http://makkabylie.blogspot.fr/

mercredi 3 octobre 2012

Censure à la tête de la chaîne II d’expression kabyle | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Les habitants de « Madinat-El-Hayat » reviennent à la charge
Les habitants du quartier « Madinat-El-Hayat » situé à 5 kilomètres vers l’est de la commune de Lakhdaria, ex-Palestro reviennent à la charge, à travers une nouvelle action de protestation. Organisé durant la journée du mardi 2 octobre, ce mouvement consistait à barrer la route émanant vers la décharge publique, implantée au niveau de leur quartier par les autorités publiques.
03/10/2012 - 15:32 mis a jour le 03/10/2012 - 19:18 par Aziz Ait-Amirouche
Lakhdaria, Tamurt.info : Il était environ 08 heures du matin en cette journée, lorsque, un groupe de citoyens commençait à s’organiser. Leur rangs grossiront au fil des minutes pour atteindre une soixantaine de personnes par la suite. En colère vis-à-vis de l’instauration de cette décharge polluante, nuisible à l’environnement et à la santé publique, ils fermeront carrément l’accès vers l’enceinte de la décharge, empêchant par cet acte le déroulement des travaux entamés par les engins industriels sur place.
Les habitants, dénoncent aussi la non-tenue par autorités locales de leur promesse qui consiste en le transfert de la décharge vers le lieu-dit « Toukas », conformément à l’ accord conclut en date du 25 août 2011 et qui n’est pas exécuté jusqu’à nos jours. Prenant acte du mouvement de protestation, le chef de la daïra de Lakhdaria, s’est déplacé sur les lieux, afin de tenter de convaincre les habitants de faire marche arrière et de libérer la route à la voie de circulation. Selon Abane Meziane, blogueur et militant des droits de l’homme, présent sur place, aucun accord n’a été conclu avec les protestataires, qui n’exigeaient que la mise en exécution de l’accord signé entre les habitants du quartier et les autorités locales.
Ce n’est que vers 14 h que la route a été libérée à la circulation. Cette action ne sera, visiblement pas, la dernière. L’on apprend que d’autres mouvements de protestation sont inscrits dans l’agenda, etc, jusqu’à ce que une solution définitive à cette catastrophe environnementale qui menace tous les habitants du quartier « Madinat-El-Hayat » soit trouvée.
Pour rappel, huit (08) personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre durant la journée du 15 septembre dernier lors d’une manifestation menée à cause de ce problème. Présentées devant le procureur de la République, près du tribunal de Lakhdaria, les manifestants ont été finalement acquittés durant l’audience du 25 septembre.
Aziz Ait-Amirouche pour Tamurt.info

Le kabyle qui a sauvé une femme à New York : « Je ne suis pas un héros »


Le kabyle qui a sauvé une femme à New York : « Je ne suis pas un héros »

03/10/2012 - 10:25

NEW YORK (SIWEL) — Saïd Kanoun, étudiant de 25 ans, originaire de Tizi-Ouzou en Kabylie, est considéré comme un héros par les témoins de sa bravoure après qu'il ait sauvé lundi matin une femme tombée sur les rails d'une station du métro new-yorkais à Manhattan. Il réside aux Etats-Unis depuis trois mois après avoir obtenu sa green card.


Said Kanoun, sur le quai du train de la ligne R à la plate-forme de Manhattan le lendemain de son saut sur les rails pour sauver de sa chute une femme inconsciente. (Crédit Photo : Amy Sara Clark)
Le jeune kabyle a déclaré à la presse américaine qui cherchait à connaître ce qu'elle appelle "Le bon samaritain" qu'il n'avait fait que ce qui devait être fait, qu'il n'a pas hésité, il a juste sauté. 

« J'ai eu peur, mais j'ai eu peur pour elle », a déclaré Saïd Kanoun, 25 ans, l'aîné de cinq enfants ayant grandi à Tizi-Ouzou, en Kabylie, étudiant en génie électrique, qui a émigré aux Etats-Unis il y a trois mois après avoir obtenu sa carte verte. 
Il poursuit maintenant des études d'Anglais à l'Université de Long Island (LIU). 

L'incident s'est produit lundi à 08h25 du matin sur la plate-forme de Manhattan desservant la ligne N/R, a indiqué le porte-parole du Metropolitan Transportation Authority (MTA). 

Kanoun, était sur le chemin de son domicile à Dyker Heights vers son université et devait effectuer un changement de train à la station Atlantic Avenue-Barclays Center. Il attendait le train R à 08h25 du matin quand il a vu la chute de la jeune femme sur les rails, 

Juste avant que la femme ne tombe, il avait entendu l'annonce indiquant que le train R est à une station plus loin, donc il savait qu'il fallait agir vite. Il se pencha alors pour la soulever, mais elle ne bougea pas. 

« Je lui dis : "Donne-moi tes mains ! Donnez-moi vos mains !" mais elle ne bougea pas. Je pense qu'elle était inconsciente. Je vois que personne ne saute, alors j'ai enlevé mon sac et j'ai sauté », a-t-il dit. 

Said Kanoun a déclaré que de nombreux passagers l'ont aidé au sauvetage de la femme, il a été surpris par les réactions des autres : « au moins une demi-douzaine de personnes se tenait là à prendre des photos ou des vidéos avec leurs téléphones », a-t-il dit; ajoutant qu'ensuite, beaucoup de gens l'ont remercié. 

« Tout le monde disait : "Vous êtes un héros. Vous êtes un héros". Mais je ne suis pas un héros », a-t-il dit, ajoutant qu'il a juste fait ce qu'il fallait faire.

Malgorzata Kapinos, une camarade de classe de Said Kanoun en ESL (English as a Second Language) qui est arrivée sur la plate-forme de la station quelques minutes après l'accident a déclaré qu'elle était impressionnée par l'action rapide de Said. « Tant de gens ont peur, peur », a-t-elle ajouté. « Mais il a immédiatement sauté »

Le héros du métro, pour payer ses études et subvenir à ses besoins, travaille dans une franchise "Eat Fresh", à proximité du siège de l'Organisation des Nations Unies. 

Les étudiants et enseignants de Said Kanoun disent de lui qu'il est un gars "chaleureux", "affable" et "travailleur". 

La femme a été transportée au Brooklyn Hospital Center dans un "état inconnu", selon le rapport des sapeurs-pompiers de la ville de New York (FDNY - Fire Department of the City of New York). 

Elle avait une coupure sur son front et il y avait du sang qui coule sur son visage et dans ses yeux. « Je voudrais vraiment savoir si elle va bien », se demandait, inquiet, son sauveur. 

wbw 
SIWEL 031025 OCT 12

Algérie : la police interdit le signe amazigh "aza" en Kabylie


Algérie : la police interdit le signe amazigh "aza" en Kabylie

02/10/2012 - 21:39

TIZI-OUZOU (SIWEL) — Après l’interdiction des prénoms amazighs, le pouvoir algérien passe à l’interdiction de l’insigne amazigh « AZA».


Pour le pouvoir algérien, ce signe est une provocation. PH/DR
Pour le pouvoir algérien, ce signe est une provocation. PH/DR
Dans la matinée d’aujourd’hui, un jeune homme a été victime d’une tentative d'agression par des policiers arabophones au niveau de la cours de justice de Tizi Ouzou. Ces derniers lui reprochent le fait de porter un insigne amazigh, AZA. 

Des policiers l’ont interpellé à l’intérieur de la cours, dans la salle numéro 2 pour lui ordonner de retirer la chaine qui porte l’insigne amazigh. 

Devant le refus de ce jeune d’obéir à l’ordre, les policiers l’ont fait sortir de force à l’extérieur pour essayer de le « convaincre ». 

La victime ne s’est pas laissée faire et a demandé des explications, des motifs et s’il y a une loi qui dicte une telle mesure. Les policiers, à court d’arguments, relâchent la victime tout en proférant des menaces contre elle. 

Le jeune homme a confié à Siwel : « Ces policiers, étrangers à la Kabylie, ont fait preuve d’anti-kabylisme qui confirme l’Etat d’occupation dans laquelle se trouve la région ». 

aai/wbw 
SIWEL 022139 SEP 12

Algérie, la fin de la diplomatie pétrolière ! | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Le Mali vient de demander officiellement l’intervention de l’ONU pour récupérer ses territoires du Nord, occupés par les hordes islamistes du MUJAO, rattachés à l’AQMI et couverts par l’Algérie. La France, via son président, vient d’apporter son soutien à toute intervention militaire au Mali. L’intervention étrangère, tant redoutée par les décideurs algériens, est aux portes d’Alger. Voici encore une gifle infligée aux autorités algériennes, à leur tête le putschiste anti-kabyle Bouteflika.
03/10/2012 - 00:29 mis a jour le 02/10/2012 - 18:55 par Ahviv Mekdam
Décidément les oléoducs et gazoducs algériens qui approvisionnent l’Europe, et font taire les gouvernements européens, n’ont plus d’efficacité pour venir au secours du régime militaire algérien. La diplomatie algérienne qui a pour principale mission de blanchir la dictature d’Alger de ses exactions, notamment celles qu’il commet sur le peuple kabyle, ainsi que de masquer la dilapidation des richesses du pays alors qu’il est illégitime et à bout de souffle.
Après avoir assassiné les opposants kabyles, déclaré la guerre aux algériens, innocenté les gendarmes assassins des jeunes kabyles et gracié les sanguinaires terroristes islamistes, le régime de Bouteflika a soutenu les bouchers Kadhaffi et Al Assad, accueilli en grande pompe les islamistes du MUJAO et de ANCAR EDDINE, afin de freiner le vaillant peuple touareg dans sa lutte légitime pour le recouvrement de sa souveraineté sur l’Azawad.
Le pouvoir algérien vient, encore une fois, d’être renvoyé à sa véritable nature, un État voyou.
Après la convocation par la justice suisse du général Khaled Nezzar, le boucher d’octobre 1988, la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a demandé une commission d’enquête sur les disparitions forcées, le conseil de sécurité de l’ONU s’apprête à adopter une résolution permettant l’envoi de troupes au Mali pour chasser les terroristes, protégés d’Alger.
Lors de sa récente visite à Alger, Mme Navi Pillay a indiqué que « le respect des droits d’association pacifique et de réunion pour les organisations de la société civile, les militants des droits de l’homme et les syndicats est une source de préoccupation. Il s’est peut-être même détérioré au cours de l’année écoulée, en raison d’une répression apparente des forces de sécurité et en partie aussi à cause des restrictions très critiquées contenues dans la nouvelle loi sur les associations adoptée au mois de décembre »*.
Les décideurs algériens doivent comprendre que la politique internationale ne fonctionne pas comme un service public algérien gangréné par la corruption. Il est temps pour qu’ils « dégagent » avant que les peuples ne les chassent. On sait que la Kabylie, où les dernières incendies des brigades de gendarmerie, chassées en 2001 et qui tentent de se réimplanter, montre son rejet total à la présence militaire algérienne sur son territoire.
Le peuple kabyle, a déjà tracé son chemin, celui de la Liberté et de la souveraineté. Ni les élections, auxquelles participent des « soi-disant opposants », motivés par la rente et les privilèges, ni la répression policière qui s’abat sur nos compatriotes kabyles, ni la politique de la Terre brûlée pratiquée en Kabylie et encore moins le « plan pour l’unité nationale » du nouveau chef du gouvernement algérien, Sellal, ne l’arrêteront. Depuis la nuit des temps, nous sommes naturellement portés être libres. Par conséquent, ces autorités coloniales doivent quitter tôt ou tard, le territoire kabyle et laisser sa gouvernance à ses enfants. Aucune élection n’est bienvenue en Kabylie sauf celle de l’Autodétermination de notre Peuple.
Ahviv Mekdam

mardi 2 octobre 2012

Le FFS préconise la décentralisation des décisions et de la gestion des collectivités locales | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Le parti d’Aït Ahmed sur les pas de l’autonomie ?
Un avis partagé par des experts et d’autres politiciens que ne sont pas forcément du Mouvement pour le l’Autonomie de la Kabylie. Mohand Amokrane Cherifi, président du comité d’éthique et conseiller économique du FFS, est expert au PNUD, l’a si bien dit, dans une conférence animée à Alger sur l’urgence d’autonomiser, dans les plus brefs délais, le pouvoir économique, dans le but de réaliser le développement durable au niveau local.
01/10/2012 - 00:11 mis a jour le 30/09/2012 - 18:12 par Izem Irath
Ce responsable du FFS parle ouvertement de « l’autonomie de gestion locale », une revendication chère au MAK. C’est son cheval de bataille même. Le conférencier, expert émérite en économie, préconise la dotation de l’administration locale de tous les moyens financiers et administratifs pour une réelle prise en charge de la population qui souffre de blocages administratifs, à cause de la centralisation des décisions. Il est plus qu’impératif, estime M. Cherifi, de déléguer la décision aux élus locaux, mais aussi de mettre à leur disposition des moyens financier, qui leur permettra d’être à la hauteur des besoins de la société civile, de plus en plus exigeante.
« Le pouvoir de décision économique est tellement centralisé aujourd’hui, qu’il freine l’investissement », constate le responsable du FFS. Ce dernier a insisté sur une gestion transparente des affaires des collectivités. Chaque élu ou responsable d’une entreprise publique doit rendre public, et aux responsables locaux, des comptes détaillés sur sa gestion. Une manière pas seulement de procéder à une gestion saine et efficace, mais de privilégier les compétences dans chaque domaine. C’est le conseil d’administration qui est habilité à orienter et à contrôler le fonctionnement des entreprises. L’expert indique que « transférer le pouvoir vers les collectivités locales et les entreprises n’est que le transfert du pouvoir vers la population et vers l’emploi. Une manière de faire bénéficier les localités des bénéfices des entreprises ». L’économiste Mohand Amokrane Cherifi n’a pas manqué de critiquer les propositions pour améliorer les conditions de vie des citoyens contenues dans le plan d’action du gouvernement.
Il les juge largement loin des aspirations et attentes du peuple. Par ailleurs, il indiquera que l’instauration d’une démocratie, basée sur la « primauté du politique sur l’économie » est la seule garantie pour un développement durable, d’après l’orateur qui a fait rappeler cette proposition sacrée du parti de Hocine Aït Ahmed.Izem Irath pour Tamurt.info

Une intervention militaire pour dégager les islamistes du Nord du Mali ? Washington dit No mais...


Les Etats-Unis n’appuient pas une intervention militaire mais penchent plutôt pour solution « politique et diplomatique » à la crise qui secoue le nord du Mali depuis sa prise de contrôle en mars 2012 par des groupes islamistes. C’est l’essentiel du message transmis dimanche 30 septembre à Alger le général Carter F. Ham, commandant en chef de l’Africom (commandement des forces armées américaines en Afrique). La France elle appuie une solution militaire, mais exclut l’envoi de troupes au sol.
30/09/2012 - 19:08 mis a jour le 30/09/2012 - 19:09 par Tayeb Belmadi
« La seule alternative que ne pourrait pas exister, c’est la présence militaire américaine dans le nord du Mali », a indiqué le général Carter F. Ham lors une conférence au siège de l’ambassade US à Alger
Le commandant de l’Africom a précisé, selon l’APS, que « l’un des aspects clés dans la résolution de la crise malienne, c’est de faire la distinction entre les groupes armés dans cette région et définir ceux qui sont terroristes et ceux qui ne le sont pas ».
Toutefois, le général américain n’a pas exclu que Washington fournisse une aide logistique dans le cas d’une opération sous l’égide de l’ONU pour y déloger les groupes armés.
Le général américain a par ailleurs salué la « présence très efficace » de l’Algérie, grâce notamment à l’aide humanitaire qu’elle ne cesse de fournir aux populations réfugiées dans la région.
Ces remerciements tombent au moment où une vidéo postée sur Youtube et sur le site « Tout sur la défense au Maghreb » montre des avions militaires algériens survolant l’espace aérien malien, images filmées par la télévision française Arte lors d’un récent entretien avec Moussa Ag Ahmed, un responsable du mouvement touareg MNLA.
• Voir la vidéo du survol des avions algériens
Si la position de Washington sur cette crise vient donc conforter celle d’Alger qui privilégie également une solution politique pour mettre fin à la partition du Mali, à Paris et à Bamako, on s’active plutôt pour une intervention militaire.
Dans un entretien accordé samedi 29 septembre au journal Le Monde, le Premier ministre malien Cheikh Modibo Diarra a appelé les Occidentaux à intervenir militairement dans sa région en envoyant avions de combat et forces spéciales.
« Une fois que la communauté internationale sera convaincue de la nécessité d’agir, il faudra que la France fasse le premier pas », a déclaré le chef du gouvernement malien.
« Le jour où la force internationale s’engagera, quand on aura besoin d’utiliser la troisième dimension, les Mirage français pourraient s’engager. Si la France le veut, ses forces spéciales pourront aussi se joindre à nos forces armées. Tout est ouvert », a-t-il ajouté.
Certes la France pousse vers une intervention militaire au Nord du Mali, mais Paris affirme n’apporter qu’un soutien logistique, sans engager des troupes au sol. Il n’y a « pas de planification militaire française actuellement pour le Mali », déclarait vendredi 28 septembre un porte-parole du ministère français de la Défense.
Le Nord du Mali est tombé en mars 2012 sous la coupe des islamistes d’Aqmi, d’Anasar Dine et du Mujao qui y font régner la loi islamique. Deux de ces organisations détiennent des otages algériens et occidentaux.

dimanche 30 septembre 2012

Drones aux frontières algériennes | Brèves | alterinfonet.org Agence de presse associative


Drones aux frontières algériennes  29/09/2012





Face à la montée en puissance de la Chine, le retour en force de la Russie et la concurrence américaine, la France tient plus que jamais à faire de l'Afrique sa chasse gardée. 

C'est ce que croient des experts en géopolitique pour expliquer la volonté française d'aller de l'avant dans la perspective d'une intervention militaire au Nord du Mali. Par cette intervention, selon le professeur Nemas Mesbah, enseignant à l'ITFC, la France veut emboîter le pas aux USA en installant une base militaire dans le Sahel avant qu'elle ne soit précédée par les Américains. Les richesses naturelles africaines, particulièrement en ces temps de «crise financière qui secoue nombre de pays dans le monde», ne peuvent être que très convoitées et justifient bien des interventions, à en croire ces experts. 

La France, qui n'a pas annoncé son intention de déployer des troupes au sol de ce pays voisin, démentant l'information selon laquelle «100 éléments des forces spéciales françaises ont été déployés dans le nord du Mali», selon le quotidien Le Figaro, utiliserait, dans une éventuelle intervention militaire étrangère, des avions de chasse à partir de ses bases aériennes en Mauritanie et en Libye, tandis que les soldats de la Cédéao affronteront, eux, les terroristes sur le terrain. 

Ce qui engagerait le recours à des drones, dont la présence aux frontières algériennes a été signalée depuis la guerre engagée contre le régime de Mouammar Kadhafi. Ce qui a été à l'origine de l'alerte parmi les armées de pays voisins, dont l'Algérie et le Niger. Les frappes aériennes peuvent, en effet, être efficaces contre les postes des organisations terroristes (Aqmi et Mujao), leurs stocks d'armes, réservoirs de carburant et autres lieux stratégiques pouvant affaiblir ces nébuleuses, mais pourraient, comme cela a eu lieu sous d'autres cieux, provoquer des pertes humaines innocentes quand il s'agit de «bavures». 

Manifestation contre l'intervention de forces étrangères à Bamako 

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté hier à Bamako, à l'appel de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam), pour s'opposer à une intervention militaire de forces étrangères au Mali pour reconquérir le nord du pays, ont rapporté des agences de presse. 

Les manifestants –300 à 400 personnes selon la police, 800 selon les organisateurs– ont marché jusqu'aux abords du ministère de la Défense, «pour soutenir l'armée malienne» souveraine, a déclaré le président de la Copam, Younouss Hameye Dicko. 

Au son d'une musique militaire, les manifestants arboraient trois grandes banderoles sur lesquelles on pouvait lire «La Copam soutient l'armée pour la libération du Nord» ou «L'arrivée de la Cédéao déclenchera la guerre civile au Mali». La Copam rejette l'accord entre la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et le Mali, annoncé le 23 septembre. Derrière un grand drapeau malien, les marcheurs scandaient : «A bas la Cédéao, à bas Blaise Compaoré (président burkinabè et médiateur), 

à bas Yayi Boni (président du Bénin et de l'Union africaine), à bas Alassane Ouattara (président de la Côte d'Ivoire et de la Cédéao).» Ils accusaient le président malien de la transition, Dioncounda Traoré, d'avoir «bradé la dignité malienne» en ayant demandé à l'ONU son feu vert pour le déploiement au Mali d'une «force militaire internationale». 

Les manifestants exigeaient également que la Cédéao «libère les armes» de l'armée malienne bloquées dans différents ports ouest-africains depuis le coup d'Etat de mars qui avait renversé le régime du président Amadou Toumani Touré. 

http://www.letempsdz.com//content/view/79280/182/

COMBATTRE (tous) LES TYRANS


COMBATTRE (tous) LES TYRANS


1 2 3 4 5 Notez

ROBERT GIL
Mercredi 26 Septembre 2012

Il n’y a pas si longtemps, nous recevions en France, en grande pompe, Kadhafi et Bachar El Assad. A l’époque ils étaient des hommes respectables. Puis, en une paire d’années, ils sont devenus des tyrans sanguinaires, qui oppressent leur population. Comment un tel changement a-t-il pu avoir lieu ? Le basculement est-t-il intervenu après leur passage en France ? Y ont-ils eu de mauvaises fréquentations et de mauvais conseils ? Ou alors comme de véritables comédiens, ils avaient parfaitement cachés leur jeu et nous avons été bernés ! On apprend maintenant que Kadhafi avait même des esclaves sexuelles, chez nous on se contente des frasques de DSK ou des demandes de petites gâteries de Sarkozy à certaines élues. S’ils avaient les pleins pouvoirs comme Kadhafi, en abuseraient-ils ? 

J’espère que pour les Bachar et consorts, ce n’est pas leur passage à l’Elysée qui est responsable de ce retournement de comportement, sinon je me fais du souci pour le peuple africain, dont nous recevons régulièrement nombres de ses dirigeants. Dirigeants particulièrement sensibilisés aux droits de l’homme, comme chacun sait. Nous organisons même des sommets africains en France. D’ailleurs, si une opposition malveillante s’oppose à nos « protégés », nous n’hésitons pas à envoyer la troupe pour les secourir ! Nous savons ce que valent les dirigeants des pays auxquels nous accordons notre confiance, et nous savons qu’elle est bien placée, intérêts en plus ! 

Au moyen et proche Orient, royaume de la liberté d’expression et du respect des droits humains, nous entretenons de bonnes relations avec la plupart des états démocratiques comme l’Arabie Saoudite, le Qatar, Le Bahreïn, le Koweït, et tous ces pays portés par le vent de la démocratie. C’est pour cela que nous ne pouvons tolérer l’attitude de la Syrie qui compromet la sécurité de la région. Peut-être devrons-nous intervenir militairement comme nous avons été obligés de le faire pour libérer le peuple irakien d’un dictateur musulman, secondé par un premier ministre chrétien, pluralité religieuse d’ailleurs très suspecte ! Maintenant les chrétiens sont obligés de se cacher, les femmes n’ont plus accès à de nombreux postes, la mortalité enfantine a explosé ainsi que les cancers suite à l’utilisation massive d’armes à l’uranium appauvri ; il y a eu plus de morts civils que lors des 50 dernières années, mais la liberté n’a pas de prix et lorsque nous l’apportons, nous ne regardons pas à la dépense. 

Certains désinformateurs prétendent que nos interventions ne sont pas désintéressées, la Libye et l’Irak sont riches en pétrole ; et la chute de la Syrie ouvrirait les portes de l’Iran, fragiliserait le Hezbollah et permettrait le remodelage du Liban. Moi je pense plutôt que, si la Syrie tombe, nous aurons l’opportunité d’aller libérer le peuple iranien et Israël pourra apporter la sécurité au peuple libanais. Evidement, avant cela, nous pourrions simplement aller aider le peuple palestinien qui est agressé et dépossédé de sa terre, jour après jour dans une indifférence généralisée. C’est d’ailleurs un des grands mystères de notre époque : si n’importe quel pays faisait à autrui le dixième de ce que fait Israël aux palestiniens, on lui enverrait des dizaines de bombardiers pour lui apprendre à respecter les décisions de l’ONU… 

Ne vous méprenez pas, je serais le premier heureux si des dictateurs comme Kadhafi ou Assad étaient renversés par des forces démocratiques et populaires, mais dans ce cas là, elles ne seraient jamais soutenues par l’occident. Ne croyez surtout pas que ceux qui chaque jour luttent pour vous déposséder de votre protection sociale et ne pensent qu’à vous précariser davantage, se soucient un tant soit peu des peuples libyens ou syriens. Derrière les bonnes paroles, il ne s’agit que d’intérêts économiques et géopolitiques. D’ailleurs, lors de la révolution tunisienne, la seule sans doute à ne pas avoir été téléguidée de l’extérieur, la première réaction de nos dirigeants a été de proposer d’aider le régime en place ! Et lorsque le Bahreïn a tenté lui aussi de se révolter, on l’a vite calmé, sans que nos médias n’en fassent trop de pub ! Pour finir, voici une info qui n’a rien à voir : l’on a découvert d’importants gisements pétroliers et gazeux au large de la Syrie … 

Des forces spéciales saoudiennes en Corse


Des forces spéciales saoudiennes en Corse


1 2 3 4 5 Notez

Résistance
Mardi 25 Septembre 2012

Des forces spéciales saoudiennes en Corse
Selon le site « Secret défense », de Jean-Dominique Merchet, un exercice conjoint des forces militaires française et saoudienne aura lieu en Corse dans la première quinzaine d’octobre. Selon cette source, si l’affaire est menée dans la discrétion, la coopération avec l’Arabie Saoudite, la Jordanie, le Qatar et les Émirats est « très active ». Étonnant, non ? Rien que des « démocraties » ! Ce sont les rois et des princes arabes serviteurs de l’Empire !

Donc, « discrète, la coopération française (…) est très active » ! On peut se poser des questions sur les buts poursuivis. D’autant plus qu’une force militaire est qualifiée de « spéciale » quand elle a la compétence « spéciale » de pouvoir agir clandestinement, dans des situations de guerre non déclarée, comme ce qui s’est passé en Libye, et ce qui se passe actuellement en Syrie. 

Quand deux armées font des exercices en commun, le but est de vérifier si les techniques de combat, les matériels mis en œuvre, la chaîne de commandement, et toutes ces choses qui font l’efficacité militaire, sont compatibles. Alors, pourquoi l’Arabie Saoudite et pourquoi en Corse ? Pourquoi l’Arabie Saoudite s’intéresse-t-elle à une zone d’opération méditerranéenne, loin de ses bases ? Quel coup tordu mijote le gouvernement avec ce pays ? Quels objectifs communs les forces spéciales de ces deux pays peuvent-elles avoir ? 

Une chose est sure, des activités militaires avec l’Arabie Saoudite et les autres pays du Conseil de Coopération du Golfe ne sentent pas bon. 

D.R.

A la TV israélienne, Netanyahu défend son discours de l’ONU.. | JSS News


 A la TV israélienne, Netanyahu défend son discours de l’ONU..

Publié le : 29 septembre 2012
Print Friendly
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a défendu samedi soir, son utilisation d’un dessin d’une bombe lors de son discours à l’ONU, pour souligner l’importance de tracer des lignes rouges sur l’Iran.
Dans une interview télévisée diffusée samedi après shabbat, Netanyahu a déclaré: « des centaines de millions de personnes ont compris mon message » dans le monde entier. Il avait précisé que « l’Iran doit être stoppé avant la construction d’une ogive nucléaire, c’est à dire pendant l’enrichisseement.
Interrogé pour savoir si son discours avait essentiellement reporté l’éventuel recours à la force jusqu’au printemps ou l’été prochain, Netanyahu a déclaré à Canal 10, «Je n’ai jamais parlé de dates», et a ajouté qu’il n’avait pas « une seule seconde » exclu la possibilité qu’Israël « agisse à tout moment.  »
« Pas une seconde je n’ai abandonné le droit d’Israël à se défendre, à tout moment, » a réitéré Netanyahu à l’interviewer de la deuxième chaine. « J’ai expliqué que l’Iran est à un stade avancé de l’enrichissement d’uranium et nous ne pouvons pas accepter un scénario dans lequel l’Iran achève cette étape. »
Interrogé pour savoir si son utilisation d’un dessin rudimentaire a banalisé la bombe – Mitt Romney a déclaré vendredi qu’il considérait plaisanter avec Netanyahu ce sujet – le Premier ministre a déclaré: «Je ne le pense pas. C’est un sujet sérieux. Tout le monde comprend cela.  »
Il a dit qu’il « a beaucoup réfléchi » avec son équipe, sur le meilleur moyen d’expliquer facilement un dossier complexe. Et le buzz créé par son «efficace» dessin, dit-il, a été positif. «C’est un moyen de stimuler la discussion sur cette question. »
Poussé sur le thème de dates pour un éventuel recours à la force, le premier ministre a dit que ce n’était pas une question de date, mais des processus. Le processus d’enrichissement nucléaire,  at-il expliqué, est progressif et fluide, ce qui rend impossible de cerner la «ligne rouge» en termes de temps spécifiques.
Pressé spécifiquement sur la deuxième chaîne pour savoir si la ligne qu’il a dessiné sur la bombe ne signifiait pas qu’une attaque devait se produire avant que l’Iran n’enrichisse 240kg d’uranium à 20% -assez pour une bombe- Netanyahu n’a pas contesté les chiffres.
« Nous ne pouvons pas les laisser produire de la matière fissile», a t-il martelé. « S’ils continuent à ce rythme, je crois que la ligne rouge sera la meilleure façon d’éviter la nécessité d’une action militaire».
Se référant à nouveau à son discours, Netanyahu a déclaré: «Je voulais démontrer à la communauté internationale que le processus allait de l’avant. Si nous voulons stopper le programme nucléaire iranien, il faut l’arrêter avant que le processus d’enrichissement se termine … nous devons l’arrêter à temps… »
«La « ligne rouge » devrait être établi avant que l’Iran achève la seconde phase d’enrichissement des matériaux nécessaires à une première bombe nucléaire. C’est ce que j’ai dit, c’est très clair. »
Interrogé sur la réaction de Washington à son discours, Netanyahu a dit qu’il avait une bonne conversation avec le président américain Barack Obama sur la question. «Je crois qu’Israël et les Etats-Unis peuvent conclure des accords qui sont beaucoup plus cohérent que ce que l’analyse donnerait à penser», a t-il dit.
« Nous sommes un petit pays menacé par un régime qui vise à nous détruire », Netanyahu a continué. « Ce régime a mis au point, comme si personne ne s’en souciait, des armes de destruction massive qui nous visent en premier lieu dans nos villes, dans notre pays. Mon objectif en tant que premier ministre – et je le fais au nom de tous les citoyens d’Israël – est de concentrer l’attention internationale et la pression globale sur cet effort iranien. Et je crois que ce que j’ai fait hier à l’Organisation des Nations Unies sert cet objectif, en dépit de tous les autres aspects que vous décrivez.  »
Netanyahu a souligné que sa position en tant que leader d’Israël – et, par extension, du peuple juif – est doublement important car c’est précisément l’absence d’un tel leadership, qui avait laissé le peuple juif sans défense dans le passé.
«Quand un despote différent se leva et dit: « Je veux détruire les Juifs, » personne n’a bougé, personne n’a dit un mot, » a dit Netanyahu sur Aroutz 2, ajoutant qu’aujourd’hui Israël possède les capacités de défense et la diplomatie avec laquelle composer avec les menaces. Son travail en tant que Premier ministre d’Israël, a t-il dit, est d’organiser « de considérables mécanismes de défense » et de « rendre le monde conscient de cette menace. »
Avi Retschild – JSSNews