d’un volume horaire en dessous de celui attribué aux autres matières, à savoir, un volume de trois par semaine seulement, et avec une absence chronique des moyens matériels et humains. Et certains parents peuvent même exiger que leurs progénitures n’étudient pas la langue amazighe, alors que dans le système éducatif algérien, aucun choix sur les programmes n’est donné aux parents. Mais sur le terrain, l’administration de l’éducation nationale met tout en œuvre pour faire échec à l’enseignement de cette langue :
- L’emploi des enseignants de Tamazight est précaire (contrats d’un an),
- Les enseignants de tamazight ont un statut moins avantageux par rapport à celui de leurs collègues,
- Le versement de leurs salaires accuse parfois jusqu’à une année de retard,
- Le nombre de postes budgétaires diminue, notamment dans certaines régions considérées comme moins revendicatives (Setif, Boumerdes, Bouira, les Aurès). Dans la seule wilaya de Bouira, 40 postes ont été supprimés durant année 2010
- Dans les programmes, Tamazight est reléguée au second plan, c’est une matière «optionnelle», son statut est dévalorisé par rapport aux autres matières,
- Dans le planning scolaire hebdomadaire, Tamazight occupe les créneaux horaires les plus «ingrats»,
- Les manuels scolaires de Tamazight sont plus chers car ils ne sont pas subventionnés comme les autres manuels.
En 2012, le ‘collectif autonome pour la défense et la promotion de l’enseignement de tamazight’, a constaté que certains responsables au niveau des directions de l’éducation et des établissements scolaires, n’hésitent aucunement à outrepasser les textes régissant l’enseignement de la langue amazighe. Le constat est illustré par deux cas : le cas en particulier du directeur de l’éducation de Bouira (DE) et du proviseur du lycée Sahoui Aldjia d’Azazga.
Pour le premier, le DE de Bouira, il tient la place de leader dans cette démarche, il n’a même pas daigné exprimer la demande en postes budgétaires pour la langue tamazight, de ce fait, aucun concours de recrutement des enseignants n’est organisé depuis deux ans dans cette wilaya malgré la demande pressante des parents et des élèves. Pourtant, Benbouzid, ex-ministre de l’Education nationale, avait déclaré lors de sa visite à Bouira en juin dernier, que « les postes pour tamazight sont systématiquement ouverts à condition qu’ils soient demandés par les directions d’éducation. » Interpelé par le Collectif autonome pour la défense de l’enseignement de tamazight de Bouira en date du 26/09/2012, ce DE a tenu à répondre par une conférence de presse animée au siège de sa direction en disant que « pour le cas de tamazight, celle-ci ayant un caractère facultatif, il n’était pas possible de l’inscrire lors de ce concours ouvert pour les matières qui en ont un caractère obligatoire» ; toutefois, ce DE s’est engagé, pendant sa conférence, à organiser un concours à part pour l’ouverture de 15 postes pour tamazight dans les prochains jours. A ce jour, et nous sommes au deuxième trimestre, aucun concours n’est organisé. Pour ce qui est du deuxième, le proviseur du lycée Sahoui d’Azazga, il n’a pas trouvé mieux pour satisfaire le vœu d’un ou deux parents dont leurs enfants ont obtenu de très mauvaises notes dans le 1er devoir de tamazight que de passer en tournée dans toutes les classes de 1er AS, en pleine composition de tamazight, pour leur annoncer ce qui suit : « Ecoutez, ne vous inquiétez pas, si vous arrivez à obtenir 10/20 ou plus, la note vous sera comptabilisée, dans le cas contraire, elle ne sera pas prise en compte » Ce responsable avait-il mesuré au préalable la gravité des conséquences avant de commettre sa bourde ?
S’avait-il qu’il peut semer le doute même parmi les élèves dévoués quant au sérieux et l’intérêt d’apprendre leur langue maternelle ? En plus de ce dépassement gravissime, ce responsable est le seul sur le territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou à ne pas respecter le volume hebdomadaire octroyé à tamazight qui est de trois heures. Pour lui deux heures par semaine sont largement suffisantes.
2- Transcription de la langue amazighe :
Sur un autre plan, la question de la transcription, le tamazight s’écrit en tifinagh, caractères ancestrales, utilisés par les touarègues, et depuis le 19ème siècle, les spécialistes en la matière utilisent le caractère latin, et aujourd’hui les cercles arabo-baathistes an Algérie veulent imposer la transcription de tamazight avec des caractères arabes. Et officiellement, la télévision algérienne a opté pour la transcription en arabe, outre passant l’avis des spécialistes d’utiliser le caractère latin et le tifinagh.
3- Place de la langue dans la presse écrite :
Dans le domaine de la presse écrite, plusieurs tentatives privées de diffusion de l’information en langue amazighe ont échoué à cause de la multiplication des problèmes administratifs et de l’absence de soutien des pouvoirs publics. Dans le domaine de l’édition, il existe un ostracisme évident à l’encontre de toute production dans cette langue. Hormis quelques revues associatives de faible dimension, il n’existe aucun journal ou revue en langue amazighe.
4- Infrastructure pour le développement de tamazight, langue et culture
Aucun projet d’infrastructure pour le développement de tamazight n’a été mis en place, le projet de l’académie accordé lors du dialogue avec les représentants du mouvement citoyen, n’a pas encore vit le jour, est reste au stade de promesse.
Les populations amazighes d’Algérie ne jouissent pas de leur droit de participer pleinement à la vie culturelle dans leur langue. Ainsi, les aides publiques à la création et à l’expression culturelle amazighe sont pratiquement inexistantes ou instrumentalisées à des fins de propagande politique ou de marketing touristique (folklorisation de la culture amazighe).
Dans les festivals arabes organisés par l’Algérie, la culture amazighe est présentée de manière raciste, comme un sous-produit de la culture arabe. Cela a été particulièrement le cas au cours de l’événement « Alger, capitale de la culture arabe», ou le « festival des danses arabes et africaines », organisées en 2007. La radio et la TV publiques algériennes, sont souvent utilisées comme moyen de diffusion d’informations mensongères et de propos ouvertement racistes à l’encontre des Amazighs en général et des Kabyles en particulier, cas du traitement de l’information par la télévision algérienne lors des événements tragique du printemps noir.
II- Politique d’arabisation :
En Algérie, la population amazighophone (berbérophone) représente environ un tiers de la population totale, soit une douzaine de millions d’individus vivant principalement dans les régions de Kabylie (centre-nord), Tipaza, des Aurès (sud-est), Ouargla, M’Zab (sud) et le Sahara pour la composante touarègue. Il faut noter dans ces régions, on parle quotidiennement la langue amazighe.
Depuis l’indépendance, l’Algérie a toujours pratiqué la même politique de négation et d’exclusion à l’encontre de l’identité amazighe. Les constitutions algériennes ont toujours réaffirmé la même définition de la nation reposant sur les seules composantes arabe et islamique excluant ainsi la composante amazighe. Après l’amendement qui a eu lieu en 1996, suite à la grève du cartable, où des écoliers de la Kabylie ont boycotté l’école pendant une année, il y a eu l’introduction de l’amazighité, à côté de l’islam et de l’arabité, comme fondements de l’identité algérienne, et cela en gardant les référentiels ‘Algérie terre d’islam et pays arabe’, ce qui constitue la contradiction quant à la réelle place réservée pour la dimension amazighe, et cela de point de vue culturel, linguistique et identitaire. Lors de l’amendement de la constitution en novembre 2008, il y a eu l’introduction de la langue amazighe, comme langue nationale (article 3 Bis), malgré cela, le processus d’assimilation des amazighs continue, étant donné que l’arsenal juridique est complété par la loi n°91-05, du 16 janvier 1991 portant « généralisation de l’utilisation de la langue arabe », modifiée par ordonnance du 21 décembre 1998, est toujours de vigueur. Cette loi soumet à des sanctions et amendes et même des peines de prison en cas de récidive, les auteurs de tout texte, contrat ou déclaration publique, écrits ou prononcés publiquement dans une autre langue que l’arabe. Tous les documents émanant des administrations, des entreprises publiques et privées et même des associations, doivent obligatoirement rédiger exclusivement en langue arabe, cette loi discriminatoire est complétée en 2009, lors de la révision du code des procédures civiles et administratives, par un article 08, qui stipule que tout document versé dans un dossier juridique doit être en arabe et toute intervention devant le juge, lors des plaidoiries doit être aussi en arabe. (…)
IV- IMPUNITE :
1- Assassinat du chanteur engagé Matoub Lounès
L’assassinat du chanteur et militant des droits de l’homme Matoub Lounès, le 25 juin 1998 a été imputé automatiquement par les autorités algériennes, à des groupes islamiques sans aucune enquête n’ait été menée à ce sujet. Cela fera 12 ans en juin 2010, sa veuve, sa famille, ses amis et la population amazighe attendent toujours que la vérité soit établie et que les auteurs de l’assassinat soient punis.
Le 24 juin 2008, le procureur de Tizi-Ouzou a promis la réouverture du dossier et la reconstitution des faits, mais depuis rien n’a été fait. Des présumés assassins sont restés en détention préventive au niveau de la prison de Tizi-Ouzou plus de 8ans ; libérés en 2012, à ce jour aucun procès n’est fait, et aucune vérité sur cet ignoble assassinat. A rappeler qu’au cours des manifestations qui ont suivi l’assassinat de Matoub Lounès, trois personnes ont été assassinées par la police, aucune enquête n’a été faite pour connaître les circonstances exactes de cet événement.
2- Les événements du printemps noir, Kabylie 2001 et 2002 :
Le 20 avril 2013, sera le treizième anniversaire du printemps noir, où les gendarmes, auteurs de l’assassinat de 126 jeunes durant les événements de Kabylie, n’ont pas encore été jugés ni inquiétés par la justice. Les autorités ont, en effet, prétendu que 24 gendarmes ont été poursuivis en justice et condamnés. Cependant, leur liste demeure inconnue ainsi que toute information relative à ce procès et à ses conclusions, il semblerait que le corps de gendarmerie impliqué dans ces crimes soit couvert contre tout recours à la justice.
3- Les évènements qui ont marqué la ville chaouie de Tkout et ses environs en 2004 :
Le 13 mai 2004, alors qu’il était sur le chemin du lycée, le jeune Chouaïb Argabi, alors âgé de 16 ans, fut tué par un garde communal algérien sous prétexte qu’il aurait volé des pommes. Ce fut le point de départ de manifestations populaires à Tkout. Plus de 3000 soldats de l’armée algérienne ont investis la ville le jour même. Torture, viols et passages à tabac ont fait partie du quotidien des habitants de la ville. Les affrontements furent quasi quotidiens et le mouvement a très vite gagné plusieurs régions chaouies dont Arris, Tazeggaght.
En juin 2004, l’essentiel des meneurs du mouvement furent arrêtés par les forces policières algériennes, et en juillet de la même année, 36 personnes ont été condamnées par le tribunal algérien de Batna à des peines de prison allant de un an et demi à 3 ans.
4- Ghardaïa : Événements de Berriane :
Tout a commencé le mois de Mai 2008, dans un quartier populaire de la commune de Berriane la wilaya de Ghardaïa. Le premier incident direct, déclencheur des affrontements entre les Arabes Malikites et les Mozabites Ibadites, est le jeu par les pétards à l’occasion de la fête de la naissance du prophète. En effet, des enfants ont jeté des pétards à la direction d’une femme mozabite, ce qui a fait réagir les partisans de sa communauté, qui ont rappelé à l’ordre le commanditaire de cet acte. Cela a fait réagir les membres de la communauté arabe dans ce quartier, qui ont considéré que ce qu’ont fait les mozabites, comme une provocation à leur égard. Alors ils ont organisé une campagne appelée de vengeance, durant laquelle ils ont saccagé les biens appartenant aux mozabites, et ce, au vu et su des services de sécurités qui n’ont pas réagis pour arrêter la prolifération de la violence dans cette localité sensible du pays.
Et face à cette situation les Mozabites se sont organisé de leur part aussi, pour se défendre. Ce qui a fait dégénérer la violence et les affrontements entre les deux parties, ce qui a causé le saccage des dizaines de maisons et des locaux commerciaux appartenant dans leur majorité à la communauté Mozabite, la nuit du 20 mars 2008. Le lendemain, les événements ont pris une autre tournante, avec l’arrivée des renforts pour les deux parties.
Comme les arabes sont plus nombreux dans cette ville, ils ont réussi à imposer leur diktat en forçant plusieurs familles mozabites à quitter leurs domiciles situés dans les quartiers mixtes. Ce qui a causé la clochardisation des dizaines de familles mozabites. Suite à plusieurs interventions et appels aux calmes lancés par des différentes parties, l’ordre est rétabli après plusieurs jours d’affrontements violents. Au moment où tout le monde croit que les choses se sont stabilisées, les échauffourées ont repris bel et bien dans plus d’un coin dans cette commune le 16 ou le 17 mai 2008, à l’origine de cette reprise inattendue, une bagarre entre des jeunes des deux communautés qui a amené un policier à faire usage de son arme pour protéger sa famille, pris pour cible par des émeutiers arabes, ce dernier originaire du Nord du pays n’a rien avoir avec le conflit ethnique. L’intervention du policier a engendré le mort d’un jeune Marouane Saifia, âgé de 30 ans, issu de la communauté arabe. Après l’enterrement de la victime, les jeunes de sa tribu ont tenté de s’attaquer à des quartiers habités par leurs adversaires, mais la présence des services de sécurité a empêché un vrai carnage. Malheureusement dans la journée de samedi le 18 mai 2008, B.A., Mozabite âgé de 70 ans, a été retrouvé égorgé dans sa maison. Des dizaines de maisons ont été carbonisées entre vendredi et samedi. Devant cette situation chaotique, il y a lieu de s’interroger sur le rôle du gouvernement pour redresser la situation. Comment se fait-il que l’Etat ne soit pas encore intervenu alors que chaque jour qui passe rend la situation encore plus difficile? Faut-il le souligner alors qu’il s’agit, tout d’abord et avant tout d’assurer la sécurité d’une minorité religieuse ?
Une nouvelle fois, la situation sécuritaire à Berriane, s’est dégradée à nouveau le 30 janvier 2009, juste après la prière de vendredi les partisans de la communauté arabe se sont livrés à des attaques contre Mozabites et leurs biens. Cette nouvelle vague de violence a causé le jour même la mort d’un jeune nommé Ben Zait Bachir âgé de 16 ans, qui encerclé par des inconnus chez lui,s’est réfugié à la Terrasse de sa maison, mais malheureusement ses agresseurs ont réussi à le kidnapper, à le tabasser jusqu’à la mort et à le jeter par terre. A noter que le domicile de la victime se trouve dans un lieu non loin de commissariat de police. Une journée après l’assassinat de Ben Zait Bachir, une autre personne de la même ethnie est assassinée sauvagement par un groupe d’individus cagoulés, la victime Karouchi Aomar âgée de 30 ans, enseignant dans cette localité.
A signaler que durant cette nouvelle vague de violence meurtrière, des dizaines de domiciles ont été brûlés, les écoles fermées et magasins totalement saccagés. Cela s’est produit sous les regards des services de sécurités qui ont pris clairement position avec les partisans de communauté arabe et ont même participé à des actes de violence dont ont fait objet les mozabites. Il est utile de rappeler que des images vidéo ont été enregistrées et qui démontrent clairement cette prise de position. Le cimetière mozabite a subit aussi pour sa part des dégâts importants. S’agissant des blessés leurs nombres se comptent par centaines pendant toute la période des affrontements, qui a fait au total 4 morts. Concernant l’intervention des services de sécurité, ces derniers affirment avoir arrêté quelques personnes présumées à être les responsables de ce qui s’est passé. D’après des témoignages, les agresseurs ont scandés durant ces émeutes des slogans hostiles aux Berbères et appelant à leur extermination. (…)
VI- Interdiction des prénoms amazighs (berbères) en Algérie :
Depuis 1988, l’algérien est libre de donner le prénom de son choix à son enfant. Les berbères et les arabophones donnaient des prénoms berbères ou arabes et il est courant de trouver dans une même famille un enfant portant un prénom berbère et son frère ayant un prénom arabe. L'attribution de prénoms se faisait tout naturellement sans considération par rapport à l'origine du prénom berbère ou arabe. Aujourd’hui, certaines mairies dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Batna, Oran, et Tamanrasset, refusent les prénoms amazighs (berbères). (…)
Recommandations :
Nos principales recommandations afin de lutter contre les violations de la Convention internationale relative à la lutte contre toutes les formes de discrimination raciale:
• Octroyer le statut de langue officielle à la langue amazighe, conformément à la recommandation faite en 2001, par le Comité des Nations Unies pour les droits économiques, sociaux et culturels,
• Prendre des mesures législatives et administratives pour juger et punir les auteurs et les responsables des crimes commis en Kabylie pendant le printemps noir 2001 et dans la région de l’Aurès en mai-juin 2004,
• Prendre des mesures adéquates afin de juger et punir les auteurs et les responsables des actes de torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants qui ont été commis par les gendarmes sur les citoyens à T’kout (Aurès) en 2004,
• Faire toute la lumière sur l’assassinat en 1998 du chanteur et défenseur des droits de l’homme, Lounes Matoub,
• Prendre des mesures législatives et administratives afin de mettre un terme au racisme et aux discriminations institutionnelles (économiques, sociales, culturelles et linguistiques) qui frappent les populations amazighes.

Recrudescence d’actes de violences en Kabylie | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Recrudescence d’actes de violences en Kabylie


L’insécurité a franchi un seuil intolérable en Kabylie. Chaque jour qui passe, des actes d’harcèlements sexuels, d’enlèvements sont signalés aux les quatre coins de la Kabylie, mais rarement on entend parler d’arrestation d’agresseurs ou de violeurs. La semaine passée, une jeune fille d’une vingtaine d’années a été victime d’un viol collectif dans la région d’Ath Djennad.
12/02/2013 - 00:05 mis a jour le 11/02/2013 - 23:22 par Syfax N’Ath Wezguèn

Ce sont les villageois qui ont pris l’enquête en main afin d’arrêter les auteurs. Les services de sécurité, omniprésent pourtant, ont brillé par leur absence.
Hier encore, une autre personne était la cible d’une tentative d’enlèvement à Aziv Hmed, dans la banlieue de la ville de Tizi Wezzu, juste à côté de la plus grande caserne de la gendarmerie à Tizi Wezzu. La victime est un jeune distributeur de produits laitiers. Les assaillants ont tenté de l’enlever, mais ce dernier a réussi à s’échapper. Les braqueurs ont tiré sur lui. C’est ainsi que sa mère a été touchée par balles. "Elle est gravement blessée", ajoute notre source, alors que son fils s’en est sorti indemne. La vieille femme a été évacuée dans un premier temps vers le CHU Neddir Mohamed de la ville de Tizi Wezzu, avant d’être transférée en urgence vers le CHU Mustapha Bacha d’Alger. La nouvelle a fait le tour de la région en un temps record. Les malfaiteurs au nombre indéterminé, quant à eux, ont réussi à prendre la fuite aisément.
Le manque de sécurité au niveau de toute la Kabylie a créé une atmosphère de suspicion et de peur permanente au sein de la population de la région.
La dégradation de la situation va crescendo. Les fléaux sociaux ont trouvé un terrain propice. Même les villages les plus reculés de la Kabylie sont touchés. Le laxisme des services de sécurité n’est plus à démonter. Ils sont pointés du doigt par les Kabyles. Récemment, le colonel de la gendarmerie a rendu son bilan des activités de ses unités à Tizi Wezzu de l’année précédente. Il a avancé, tenez-vous bien, la saisie de 145 grammes de cannabis durant toute une année !
Syfax N’Ath Wezguen pour Tamurt.info

La Kabylie visée par la mouvance salafiste ? | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


La Kabylie visée par la mouvance salafiste ?

Mohand T. pour Tamurt.info

Selon des villageois d’Illoulène Oumalou, depuis un moment, de nombreux villages de la région ont bénéficié de projets de réalisation de mosquées. Chose rejetée par de nombreux villageois. De l’avis de ces villageois, cette campagne de construction de mosquées cible particulièrement un bastion du mouvement pour l’autonomie de la Kabylie d’où est originaire le président de l’ANAVAD, M. Ferhat M’henni.
11/02/2013 - 14:52 mis a jour le 11/02/2013 - 20:06 par Mohand T.

Les salafistes veulent (ré) investir l’espace public en Kabylie ? Ils sont à l’affût de la moindre occasion afin de dicter leurs lois, exigeant même des petites filles le port obligatoire du voile. Des livres coraniques sont distribués gratuitement dans les lieux publics ou par le biais de groupes d’individus bien organisés qui essaient de créer leur réseau dans les villages.
Selon des villageois d’Illoulène Oumalou, depuis un moment, de nombreux villages de la région ont bénéficié de projets de réalisation de mosquées. Chose rejetée par de nombreux villageois. De l’avis de ces villageois, cette campagne de construction de mosquées cible particulièrement un bastion du mouvement pour l’autonomie de la Kabylie d’où est originaire le président de l’ANAVAD, M. Ferhat M’henni.
Des supports coraniques sont offerts gratuitement aux enfants. Au chef-lieu de Tizi-wezzu, des magasins de vente de manuels coraniques prolifèrent à une vitesse phénoménale. Des prédicateurs n’hésitent à essayer d’imposer leur doctrine à Tizi-wezzu en chassant les couples de leurs quartiers. « On ne tolère pas les couples ici, circulez », prêchent-ils sous la menace.
Des petites filles de 10 à 15 ans sont obligées à porter le voile. Selon nos informations, il y aurait un projet appelé « Projet Chasteté ». Il est lancé par des islamistes extrémistes dans le but d’expliquer l’importance du voile à travers des conférences propagandistes. Cette campagne dangereuse est autorisée par l’Etat Algérien qui ferme les yeux devant le phénomène qualifié de détournement de mineurs.
Des collectes d’argent sont organisées. Elles visent à alimenter les caisses de ces prédicateurs.
Mohand T.

lundi 11 février 2013

Mali : la France utilise des armes à uranium appauvri

Mali : la France utilise des armes à uranium appauvri

11/02/2013 - 15:40

PARIS (SIWEL) — Le site de l'écologie REPORTERRE affirme que l’armée française ne dément pas utiliser au Mali des obus flèche à l’uranium appauvri. Celui-ci est un déchet radioactif recyclé. Son usage militaire conduit à une contamination des zones impactées. Thierry Lamireau, militant écologiste, s'adresse dans une lettre au président de la république française, François Hollande.


Mine d'uranium à ciel ouvert d'Arlit, en plein pays Touareg du Niger. L'ranium est extrait au seul profit d'Aréva. Les déchets en sont utilisés comme arme de guerre dans l'Azawad. (PH/DR/Figaro)
Mine d'uranium à ciel ouvert d'Arlit, en plein pays Touareg du Niger. L'ranium est extrait au seul profit d'Aréva. Les déchets en sont utilisés comme arme de guerre dans l'Azawad. (PH/DR/Figaro)
Par Thierry Lamireau
Objet : non utilisation, destruction et interdiction des armes à l’uranium « appauvri » par l’Etat français.

Monsieur le Président de la République,

Vous avez choisi, récemment, de faire intervenir les différents corps de l’armée française sur le territoire du MALI.
A cette occasion, permettez-moi de vous envoyer cette LETTRE OUVERTE.

La France utilise des armes à l’uranium "appauvri"

Réalisateur du film « URANIUM EN LIMOUSIN » et également enseignant en Haute-Savoie auprès d’enfants de la maternelle, permettez-moi de vous indiquer que je reste très sensible à tout ce qui touche aux Droits de l’Homme et plus généralement à l’intégrité humaine.

En effet, la France, les Etats-Unis et quelques autres utilisent, lors de conflits (à travers par exemple les interventions de l’OTAN, les mandats de l’ONU ou en nom propre des pays) divers, des armes dites « munitions flèches » à l’uranium « appauvri ».

Certains aéronefs (avions de chasse, hélicoptères d’attaque, certains blindés) ont ainsi envoyé ces armes sur les sols de l’ex-Yougoslavie, en Bosnie, en Serbie, au Kosovo, en Afghanistan, en Irak, en Libye, au Liban, etc.

Au Mali, en votre nom, la France a décidé d’envoyer, entre autres, des Mirage 2000, des Rafale, des hélicoptères Tigre et certains blindés. Pour une destruction plus rapide et « efficace », ces appareils utilisent les « munitions flèches » à l’uranium « appauvri ».

Bizarrement, les médias ne peuvent témoigner des actions de l’armée française notamment dans le nord du Mali.
L’une des raisons de cette « omerta » est très certainement l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » par les aéronefs français. Mon expérience de l’analyse des rares images présentées ici ou là m’amène justement à aller vers cette affirmation. Ainsi, cette utilisation d’armes nucléaires s’est banalisée dans l’indifférence générale.

L’uranium métal inclus dans le pénétrateur de ces armes est, si l’on peut dire, l’arbalète des temps modernes. L’uranium « appauvri » est plus dense que le plomb et, de ce fait, au lieu de traverser un char en traverse deux ou pénètre dans des bâtiments en béton à des profondeurs encore plus importantes. Après le lancement de l’obus, le sabot s’ouvre en libérant le pénétrateur à une vitesse supersonique de 1700 mètres par seconde. A cette vitesse, l’impact est celui d’un caillou dans l’eau, le blindage de l’objectif visé jouant le rôle de l’eau et la flèche de l’arme celui du caillou.

Environ 50 pays (dont la France) détiennent ou fabriquent (et peuvent donc utiliser) des munitions contenant de l’uranium « appauvri ».
Ces pays affirment que « l’utilisation de ces munitions se justifie sur un plan militaire car elles sont plus « efficaces » que celles au tungstène (l’autre option principale) pour pénétrer dans les blindages ou le béton » (Ministère de la Défense 2001, Memorandum : Gulf War Illnesses, présenté au Defence Select Committee de la Chambre des Communes, le 26 avril 2001, Londres, HMSO, P.37. Department of the Air Force, Headquarters United States Air Force).

Ajoutons que l’uranium “appauvri” coûte moins cher que le tungstène et qu’il est plus largement disponible.

En outre, la densité et la vitesse de ces armes permettent aux pilotes qui les lancent de se trouver plus loin de la cible lorsqu’ils tirent, ce qui accroît leur sécurité (Pour une étude de l’intérêt militaire de l’uranium appauvri, voir Carnaham, 2008).

Mais ces armes possèdent d’autres effets, ceux-là, plus dévastateurs et à très longs termes.

L’entrée brutale dans la cible entraîne une surpression terrible capable de faire sauter une tourelle de char comme un bouchon de champagne. De plus, la vitesse et le contact entre les deux matériaux (celui de l’arme et de la cible) dégagent une énorme chaleur de rayonnement dont l’effet destructeur s’ajoute aux précédents.

Enfin, l’uranium est un matériau pyrophorique, c’est-à-dire qu’il prend feu dans l’air. L’uranium s’oxyde si vite qu’il prend feu en libérant in situ différentes particules radioactives ET chimiques.

Je tire ces informations d’un document de l’OTAN en date du 25 août 1992 (Document AC/258-D/425).

L’on peut lire dans ce même document :
« Un dépôt important de poussière d’uranium, de l’ordre de quelques g/m2, peut avoir un effet toxique sur les plantes et sur le bétail en pâture. Le dépôt d’uranium ’appauvri’ pourrait alors finir par être ingéré par l’homme, si la contamination se met dans la chaîne alimentaire.

Le taux de conversion de l’uranium ’appauvri’ métallique en oxyde, sous la forme de particules d’un format potentiellement respirable (très petites), est bien plus important (de 10 à 1000 fois) en cas d’explosion qu’en cas d’incendie. En outre, des éclats d’uranium ’appauvri’ en feu peuvent être projetés à des distances considérables, créant des sources secondaires de fumée d’uranium ’appauvri’ et de contamination de la surface. »

Les pays voisins des régions bombardées n’ont pas été épargnés par les retombées de particules radioactives et chimiques… comme le Koweït, l’Arabie Saoudite, l’Iran, des régions d’Albanie, de Macédoine, de Grèce, du Pakistan, pour ne citer qu’eux.

Il y a donc une pollution des sols, des eaux et de l’air pour plusieurs milliards d’années et cela provoque des problèmes importants de morbidité (nombreuses maladies induites), de mortalité et d’apparition de malformations congénitales monstrueuses puisque l’ADN est touché… il y a, de ce fait, une transmission aux générations suivantes.

Une arme radioactive

L’uranium « appauvri » est un déchet nucléaire « recyclé » par les pays utilisateurs comme une munition classique. C’est un déchet radioactif issu de l’enrichissement de l’uranium destiné aux réacteurs nucléaires civils et militaires.

Il contient environ 0,2% d’uranium 235 et 99,75% d’uranium 238 dont la demie vie (période) est de 4,5 milliards d’années (l’âge de la terre !). On l’appelle « appauvri » parce que son activité est de 40% inférieure à celle de l’uranium naturel…ce qui ne signifie nullement qu’il est moins dangereux !

Il faut, en effet, rappeler que l’uranium « appauvri » utilisé dans l’armement est mélangé à de l’uranium issu des usines de retraitement qui contient des produits de fission hautement radioactifs comme l’uranium 236, le plutonium 238 et 239, le technétium 99 ou le ruthénium 106 qui potentialisent de fait sa nocivité.

Le mythe de la « guerre propre » a fait long feu… si je puis dire !... pour les peuples autochtones comme pour les militaires et journalistes ayant approché de trop près les pollutions de ces armes.

L’Agence Internationale de l’Energie Atomique prévoit d’ailleurs un excès d’un demi million de morts rien que pour l’Irak !

Il y a une violation des règles internationales de radioprotection.

Selon le Droit International sur le contrôle des armements, les armes à l’uranium « appauvri » sont illégales (Convention de LA HAYE de 1899 et 1907, de GENEVE de 1925 et 1949, Charte de NUREMBERG de 1945, Convention des Nations Unies du 10 octobre 1980 dite « Convention des armes inhumaines ») pour les raisons citées précédemment.

« Dans la plupart des rapports officiels, la question du respect de la réglementation et des normes de radioprotection est totalement éludée. Pareillement, le terme de « déchets radioactifs » et les prescriptions qui s’y rapportent sont tabous. C’est pourtant la terminologie appropriée pour décrire les obus et munitions à l’uranium appauvri dispersés dans l’environnement. » (Document CRIIRAD Corinne Castanier et Bruno Chareyron).

La désinformation, qui présente l’uranium « appauvri » comme un produit anodin, permet aux pays comme la France de se défausser de la prise en charge des coûts de décontamination mais surtout de banaliser dans l’indifférence générale l’usage de telles armes dans les conflits en condamnant pour « l’éternité » des populations civiles innocentes.

Arrêtons ce massacre sous couvert de l’OMS et de l’ONU !

L’utilisation de ces armes à l’uranium « appauvri » est un CRIME CONTRE L’HUMANITE !

Il y a, malheureusement, pire que la folie fanatique d’un individu comme celle, par exemple, de Mohamed MERAH… il y a la folie meurtrière des Etats comme la France et bien d’autres.

Les efforts de désarmement ont enregistré, au fil des années, des succès remarquables… même si toutes les armes devraient être interdites ! Ces initiatives n’étaient pas complètement aléatoires ; elles visaient généralement à neutraliser et à retirer de la circulation des armes pouvant enfreindre le droit des conflits armés.

Les Etats ont interdit les armes chimiques en 1993, puis les armes à laser aveuglantes en 1995 et les mines antipersonnel en 1997. La campagne de désarmement la plus récente a conduit à l’interdiction des armes à sous-munitions (pour les pays qui adhèrent à la Convention sur les armes à sous-munitions de 2008).

Quelles armes « nouvelles » devraient faire l’objet d’un prochain traité d’interdiction ? Nombre de personnes pensent que ce devrait être les armes à l’uranium « appauvri » !

Vous êtes le Président de la République française.

Vous avez décidé d’engager les forces françaises dans un conflit au Mali en utilisant des aéronefs qui « consomment » des munitions flèches à l’uranium « appauvri ».

Je souhaiterais donc connaître votre engagement concernant ce grave problème… bien plus important que celui d’un individu fanatique puisqu’il concerne l’engagement moral de notre Nation vis-à-vis du peuple français et des Nations de la planète comme au Mali.

Vous engagez-vous à arrêter, détruire et interdire l’usage des armes à l’uranium « appauvri » et à œuvrer sans relâche auprès des instances internationales comme l’ONU pour que ces munitions soient définitivement interdites dans tous les conflits sur la planète ?

Vous exprimant par avance ma très vive gratitude, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’hommage de mon profond respect.

zp,
SIWEL 111540 FEV 13

Source: REPORTERRE, le site de l'écologie

Mali/Azawad : " Tribulations françaises dans les sables sahariens 120 ans après "

Mali/Azawad : " Tribulations françaises dans les sables sahariens 120 ans après "

11/02/2013 - 16:53

AZAWAD (SIWEL) — "Maladroite, la France socialiste vient de montrer sa vraie face. Le 8 février, à Ménaka, position tenue par le MNLA, un membre du mouvement sur invitation d’un officier français est allé à l’encontre d’une patrouille française. A sa grande surprise, il se rendit compte qu’il vient de tomber dans un piége tendu par les maliens avec la complicité des forces françaises. Mr Abdoul Karim ag Matafa et ses compagnons sont depuis détenus par les maliens et auraient été transférés à Bamako. L’acte est d’une extrême gravité... Faute d’éclairer cette affaire, l’armée française aura perdu toute sa crédibilité dans le Sahara. Il démontre enfin que la France de Hollande a choisi son camp et a donc implicitement déclaré la guerre aux azawadiens !!! "


Manifestation de Kidal le 27 janvier 2013 contre la présence de l'armée malienne qui a depuis confirmé son caractère assassin. Le silence des uns et le concours des autres n'est rien de moins qu'une abominable complicité( PH/DR/Archives)
Manifestation de Kidal le 27 janvier 2013 contre la présence de l'armée malienne qui a depuis confirmé son caractère assassin. Le silence des uns et le concours des autres n'est rien de moins qu'une abominable complicité( PH/DR/Archives)
"...La ville est à vous, mon colonel…"



‘’… la ville est à vous, mon colonel….’’, ces mots d’un officier français à son homologue malien à l’entrée de Gao, tout autant que l’image du farfelu maire de Gao, tenant dans la main le drapeau français, éjecté des entrailles de la carlingue de l’avion de transport de troupes sur le tarmac de l’aéroport de Gao, resteront à jamais gravé dans la mémoire des téléspectateurs des grands médias en cette fin de janvier 2013. Un an après le déclenchement de la lutte de libération de l’Azawad, la France revient au secours du soudan français devenu Mali en 1960
Depuis le 11 janvier les soldats français se promènent, d’abord au Mali puis progressivement dans l’Azawad comme si on était encore au début du 20ème siècle à l’époque de la pacification bienfaitrice et de l’occupation civilisatrice.

Dès les premières sorties, pendant que l’armée française affrontaient les groupes narco terroristes, les maliens arrivées dans les bagages des français tels des tirailleurs sénégalais, se livraient à leur sport favori : massacrer des touaregs et des arabes identifiés au Mali par le vocable ‘’peaux rouges’’ et pour la première fois, aussi, d’autres groupes azawadiens (peuls et songhaïs). L’imaginaire collectif peul n’oubliera jamais l’hécatombe faite par les maliens parmi la communauté peule de la zone de Konna.
Au fur et à mesure que les français livraient les villes reconquises aux maliens, ceux-ci comprirent cela comme un blanc seing de la France à mater et massacrer du touareg et du maure azawadien.
Les maliens venus dans les soutes des avions français de Bamako et du sud se livrent à une véritable chasse aux ‘’peaux rouges’’ à Sevaré, Niono, Diabali, Tombouctou, Ber, Gossi et Gao. Les maliens, dès lors couvrent les pillages et le vandalisme par des populations locales des biens appartenant aux touaregs et maures, leurs voisins, même les mauritaniens n’ont pas échappé pour signifier que ce n’est point la nationalité qui est ciblée mais la couleur de la peau.

Rien de tout cela ne serait arrivé si la France avait écouté les mises en garde du MNLA et des communautés de l’Azawad qui alertaient sur les dangers de ramener l’armée malienne dans l’Azawad sans aucune précaution, sans implication des azawadiens et sans préalablement régler le problème quant au fond.
Ayant choisi l’entêtement dans une orgueilleuse assurance, la France s’enlise doucement dans un conflit qui ne la concerne pas et dont elle paiera le prix le plus fort.
L’Etat français, tout d’abord, est en train de se rendre complice d’un génocide rampant tout comme il est resté silencieux depuis 1963 sur les crimes et les massacres perpétrés par les différents régimes maliens contre les communautés touarègues et arabes de l’Azawad.
Ensuite, la France, au Mali et dans l’Azawad, joue maladroitement malgré toutes les alertes fournies depuis de nombreuses années par des azawadiens et d’autres amis. Dans son discours, la France justifie l’intervention en s’appuyant sur un appel d’un Etat membre de l’ONU menacé dans sa sécurité. Dès lors que le régime de Dioncounda n’était plus menacé, il était devenu difficile de poursuivre l’intervention sans le reste de la communauté internationale. Hollande a franchi le rubicond et malheureusement, cette intrépidité à un prix.

La France a endossé la responsabilité de rétablir l’intégralité territoriale du Mali sans que cela ne soit fondé sur aucun texte juridique international pertinent. Plus curieux, la France ne soucie que de la seule intégrité territoriale mais pas de l’unité nationale. Encore une erreur majeure dans l’attitude d’un pouvoir donneur de leçons et qui se revendique un modèle de la normalité.
Pire lorsque les militaires français ramènent dans les soutes des C – 130 des maliens prétendument militaires et des élus, ces derniers sont toujours noirs comme si ni Gao, ni Tombouctou n’ont pas d’élus touaregs ou maures, commis du régime malien et bien terrés à Bamako.
Il aurait été plus seyant de mettre Ag Imbarcawane tel le cafard qu’il est dans la soute de l’avion aux cotés du troublant maire de Gao, Mr Diallo. Il aurait été encore plus malin de ramener Oumarou, le patriote et zélé président du Haut Conseil des collectivités locales, dans la soute à bagage de l’avion de Papa François le libérateur de Tombouctou et le sauveur de Dioncounda II.

Maladroite, la France socialiste vient de montrer sa vraie face. Le 8 février, à Ménaka, position tenue par le MNLA, un membre du mouvement sur invitation d’un officier français est allé à l’encontre d’une patrouille française. A sa grande surprise, il se rendit compte qu’il vient de tomber dans un piége tendu par les maliens avec la complicité des forces françaises. Mr Abdoul Karim ag Matafa et ses compagnons sont depuis détenus par les maliens et auraient été transférés à Bamako. L’acte est d’une extrême gravité. Il s’agit d’un abus de confiance sans précédent de la part d’un Etat et surtout de l’armée française qui fut jadis respectée dans la région justement en raison de sa parole d’honneur. Faute d’éclairer cette affaire, l’armée française aura perdu toute sa crédibilité dans le sahara. Il démontre enfin que la France de Hollande a choisi son camp et a donc implicitement déclaré la guerre aux azawadiens !!!
Les azawadiens ont tout cédé, multiplié les compromis, souvent les compromissions et démontré toute leur disponibilité à favoriser la paix et la sécurité dans la zone saharo sahélienne. Malheureusement, la France de Hollande dans un sursaut néo colonial et dans un réflexe de reconstitution de l’empire a choisi le mépris et la fuite en avant vers un enlisement sans précédent dans les sables du Sahara. Un Sahara, à tout point de vue, différent de l’Afghanistan, de la Somalie et de la Côte d’Ivoire.

Face au silence et à la complicité passive des forces françaises, nous nous tournons vers le Peuple français, élus, les organisations des droits de l’homme, les femmes et les hommes épris de paix et de justice afin qu’ils exigent de leur dirigeants de prendre toutes les mesures idoines pour que :
- cessent les massacres, les pillages et vandalismes de touaregs et de maures de l’azawad sur la seule base de la couleur de leur peau,
- soit immédiatement relâché notre frère, Abdoul Karim AG Matafa et ses compagnons et que des excuses soient présentés au MNLA par l’officier auteur de ce rapt,
- les populations civiles soient secourues aussi rapidement que possible tant à l’intérieur de l’Azawad qu’à l’extérieur,
- soient engagées immédiatement des négociations entre le MNLA et le gouvernement malien afin d’aboutir à un règlement définitif et durable du conflit conformément à l’engagement de la médiation Burkinabé sous la supervision de la CEDEAO et à la résolution 2085 des Nations Unies.

Habaye ag Mohamed

Porte parole de la coordination des cadres de l’Azawad

Le nouveau journal de Tamurt.TV en ligne

Le nouveau journal de Tamurt.TV en ligne

L’actualité en Kabylie en question

Aziz Ait-Amirouche pour Tamurt.info
Présenté par le journaliste Augustin Imerzuguen, le nouveau journal télévisé de Tamurt.TV évoque l’actualité en Kabylie, tout comme celle la diaspora.
11/02/2013 - 11:34 mis a jour le 11/02/2013 - 15:04 par Aziz Ait-Amirouche

S’agissant de son contenu, le nouveau journal en question, revient sur la mort du cinéaste et réalisateur Kabyle, Bouguermouh Abderrahmane, enterré la semaine dernière dans son village natal, à Ighzer Amuqran, au niveau de Vgayet. Le présentateur du journal télévisé est revenu sur le parcours de l’homme, sa biographie et ses œuvres, notamment son interprétation du roman de Mouloud Mammeri "La colline oubliée". L’on peut trouver dans le même journal, des impressions d’artistes et hommes de culture, recueillies sur place le jour de l’enterrement de Bouguermouh Abderrahmane, ainsi que le texte de condoléances adressées par le président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK), M. Ferhat Mehenni, à sa famille et l’hommage consacré à cet effet par l’ANAVAD et le ministre de la culture, M. Lahcen Ziani. Le journal télévisé, nous propose par ailleurs un reportage inédit, sur la visite d’une délégation du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) à la maison du défunt, en mai 2012, la visite a été l’occasion pour le président du MAK, M. Bouaziz Ait-Chebib et la délégation qui l’accompagnait d’évoquer les questions de la culture et de l’art en Kabylie.
Sur un autre volet, le journal télévisé revient sur le dernier conseil national du MAK, tenu le 1er février dernier au niveau du village d’Ath-Hemdun à Tuvirett (Bouira), l’on évoque principalement la décision du C.N du M.A.K d’organiser trois (03) marches, lors du 20 avril prochain, au niveau des villes de Tizi-Wezzu, Vgayet et Tuvirett.
L’on peut visionner dans la même édition, un reportage vidéo sur les inondations survenues en Kabylie dernièrement, dans le village d’Illiten et un autre reportage vidéo s’agissant de la marche populaire organisée dernièrement par les Amazighs du Maroc, ainsi que la campagne de répression et d’arrestations des militants ayant pris à la manifestation, on pourra entendre, en effet, un témoignage sur place.
Dans la rubrique culturelle, le journal évoque la sortie du dernier album du chanteur Kabyle, Idir, on pourra l’entendre s’exprimant sur son œuvre notamment et chantant un passage musical sur la nécessité de l’engagement et du courage pour Tamazight.
Le journal télévisé est disponible sur le site Tamurt.tv, en page d’accueil du journal Tamurt.info, ou bien sur le lien suivant :
http://tamurt.tv/video/Isalen_n_ddu...
Aziz Ait-Amirouche pour Tamurt.info