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samedi 1 décembre 2012

document choc : des hommes et des dieux l'histoire vrais - YouTube


Publiée le 29 août 2012 par 
Le film s'inspire de la vie des moines de Tibhirine, enlevés et assassinés en 1996. Le monastère de Tibhirine est établi dans les montagnes de l'Atlas, en Algérie. Les moines appartiennent à l'Ordre cistercien de la stricte observance, et suivent la Règle de saint Benoît5. Ils sont huit à être présents à Tibhirine en 19966. Leur vie est marquée par un climat de silence, de prière commune mais aussi d'hospitalité et de partage au profit des pauvres et des étrangers5.
Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, en pleine guerre civile algérienne, ils sont neuf au monastère, un frère étant venu du Maroc pour visiter la communauté. Sept d'entre eux sont enlevés par un groupe armé. Le 21 mai 1996, un communiqué, attribué au Groupe islamique armé, revendique l'assassinat des moines. Le 30 mai 1996, le gouvernement algérien annonce avoir retrouvé les têtes des sept moines sur une route près de Médéa. L'identité des assassins et les circonstances exactes de leur mort demeurent à ce jour controversées. Une action judiciaire est en cours, en France, depuis 20031,2,3,5.
Les sept moines assassinés sont Christian de Chergé, âgé de 59 ans, moine depuis 1969 et en Algérie depuis 1971, prieur de la communauté depuis 1984 ; frère Luc Dochier, 82 ans, moine depuis 1941, en Algérie depuis 1947 (médecin, il soigne gratuitement ceux qui viennent le voir) ; frère Christophe Lebreton, 45 ans, frère Michel Fleury, 52 ans, frère Bruno Lemarchand, 66 ans, frère Célestin Ringeard, 62 ans et frère Paul Favre-Miville, 57 ans6,7. Les deux moines ayant échappé à l'enlèvement sont frère Jean-Pierre et frère Amédée6.

Le MPA ou la carte du pouvoir en Kabylie. – DZactiviste.INFO


Le MPA Ou La Carte Du Pouvoir En Kabylie.

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Said Radjef
Selon les observateurs, le MPA est la nouvelle carte du régime au Djurdjura. La victoire pour le moins surprenante de la formation de Amara Benyounes devant les ténors de la politique nationale n’est rien d’autre qu’un signal fort du pouvoir en direction de l’opposition pour lui signifier qu’il contrôle désormais tous les espaces en Kabylie.
Quelques mois seulement après sa naissance, le MPA s’impose comme la troisième force politique du pays. C’est ce qui ressort au lendemain de la proclamation des résultats du scrutin pour le renouvellement des APC et APW, tenu jeudi dernier. Que pense la Kabylie de ce résultat ? Au delà de l’argument « de la manipulation scientifique du scrutin par le régime » avancé par le FFS et le RCD, nombre d’observateurs estiment que la victoire du MPA résulte de la dynamique créée par Amara Ben younes lors de cette compagne pour le double scrutin du 29 novembre 2012.
Il a réussi à le faire probablement en raison de son propre parcours : il vient des rangs du défunt MCB et a appartenu au parti RCD ou il fut longtemps l’ombre de Said Saadi avant de créer sa formation, le MPA. En somme, il connait bien l’univers politique de la Kabylie.
Par son expérience de militant clandestin, sa verve, son savoir faire, sa capacité à mobiliser les symboles qui touchent à l’inconscient politique de la Kabylie, il est passé d’une position marginale à celle, peut être, de l’interlocuteur et du représentant, entre le pouvoir et les populations locales.
Mais son talent personnel n’explique pas tout. La nature a horreur du vide. Le FFS et le RCD, affaiblis et amoindris par de longues années d’affrontements fratricides, ont fait perdre à la Kabylie sa culture et son goût pour la résistance citoyenne. Par ailleurs, il ne faut pas oublier les séquelles laissées dans la région par le mouvement citoyen lorsque les partis d’Ait Ahmed et de Belabes ont touché le fond entre 2002 et 2007 en réalisant moins de 12% des suffrages aux différentes joutes électorales.
Amara Ben younes est un homme qui a appris par cœur ses leçons. Il a appris à manier remarquablement le verbe, en ressuscitant les grandes espérances de la région. Il a réveillé l’engouement de la Kabylie en conduisant une stratégie en trois temps : Depuis sa création, il n’a pas cessé d’articuler son discours sur les inquiétudes, les angoisses et les déceptions de la région. Ensuite, il a su rassembler une grande partie des mécontents FFS et RCD sous la bannière MPA. Ensuite, il a donné suffisamment d’assurances au régime par de nouvelles orientations politiques aux antipodes avec celles prônées jusqu’ici par le FFS et le RCD.
Il reste maintenant à savoir s’il saura réellement être à la hauteur de la tache qui lui a été confiée par le régime pour séduire cette Kabylie indécise qui constitue la majorité et effacer les formations du FFS et du RCD de l’espace politique national.

Le général Schmitt m’a dit : j’ai encore mes hommes à moi en Algérie – DZactiviste.INFO


Le Général Schmitt M’a Dit : J’ai Encore Mes Hommes À Moi En Algérie

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Écrit par Salim Mesbah Vendredi, 06 Mai 2011 01:02
Louisette Ighilahriz. Ancienne moudjahida
Tout est parti d’un documentaire, Fidaïyate, réalisé par Lamia Gacemi. En marge de la projection le 26 avril dernier, Yacef Saâdi s’est attaqué au statut de moudjahida de Louisette Ighilahriz. Celle-ci a décidé de contre-attaquer et de révéler dans la presse certaines vérités que beaucoup voudraient ne jamais voir publier. Ambiance.
Qu’est-ce qui a poussé Yacef Saâdi à vous attaquer ?
Je ne sais pas. Je continue à me demander pourquoi il a tenu ces propos. J’ai été terriblement bouleversée lorsque j’ai lu ce qu’il a dit lors de son interview. Les explications qu’il avance pour dénigrer mon statut de moudjahida ne tiennent pas debout. Il affirme que je n’étais pas avec lui, mais je n’ai jamais prétendu avoir combattu à ses côtés, puisque j’agissais à cette époque en dehors de la zone autonome pour le compte des services de renseignements et de l’information. Je n’ai connu Yacef Saâdi qu’après l’indépendance, lorsqu’il a épousé ma sœur Malika (moudjahida, elle a fait partie du réseau Jeanson pour la zone autonome d’Alger, ndlr). Cette union n’a duré que quelques mois puisque mon père a refusé que Yacef fasse partie de la famille. Il disait que ce «genre d’homme» ne mettra jamais les pieds «chez moi». Après la décision de mon père de lui interdire l’accès à la maison, ma sœur Malika et Yacef venaient chez moi. C’est pour cela que, quand je l’entends dire qu’il ne me connaît pas, je tombe des nues. J’ai quand même été sa belle-sœur pendant quelques mois !
Que voulait dire votre père en parlant de ce «genre d’homme» ?
Yacef Saâdi avait très mauvaise presse parmi les moudjahidine.
Quand vous dites qu’il avait mauvaise presse, qu’est-ce que cela laisse entendre ?
La première des choses qu’on m’a dites lorsqu’on m’a ramenée en cellule, le 20 décembre 1957, après les séances de torture, c’est que Saâdi avait fauté…
En clair ?
Ça voulait dire qu’il avait balancé beaucoup de gens. Mais ce que je dis, il le reconnaît lui-même. Tout le monde connaît cette partie de son histoire. Ce que je ne m’explique pas, c’est pourquoi, aujourd’hui, s’en prend-il à moi ?
Cette histoire n’est-elle pas finalement qu’un vieux conflit familial ?
Je ne le crois pas. Il m’a attaquée en tant que moudjahida et non en tant que sœur de Malika.
Vous racontez que lors des séances de torture que vous faisait subir le capitaine Graziani, celui-ci vous a reproché votre entêtement à résister, alors que d’autres avaient déjà donné des noms. C’est à ce moment-là qu’il vous aurait montré une photo de Zohra Drif-Bitat et de Yacef Saâdi assis ensemble…
Le capitaine Graziani parlait très bien arabe. A un moment donné, il s’est approché de moi et il m’a mis sous le nez une photo montrant Zohra et Yacef assis ensemble. Sur cette photo, Yacef écrivait. Il avait les jambes croisées, et Zohra était à ses côtés. Le capitaine Graziani m’a dit : «Regarde, pendant que tu t’entêtes à ne rien dire, eux ils ont déjà parlé…»
Pensez-vous que l’on va assister à un grand déballage sur les dessous de la guerre de Libération nationale ?
Nous traversons depuis quelques années une sorte de révisionnisme. Nous assistons à une remise en question de notre histoire, de notre révolution. Il y a beaucoup de zones d’ombre et de non-dits. Un certain nombre de moudjahidine ont réécrit leur propre histoire de combattant. Beaucoup ont usurpé des faits d’armes pour se les attribuer.
En 2012, on pourra consulter les archives françaises relatives à la guerre. Vous pensez que certains «héros» ont du souci à se faire ?
Absolument ! Beaucoup ont pris une posture de grand résistant, alors qu’ils ne le sont pas. Ils sont connus de tous les moudjahidate et moudjahidine. Je réserve les noms de ces personnes à la justice.
Pourquoi n’avoir pas dénoncé plus tôt l’imposture ? Par votre silence, quelque part, vous avez cautionné ces mensonges…
C’est vrai. Mais la force et le pouvoir ont toujours été de leur côté. Nous, on s’est contentés de nos retraites et de nos pensions pour élever nos enfants et on a laissé dire tous les mensonges que certains ont mis en place pour se fabriquer une image très loin de la réalité. Mais maintenant, on a décidé de ne plus se taire. De ne plus être complices de certains mensonges. Personnellement, je continue mon combat quels que soient les problèmes auxquels je suis confrontée.
On a ouvert un chapitre de l’histoire que certains voudraient peut-être oublier…
On l’a ouvert. Personne ne nous a autorisés à le faire. Vous savez que certains m’ont reproché d’avoir poursuivi en justice les généraux français ? L’Etat algérien a refusé de m’aider. Ce sont des entreprises privées qui sont venues à mon secours et ont accepté de m’aider financièrement lors du procès.
Lors de ce procès contre le général Schmitt (lieutenant durant la guerre de libération, il avait qualifié Louisette Ighilahriz d’affabulatrice après ses propos sur la torture, ndlr.), celui-ci vous a glissé à l’oreille qu’il avait de la compassion pour vous, mais qu’il avait encore ses hommes à lui en Algérie…
Absolument. Je l’ai constaté et vérifié. Il savait à l’avance qui j’avais vu, qui j’avais rencontré à Alger. Comment pouvait-il le savoir ? Lors de la dernière journée du procès, il m’a dit que ses hommes lui rapportaient quotidiennement mes faits et gestes. Qui sont ces hommes ?
Ne croyez-vous pas qu’il est temps pour les historiens d’écrire sur la guerre de Libération nationale de manière indépendante du pouvoir pour que les Algériens sachent enfin ce qui s’est passé ?
Je le souhaite de tout cœur. Qu’on libère toutes nos archives pour qu’on puisse enfin dire la vérité.
Pour poursuivre en justice Yacef Saâdi, vous allez demander la levée de son immunité parlementaire (Yacef Saâdi est sénateur du tiers présidentiel, ndlr)…
Oui, car en tant que sénateur, je ne peux pas le poursuivre en justice. Je lui demande de se comporter pour une fois comme un homme et de démissionner pour venir m’affronter au tribunal.
Bio express :
Née le 22 août 1936 au Maroc. Engagée à 21 ans dans la Révolution, elle rejoint le maquis en pleine «Bataille d’Alger», car elle est activement recherchée. Grièvement blessée lors d’une embuscade, le 28 septembre 1957, elle est rapatriée d’urgence dans un hôpital où elle passera plus de trois mois dans les locaux de la 10e DP, à Alger, où elle sera torturée .
Elle ne devra son salut qu’à l’intervention d’un médecin de l’armée française qui obtient son transfert en prison, alors qu’elle est entre la vie et la mort.

«Les collectivités locales sont responsables de cette catastrophe» - La Dépêche de Kabylie


LAKHDARIA FARID SAÂED, DIRECTEUR DE L’ENVIRONNEMENT, ACCUSE

«Les collectivités locales sont responsables de cette catastrophe»

     
Le problème des décharges sauvages se pose avec acuité dans de la wilaya de Bouira, notamment au niveau de la commune de Lakhdaria, à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, où ces décharges  pullulent, à l’exemple de celles de Madinet El Hayet, El Hazama, El Krachiche et bien d’autres. 
En effet, ces dépôts d’ordures à ciel ouvert n’obéissent à aucune règlementation et sont le plus souvent, le résultat d’un incivisme certain de la part de quelques citoyens peu consciencieux et pour qui la protection de l’environnement est pour ainsi dire le cadet des soucis. D’un autre côté, les élus locaux et les collectivités locales y sont également pour quelque chose dans cette prolifération. La commune de Lakhdaria est classée parmi les villes les plus sales de la wilaya et ce de l’avis même de son premier magistrat. Pour rappel, ce dernier avait, au mois de septembre dernier, confié le nettoyage de cette commune à une entreprise spécialisée. Mais la situation ne s’est pas améliorée, et les citoyens expriment leur exaspération et leur inquiétude. Certains d’entre remettent en cause le plan d’action initié par les pouvoirs publics, dans le but d’éradiquer ce fléau. En effet, l’exemple le plus édifiant de ces dépotoirs sauvages qui enlaidissent la commune et constituent un réel danger pour les citoyens, est bien celui de la décharge sauvage de la localité d’El Hazama, située à cinq (05) kilomètres du chef-lieu communal de Lakhdaria. Des tonnes d’ordures s’amoncellent tout autour, donnant une image sordide à cette localité. Bon nombre de riverains interrogés ont exprimé  leur colère, vis-à-vis de cette situation qualifiée de cauchemardesque. « Nous vivons au milieu des rats et autres bestioles qui font de cette décharge un véritable vivier. A cause de cette décharge, notre air est devenu irrespirable. C’est franchement invivable ! ». Dans le but d’en savoir plus sur le sujet et sur les mesures prises, dans le but d’éradiquer ce fléau, attache a été prise avec le directeur de l’environnement de Bouira, M. Farid Saâed, qui nous certifiera : « toutes les mesures ont été prises afin d’éliminer une fois pour toutes les décharges sauvages à l’échelle de la wilaya ». Il ajoutera : « Notre département obéit à un schéma directeur, qui comprend la collecte, le transport et l’élimination des déchets. C’est au niveau de l’élimination que nous avons quelques difficultés ». A propos de cette dernière étape, M. Saâed dira : « le problème se pose avec les collectivités locales ». Selon notre interlocuteur, les collectivités locales seraient à moitié responsable de cette situation, il avancera comme argument : « Pendant une certaine période, nous avons dû nous mettre au diapason de ces collectivités, alors que c’est l’inverse qui devait se faire ». Par la suite, le premier responsable de l’Environnement à Bouira soulignera : « désormais, nous sommes en train de procéder à l’éradication quasi totale de ces décharges sauvages ». Comment ?  A cette question, le directeur de l’environnement a tenu à expliquer que son département « a injecté  près de 25 milliards de dinars dans la création de CET à Ahnif, M’Chedallah, Ras Bouira, Bechloul (…) mais aussi en lançant des formations dans le traitement des déchets de toutes sortes », a-t-il-précisé.  Concernant la commune de Lakhdaria et ses innombrables décharges sauvages, le directeur de l’environnement nous dira : « conformément aux directives ministérielles, toutes les décharges sauvages, y compris celles de Madinet El Hayet, El Hazama, El Krachiche, seront éliminées ».  Interrogé sur une date précise pour ces fermetures programmées, notre interlocuteur ne s’est pas trop avancé et s’est contenté d’affirmé : « d’ici le premier trimestre 2013, toutes les décharges de la wilaya seront éradiquées ! ». 

Séisme à Vgayet : intox de la télévision algérienne sur les élections locales


Séisme à Vgayet : intox de la télévision algérienne sur les élections locales

01/12/2012 - 17:19

VGAYET,Béjaia (SIWEL) — Alors que le séisme qui avait frappé la région de Vgayet la veille du vote était pour la population plus d’actualité que les élections locales, cela n’a pas empêché la Télévision algérienne de donner, jeudi à 14h, Vgayet en tête du taux de participation national avec 30,62%.


Séisme à Vgayet : intox de la télévision algérienne sur les élections locales
Alors que les centres de vote visités par les observateurs n’affichent aucune affluence, les journalistes couvrant les opérations de vote depuis le centre de presse de la wilaya s'étaient regardés, médusés par une telle contre-vérité, 

Devant cette désinformation manifeste, la cellule des élections de la wilaya avait justifié cette fausse information expliquant que le wali était occupé à recevoir la ministre de la Solidarité nationale qui s’est dépêchée de rallier Béjaïa, suite au séisme. 

Le désintérêt des citoyens qui vaquent à leurs achats était notable, ils exorcisent leurs frayeurs nocturnes en racontant encore et encore la nuit de terreur qu’ils ont vécue. 

Pendant ce temps-là, la radio locale expliquait que les opérations de vote ont été prolongées jusqu’à 20H dans une quinzaine de localités pour parer à « l’affluence » des votants. 

wbw 
SIWEL 011719 DEC 12

Vidéo : preuve de la fraude lors des élections locales algériennes


Vidéo : preuve de la fraude lors des élections locales algériennes

01/12/2012 - 11:36

ALGER (SIWEL) — Cette vidéo, tournée dans un bureau de vote en Algérie, montre des gens qui posent leurs empreintes digitales à plusieurs reprises sur un registre. C'est une preuve visuelle évidente des violations de vote qui ont entaché les élections locales de jeudi.


Les détails concernant ce bureau de vote sont clairement visibles sur l'urne montrée dans la vidéo, ainsi l'on peut distinguer qu'il s'agit de la commune de Bir Dheb, daïra de Morsott, wilaya de Tébessa, Centre n° 5, Bureau n° 2 (réservé aux femmes ! sic) avec le nombre d'inscrites qui est de 229. 

Cependant, et bien que ce soit étrange qu'un bureau soit dédié aux femmes, le plus étrange est qu'on n'y voit aucune femme dans cette vidéo, un homme a apposé environ deux douzaines de fois ses empreintes digitales sur le registre officiel. 

S'il est impossible de dire à partir de la vidéo si l'homme qui "signe" est juste un électeur ou si ce dernier fait partie des intervenants officiels de ce bureau de vote, la personne qui lui tourne les pages du registre est censée être l'un des assesseurs, car eux seuls sont chargés notamment de faire signer les électeurs sur la liste d’émargement. 

En tout cas, le comportement de ces gens ne semble déranger personne dans la salle. 

wbw 
SIWEL 011136 DEC 12

Faux barrage à Ahnif : « Vous buvez du vin et vous faites la fête alors que vous savez que tout ça est haram »


Faux barrage à Ahnif : « Vous buvez du vin et vous faites la fête alors que vous savez que tout ça est haram »

30/11/2012 - 23:24

AHNIF (SIWEL) — Un faux barrage a été dressé à Aqerrav, dans la commune d'Ahnif à 35 km deTuvirett (Bouira). Depuis que le régime algérien a désarmé les gardes communaux qui assuraient la sécurité dans cette zone, les terroristes islamistes se sont remis aux faux barrages sans être jamais inquiétés ni par l'armée ni par les gendarmes qui prétendent être « revenus en Kabylie pour assurer la sécurité des citoyens »


Groupe de terroristes activant dans les maquis de Kabylie.PH/DR
Groupe de terroristes activant dans les maquis de Kabylie.PH/DR
La commune d'Ahnif a renoué avec la terreur islamiste ce soir aux environ de 21h. Une quinzaine de terroristes ont dressé un faux barrage sur la route de Mechdella obligeant les véhicules qui arrivaient à se garer. Les terroristes islamistes ont fait sortir les passagers de leur véhicules puis les ont dépouillé de leur argent avant de fouiller les véhicules à la recherche de nourriture. Ils ont ensuite sermonné les victimes et leur ont tenu un discours moralisateur sur l'alcool et la danse : « Vous buvez du vin et vous faites la fête alors que vous savez que tout ça est haram ».

Joint par téléphone, une des victimes de ce faux barrage nous a affirmé que les terroristes les avient dépouillés de l'argent et de la nourriture en leur possession et qu'ils cherchaient plus à leur faire peur qu'autre chose. « Ils nous ont fait comprendre qu'ils étaient là, qu'ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient » a-t-il dit. Il a déclaré regretter la présence des gardes communaux car « depuis qu'ils n'assurent plus la sécurité à cet endroit (Aqarrev), les terroristes se sont remis à faire des faux barrages, à dépouiller les automobiles et à faire des sermons sur la conduite impie des villageois »


Par cette reprise des faux barrages, les terroristes cherchent à faire passer le message de leur omniprésence et à faire comprendre aux villageois qu'ils demeurent des cibles accessibles.


L'armée et la gendarmerie déployée en surnombre en Kabylie n'ont fait preuve d'aucune efficacité dans la lutte anti terroriste alors que les gardes communaux " remerciés " par l'Etat algérien assuraient la sécurité de la région avec beaucoup moins de moyens.


zp,

SIWEL 302324 NOV12

Anavad : « C’est la victoire des partisans de l’autodétermination » | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Faible participation aux élections locales
Pour l’Anavad, « rien n’y fait, les bureaux de vote sont restés désespérément vides toute la journée. Ainsi 90% des Kabyles ont tourné le dos à ce vote de la honte. Ils ont infligé par là un énième camouflet au régime en place et à ses soutiens parmi lesquels les nouveaux traîtres à la Kabylie qui ont essayé en vain de mobiliser un peuple Kabyle intraitable sur son honneur et ses valeurs ».
01/12/2012 - 00:06 mis a jour le 30/11/2012 - 21:56 par La Rédaction
Les locales organisées hier, et qui ont tout l’avoir d’avoir été arrangées, suscitent toujours des réactions.
L’Anavad, Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK) a estimé dans un communiqué qui nous a été transmis que « l’appel au boycott des élections locales lancé par le MAK et l’Anavad a été massivement suivi en Kabylie » et de poursuivre que « seuls les corps constitués (police, militaires et paramilitaires officiels) et quelques fonctionnaires se sont rendus aux urnes » et bien que « l’horaire imparti au scrutin ait été allongé d’une heure pour permettre au ministre de l’intérieur d’annoncer 10% de votants aux chiffres déjà fantaisistes », il sont restés « toujours misérables ».
Pour l’Anavad, « rien n’y fait, les bureaux de vote sont restés désespérément vides toute la journée. Ainsi 90% des Kabyles ont tourné le dos à ce vote de la honte. Ils ont infligé par là un énième camouflet au régime en place et à ses soutiens parmi lesquels les nouveaux traîtres à la Kabylie qui ont essayé en vain de mobiliser un peuple Kabyle intraitable sur son honneur et ses valeurs ». Ceci avant de saluer « le civisme de toutes celles et tous ceux qui ont refusé de se rendre aux urnes » et d’adresser ses « chaleureuses félicitations pour cette victoire historique sur le régime raciste d’Alger ». Il saluera aussi le village de Taqetvust qui a « affronté les forces de répression dépêchées pour obliger les citoyens à voter » ainsi que ceux de Haizer, Aghvalu, At Mansur, (Tuvirett), qui ont fermé les bureaux de vote ».
Au sujet des pratiques connues à l’occasion de tels rendez-vous, l’Anavad estime que « le régime aux abois a tenté de gonfler artificiellement les chiffres de la participation en Kabylie en réduisant le nombre d’inscrits et en augmentant celui des militaires qui, normalement ne devraient pas voter pour cause de neutralité ».
Le FFS na pas été épargné par le communiqué. Des fléchettes empoisonnées lui sont directement adressées. « L’Anavad retient de cette épreuve le zèle d’un néo-FFS qui a tourné le dos à lui-même, à son histoire, à ses propres martyrs et à la Kabylie. Quels que soient les prérogatives dont lui fera cadeau le pouvoir algérien pour gérer nos localités, il n’aura plus jamais la confiance et la considération des Kabyles dont il jouissait jusqu’au Printemps Noir de 2001. Désormais, le nom du néo-FFS ne résonnera plus que dans les poubelles de l’Histoire. Avoir appelé le régime assassin à sévir contre les souverainistes kabyles, c’est renier le sacrifice des 400 martyrs kabyles de l‘insurrection armée conduite, en 1963 par Hocine Ait Ahmed, en faveur de l’indépendance de la Kabylie. Nous avons du respect pour ses militants qui croient en un sigle qu’ils ne savaient pas vendu à ce point par ses responsables aux assassins de nos enfants », lit-on dans ce communiqué au vitriol.
Le porte-parole du GPK, M. Makhlouf IDRI, ajoutera que cette « victoire est celle des partisans de l’autodétermination de la Kabylie. Ils ont été les seuls à avoir appelé à ce boycott ».
La Rédaction

vendredi 30 novembre 2012

Répression sanglante à Siliana en Tunisie | Kabyle.com

Répression sanglante à Siliana en Tunisie


ven, 2012-11-30 20:28 -- Stéphane Arrami


Ces nouvelles confrontations interviennent à l'approche du deuxième anniversaire, le 17 décembre, du début de la révolution tunisienne, déclenchée par l'immolation d'un vendeur ambulant de Sidi Bouzid excédé par la misère et le harcèlement des policiers.
AFP - SILIANA — Des heurts entre policiers tunisiens et manifestants ont éclaté vendredi pour le quatrième jour consécutif à Siliana, dont les habitants réclament le départ du gouverneur et des aides du gouvernement qui peine à stabiliser le pays deux ans après sa révolution.
Les affrontements ont éclaté lorsque plusieurs centaines de protestataires, des jeunes dans leur grande majorité, ont attaqué avec des pierres un important poste de police.
Les forces de l'ordre ont répliqué peu après avec des gaz lacrymogènes et en pourchassant les assaillants dans les rues, répétant le scénario de la veille.
Les représentants de la principale centrale syndicale du pays, l'UGTT, ont appelé sans succès les manifestants à se disperser. "Rentrez chez vous, c'est dangereux. Ils vont tirer à balles réelles", a lancé Abdesattar Manaï, un responsable régional du syndicat.
Une vaste manifestation avait pourtant rassemblé dans le calme en matinée des milliers de personnes pour une marche "symbolique" de cinq kilomètres en direction de Tunis.
Ils réclamaient une fois de plus le départ du gouverneur, la fin de la violence policière, et la mise en place d'un programme d'aides à cette région économiquement sinistrée, située au sud-ouest de Tunis, où des violences ont fait plus de 300 blessés cette semaine.
La lutte contre la pauvreté, le chômage et la fin de l'arbitraire policier étaient déjà les revendications phares de la révolution de 2010 et 2011, et elles reviennent en force depuis plusieurs mois dans l'intérieur du pays, régions marginalisées économiquement depuis des décennies.
La présidence tunisienne a annoncé que le chef de l'Etat Moncef Marzouki prononcerait vers 19H00 GMT une allocution télévisée sur la situation à Siliana.
"Je vais devoir fermer mon usine"
Si les violences sont beaucoup moins graves que celles de mercredi, la police ayant en particulier cessé d'user de cartouches de chevrotine, elles paralysent l'économie régionale.
"Si la situation continue comme ça, je vais devoir fermer mon usine. Ca fait trois jours que les ouvriers ne sont pas venus", a indiqué à l'AFP Antonio Botorel, un Italien qui dirige une usine textile dans la région.
Depuis plusieurs mois, des manifestations sociales dégénèrent en affrontements et les attaques menées par des groupuscules salafistes se sont multipliées. Parallèlement, le pays est plongé dans une impasse politique, sans aucun compromis en vue sur la future Constitution.
Le Premier ministre Hamadi Jebali, issu du parti islamiste Ennahda, a lancé vendredi soir un appel au calme en soulignant que le développement économique ne pouvait avoir lieu "dans le chaos".
Enfin, des manifestations de soutien à Siliana ont eu lieu vendredi notamment à Tunis et au Kef.
Si l'UGTT et le gouvernement se disent tous les deux ouverts au dialogue, les deux camps campent sur leur position: les uns réclamant le limogeage du gouverneur de Siliana, les autres refusant de céder à des manifestants violents.
Le ministre de l'Intérieur, Ali Larayedh, a défendu vendredi les actions de ses hommes devant l'Assemblée nationale constituante (ANC), alors que des députés d'oppositions appelaient à sa démission.
"Nous allons continuer notre action en respectant la loi et protéger les citoyens et les mouvements (de contestation) pacifiques", a-t-il déclaré.
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Reprise des violences à Siliana, les manifestants se dirigent vers la Kasbah de Tunis

TAP - TUNIS - Les affrontements ont repris, dans l’après-midi du jeudi 29 novembre 2012, entre des centaines de manifestants et les forces de sécurité déployées aux alentours du district de la sécurité nationale dans la ville de Siliana, avec l'arrivée de nouveaux renforts. Bombes lacrymogènes contre jets de pierres ont marqué ces affrontements, alors que l'armée tentait de séparer les deux parties et de calmer la situation.

Auparavant, des militants syndicaux et politiques ainsi que des représentants de la société civile avaient décidé, au cours d'un grand meeting, jeudi matin, devant le siège de l'Union régionale du travail (URT) de Siliana, d'organiser une marche symbolique, demain, vendredi 30 novembre, en direction de Tunis, sur une distance de deux kilomètres. A travers cette initiative, les organisateurs visent à transmettre un message qui sous-entend qu'on « laisse la ville de Siliana au gouverneur », en cas de non-satisfaction de leurs revendications.

Les demandes des protestataires sont, notamment ,   l'ouverture d'une enquête autour de ce qu'ils ont qualifiés de « dépassements sécuritaires » dans les événements de la région de Siliana, durant les deux derniers jours, la libération des personnes arrêtées ,   depuis le 26 avril 2011, le départ du gouverneur, ainsi que le droit au développement .   Un accord a été établi, au cours du meeting, pour poursuivre la grève générale ouverte, jusqu'à la satisfaction de toutes ces revendications. 

Le secrétaire général-adjoint de l'URT de Siliana,   Ahmed Chafaï, a déclaré à l'envoyé de l'agence TAP, que la région connaît « une grande tension en raison de l'absence de développement et le chômage croissant ». Il a remarqué que Siliana souffrait de « la dégradation de l'infrastructure de base, de l'absence des investissements, surtout dans le secteur privé, ce qui a fait du secteur public le seul recours pour les chômeurs, surtout les diplômés du supérieur ». 

Le responsable syndical a ajouté que la tension vécue par la région « est le résultat de la négligence des revendications des habitants par les autorités régionales et qu'elle n'est pas simplement due à un simple différend entre deux fonctionnaires au siège du gouvernorat, comme ont tente de le faire croire ». 

Il a rappelé que « les forces de sécurité continuent de tirer des balles à grenailles pour disperser les protestataires dans les délégations de Kesra et de Sidi Bourouis ».   Des sources sécuritaires ont expliqué que l'usage des balles à grenailles est destiné à empêcher les manifestants de mettre le feu aux postes de police et d'incendier les véhicules de forces de la sécurité.

De son côté, le directeur de l'hôpital régional de Siliana a indiqué à l'envoyé de la TAP que, 210 blessés avaient été accueillis à l'hôpital dont deux ont été gardés et 20 autres conduits vers des établissements hospitaliers de Tunis en raison des blessures graves aux yeux, à la suite des tirs de grenailles. Il a souligné que ces blessures risquent de leur faire perdre totalement la vue.

mercredi 28 novembre 2012

Nord-Mali: pourquoi l’intervention militaire attendra | Slate Afrique

Nord-Mali: pourquoi l’intervention militaire attendra

Le conseil de sécurité de l’ONU donnera certainement son feu vert pour une intervention militaire au Nord-Mali. Pourtant, celle-ci n’aura pas lieu avant près d'un an.

L'armée malienne à Kidira au Sénégal, le 27 février 1998. AFP/THOMAS COEX
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Les «fous de Dieu» du Nord-Mali ont gagné quelques mois.
Les populations de cette région, qui vivent sous le régime de la charia et de leurs exactions quotidiennes devront encore attendre avant d’être libérées.
La force militaire ouest-africaine, qui bénéficiera d’un solide soutien logistique de la France, n’est pas prête à entamer sa longue marche vers Tombouctou et Gao.

Une intervention militaire prévue pour septembre 2013

Avant l’intervention proprement dite, il faut d’abord franchir plusieurs étapes. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a déjà approuvé l’envoi d’une force de 3.300 hommes dans le septentrion malien pour déloger les islamistes installés depuis plus de six mois.
Le plan ouest-africain sera transmis dans la semaine à l’ONU et le conseil de sécurité de l’ONU va probablement donner son feu vert début décembre. Il s’agira d’une étape cruciale mais pas encore décisive.
Le président de la comission de la Cédéao, le Burkinabè Kadré Désiré Ouédraogo, avait affirmé que dès le feu vert onusien obtenu, la force africaine partirait à la conquête du nord malien. Il a sûrement voulu maintenir la pression sur les islamistes mais s’est montré beaucoup trop optimiste.
D’un point de vue logistique, rien n’est prêt. Ni la force africaine, ni l’armée malienne, profondément désorganisée depuis le pitoyable putsch du capitaine Sanogo qui a plongé le pays dans sa plus grave crise depuis l’indépendance.
Et l’émissaire de l’ONU pour le Sahel, l’ex-président du Conseil italien, Romano Prodi vient de tempérer les déclarations ces dernières semaines de plusieurs responsables français faisant état d’une intervention rapide.
Selon M. Prodi, une opération militaire n’est pas possible avant septembre ou octobre 2013. Soit dans près d’un an. Car d’importants préparatifs doivent d’abord avoir lieu et une chance laissée au dialogue. 

Pourquoi faut-il attendre aussi longtemps?

Il y a plusieurs facteurs pour expliquer le décalage entre certaines déclarations très volontaristes, notamment de responsables français, et la réalité militaire du terrain. Tout d’abord, la force africaine doit venir en appui de l’armée malienne. Or, cette dernière est profondément désorganisée depuis le coup d’Etat militaire, la hiérarchie est aléatoire et les putschistes toujours très influents.
Les militaires maliens ont été humiliés, abandonnant la moitié du territoire sans livrer de grandes batailles. Pour regagner leur honneur, ils devront monter au front et se battre et ne laisseront à aucune force étrangère le soin de délivrer le nord de leur pays des bandes armées islamistes. C’est à ce prix qu’ils regagneront le respect et l’estime de la Nation.
Mais l’armée malienne est actuellement dans un état lamentable. Des experts européens, notamment français, doivent former la troupe pendant plusieurs mois pour éviter une autre raclée face à des islamistes bien armés, très mobiles et connaissant parfaitement le terrain.
Pour l’instant, on a surtout vu des milices locales gesticuler près du front devant les caméras des journalistes occidentaux. Mais leur ardeur au combat et leur capacité à mener des opérations militaires restent encore à démontrer. Leur comportement face aux civils touareg et arabes, avec de possibles vengeances sur une base ethnique, sera à surveiller de très près.

La force africaine encore en construction

Si l’armée malienne est encore en reconstruction, la force africaine est encore loin d’être sortie des cartons. Et cela ajoute encore au délai à respecter avant de rentrer dans le vif d’une opération militaire. Si le Nigeria, le Togo, le Bénin et le Sénégal ont déjà répondu présents, les autres participants trainent des pieds, à l’instar de l’influent Burkina, qui privilégie la voie du dialogue.
La Mauritanie, pièce maîtresse dans le dispositif, a longtemps hésité. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz est rentré le 24 novembre après une absence de plus d’un mois après avoir été blessé «par erreur» par un de ses soldats. Confronté à des islamistes de plus en plus remuants dans son propre pays, il n’est pas très chaud pour participer à l’aventure.
«Je crois que le problème pour nous n’est pas posé maintenant. Actuellement, nous suivons un peu les choses et attendons. Nous ne pensons pas réellement et nous ne conseillons pas qu’il y ait une guerre ouverte avant d’essayer d’épuiser tous les recours», a-t-il dit à RFI avant de regagner Nouakchott
La Mauritanie se rapproche donc de la position algérienne, très réticente à une opération armée soutenue par la France à ses frontières méridionales. Et sans Alger, rien ne peut se faire dans le Sahel.
Pour le quotidien algérien Liberté,  l’Algérie «souhaite que soit d’abord privilégiée la négociation, au risque de provoquer une déflagration générale dans le Sahel et son voisinage» et critique la position française.
«Le dialogue a même trop duré pour le partisans de la guerre et (notamment) pour la France, dont le ministre des Affaires étrangères (Laurent Fabius) n’arrête pas de raconter que les habitants du Nord-Mali sont suppliciés par des jihadistes qui flagellent les uns et amputent les membres aux autres» selon le quotidien.

La France se laisse aussi le temps

Devant toutes ces difficultés, Paris laisse du temps au temps et se montre beaucoup moins pressé
Interrogé ces derniers jours sur la possibilité d’une intervention dans «quelques semaines», comme évoqué un temps par son collègue de la Défense, M. Fabius a prudemment répondu : «nous n’en sommes pas là».
«Il faut d’abord reconstituer les forces maliennes et que les pays voisins fournissent des éléments. C’est une affaire qui relève d’abord des Africains», a-t-il martelé.
De plus, la question des otages complique la donne. Le récent enlèvement du Franco-Portugais Gilberto Rodriguez Leal porte à sept le nombre d'otages Français aux mains des islamistes armés au Sahel, ce qui n’est pas rien. Pour quatre d’entre eux, enlevés dans le nord du Niger en septembre 2010, cela fait déjà plus de deux ans de détention.
En France, les familles se mobilisent pour que les médias et l’opinion publique n’oublient pas les otages. Et s’opposent à toute intervention qui mettrait leur vie en danger. En ce sens, le report de plusieurs mois d’une intervention militaire est une bonne nouvelle pour eux.

En attendant l'intervention...

Le dialogue constitue la priorité mise en avant par Alger et Ouagadougou. Mais négocier avec qui ? Avec des bandes armées susceptibles d’être poursuivies pour des crimes de guerre, qui commettent de nombreuses exactions dans le nord malien ? Que leur promettre, l’amnistie ? Passer l’éponge sur leurs crimes au mépris des victimes des «fous de Dieu» ? Moralement impossible.
Plus que le dialogue, les adversaires des islamistes comptent bien favoriser leur division. Et notamment en appuyant les rebelles touareg du MNLA, un temps alliés aux islamistes. Le MNLA a toujours gardé de bons rapports avec Paris.
Avec les islamistes d’Ansar Dine, ils tendent maintenant la main à Bamako et sont prêts à dialoguer. Le MNLA abandonnerait ses rêves d’indépendance pour une simple «autodétermination» du Nord.  Et Ansar Dine n’appliquerait la charia que dans son fief de Kidal.
L’objectif est évidemment de « détacher » le MNLA et Ansar Dine des radicaux d’Al-Qaïda au Maghreb islamique et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). 
En d’autres termes, diviser avant de frapper.
Adrien Hart

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mercredi 21 novembre 2012

"Halte à spoliation des amazighs de leurs terres" | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Des associations et des coordinations amazighes au Marorc
Colère chez les amazighs du Maroc. La raison ? En ces derniers temps, le gouvernement Benkirane inaugure de nouveaux épisodes de la série de l’Etat du Maroc visant à spolier les habitants autochtones des terres qu’ils ont héritées de leurs ancêtres depuis des milliers d’années.
19/09/2012 - 13:45 mis a jour le 19/09/2012 - 13:39 par Redaction tamurt
Dans un document émanant de militants berbéristes et de nombreuses associations et autres coordinations, dont une copie nous été transmise, les conclusions sont vite tirées : « C’est évidement clair que cette série d’actions a pour but de déposséder ces habitants de leurs propriétés et de les faire immigrer aux grandes villes où ils vont se fondre et seront exposés à perdre leur identité. Ces épisodes se concrétisent par un ensemble de décrets que le Chef du Gouvernement a signé et dont l’objectif est d’annexer un ensemble de terres à ce qui est appelé le domaine public forestier, en application de lois datant de la période coloniale - dahir du 03 janvier 1916 », est-il souligné.
Ces décrets ont concerné un nombre de régions du Grand Souss. Et ceci se réalise au moment où plusieurs rapports internationaux adressés au Maroc notent que les habitants autochtones se font spoliés de leurs terres par les autorités marocaines malgré les revendications des ayant droits et de leurs associations, notamment le dernier rapport du 21 mai 2012 édité à Genève par le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
Devant cette situation les rédacteurs de la déclaration-proclamation à l’opinion publique locale, marocaine et internationale réitèrent leur « condamnation de la politique poursuivies par les autorités de l’état pour appauvrir et faire déporter indirectement les populations Amazighs ; de braves et de pacifiques gens. Et nous considérons que cette politique est une action raciste envers l’identité authentique du Maroc », comme ils lancent un appel à « toutes les forces vives Amazighs, nationales et internationales, à des mobilisations plus intensives, et à innover d’autres façons et moyens de luttes pacifiques pour arrêter l’extravagance du Makhzen marocain ainsi qu’à tous les commerçants, aux hommes d’affaires et de la finance d’adhérer aux actions de boycottage des établissements financières de l’état ; banques, poste, la bourse etc… ».
Plus loin il demandent à « toutes les Agences internationales de développement de revoir leurs conditions à propos de leurs soutiens du Maroc, et de les conditionner par le respect et l’application des accords internationaux des relatifs aux Droit de l’Hommes et des peuples autochtones ».
En termes d’actions de protestation, un autre appel est lancé à l’endroit de tous les Amazighs, à tous les militants et les opposants à la discrimination raciale, en Europe et dans le Monde, afin « d’organiser une journée de Sit-in de désapprobation devant les Ambassades, et représentations diplomatiques aux pays de leur résidence en soutien du peuple Amazigh pour son endurance », comme il exigent « d’ouvrir des enquêtes sérieuses et probes dans les dossiers et les affaires d’abus et corruption aux domaines dont est chargés le Haut Commissariat aux Eaux et forêts et de la Lutte Contre la Désertification, et qui sont signalés dans les rapports de la Cours des Comptes ».
Ceci, bien sûr, sans omettre de condamner le « silence des parties politiques et leur complicité avec le Makhzen marocain contre les droits les habitants Amazigh à leurs terres ».
La Rédaction

mardi 20 novembre 2012

(80) Ram Otor

Gaza ou Syrie : les organisations palestiniennes prises en flagrant délit de mensonge

Les organisations palestiniennes utilisent des photos d’enfants syriens en faisant croire qu’il s’agit d’enfants palestiniens visés volontairement par l

es israéliens à Gaza.

Voici par exemple comment l’organisation International Solidariy Movement de Gaza publie des photos d’enfants ensanglantés en mentionnant dans la légende qu’ils sont actuellement à l’hôpital de Gaza (1).



Ces images sont ensuite envoyées à différentes organisations à travers le monde afin de choquer l’opinion publique internationale.
Par exemple sur le site oumma.com qui titre « Gaza: ces images censurées par les médias » (2):




Il s’agit pourtant d’enfants syriens blessés par l’armée d’Assad.

La petite « Amal 11 à l’hôpital de Gaza » est en fait une petite fille syrienne blessée près de Homs en Syrie comme le prouve cette photo de l’AFP prise en juillet 2012 :



http://www.dailymail.co.uk/news/article-2177225/Assad-regime-threatens-use-chemical-weapons-foreign-countries-intervene-violence-Syria-escalates.html
 


De la même manière le petit garçon « symbole de la force et du courage des Gazaouis » est un petit enfant syrien blessé en septembre 2012 comme le prouve ces témoignages :



http://www.planete-islam.com/showthread.php?45539-M%EAme-les-enfants-ne-sont-pas-%E9pargn%E9s-en-Syrie%2Fpage5
 

Commerce : l'Autriche prête à acheter de l'huile d'olive et des figues sèches kabyles

Commerce : l'Autriche prête à acheter de l'huile d'olive et des figues sèches kabyles

20/11/2012 - 10:56

VGAYET (SIWEL) — L'ambassadrice d’Autriche en Algérie, Aloisia Worgetter, a déclaré, lors de sa visite le 13 novembre dernier à Vgayet à l'occasion du 115e anniversaire du séjour de l'archiduc d'Autriche, Louis Salvator de Habsbourg, en Kabylie, que son pays est prêt à acheter de grandes quantités d’huile d’olive et de grignon d’olive, selon un communiqué de la Chambre de commerce et d’industrie de la Soummam.


L'ambassadrice d'Autriche Aloisia Wörgetter (à d.), lors d'une précédente visite en Kabylie, à Aghribs (PH/DR)
L'ambassadrice d'Autriche Aloisia Wörgetter (à d.), lors d'une précédente visite en Kabylie, à Aghribs (PH/DR)
« C’est à l’occasion de la venue de la conseillère économique et commerciale de l’ambassade d’Autriche Ultik Straka au mois de juillet 2011 que nous avions commencé à préparer la visite de son excellence l’ambassadrice d’Autriche Mme Aloisia Worgetter », a affirmé Abdelkader Hocini, président de la chambre de commerce et d’Industrie de la Soumma.

«
 Son excellence l’ambassadrice nous a aussi fait des propositions sur l’exportation de la figue sèche. En ce moment, nous allons focaliser plus sur l’huile d’olive, car nous avons une forte production de ce produit et il y a l’entreprise Ifri qui vient de lancer une grande unité de production », a ajouté le président de la CCI-Soummam.

Un séminaire, prévu en mars 2013, réunira les acteurs économiques locaux et les représentants de l’ambassade, avec la présence de l’ambassadrice d’Autriche, pour discuter des possibilités d’échanges économiques dans les domaine de l’agriculture et de l'agroalimentaire notamment.


«
 J’espère que cette rencontre sera d’un grand bénéfice pour notre région et déclencher une dynamique d’échanges économiques entre l’Autriche et les acteurs économiques de la Kabylie », conclut le président de la CCI-Soummam.

wbw

SIWEL 201056 NOV 12

Nord-Mali : sur la piste des jihadistes français | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

20/11/2012 à 09h:45
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Face à la caméra, un Français d'origine bretonne, Gilles Le Guen. Face à la caméra, un Français d'origine bretonne, Gilles Le Guen. © Capture vidéo/YouTube
Ils seraient une vingtaine tout au plus. Certains se sont convertis à l'islam, d'autres sont issus des banlieues de l'hexagone et rejettent le soufisme de leurs parents... Enquête sur ces hommes qui veulent combattre au nom d'Allah, notamment au Nord-Mali, et qui inquiètent les services de renseignements.
« Ils sont entre dix et vingt », confie une source proche des services de renseignements français... Ce sont les jihadistes français qui ont rejoint Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le Nord-Mali. La plupart - les quatre cinquièmes - sont des binationaux, notamment des Franco-Maliens. Profil : des jeunes de cités françaises qui rejettent le soufisme de leurs parents et veulent combattre au nom d'Allah. Mais il y a aussi quelques Français de souche convertis à l'islam. Les services français essaient de les suivre tous à la trace. Leur hantise : une nouvelle affaire Merah, du nom de cet islamiste franco-algérien qui, de retour du Pakistan, a froidement assassiné sept personnes, dont trois enfants, dans le sud-ouest de la France en mars dernier.
Fin août, Paris a récupéré une photo permettant d'identifier deux d'entre eux - des trentenaires. Le 7 octobre, un présumé Français apparaît à l'arrière d'un pick-up sur une photo prise dans la ville de Gao. L'homme, qui tient un kalachnikov en bandoulière, a les tempes dégarnies. Selon l'auteur du cliché, « il se fait appeler Mohamedou, et il est content d'être à Gao, chez ses frères de lutte. Il se sent chez lui ». Pour l'instant, le seul Français aisément identifiable est un prêcheur qui soigne sa communication. Dans une vidéo postée le 9 octobre sur le site mauritanien saharamedias.net, un dénommé Abdel Jelil apparaît devant un fond noir portant le sigle d'Aqmi, un kalachnikov posé à son côté.
Catastrophique
En réalité, c'est un Français de souche. Dans un français sans accent, il raconte ses vingt années de marine marchande - et même de travail humanitaire en Éthiopie avec Médecins sans frontières ! Il dit être installé à Tombouctou depuis deux ans avec sa femme (d'origine maghrébine) et leurs cinq enfants. Ce qu'il ne dit pas, c'est qu'il est d'origine bretonne et s'appelle Gilles Le Guen. Toujours de bonne source, l'ambassade de France à Bamako l'a contacté, fin mars, pour lui conseiller de quitter le Nord-Mali avant l'arrivée des islamistes. Réponse : « Non, je ne bouge pas. À Tombouctou, je suis en famille. » Aujourd'hui, il promet une « catastrophe humaine et humanitaire » en cas d'intervention militaire au Sahel.
À dire vrai, il y a quelque chose de folklorique dans la vidéo de ce quinquagénaire à la moustache teinte. « Le kalachnikov qu'il nous montre est un peu trop grand pour être vrai. Visiblement, il est en plastique ! » s'amuse un spécialiste de la lutte antiterroriste, et comme le soi-disant Abdel Jelil est fiché par toutes les polices, c'est le dernier jihadiste que ses chefs enverront en Europe. Mais au-delà de ce « paumé de l'Histoire », sa vidéo est une menace contre la France à l'heure où se prépare une opération internationale. Analyse de notre spécialiste : « Via ce converti, Aqmi dit aux Français : "Souvenez-vous de Mohamed Merah. Votre territoire n'est pas sanctuarisé. Si quelques-uns de vos compatriotes sont avec nous au Sahel, nous pouvons aussi les faire opérer sur votre sol." »
Beaucoup moins folklorique : le profil d'Ibrahim Ouattara. Comme l'a révélé RFI, ce Franco-Malien de 24 ans a été arrêté le 4 novembre à la gare routière de Sévaré, près de Mopti, alors qu'il tentait de rejoindre Tombouctou en bus. C'était l'élément précurseur d'un groupe d'une dizaine de jihadistes algériens, tunisiens, sénégalais et français qui vivent actuellement en Europe. L'homme est soupçonné d'avoir voulu tuer le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, en 2010. Comme il était sous contrôle judiciaire en France, il est passé par le Portugal en voyageant sous une fausse identité. Visiblement, il y a des failles dans le dispositif de surveillance de la police française.
"Gros gibier"

  • Cédric Labo Ngoyi Bungenda, un Franco-Congolais (RD Congo) de 27 ans, a été arrêté le 7 août à Niamey (Niger)
  • Originaire d'Asnières, il avait réuni une forte somme d'argent ; il comptait passer au Nord-Mali et rejoindre Aqmi
  • La police française a exigé et obtenu qu'il soit expulsé vers Paris.
Autre candidat français au jihad : le 7 août, un Franco-Congolais de 27 ans, Cédric Labo Ngoyi Bungenda, a été arrêté à Niamey pour une pécadille : une tentative d'achat de faux permis de conduire. Mais très vite les policiers nigériens ont flairé le « gros gibier ». Sa tactique, c'était l'immersion au Niger, avant de tenter le passage au Mali. Arrivé à Niamey quelques semaines plus tôt en provenance d'Asnières, près de Paris, cet animateur scolaire avait loué une maison et acheté un véhicule 4x4. Au cours de son interrogatoire, il a avoué qu'il voulait se rendre à Tombouctou pour porter assistance aux combattants d'Aqmi. Entre-temps, son ordinateur et son téléphone portable ont « parlé ». L'homme a été rapidement expulsé vers la France, qui le réclamait avec insistance. Objectif : exploiter ses informations afin de démanteler un éventuel réseau terroriste.
Belle somme
Est-ce l'effet Mohamed Merah ? Les candidats français au jihad se multiplient. Plus inquiétant encore, ce ne sont pas des « loups solitaires ». Avant de quitter la France, Labo Ngoyi Bungenda avait sollicité discrètement sa famille et quelques amis de sa cité pour réunir une belle somme d'argent.
France : projet de loi relatif à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme
« Un Français parti s'entraîner dans un camp, même s'il n'a commis aucun acte répréhensible en France, même s'il n'a pas grandi sur le territoire français, pourra être poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, punie de 10 ans de prison et de 225 000 euros d'amende. »
Adopté par le Sénat le 16 octobre dernier.
Comment tarir la source ? « S'il n'est pas passé par la case prison, ce type d'individu est difficile à détecter », confie une source bien informée. « D'autant qu'il appartient à une communauté sur laquelle les services français ont peu travaillé. Jusqu'à présent, ils donnaient la priorité aux Franco-Maghrébins. Ce n'est que depuis quelques mois qu'ils s'intéressent aux Franco-Africains. »
Invisibles au départ, ces candidats au jihad peuvent l'être aussi à l'arrivée. Grâce à leurs deux passeports, certains binationaux franchissent allègrement les frontières et peuvent envisager de faire des allers-retours meurtriers entre la France et le Sahel. « Pour brouiller les pistes, certains débarquent à Dakar ou à Abidjan, et rejoignent le Nord-Mali par des bus régionaux », explique une source proche d'un service de renseignements d'un pays d'Afrique de l'Ouest. « Pour l'instant, nous n'avons pas découvert de réseau qui facilite leur voyage. Mais plusieurs apprentis jihadistes partent avec une adresse en poche. C'est souvent un membre de leur famille qui est déjà au Nord-Mali et qui se porte garant de leur engagement pour le jihad. Sinon, Aqmi les soupçonne d'être les agents infiltrés d'un service occidental, et ils risquent de passer un mauvais quart d'heure. »
La mort de Mohamed Merah le 21 mars, la chute de Gao le 31 mars... A priori, ces deux événements n'ont rien à voir, mais aujourd'hui ils font sens dans la tête de quelques fous de Dieu. Y a-t-il actuellement au Sahel des « disciples » de Merah qui cherchent à commettre des attentats en France ? Un proche des services français confirme que « le potentiel est là ». 
Des Français s'étaient déjà fait remarquer au Maghreb...
Les Français qui partent faire le jihad au Sahel, c'est nouveau. Mais au Maghreb, non. Le 24 août 1994, deux touristes espagnols sont assassinés dans un hôtel de Marrakech. Six mois plus tard, Stéphane Aït Idir (23 ans, Franco-Algérien) et Redouane Hammadi (24 ans, Franco-Marocain) sont condamnés à la peine capitale, et sont toujours aujourd'hui dans le couloir de la mort au Maroc. Trois de leurs camarades franco-marocains (Kamel Ben Akcha, Abdessalam Garouaz et Abderrahmane Boujdeli) purgent, eux, une peine de prison à vie. Tous venaient du même quartier de la banlieue parisienne, la cité des 4 000 à La Courneuve.
Le 16 mai 2003, quarante-cinq personnes périssent dans une série d'attentats-suicides à Casablanca. Quatre mois plus tard, Richard Robert, un Français de 31 ans, est condamné par la justice marocaine à la réclusion criminelle à perpétuité. « L'émir aux yeux bleus », fils d'un ouvrier en verrerie de la région de Saint-Étienne (est de la France), s'était converti à l'islam dès l'âge de 18 ans. En 2009, il déclarait à Jeune Afrique qu'il renouait avec « sa foi catholique et son identité française ». En mai dernier, il a obtenu son transfert dans une prison française, où il espère aujourd'hui une remise de peine. CBo. .


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