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lundi 12 novembre 2012

AIT CHALLAL AW ID YERAN FRANSA

Ajoutée par le 29 déc. 2010
Notre espoir c'est de fuir
Dans nos têtes, point de délire,
Nos rêves se réalisent à la chaine
Point de peur des conséquences.
On a embarqué dans des Containers

Dans l'espoir d'atteindre la France
Et accepté de mourir en mer

entassé dans des canténaires
Moi et tous ceux qui me ressemblent
Ces oubliés du seigneur
La famine, les ventres vides
Un poison consumant nos os
Et qu'en dire de l'humidité)
Ils ont réussi les chiens à nous faire exiler
Et tout ce système défaillant
Qui a déshonoré les kabyles
C'est bon, on vous laisse nos places
On préfère être dévoré par les poissons
que de vivre parmi vous
Notre départ est sans retour

Celui qui excelle dans le commerce
Surtout s'il y est voleur
Il se payera les faveurs des maires et des walis(préfets)
Les futés ont construit des villas
On ramassé à la pelle l'argent de la drogue
les ministres et les juges complices
Avec des planches arrangées
On s'est débrouillé une barque
Le visa à quoi bon y penser (l'espérer)
On se dirige vers les côtes espagnoles
On ignore si l'on y arriverait
On qu'une vague déchaînée nous fasse chavirer


Notre départ est un suicide, un relâchement

Vers le colonisateur on se dirige
Sous sa bienveillance on s'abrite
Que nous a ramenée l'indépendance
Si se n'est d'être égorgés au nom d'Allah
Qu'on ne puisse faire un pas sans trébucher
Si seulement les mécréants (koffars) pouvaient revenir
Avec justice nous gouverner
Mieux que l'hypocrite musulman.
Quant au kabyle ingrat et servile
Je ne souhaite guère faire de lui mon voisin
Et entre-nous l'on se comprend


Un pays sans état

Mieux vaut le fuir
Tel une maison dont le toit goutte
D'un clan à une autre
On s'amuse à s'auto-vendre, se trahir
Pour quelques dinars algériens
Si seulement la France pouvait revenir
Que la liberté puisse, enfin, fleurir
Que la propreté revisite notre patrie
Quant à cette 'pseudo' indépendance
Et cette constitution qui nous enchaîne
Ne vaut guère la gouvernance française
Traduction: Sephora

Attaques racistes contre Siwel et la Kabylie : « Vous étiez des harkis durant la guerre de libération »

 

Attaques racistes contre Siwel et la Kabylie : « Vous étiez des harkis durant la guerre de libération »

12/11/2012 - 16:39

ALGER (SIWEL) — Dans un message adressé à Siwel, un Algérien a traité les Kabyles de traîtres, de Harkis et d’un poison dangereux à l’épanouissement de l’Algérie. Nous reproduisons le message tel qu’il été envoyé à Siwel, car ce n'est pas la première fois que des messages émanant d'anonyme s'en prennent ainsi à Siwel et à la Kabylie.


Ce n'est pas la première fois que Siwel est prise à partie par des message haineux. PH/DR
Ce n'est pas la première fois que Siwel est prise à partie par des message haineux. PH/DR
« vous etes simplement des manipilateurs contre l'algerie. vous etes des microbes et un dangerueux virus pour l epanouissement de notre pays ,L"ALGERIE. Vous etiez des harkis a l'epoque du colonialisme francais, . Apres l'independance vous aviez cherche refuge en france en status de refugies politiques ( vous etes des chretiens). arretez cette merde ,racontez votre merde entre vous. Nous sommes des algeriens purs qui ne font pas confiance a ces salaups de kabyles manipules ailleurs. vous etes bon a rien ,vous etes la que pour faire nuire a notre pays si adorable et si puissant .Vive l algerie ». SIWEL 121639 NOV12

Algérie : la Cour des comptes fustige le gouvernement | Jeune Afrique Economie | L'actualité économique et financière de l'Afrique

Algérie : la Cour des comptes fustige le gouvernement


Karim Djoudi, ministre des Finances algérien, s'est engagé à prendre en considération le rapport de la Cour des comptes. DR
Karim Djoudi, ministre des Finances algérien, s'est engagé à prendre en considération le rapport de la Cour des comptes. DR
Opacité, absence de rigueur, mauvaise gestion des effectifs... Dans un rapport qui vient d'être transmis à l'Assemblée populaire nationale, le gouvernement algérien est accablé par la Cour des comptes sur la gestion de la dépense publique. La Cour des comptes algérienne ne fait pas de cadeaux au gouvernement sur la gestion de la dépense publique. Dans son rapport d’appréciation sur l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2010, transmis cette semaine à l'Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse du Parlement) et dont Jeune Afrique a obtenu une copie, elle fait état notamment d’une gestion opaque de la dépense fiscale par le ministère des Finances.
« Pour le seul exercice 2010, le ministère des Finances a déclaré un montant exorbitant de 430 milliards de dinars (4,3 milliards d’euros) au titre des dépenses fiscales sans pour autant décliner la base de calcul, ni fournir de détails ou d’explications sur les segments d’activité et les bénéficiaires pour lesquels celles-ci avaient été consenties », écrit la Cour des comptes dans son rapport qui sera examiné dans les prochains jours par les députés de l’APN. Toujours dans la dépense fiscale, la Cour des comptes précise que le montant des exonérations fiscales et douanières accordées aux investisseurs et aux jeunes entrepreneurs avait atteint 93,66 milliards de dinars. L’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) a octroyé 73,18 milliards de dinars et l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes 20,48 milliards de dinars.
Détournement de projets
La Cour des comptes fait état du « non-respect par certains bénéficiaires de leurs obligations ou engagements en raison de l’absence de contrôle des réalisations desdits projets d’investissement ». Elle évoque le détournement des projets de leur destination initiale et la vente d’équipements acquis grâce aux subventions de l’État.
L’accumulation des recettes à recouvrer totalisait fin 2010 deux fois et demie les recettes générales de l’État.
La Cour des comptes n’a pas non plus été tendre avec l’administration fiscale, relevant « l’accumulation des recettes à recouvrer remontant aux années antérieures, totalisant au 31 décembre 2010, un montant de 7713,99 milliards de dinars, soit deux fois et demie les recettes générales de l’État de l’exercice 2010 ». Elle fait aussi état d’une mauvaise répartition des effectifs, d’un retard considérable dans l’exécution du programme de modernisation de l’administration fiscale, de l’absence de rigueur dans les poursuites » contre les contribuables défaillants…
Postes vacants
Le rapport de la Cour des comptes relève le nombre important de postes vacants dans certains ministères, notamment l’Éducation nationale (41 333) et l’enseignement supérieur (17 259). Dans son rapport, la Cour des comptes s’inquiète du manque de fiabilité des études d’avant projet détaillé, à l’origine en grande partie des surcoûts et de l’allongement des délais de réalisation des grands projets d’infrastructures.
En 2010, le gouvernement avait réservé 770,81 milliards de dinars pour la réévaluation de ces projets. La Cour des comptes évoque aussi l’octroi de marchés à des entreprises, dans des conditions douteuses, en l’absence de concurrence. Et fait état de nombreuses insuffisances dans la gestion des comptes spéciaux du Trésor public, très nombreux, destinés à la réalisation d’opérations précises. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a admis les critiques de la Cour des comptes sur l’exécution du budget 2010, en promettant de les prendre en considération.

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Mali : un deuxième jihadiste français en partance pour Tombouctou avait été arrêté au Niger | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

12/11/2012 à 09h:27
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Abdel Jelil, d'origine bretonne, a révélé l'existence d'un groupe de jihadistes français. Abdel Jelil, d'origine bretonne, a révélé l'existence d'un groupe de jihadistes français. © Capture d'écran
Exclusif. On vient seulement de l'apprendre, mais un candidat français au jihad avait été arrêté, le 7 août, à Niamey. Cédric Labo Ngoyi Bungenda, Franco-Congolais de 27 ans, tentait de passer par le Niger pour rejoindre le Mali afin d'y combattre aux côtés d’Aqmi. Une interpellation qui confirme la crainte des services de renseignement quant à l’existence d’un réseau, certes très restreint, de jihadistes français.
Ce n'est pas un mais deux aspirants jihadistes français qui ont été arrêtés alors qu'ils s'apprêtaient à rejoindre Tombouctou et les combattants d'Aqmi au Mali. Avant le Franco-Malien Ibrahim Ouattara, stoppé le 4 novembre, c’est un Franco-Congolais de 27 ans qui avait vu son périple prendre fin à Niamey, le 7 août. Arrivé au Niger quelques semaines plus tôt, en provenance d’Asnières, en région parisienne, l’homme n’a commis qu’une bévue mineure en tentant d’acquérir un faux permis de conduire dans la capitale. Mais la police nigérienne a flairé une affaire plus importante, analysant son téléphone et son ordinateur portable, qui ont aussitôt trahi le candidat au jihad. La peur d’une seconde affaire Merah Interrogé par les autorités, le Franco-Congolais (RDC), animateur scolaire en France, a alors avoué qu’il cherchait à se rendre à Tombouctou afin de combattre aux côtés d’Aqmi. L’homme a par conséquent été expulsé vers la France où les services de renseignement espèrent l’interroger et exploiter les informations obtenues afin de contrer une éventuelle menace terroriste. Les autorités françaises sont en alerte depuis qu’un Français d’origine bretonne, résidant à Tombouctou, a posté une vidéo dans laquelle il se dit lié à Aqmi. Abdel Jelil, de son vrai nom Gilles Le Guen, y prédit qu'une intervention au Mali aurait des conséquences désastreuses. Une menace directe d’Aqmi qui a réveillé les craintes dans l’Hexagone, où l’affaire Merah a laissé des traces profondes. Depuis, Le Guen a été arrêté par Aqmi, qui le soupçonne d'espionnage au service de la France...
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Armement : l'allemand Rheinmetall produira 1 200 blindés pour l'Algérie

 

Armement : l'allemand Rheinmetall produira 1 200 blindés pour l'Algérie

11/11/2012 - 21:46

BERLIN (SIWEL) — Une filiale de Rheinmetall AG, un conglomérat industriel allemand, équipementier automobile et constructeur d'équipements de défense a l'intention de produire jusqu'à 1 200 véhicules blindés de type Fuchs pour l'Algérie, a révélé dimanche l'hebdomadaire Der Spiegel à paraître lundi.


Fuchs, le type de véhicule blindé qui va bientôt être produit en Algérie (PH/DR)
Fuchs, le type de véhicule blindé qui va bientôt être produit en Algérie (PH/DR)
D'après le magazine qui cite des sources gouvernementales, le gouvernement allemand estime que la filiale de Rheinmetall va produire en Algérie, au cours des 10 prochaines années, jusqu'à 1 200 véhicules blindés. Der Spiegel a rappelé que le gouvernement allemand avait donné son approbation début 2011 pour la livraison de 54 véhicules blindés de ce type pour une commande totale de 195 millions d'euros. Il a également accepté la livraison des véhicules tout-terrain pour 286 millions d'euros. Rheinmetall, qui est cotée en bourse, a réalisé en 2011 près de quatre milliards d'euros de chiffre d'affaires, dont la moitié dans la défense. Dans son rapport 2011, l'Institut international de recherche de Stockholm pour la paix (SIPRI) avaot placé l'Algérie, avec 3% du marché mondial, à la 8ème position dans la liste des plus grands importateurs d'armes au monde pour la période 2006–2010. L'Algérie totalise à elle-seule 48% des importations d'armes pour le continent africain. Le 23 août 2011, le président du Gouvernement provisoire kabyle (GPK) Ferhat Mehenni reçu au Bundestag par des députés allemands du groupe Die Linke, avait dénoncé la vente d’armes à l’Algérie par l’Allemagne. « L’armée algérienne ayant déjà montré qu’elle était tout à fait capable de les utiliser contes des manifestants pacifiques en Kabylie. », a-t-il rappelé. En réponse à la question écrite n° 17-7242 formulée par 76 députés fédéraux, le Gouvernement allemand a répondu le 29 septembre 2011 qu'au sujet des armes livrées par l'Allemagne à l’Algérie ou fabriquées sur place sous licence allemande et utilisées en Kabylie tant par les forces combinées de sécurité que par les islamistes, « le Gouvernement fédéral déclare ne pas avoir pris connaissance de ce fait ». Les ventes d'armes sont régulièrement l'objet d'intenses débats en Allemagne entre l'opposition et le la chancelière Angela Merkel, la gauche accuse les conservateurs de violer la politique habituelle de l'Allemagne qui ne vend pas d'armes lourdes à des dictatures, comme l'Algérie. Avec quelques 14,6 milliards de dollars US de contrats passés en 2011 avec l'Allemagne, les experts en armement se posent tous cette même question : « pourquoi l’Algérie cherche-t-elle à s’armer de manière à la fois aussi coûteuse et curieuse ? N’y a-t-il pas d’autres priorités aussi importantes pour un pays à la recherche d’un modèle économique rentable ? » wbw SIWEL 112146 NOV 12

Son procès devait se tenir aujourd'hui à Tizi-Ouzou : Le journaliste Lakhdar Siad refuse de se présenter devant le juge

 

Son procès devait se tenir aujourd'hui à Tizi-Ouzou : Le journaliste Lakhdar Siad refuse de se présenter devant le juge

12/11/2012 - 13:41

TIZI-OUZOU (SIWEL) — C'est aujourd'hui que le procès du journaliste Lakhdar Siad devait avoir lieu au tribunal de Tizi-Ouzou. Lakhdar Siad a refusé de se présenter devant le juge, et il a adressé un courrier au ministère de la Justice. Ce matin, Lkahdar Siad a été accompagné de son avocat, de ses amis et d'une délégation du MAK conduite par son président en signe de soutien au journaliste qui rejette un procès tronqué. Nous reproduisons la lettre envoyée au ministère de la Justice.


Tizi-Ouzou (Kabylie), le 12 novembre 2012 Au Ministère de la Justice algérienne Objet : Rejet d’un procès tronqué et d’une justice sur mesure Aujourd’hui, lundi 12 novembre 2012 mon affaire est programmée par le Tribunal de Tizi-Ouzou près de six ans après les faits. Durant tout ce long temps, ma plainte déposée le 28 avril 2007 au niveau de la police n’a jamais fait l’objet d’instruction étant portée disparue, dissimulée ou détruite par des mains qui doivent tôt ou tard répondre de leurs agissements honteux. Le semblant de dossier parvenu enfin au parquet est amputé des pièces essentielles pour la compréhension, l’appréciation et le jugement juste et équitable de l’affaire. Le dossier est ainsi vidé de sa substance, sans compter les conséquences juridiques du point de vue pénal sur une telle affaire près de six ans après son occurrence. Ce procès n’est pas en définitive le mien ! De ce fait, étant conscient qu’un pouvoir habitué depuis des décennies aux dérives politiques ne peut produire et tolérer qu’une justice qui lui renvoie l’ascenseur : Je juge malhabile cette justice pour juger l’affaire ; Je refuse que mon affaire soit jugée par une justice incapable d’assurer le fonctionnement normal de ses services ou de contrôler ses personnels ; Je m’interdis de servir d’alibi à une justice irréformable qui tenterait de se racheter après coup par l’exception en s’offrant l’image trompeuse d’une institution où tous les justiciables sont égaux. Aussi, il est de mon devoir de kabyle et d’amazigh fière de son identité, de sa langue, de sa culture et de sa terre de suivre où qu’elle mène la voie de la justice. L’intéressé, Lakhdar Siad -Ci-joint copie: Lettre ouverte à l’opinion publique et aux ONG autonomes SIWEL 121341 NOV12

Inauguration du Centre Culturel Kabyle (CCK) à Montréal | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Communiqué Célébration de l’ouverture du Centre culturel kabyle à Montréal Un nouvel organisme, le Centre culturel kabyle (C.C.K.), vient d’être crée à Montréal. Sa mission est de préserver et de promouvoir la langue et la culture kabyles au sein de la communauté kabyle dans un cadre d’échanges et d’intégration interculturels. La cérémonie d’ouverture et de présentation du Centre aura lieu dimanche le 25 novembre 2012 à partir de 14h au Centre de loisirs Communautaires Lajeunesse situé au 7378, Lajeunesse, Montréal (Québec) H2R 2H8. Pour plus d’infos : Contacter Mourad au  514 274-9000  www.centreculturelkabyle.com centreculturelkabyle@gmail.com 6742 Saint-Denis, Montréal, H2S2S4, QC -  514–274-9000 

dimanche 11 novembre 2012

Boudée par la population pour non représentativité | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

VGAYET : Campagne électorale

B

oudée par la population pour non représentativité

Jamais de mémoire de kabyles, on a eu souvenance d’une campagne électorale pour les locales aussi fortement boudée. C’est le désintéressement général et de la part de la population et de la part des candidats. Entamée depuis le 5 novembre et devant s’achever le 26, la campagne électorale piétine et rien ne montre que nous sommes en plein dedans.
11/11/2012 - 18:26 mis a jour le 11/11/2012 - 18:02 par Massidida
Une poignée de postulants a osé placarder les affiches dévoilant leurs noms et photos et seuls quelques partis politiques ont tenté le contact avec la population. Ce dernier s’est résumé, en dehors du FFS dont le premier responsable, Ali Laskri, a animé un meeting à la maison de la culture Taos Amrouche de Vgayet, à des virées à travers les quartiers des différentes communes pour faire ce qui est communément appelé une campagne de proximité. Non seulement la population n’a plus confiance en ses élus ce qui fait qu’elle ne s’intéresse pas à cette mascarade mais aussi pratiquement dans toutes les listes, on peut retrouver des illettrés et des opportunistes de tout bord en place et lieu des grosses pointures auxquelles nous avaient habitués dans un passé lointain les partis politiques à fort ancrage dans la région. Dans tous les pays du monde, la collectivité reste la seule à ne pas dépendre du pouvoir central. Des députés, sénateurs et mêmes ministres se bousculent pour tenter de se faire élire à cette noble fonction de maire afin de contribuer à améliorer les conditions socio-économiques de ses concitoyens. En Algérie, avec la restriction des prérogatives de ces représentants du peuple, ce sont plutôt les opportunistes et les gens en quête d’avantages que peuvent leur procurer les postes de maire et d’adjoint qui s’y sont engagés dans leurs propres intérêts, occultant les intérêts de leurs concitoyens auxquels ils n’omettront pas de promettre monts et merveilles durant la campagne électorale dans le seul et unique but de se faire élire. Relativement à cette campagne électorale, le taux de participation aux prochaines joutes du 29 novembre ne dépassera pas les 30 % au niveau de la wilaya de Vgayet. Massidida pour Tamurt.info

Lounes Matoub - Ssu-Yas Svuhry-yas - YouTube

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Algérie : Des enquêtes sur la corruption impliquent des hauts dignitaires du régime

Algérie : Des enquêtes sur la corruption impliquent des hauts dignitaires du régime

11/11/2012 - 14:31

ALGER(SIWEL) — Le quotidien Algerie-news a publié une nouvelle enquête sur les affaires de corruption en Algérie. Pots-de-vin, influence, violation de loi du pays, sont des agissements institutionnaliser en Algérie. Ces affaires impliquent les proches du président Bouteflika. Même si, toutes les révélations tentent d'épargner Bouteflika, il est le premier, avec sa famille, à avoir bénéficié de cet état de fait. Cherif Rahmani, ministre depuis plusieurs années, Abdelaziz Belkhadem, Amar Ghoul, tous ministre et proches du Bouteflika sont cités dans de salles affaires de corruption, mais la Justice algérienne reste sourde.


Bouteflika et Belkhadem, un mariage incestueux entre corruption et intrigues
Bouteflika et Belkhadem, un mariage incestueux entre corruption et intrigues
Fin 2006. dans le cadre des projets du tramway d’Oran et de Constantine, l’intermédiaire Adou Sid Ahmed, propriétaire d’une entreprise de pêche, offre ses services à Marc Chania, Directeur général de l’entreprise française Alstom. Un autre intermédiaire est entré en lice, un certain Allab El Khir, homme d’affaires. Un deal est passé. Il devait recevoir 15% de commission si Alstom parvenait à décrocher les deux projets. Ce fut le cas, mais la commission n’a jamais été payée, selon nos documents, puisque le deuxième intermédiaire voulait ni plus ni moins être associé au projet.

Les Italiens étaient très au fait des projets au niveau du ministère des Transports. Un atout considérable si l’on veut décrocher des contrats juteux. Adou Sid Ahmed a fait connaissance en 2007, grâce à son avocat Remy Myore, d’un des dirigeants de l’entreprise italienne Astaldi. Au même moment, Adou a connu aussi l’ex-directeur de la planification au ministère des Transports, Salim Hamdane Rachid par l’intermédiaire de son épouse, Widad Ghreib, fille de Abdelkrim Ghréib, ancien ambassadeur de l’Algérie au Mali.


Elle révèle à Adou que son mari pourrait l’aider à récupérer des informations « utiles » concernant les projets importants. Une rencontre est organisée à Alger, précisément au Telemly. Lors de cette «entrevue», le cadre du ministère dévoile tous les détails des projets du tramway, des voies ferrées et ceux liés à la navigation maritime avec la société Elna, ainsi que les projets « LGV 1,2 et 3 ». Les secrets des projets furent transmis à Paris par Adou Sid Ahmed. Il rencontre Angio Lonni, un directeur au niveau d’Astaldi. Un accord est conclu. Adou percevra une commission de 0,5% du montant du contrat estimé à l’époque à deux milliards de dollars. Le Président avait annulé le projet après sa visite en Chine.


Le groupement Alstom, composé de deux filiales, l’une italienne Pizaroti et l’autre espagnole Esolux, a pu récupérer des informations celui du gendre du diplomate, concernant le tramway de Constantine et d’Oran. Le groupement a décroché les deux contrats et l’informateur Hamdane Salim a reçu une commission de 275 mille euros. Même scénario avec la société suisse Garavanta. L’informateur a fourni les détails des projets de téléphériques de Constantine, de Skikda et de Tlemcen par fax. Le montant des projets est estimé à 36 millions d’euros. Après négociations avec Hamdane et Adou, la commission fut fixée à 1%. Celle-ci devait passer à 3% pour d’autres contrats à venir. La commission de l’ex-directeur de la planification fut transférée dans deux comptes bancaires BNP Paribas en Suisse au nom de Fella et Radia Ghrieb.


Les 40 mille euros furent versés en deux tranches. Hamdane a reçu en espèce 30 mille euros chez lui. La même société suisse avait versé des commissions pour décrocher un autre projet, celui du téléphérique d’Oued Koriche. Le contrat évalué à 12 millions d’euros a valu à nos intermédiaires une commission de 240 mille euros et une avance symbolique en espèces de cent millions de centimes. L’ex-directeur a eu droit à des vacances payées d’avances et des cadeaux divers pour lui et son épouse, des caisses de vins, une montre et du chocolat suisse.


Une autre société française compte bien tirer son épingle du jeu en Algérie. Il s’agit de la SNCFi. Elle voulait, par tous les moyens, décrocher le contrat de gestion ferroviaire à Alger. Son directeur, a dénommé Petrovsky, a sollicité les services d’Adou Sid Ahmed, d’un homme d’affaires dénommé Aït Kaci Boudjemaâ, un proche de l’ex P-dg de la SNTF, Mourad Benamar. SNCFi décroche le contrat de gestion. Chacune de ces personnes recevra trois mille euros par mois durant six ans, la durée du contrat de gestion ! Keolis, une autre entreprise française avait convenu d’un accord pour la gestion du tramway d’Alger avec Zendaoui Tayeb, ex P-dg du Métro Alger, toujours grâce à l’intermédiation de Adou et pour une rémunération de 1500 euros par mois durant onze ans. La durée du contrat obtenu par Keolis.


Les Portugais, eux aussi, n’ont pas voulu laisser les Français seuls sur le coup. Adou a joué un grand rôle pour que TPF Planege puisse décrocher le contrat de l’étude du tramway Setif et Annaba, avec l’aide de l’ex P-dg de la SNTF. Les Portugais avaient proposé une commission de 8%. Malheureusement, le projet fut décroché par une société coréenne. Retour au projet du tramway de Constantine, dont la valeur est estimée à 34 milliards de dinars. Selon les documents dont nous disposons, le ministère des Transports a choisi en 2007 le groupement italien par décision politique. Les deux soumissionnaires pour le projet n’étaient autre qu’un groupement composé du français Alstom et de l’italien Pazerotti et de l’entreprise italienne Imprrglio. A l’issue de l’ouverture des plis, le groupement Alstom- Pazerotti a décroché le projet avec une offre financière de 35 milliards de dinars. La société italienne a proposé 41 milliards de dinars.


Abdelaziz Belkhadem, Chef du gouvernement à l’époque des faits, est intervenu pour «changer » les résultats de l’avis d’appel d’offres à travers un tour de passe-passe incroyable. Il a ordonné que le projet soit attribué à l’entreprise italienne.

Instruction a été donnée à la société Métro d’Alger d’engager les négociations. Pour justifier ce revirement, on invoque alors une erreur de calcul du montant proposé par les Italiens. Le montant fut rectifié à 34,5 milliards, juste ce qu’il faut pour détrôner le vainqueur. Pour le projet du tramway d’Oran, d’une valeur de 38 milliards de dinars, c’est l’entreprise espagnole Alstom Isolux Corsan qui a gagné le contrat par décision politique.

Le document dont nous disposons ne cite pas la personne ou l’autorité qui a ordonné l’octroi. Adou n’est jamais trop loin des « bonnes occasions ». Sur ce projet, il a délivré à Alstom une liste d’entreprises susceptibles d’être de « sérieux concurrents ». Une commission de 1% serait alors versée pour service rendu. Le gendre de Abdelkrim Ghreib, de par son intervention, a reçu 12 millions de dinars et une cravate ! Tous les documents et informations dont nous disposons indiquent clairement que ces entreprises européennes ont eu recours à la corruption d’une manière systématique pour décrocher des contrats liés le plus souvent aux projets du président de la République. Au même moment, les gouvernements et autres ONG européennes classaient l’Algérie comme l’un des pays les plus corrompus au monde.

  Les documents indiquent que les italiens d’INCO, une filiale d’ANAS, avaient sollicité les services d’Adou Sid Ahmed ainsi que Belkacem Ferrachi, ex directeur de cabinet de Amar Ghoul pour s’approprier le contrat de contrôle et suivi de la tranche Est de l’Autoroute Est-Ouest pour un montant de 38 millions d’euros. Un différend entre « protagonistes » a fait que le montant de la commission a été réduit à 300 mille euros. Nos documents confirment que la rencontre entre Adou et le chef de cabinet a été possible grâce une recommandation personnelle du ministre. Après les travaux publics et le transport, nos informations confirment que la corruption a aussi trouvé son chemin dans le secteur de l’hydraulique. La réalisation du projet du barrage de Tabout en 2009 a été possible grâce à l’intermédiation de Adou pour le compte de l’entreprise française Razel. L’intermédiaire entre Adou et le directeur du groupe Patrick Tenard n’est autre qu’un inspecteur de l’Education d’origine algérienne, dénommé Dahmane Abderrahmane. Razel a décroché le contrat pour 160 millions d’euros. Adou a touché une commission de 1%, et Abderrahmane a eu un appartement à la Cité Malki de Ben Aknoun. Les Italiens aussi étaient sur de très bonnes opportunités dans le domaine. CMC a décroché un contrat de l’Algérienne des eaux pour un montant de 31 millions d’euros. Son directeur, Roberto Leonardi, a eu recours aux prestations de Adou, de Abdelkrim Mechia, directeur de l’Algérienne des eaux et de Allab El Khiar. Les trois hommes se sont partagé une commission de 3%. Les nouvelles connaissances de Adou, dans le domaine de l’hydraulique lui ont permis d’avoir des informations capitales sur le projet de transfert des Hauts Plateaux. La complicité de l’ex-directeur général de l’Agence nationale de gestion des barrages lui a permis de proposer ses services au groupe français Vinci contre 3% de commission. Le projet n’a jamais vu le jour. Concernant le projet du barrage Kaf Eddir à Tipasa, Adou a facilité, en janvier 2009, au groupe italien Pizarotti l’obtention du contrat estimé à 101 millions d’euros contre une commission de 350 mille euros. Une aide a été précieuse à Adou sur ce coup. L’ex directeur général par intérim de l’Agence nationale des barrages a été d’une aide inestimable contre 40 mille euros. Les documents dont nous disposons affirment que Adou Sid Ahmed a reçu des commissions dans presque tous les projets d’envergure réalisés ces dix dernières années en Algérie par des entreprises étrangères. Une activité qui lui a permis de connaître un nombre important de personnalités, de hauts cadres dans différents secteurs, parmi lesquelles Cherif Rahmani. Ce dernier aurait accordé plusieurs avantages à  Dahmane Abderrahmane, comme des lots de terrains. aai/algerienews SIWEL 111431 NOV12

Algérie : L’armée enlève des jeunes kabyles pour les enrôler de force dans ses rangs

Algérie : L’armée enlève des jeunes kabyles pour les enrôler de force dans ses rangs

11/11/2012 - 15:09

KABYLIE (SIWEL) — Plusieurs jeunes kabyles sont la cible des troupes de l’Armée algérienne stationnées en sur nombre en Kabylie, pour les enrôler de force dans les rangs des militaires, en vue de renforcer le dispositif sur les frontières sud à l’approche de la guerre que mène la France au nord du Mali.


Des dizaines de milliers de soldats algériens en position dans la région de Kabylie. PH/DR
Des dizaines de milliers de soldats algériens en position dans la région de Kabylie. PH/DR
A At Wizgan, Frèha et Iazuggen, (Azazga), L'Armée algérienne s’en prend aux jeunes kabyles, sous le prétexte que ces derniers n’ont pas encore réglé leur situation vis-à-vis du service national.

On apprend de sources locales que 5 jeune des At Zikki, 9 à frèha, 2 aux At Wizgan et 13 à Iazuggen, ont été interpellés comme de vulgaires malfrats ces deux derniers jours.

Selon des témoignages, ces jeunes vont êtres obligés à effectuer leur service national, de force, faut-il le préciser, pour grossir les rangs des militaires envoyés sur les frontières sud de l’Algérie.

Cet épisode rappel, tristement, celui de l’engagement de l’Algérie aux cotés des forces arabes dans leur guerre contre Israël. Des centaines de jeunes kabyles ont trouvé la mort en Egypte et en Palestine dans un conflit qui ne les intéresse ni de près ni de loin.


On apprend aussi que les familles de ces jeunes, chômeurs dans leur majorité, ne vont pas se laisse faire. Elles comptent protester contre cette décision si les visées de l'Armée se confirment.


aai

SIWEL 111509 NOV12

Algérie : intox et diffamation contre les militants du MAK

  Azul, et bonjour, Puisque il faut démontrer ce qu'est l'AUTONOMIE qui semble faire peur aux ignorants. Bien que je ne fasse aucune illusion de la bonne foi des sans neurones a comprendre et admettre l'évidence, que l'autonomie est une reconnaissance territoriale pour la libre responsabilité de diriger une région, ceci est pratiqué par les pays les plus démocrates du monde. C'est un fait bénéfique pour le pays, car ceci permet aux autres régions et ainsi concourir vers le modernisme, à la technologie, et a la responsabilité de l'éducation de son peuple et ainsi pratiquer dans sa liberté de culte et de langue.

Algérie : intox et diffamation contre les militants du MAK

11/11/2012 - 12:15

KABYLIE (SIWEL) — La campagne de sensibilisation initiée par le MAK pour le rejet des élections locales qu’organise le pouvoir algérien, n’est pas du goût du pouvoir et de ses alliés. Ainsi, une campagne de diffamation est enclenchée contre les animateurs du MAK. Plusieurs d’entres eux ont été annoncés comme candidats sur des listes électorales.


Après les intimidations et la pression, les militants du MAK se retrouvent face à une nouvelle manière de semer le doute dans les rangs du mouvement et de toute la région de Kabylie. Ainsi, plusieurs cadres du MAK ont été interpellés par des militants sur la base d’informations distillées par certains cercles proches du pouvoir et des services algériens.
« Plusieurs de nos cadres sont donnés comme candidats sur des listes de partis proches du pouvoir », a-t-on indiqué. C’est le cas de Hocine Azem, militants des droits de l’homme, chargé des relations extérieures du MAK qui s’est retrouvé malgré lui, candidats sur une liste d’un nouveau parti agréé récemment par le pouvoir. « Notre militant n’e s’est jamais porté candidat sur aucune liste », à indiqué pour Siwel un autre responsable du MAK qui a tenu à dénoncer cette campagne de diffamation contre les militants, en précisant que tous les cadres du mouvement sur à pied d’œuvre pour sensibiliser la population sur la nécessité de rejeter ces élections. aai SIWEL 111215 NOV12

Meeting du MAK à Feraoun : « El Qaïda en Kabylie est une création du pouvoir algérien »

 

Meeting du MAK à Feraoun : « El Qaïda en Kabylie est une création du pouvoir algérien »

10/11/2012 - 17:57


ICHEKAVEN (SIWEL) — Lors d’un meeting animé, aujourd’hui à Ichekaven, dans la localité de Feraoun, dans le département de Vgayet, le président du MAK, M. Bouaziz Ait Chebib et le SG, M. Farid Djennadi, ont tenu à répondre aux propos tenus par le ministre algérien de l’Intérieur en accusant le Peuple kabyle de soutien au terrorisme.



M. Bouaziz Ait Chebib lors d'une marche réprimée en Kabylie. PH/SIWEL
M. Bouaziz Ait Chebib lors d'une marche réprimée en Kabylie. PH/SIWEL
« El Qaïda en Kabylie est une création du pouvoir algérien », a indiqué M. Ait Chebib devant une assistance nombreuse. Etalant ses propos, le président du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) a ajouté que les tentatives diaboliques du pouvoir algérien de soumettre la Kabylie au dictat des islamistes qu’il finance n’aboutiront jamais grâce à la résistance des Kabyles.

Il a en outre rappelé que c'est le pouvoir algérien qui a institué une loi garantissant l'impunité aux criminels islamistes. Il s'est référé, par ailleurs, aux actes de vandalismes, de répressions et de terreur commis par les éléments des services dits de sécurité à l'encontre des citoyens.

Il a ajouté qu'au moment où l'Algérie tombait entre les griffes des islamistes, seule la Kabylie a appelé à la résistance en mettant sur pied des groupes d'auto-défense pour sauver le pays.

Avant de clore ce chapitre, M. Ait Chebib a insisté que le fait que les agissements diaboliques du pouvoir visent à légitimer le retour des gendarmes dans la région, en rappelant que les malfaiteurs sont les repris de justice et autres repentis que le pouvoir avait gracié pour venir semer la terreur en Kabylie.

Après un bref aperçu sur la carrière d’Ould Kablia et autres barrons du régimes, tous natifs du Maroc, M. Ait Chebib est revenu sur les potentialités de la Kabylie à assumer son choix et son autodétermination. Pour ce faire, il a exposé les avancées du mouvement dans ce sens, notamment, le travail diplomatique réalisé par le Gouvernement provisoire kabyle en exil et à sa tête M. Ferhat Mehenni.

Le meeting animé dans le cadre de la campagne de rejet des élections a eu l’adhésion de la majorité des présents. C’était sous les applaudissements que l’assistance a accueilli les arguments du rejet avancés par les animateurs du MAK.

De son coté, M. Farid Djennadi est revenu sur la Carte d’identité kabyle, CIK. Des dizaines de citoyens d’Ichekaven ont déjà demandé leurs cartes.

Vers la fin du meeting, les animateurs ont expliqué les voix et moyens qui mènent vers des Etats affranchis du joug du jacobinisme et les potentialités que recèle la Kabylie.

Des questions d’ordre international, comme la question de l’Azawad ont été évoquées par les animateurs, qui ont réitéré le soutien du Peuple kabyle à l’indépendance de l’Azawad.

aai
SIWEL 101757 NOV 12

Sahara : la diplomatie française soutient l'autonomie proposée par le Maroc

Sahara : la diplomatie française soutient l'autonomie proposée par le Maroc

11/11/2012 - 01:57


PARIS (SIWEL) — La présidente de la Commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale française, Elisabeth Guigou a déclaré lors de sa visite au Maroc du 31 octobre au 2 novembre que la proposition marocaine d'autonomie au Sahara constitue aujourd'hui « la piste la plus sérieuse, la plus réaliste et la plus crédible » pour la résolution du conflit qui envenime les relations entre le Maroc et l'Algérie.



La Présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française,  Elisabeth Guigou, avec le Ministre marocain des Affaires étrangères Saad Dine el Otmani, le 01/11/2012 à Rabat. (PH/DR)
La Présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Elisabeth Guigou, avec le Ministre marocain des Affaires étrangères Saad Dine el Otmani, le 01/11/2012 à Rabat. (PH/DR)
L'ancienne Garde des sceaux dans le Gouvernement Jospin a souligné au quotidien économique marocain "L'Economiste" la nécessité de relancer rapidement un processus de négociations sous l'égide des Nations unies, notant que la résolution du conflit du Sahara « favoriserait sans doute la relance du projet d'intégration maghrébine qui ne soit pas une mission facile certes, mais les intérêts en termes de développement économique, social et humain sont trop importants pour que les dirigeants puissent s'offrir le luxe d’y renoncer ».

Au programme de son séjour au Maroc, figuraient des rencontres avec le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane, plusieurs des ses ministres dont celui des Affaires étrangères Saad Dine el Otman, des membres du Parlement ainsi que des acteurs de la société civile marocaine.


Le dossier du Sahara sera certainement abordé lors de la visite d'Etat en Algérie qu'effectuera début décembre le président français François Hollande.


Elisabeth Guigou est née à Marrakech, elle est actuellement députée PS de Seine Saint-Denis et préside depuis 28 juin 2012 la très influente Commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale française, elle avait occupé plusieurs maroquins sous la présidence de François Mitterrand.


wbw

SIWEL 110157 NOV 12

samedi 10 novembre 2012

L'écrivain algérien Karim Akouche : le problème algérien est avant tout identitaire - AgoraVox le média citoyen

 

L’écrivain algérien Karim Akouche : le problème algérien est avant tout identitaire

Après sa pièce « Qui viendra fleurir ma tombe », qui a connu un grand succès à Montréal, Karim Akouche nous invite dans son nouveau roman « Allah au pays des enfants perdus » à partager le chaos vécu par les jeunes Algériens d’aujourd’hui. Dans cet entretien, il nous parle de son Algérie et ses démons.
« Le savoir n’a plus cours. La bureaucratie est érigée en éthique et la corruption en morale politique… Tout me dégoute ici ! » Se plaint Zar (p.90). Cinquante ans après l’indépendance, sommes-nous en Absurdistan comme dit son ami Ahwawi ?
L’Absurdistan est une appellation ironique qui décrit l’Algérie d’aujourd’hui, ce pays où la réalité supplante la fiction, où se côtoient bureaucratie et islamisme, où le fanatisme dispute la première place à l’absurde. Aller dans une mairie pour demander un acte de naissance est un parcours du combattant. Quand le droit le plus élémentaire est bafoué, quand il est considéré de surcroît comme un service rendu par l’État, cela s’appelle la bureaucratie. Les signes de corruption sont visibles partout en Algérie. Au port d’Alger, par exemple, les douaniers rackettent les passagers au vu et au su de tout le monde. Une anecdote qui frise le ridicule : il y a quelques années tout Alger puait. L’origine de la puanteur : deux bateaux chargés de pommes de terre pourries. Pourquoi ? Un général les a fait bloquer pendant plusieurs semaines, parce qu’un industriel, un concurrent, a eu le tort d’importer la même marchandise à la même période. Si Kafka revenait au monde, l’Algérie serait son sujet de prédilection. Bref, l’Algérie, c’est l’Absurdistan par excellence, autrement dit, c’est Le Château et Le Procès réunis, multipliés par mille.
« Un peuple qui ne se bat pas pour sa dignité est mûr pour l’esclavage  ». Pouvez-vous approfondir cette belle phrase mise dans la bouche de l’artiste Ahwawi. (p78) Se battre contre quoi, contre qui ?
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Il y a 3 mois - 1 minute
Chez elle à Montréal, la Québécoise Aleksandra Wozniak s'est inclinée en quarts de finale face à (...)
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La dignité, c’est l’honneur ; et la première des dignités, c’est la liberté. Si on ne se bat pas pour elle, on la perd et on devient un être assujetti, un esclave. Les démocrates algériens sont paralysés par la polarisation idéologique où les ont piégés les décideurs depuis la soi-disant ouverture démocratique de 89. Crédules, chacun a choisi son camp, les uns ont soutenu les islamistes, les autres les militaires, alors qu’ils devaient constituer un front pour se battre contre l’hydre à deux têtes, la chéchia et le képi, qui a étouffé – et étouffe toujours – l’Algérie. On ne peut pas dissocier l’islamisme du banditisme d’État, donc du pouvoir maffieux. Ce dernier se sert de l’islam, comme d’une redoutable morphine, pour prolonger la léthargie du peuple. Ceux qui pensent que l’islamisme peut être doux, qu’il est soluble dans la démocratie, se trompent d’analyse. L’islamisme n’est pas une maladie bénigne, mais un véritable cancer qui ronge nos sociétés. L’islamisme, c’est le péril vert, il vise à dominer, à avilir l’être humain.
« À Ath Wadhou, l’espoir est inscrit aux abonnés absents. Les jeunes coutumiers des lendemains qui fuient ne savent plus où aller. » (p.15) Où va l’Algérie ?
L’Algérie sombre, hélas, dans la décrépitude. À l’horizon, ça n’augure rien de bon. Le pays est sinistré, l’économie sclérosée et à l’école, au lieu d’enseigner aux élèves le savoir, on les assomme à coups de versets. Hormis quelques initiatives louables de la jeunesse, rien ne bouge. L’Algérie vit exclusivement de la manne pétrolière. On ne crée presque aucune richesse et on importe de l’étranger les produits de première nécessité, comme le lait, le blé et la pomme de terre. Comble de l’absurde, pour satisfaire les caprices d’un chef d’État défaillant et agonisant, on bâtit la deuxième plus grande mosquée du monde après celle de la Mecque. Plus de deux milliards de dollars seront gaspillés pour ériger un minaret de 270 mètres de haut, une fusée qui ne décollera jamais, comme disait Kateb Yacine, et une salle qui accueillerait 120 000 fidèles. Des chiffres qui donnent le tournis. C’est hallucinant ! Bouteflika croit qu’il va entrer dans la postérité avec une telle réalisation. Quelle aberration ! L’Histoire saura reconnaître les grands hommes, pas les nains.
Et l’identité ?
Le problème algérien est avant tout identitaire. Il y a une identité meurtrière, l’officielle, et des identités meurtries. Le rapport de force entre elles est disproportionné. La première a l’État, les moyens institutionnels, financiers et logistiques, et les autres sont reléguées au rang de figurantes, de folklore. Le génocide au Rwanda vient de la négation de la réalité identitaire rwandaise par les Occidentaux, qui ont essayé de niveler les peuples et les cultures de ce pays, ignorant que la démocratie en Afrique n’a pas la même acception que chez eux. Au Rwanda, c’est le slogan artificiel et creux « un seul peuple, un seul vote, une seule identité » qui a conduit au massacre de plus de 800 000 personnes. Les Hutus et les Tutsis sont deux peuples distincts, avec deux philosophies, deux modes de vie, diamétralement opposées. La politique de l’autruche qu’appliquent les décideurs algériens depuis l’indépendance à l’égard des Amazighs, les Berbères, notamment les Kabyles, est suicidaire. Un conflit des identités, s’il n’est pas réglé avec raison, risque de se métamorphoser en conflit des civilisations. Si l’on veut sauver la maison « Algérie », il y a urgence d’éteindre le feu identitaire.
Karim Akouche, Allah au pays des enfants perdus, éd. Dialogue Nord-Sud, Montréal, 2012.