http://makkabylie.blogspot.fr/

samedi 8 septembre 2012

Japon : un musulman agresse le personnel de l'immigration dans un aéroport - YouTube


Publiée le  5 sept. 2012 par 
Un musulman et ses trois femmes emburkanés (dont une a filmé la vidéo) ont agressé verbalement le personnel d'immigration d'un aéroport japonais pour un problème de délivrance de visa. A priori, les mahométans se sont présentés comme des réfugiés provenant du Pakistan allant jusqu'à menacer de se suicider si leur visa n'était pas accordé. Finalement, les autorités japonaises les ont refoulés. On peut comprendre les nippons quand on voit le comportement de ces personnages moyenâgeux. En France, parions que la gauche les aurait accueillis, fournis un logement, les aides sociales et une mosquée pour prier

vendredi 7 septembre 2012

Message de félicitations de M. Ferhat Mehenni à Mme Marois | Kabyle.com


Message de félicitations de M. Ferhat Mehenni à Mme Marois

ANAVAḌ AQVAYLI UΣḌIL
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA
Elections générales québécoises du 4 septembre 2012
FELICITATIONS
A
MADAME PAULINE MAROIS
Chère Madame
Sous votre direction, le Parti Québécois vient de remporter les élections du 04/09/2012.
L’Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle en exil) qui suit avec beaucoup d’intérêt le combat du parti souverainiste québécois se réjouit de cette victoire électorale d’un peuple avec lequel nous partageons le combat pour la liberté.
Au nom de mon Gouvernement dont l’un des membres est aussi votre citoyen, au nom du peuple kabyle qui compte une importante communauté parmi les vôtres, je tiens à vous féliciter pour l’énorme travail que vous avez accompli et pour avoir réussi à devenir la première femme de l’histoire du Québec à accéder au poste de Premier Ministre.
Chère Madame Marois
Je sais combien il est difficile de conduire votre peuple vers la réalisation de son destin de liberté. Toutefois, étant données vos compétences et vos qualités humaines, je suis sûr que le succès, que de tout cœur je vous souhaite, vous attend.
Avec tous mes compliments.
Paris le 07/09/2012
M. Ferhat Mehenni
Président de l’Anavad

mercredi 5 septembre 2012


Tubirett : Nafaâ Khlifi condamné à 4 mois de prison ferme pour outrage au président

05/09/2012 - 17:19

TUBIRETT-Bouira (SIWEL) — Nafaâ Khelifi, jeune chômeur de la ville de Tubirett vient d’être condamné, aujourd'hui, à 4 mois de prison ferme, pour outrage au Président Bouteflika.


La délégation du MAK avant la tenue du rassemblement. PH/Siwel
Le jeune chômeur, Nafaâ Khlifi, résident a Ahnif dans la daïra d’Imechdallen à Tubirett, a été condamné à 4 mois de prison ferme, pour « outrage au président de la République ». 
L'affaire a été jugée, pour précision, à huit-clos. 

L'affaire a été ajournée à deux reprises pour cause d'absence de la partie plaignante, à savoir le maire d‘ Ahnif. Durant toute cette période de report, Nafaâ a été incarcéré. 

Pour rappel le jeune Nafaâ a été accusé d'atteinte à la personne du président Bouteflika après qu'il a arraché un portrait-photo dudit président et ce, en réponse aux provocations et aux intimidations du P/APC d'Ahnif. Nafaâ Khlifi demandait, au fait, des explications sur les tergiversations enregistrées sur sa demande de poste d'emploi. 

En guise de soutien au jeune Nafaâ, le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), dont son président Bouaziz Ait Chebib, accompagné d'une délégation de militants, ont observé un sit-in devant la Cour de justice de la ville de Tubirett. 

Après l’annonce du verdict, condamnant le jeune Nafaâ à 4 mois de prison ferme, une prise de parole a été improvisée sur place. 

M. Meziane Abane, secrétaire national du MAK chargé des droits de l'Homme a expliqué les circonstances et les causes de l’incarcération du jeune Nafaâ. 

Pour sa part, Bouaziz Ait Chebib, président du MAK a souligné que Nafaâ est accusé d'outrage à la personne du « président de la république ». Or, a-t-il ajouté, « la présence même du cadre de Bouteflika dans une enceinte communale kabyle est en soi une atteinte à la dignité du peuple kabyle qui ne reconnait ni le pouvoir algérien ni le pseudo président qui l'incarne ». 

« Ce qu'a fait Nafaâ Khlifi reflète une vérité irréfutable : Bouteflika n'est pas le président du peuple kabyle », a encore ajouté le président du MAK. 

Par ailleurs, M. Ait Chebib a indiqué que « nous sommes là pour dénoncer cette provocation de trop et soutenir la victime et exiger sa libération. Aujourd'hui nous sommes tous des Nafaâ. Notre frère n'est coupable de rien mis à part sa dénonciation de l'antikabylisme du régime raciste d'Alger. Celui qui doit être jugé c'est Bouteflika pour avoir assassiné 128 jeunes kabyles ». 

notons, enfin,la présence de deux militants algérois du Réseau de défense des libertés et de la dignité (RDLD), lors du rassemblement. 


aai/ 
Siwel 051719 sept12 

lundi 3 septembre 2012

INTERNATIONALISATION DE LA QUESTION KABYLE (N. version) - YouTube

INTERNATIONALISATION DE LA QUESTION KABYLE (N. version) - YouTube

Exécution du vice-consul algérien par le Mujao : le silence étrange du pouvoir


Exécution du vice-consul algérien par le Mujao : le silence étrange du pouvoir

03/09/2012 - 12:38

ALGER (SIWEL) — Ahmed Ouyahia, Premier ministre algérien et ses ministres intérimaires n’ont pas voulu aborder la question relative à l’exécution de Tahar Touati, vice-consul algérien, détenu au Mali par le groupe terroriste Mouvement pour l’unicité et le jihad à l’Afrique de l’ouest (MUJAO), depuis le mois d’avril écoulé.


D'autres diplomates sont entre les mains du MUJAO depuis le mois d'avril. PH/DR
D'autres diplomates sont entre les mains du MUJAO depuis le mois d'avril. PH/DR
Hormis Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, qui a indiqué qu’il n’y a pas de nouveau dans cette affaire, les autres ministres, dont Ahmed Ouyahia, ont préféré « fuir les questions des journalistes » qui couvraient l’ouverture de la session d’automne de l’APN. 

Pour rappel, le MUJAO a indiqué, depuis plus de 48 h, que le vice-consul algérien, détenu avec d'autres diplomates algériens, a été exécuté. 

Les familles des otages ont été reçues, hier, par un responsable du ministère des AE pour traiter de cette affaire. 

Une affaire dont la fuite en avant, le silence et la rétention de l’information sont la constante du régime algérien. 

aai 
Siwel 031238 sept12 

Carte d’identité kabyle (CIK) : une forte demande selon le MAK


Carte d’identité kabyle (CIK) : une forte demande selon le MAK

02/09/2012 - 16:57

KABYLIE (SIWEL) — Dans un communiqué rendu public, hier, le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) a indiqué que depuis le lancement de la Carte d’identité kabyle (CIK), une forte demande est déjà enregistrée par la commission chargée de son élaboration.


Le MAK a enregistré une forte demande pour la CIK. PH/DR
Le MAK a enregistré une forte demande pour la CIK. PH/DR
Depuis le lancement de la Carte d’identité kabyle (CIK), le 20 août écoulé, le MAK informe, via un communiqué, qu’une forte demande est déjà enregistrée. 

Le mouvement kabyle rappelle que « le 20 août 2012, le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) a officiellement lancé l’émission de la CIK en Kabylie. La première carte confectionnée en Kabylie a été délivrée à une ancienne combattante de la guerre d’Algérie qui a perdu un bras lors du bombardement de sa demeure par l’Armée coloniale Française ». Il s’agit de Massa TASAΣDIT AT LWENNAS (Madame Tassadit Lounas), 97 ans, originaire des At Yahia Moussa, du village Ilounissen à qui nous avons eu l’honneur de délivrer la première carte d’identité kabyle en hommage à son combat pour l’indépendance. 

Devant la forte demande, le MAK invite l’ensemble des citoyennes et citoyens kabyles « à se rapprocher des sections du MAK de leurs localités pour y déposer leur dossier ». 
Selon le même communiqué, le MAK indique que les demandeurs doivent « remplir intégralement et signer le formulaire qui lui sera remis par la section du MAK de sa localité ou que l’on peut télécharger sur le site officiel du MAK : www.makabylie.info . Le formulaire 

Il indique, par ailleurs, que « le formulaire complété et signé doit être retourné au MAK avec les autres pièces du dossier et le règlement des frais administratifs. 
Il s’agit, entre autre, de fournir une photo d’identité numérique au format 3,5 cm (largeur) x 4,5 cm (hauteur). Photo récente, en couleur, de face et tête nue. 
Fournir une copie d’une pièce d’identité en cours de validité (carte d’identité, permis de conduire ou passeport). 

Les frais pour l’obten,tion de la CIK sont arrêtés à 500 DA pour les adultes et 100 DA pour les enfants de moins de 16 ans. « La somme versée contribue à financer la fabrication des cartes », précise le mouvement que préside Bouaziz Ait Chebib. 

Quant à l’acquisition de la CIK, le communiqué précise que la carte d’identité kabyle sera remise au demandeur par la section la plus proche du MAK dans un délai d’un mois à partir de la date de la demande faite avec un dossier complet. 

Le mouvement souligne que pour tout contact, une adresse Émail est mise à la disposition des demandeurs : takerdatinekkit@yahoo.fr 

aai 
Siwel 021657 sept12 

samedi 1 septembre 2012

Congrès de la Soummam, secrets d'une plate-forme révolutionnaire 1/2 - Guerre d'Algérie


Congrès de la Soummam, secrets d'une plate-forme révolutionnaire 1/2

Congrès de la Soummam, Abane RamdaneIl fallait prévoir la sécurité des grands patrons qui allaient se réunir quelque part en Kabylie. La grande conférence -Abanedisait même congrès- allait s'ouvrir en juillet, pense Si Sadek, ce 15 juillet 1955. Tous les chefs de zone et les représentants de l'extérieur devaient se réunir pour la première fois depuis le déclenchement de la révolution.
Sadek, Si M'hamed, commissaire politique, et Si Chérif, un homme du Sud à qui on avait confié la zone 6 (Sahara), devaient être du voyage. Sadek composa l'escorte: quarante hommes armés et quatre F.M. de protection. Il prévoyait trois semaines de voyage pour gagner l'épaisse forêt qui couvrait les pentes de la chaîne des Bibans où devait se tenir la conférence. Trois semaines pour faire à pied les cent cinquante kilomètres à vol d'oiseau qui séparaient Palestro de Bordjbou-Arreridj, il fallait bien compter cela car sur ces cent cinquante kilomètres il allait falloir passer à travers le tiers de l'armée française. A pied. Et de nuit.
Faire le bilan de vingt mois de révolution, critiquer certaines méthodes employées, en préconiser d'autres et surtout unifier le commandement, tel était le but que s'était fixé Abane en convoquant un congrès.
A vrai dire, l'idée d'une réunion générale revenait aux six Fils de la Toussaint qui s'étaient donné rendez-vous trois mois après le déclenchement. Mais la répression avait été si vive, si efficace, que toutes les liaisons avaient été coupées. Krim, Abane, Ben Khedda, Saad Dahlab et Ben M'Hidi, qui les avait rejoints à Alger, discutèrent longuement des idées directrices qui devaient animer le congrès. Depuis quelque temps, les cinq hommes étaient devenus de véritables chefs de la révolution, mais des chefs politiques. S'ils contrôlaient militairement l'Oranie, la Kabylie et l'Algérois, une partie de l'armée leur échappait: la zone de l'Aurès et surtout la zone 2, où Zighout Youssef et Ben Tobbalse montraient redoutables. Février et mars avaient vu les Constantinois isoler à leur profit tout le massif de Collo jusqu'à Djidjelli. Cette zone était devenue pour eux d'une sécurité totale. Ils avaient récupéré des armes en quantité, jusqu'à des jeeps et land-rovers dont ils ne savaient que faire. Des fermes avaient été libérées et Ben Tobbal avait établi des comités de métayage. Certains villages de colonisation, tel Roknia, avaient été abandonnés par les Européens. La Dépêche de Constantine avait même titré : «Village à vendre». Bref l'autorité de Zighout sur le Constantinois était incontestable.
Il fallait donc que ces deux régions, Aurès et Nord constantinois acceptent la direction collégiale d'Alger. De plus, chacun des cinq chefs désirait profondément que l'on discute en commun des grands problèmes qui se posaient ou allaient inévitablement se poser à la révolution. Les cinq hommes étaient arrivés aux conclusions suivantes:
1. Il faut que les responsables de toutes les zones se réunissent. Le fait même de leur réunion sera considérable car il doit pouvoir permettre un dialogue fructueux sur les méthodes d'organisation. Chacun sortira de son cadre habituel et sera amené à se pencher sur les difficultés de l'autre. On pourra ainsi examiner les différentes formes de pression et les réactions qu'on devrait avoir pour reprendre en main la population ;
2. Il faut établir une plate-forme politique commune à cet ensemble de responsables afin que dans toutes les zones la pensée du Front puisse être véhiculée de la même manière, avec la même doctrine et les mêmes objectifs. Créer sur le plan politique et militaire une unité de commandement. Car, jusque-là, chaque chef de zone avait agi comme au 1er novembre: selon son humeur, son talent, ses qualités de chef. Les résultats étaient excellents dans le Nord constantinois. Et devenaient catastrophiques dans l'Aurès où -les chefs ignoraient la mort de Ben Boulaïd- c'était l'anarchie la plus complète;
3. Sur le plan militaire, il était nécessaire d'établir des frontières entre chaque zone pour éviter des frictions entre chefs locaux. Les limites des zones devaient être fixées sur le plan géographique. Zighout s'était plaint des incursions «expansionnistes» d'Amirouche qui, inlassablement, étendait son territoire et soumettait la population par des méthodes que réprouvaient formellement les chefs constantinois.
A partir de ces grandes lignes, Lebjaoui, Ouzegane et Chentouf avaient établi les termes d'une plate-forme dont les différents articles seraient à nouveau étudiés et soumis au vote du congrès.
Pour les chefs algérois, il s'agissait également de faire admettre la primauté du politique sur le militaire et de l'intérieur sur l'extérieur, sujets qu'Abane, à qui beaucoup reprochaient de se laisser griser par la puissance acquise à Alger au cours des derniers mois, estimait essentiels. Il comptait beaucoup sur l'aide de Ben M'Hidi pour l'emporter.
M'Ben Hidi, l'un des six chefs du 1er novembre, s'était tout de suite entendu avec Abane. Les deux hommes avaient sans nul doute la plus forte personnalité de l'état-major du Front. En outre, ils possédaient l'un comme l'autre une culture politique bien supérieure à.celle de Krim, de Zighout ou d'Ouamrane. Mais là s'arrêtait leur ressemblance car autant Abane était fort, caustique, exclusif, expéditif dans ses jugements comme dans ses décisions, autant Ben M'Hidi était calme, tranquille, apaisant, réfléchi.
Capable de risquer sa vie avec autant de courage et de détermination que le chef de commando le plus efficace, Ben M'Hidi préférait parler, démontrer, convaincre. C'était l'idéaliste révolutionnaire, le politique, le théoricien. Abane, lui, mêlait sans cesse la politique à l'action. Plus Abane était fracassant, plus Ben M'Hidi était raisonnable. Pour lui, toute action devait être justifiée par un but politique. Il était persuadé que l'action politique apporterait la victoire et il négligeait les supports militaires.
Cet homme au physique fluet, à la voix douce et posée, était animé d'une foi profonde. C'était un socialiste convaincu et il voulait profiter de ce congrès pour faire admettre aux militaires la suprématie de l'action politique.
Respecté par tous comme chef historique, il va être le tampon entreAbane et certains militaires qui supportent difficilement les excès de langage et les jugements sans appel du chef algérois. Il sera le véritable animateur de ce congrès préparé par Abane et qui va se révéler comme l'événement le plus important de l'histoire du Front puisqu'il donnera à la révolution algérienne les bases politiques et le cadre militaire qui lui manquaient jusque-là.
Le 3 juillet, près de Z'Bar-Bar, la caravane d'Alger qui comprenait Ouamrane, AbaneBen M'Hidi, Sadek et Si Chérif avec leurs quarante hommes d'escorte s'était fait accrocher par un bataillon français. Pour la première et unique fois de la révolution, les deux «politiques» Abane etBen M'Hidi avaient fait le coup de feu. Il n'y avait pas eu de casse. Sous la violence de la riposte, les Français, croyant avoir à faire à une katiba, s'étaient repliés. Le calme revenu, le chef d'escorte et Sadek avaient reproché aux chefs d'avoir pris part à l'action.
«Vous n'êtes pas là pour ça. Il faut arriver à la Soummam entiers!»
Le 7 juillet, près de Bouïra, nouvel accrochage. Là, Ouamrane avait été touché au mollet gauche. On avait perdu Ben M'Hidi, qui ne connaissait pas la région kabyle. En outre, le commando et les chefs étaient en uniforme et les gens du douar Bounouh, près du Djurdjura, les avaient pris pour des goumiers et avaient refusé de les recevoir! Il avait fallu se faire reconnaître. On avait récupéré Ben M'Hid qui avait gagné comme il avait pu le village où la troupe avait fait halte pour le dîner.
Quelques heures plus tard, au douar Beni-Mélikèche, dans la région de Tazmalt, la caravane algéroise fit sa jonction avec les Kabyles : Krim,Amirouche et Mohammedi Saïd. Il fallait gagner la zone des Bibans, lieu de rendez-vous fixé aux Aurésiens et aux Constantinois.
Le 22 juillet à la nuit, le congrès de la Soummam faillit se terminer avant d'avoir commencé. La caravane comptait maintenant deux cents hommes. Lors du passage de la ligne de chemin de fer Bouïra-Bougie, les chefs F.L.N. tombèrent sur une embuscade de routine tendue par des rappelés. Pas question de faire face. Les chefs se sauvèrent à toutes jambes, laissant le commando d'Alger et ceux d'Amirouches'expliquer avec les Français. C'est au petit jour, lorsque les rescapés eurent gagné la forêt des Bibans, qu'on s'aperçut de la catastrophe: le mulet qui transportait tout le secrétariat de la future conférence et 500 000 anciens francs avait été pris de panique et s'était sauvé au galop! On apprendra plus tard que ce mulet volé par le F.L.N. à des goumiers de la région avait regagné directement sa caserne à Tazmalt, apportant à domicile aux services de renseignements français l'annonce d'une conférence dès plus importantes, le nom de ceux qui allaient y participer, la date fixée: 30 juillet, le double des invitations lancées aux chefs de chaque région et toute la documentation nécessaire à l'établissement d'une plate-forme politico-militaire de la plus haute importance! Seul le lieu de la rencontre manquait. Immédiatement, le général d'Elissagaray monta une gigantesque opération ratissage dans toute la région des Bibans.
Lorsqu'ils s'étaient aperçus de la catastrophe, les chefs F.L.N. avaient décidé de changer le lieu où se déroulerait le congrès. On choisit de se réunir au-dessus d'Ighzer-Amokrane, au pied du Djurdjura, au cœur d'une zone tenue par les 1 500 hommes d'Amirouche chargé de la sécurité générale du congrès. Celui-ci envoya Kaci, son adjoint, à la rencontre de ZighoutBen Tobbal et du commando constantinois pour les aviser du changement imposé par les circonstances. La réunion se tiendrait en pleine montagne pour éviter l'opération d'Elissagaray. « S'ils ont saisi le mulet, prédit Amirouche, on va assister à un beau feu d'artifice.»
L'opération se déroula sous leurs yeux le 31 juillet. Ils eurent ainsi confirmation que l'armée française avait bien récupéré le «secrétaire deKrim Belkacem»!
Elissagaray avait engagé la 7e D.M.R. tout entière dans une opération de grande envergure. Un véritable barrage de chars délimita la région comprise entre la Soummam, les Bibans, la route de Sétif et de Bougie. Puis, guidée par des fusées lumineuses, l'aviation «arrosa» le périmètre avant que l'armée se mette en marche. Un filet aux mailles infranchissables s'était refermé sur la région. Si les renseignements étaient exacts, les chefs rebelles n'en sortiraient pas. La 7e D.M.R. livra plusieurs combats violents car les hommes des commandos d'Amirouche qui n'étaient pas affectés à la sécurité des membres du congrès harcelèrent certaines unités isolées. Le bilan publié par la 7e D.M.R. fut lourd : «40 rebelles tués. 10 capturés ainsi que 200 suspects. 13 militaires français tués, 10 blessés. »
Amirouche de son côté assura aux participants au congrès qui avaient assisté au combat depuis les collines voisines, à 2 km au-delà du barrage de chars, qu'il n'avait pas eu de pertes importantes.
Il avait attaqué pour que la 7e D.M.R. trouve l'adversaire espéré vers le sud et qu'elle n'ait pas l'idée de poursuivre son opération vers le nord, où allait se tenir la conférence.
C'est sur la lisière de cette opération que tombèrent les Constantinois avertis par Kaci du changement de rendez-vous. Zighout et Ben Tobbaljouèrent à cache-cache pendant une semaine avec quelques unités isolées et récupérèrent même un F.M. sans perdre un homme.
Le 2 août 1956, les Constantinois faisaient leur jonction avec les Algérois et les Kabyles.
Le soleil faisait éclater le Djurdjura dont les pentes venaient se perdre à quelques centaines de mètres derrière la maison forestière d'Igbal appartenant à Saïd Mohamed Amokrane, dit Maklouf, un militant du village d'Ighzer-Amokrane. Contacté en pleine nuit par les hommes d'Amirouche, il avait conduit à l'aube la caravane des chefs sur une piste défoncée. La piste était mauvaise, pierreuse, glissante. Le pied y trouvait difficilement un appui sûr, mais elle avait l'avantage d'être invisible de la route nationale, cachée par une double rangée d'eucalyptus dont les branches qui pendaient mollement faisaient un rideau opaque et bruissant.
Après cinq kilomètres, les chefs en marche rencontrèrent les premières sentinelles postées par Amirouche. Le responsable de la sécurité avait dû transformer en quarante-huit heures tout le dispositif prévu pour la forêt des Bibans et replier ses 1 500 hommes sur la région d'Igbal, où se déroulerait la conférence.
Lorsque la caravane arriva à la maison forestière les hommes se laissèrent tomber sur l'herbe qui bordait le chemin. La maison comportait trois pièces. Un rez-de-chaussée où déjà la femme de Makiouf et deux de ses filles préparaient du café, des galettes, des piments et des figues pour les chefs de la révolution, et deux pièces au premier étage dont les fenêtres à volets verts s'ouvraient sur un balcon sans rambarde.

vendredi 31 août 2012

Mass Lyazid Abid vive-président du GPK : « les Kabyles souhaitent que leurs idoles se tiennent en dehors des liaisons dangereuses avec le pouvoir »


Mass Lyazid Abid vive-président du GPK : « les Kabyles souhaitent que leurs idoles se tiennent en dehors des liaisons dangereuses avec le pouvoir »

31/08/2012 - 15:44

BERLIN (SIWEL) — Dans une contribution publiée par les sites kabyles, Lyazid Abid, vice-président du GPK, a traité de la liberté d’expression chez les artistes. Il a présenté une lecture détaillée sur les visées du pouvoir en manipulant les artistes, notamment les artistes kabyles. 
Le titre, expressif de la contribution, « Liberté d’expression et liberté de soutenir la dictature », résume pour lui seul les objectifs de la manipulation des artistes, lesquels, apportent un soutien à une dictature militaire érigé depuis la confiscation de l’indépendance algérienne par le Clan d’Oujda. A souligner que cette contribution a été censurée par la presse algérienne.


Mass Lyazid Abid, vice-président du GPK. PH/DR
Mass Lyazid Abid, vice-président du GPK. PH/DR

Mass Lyazid Abid, expose son point de vue à travers les démêlés du chanteur populaire Takfarinas avec ses fans kabyles, qui lui reprochent, rappelle-t-il, « son accointance avec les officiels algériens ». 

A partir de ce constat le Vice-président du GPK, se pose des questions lancinantes. D’abord, est-ce que le fait qu'un artiste qui s’exprime, sur un sujet politique, en s'affichant avec une ministre de la Culture connue pour ses tendances à censurer tout ce qui dérange, y compris des livres d'auteurs algériens reconnus dans le monde entier, relève de la liberté d’opinion ? Ensuite, est-ce qu’un artiste à qui l’on permet une « liberté d’expression » à la télévision d'Etat, pour appeler les citoyens à aller voter, alors que la même TV refuse d’accorder la parole aux députés des partis d’opposition agréés, peut se prévaloir de la liberté d’opinion ? 

A ces deux questions s’ajoute, précise-t-il encore, une autre question de fond : Est-ce que soutenir une dictature relève de la liberté d’opinion ? 
Pour Mass Abid, « exprimer sa pensée librement, sans être inquiété, est un droit fondamental protégé par la déclaration universelle des droits de l’homme et reconnu, dans les faits, par les Etats démocratiques à tous leurs citoyens ». Ainsi, « cette liberté d’expression ne doit jamais faire l’objet de censure préalable, mais plutôt de responsabilité par rapport aux conséquences qui en découlent ». 

Il précisera, par ailleurs qu’il est vrai que dans le monde entier, « les vedettes sont sollicitées pour inciter les jeunes à accomplir leur devoir citoyen en allant voter. Mais voilà, relève-t-il « ce qui est valable dans un pays démocratique, n'est pas forcément valable dans une dictature ». 
« Accomplir son devoir citoyen dans une dictature, c'est d’abord refuser d'aller voter », assène encore le responsable au sein du GPK, en soulignant que Takfarinas a dit qu'il avait appelé les citoyens à aller voter, mais qu'il n'avait pas dit pour qui. Serait-il le seul en Algérie à ne pas savoir que les résultats comptent peu pour le pouvoir, puisqu'ils sont fixés d'avance? 
« Ce qui compte pour le régime militaire, c'est de montrer aux observateurs étrangers des files d'attente devant les bureaux de vote ». 

« Nous savons tous que le seul rapport que le pouvoir algérien entretient avec les artistes et les intellectuels est celui de la soumission ou de la neutralisation », avertit Mass Abid, avant d’ajouter que quand il a à faire à un Kabyle, « il faut qu’il le tienne bien dans ses griffes pour s’en servir comme instrument au service de son implacable détermination à dépersonnaliser, par tous les moyens, la Kabylie ». 
Sur un autre plan, il évoque la ruse, la censure puis les hostilités qui caractérisent « le rapport qu’impose le pouvoir algérien à l’élite kabyle ». Pour comprendre cette relation, Mass Abid rappelle que même en 1953, lors de la publication du roman de Dda Lmulud at Maamer, La colline oubliée », l’auteur a été pris à partie par d’autres algériens pour le fait qu’il a parlé des Kabyle. 

Aussitôt, le roman publié « Sahli et Lachraf accusèrent notre amusnaw qui avait osé parler des Kabyles, de vouloir diviser le peuple algérien et de rendre ainsi service à la France ». 
A l’indépendance, ajoute Lyazid Abid, « ce fut carrément la chasse à tout ce qui était kabyle. L’anti-kabylisme a été vite érigé en mode de gouvernance. C'est dans ce contexte que la chanson kabyle a connu un magnifique essor. Négligée par le pouvoir et ses gardiens du temple qui la méprisaient, elle était devenue un moyen extraordinaire de revendication, de communication et de communion entre les chanteurs et le peuple kabyle ». 

« Aujourd’hui, la dictature, pour s’accommoder de la démocratie, a adapté son visage aux exigences du temps. Moins brutal vis-à-vis des artistes, il n'en est pas moins plus redoutable qu’avant. L’aisance financière aidant, elle favorise, par des subsides sélectifs, la médiocrité et la marginalisation des talents. Elle fête Yennayer et le 20 avril, tout en continuant à arabiser les Kabyles et leur construire des mosquées à tour de bras », analyse le responsable au sein du GPK. 

Il précise, en outre que cette même dictature encense le grand chanteur Aït Menguellet, » mais le fait participer aux festivals de la chanson arabe, manière de montrer que la culture amazighe est une sous-culture arabe ». D’ailleurs, précise encore « ces festivals sont organisés de préférence en Kabylie. Elle a même créé une chaîne de télévision et des radios tamazight, qu'elle utilise pour folkloriser la culture kabyle et promouvoir la dépersonnalisation de la Kabylie par l'arabisation et l’obscurantisme ». 

Evoquant Matoub Lounès, l’une des icônes de la chanson kabyle et la JSK, Mass Lyazid Abid souligne que « nos repères sont entrain de tomber un par un. Matoub Lounès qui, à travers son dernier album-rupture, a décidé d’assumer politiquement sa différence kabyle, a été assassiné. La JSK, symbole de la résistance des Kabyles contre le déni identitaire et la dictature de Boumediene dans le années 70, est devenue actuellement le symbole de l'affairisme, de l’esbroufe et de la soumission ». 

A la face des artistes aux accointances avérées avec le pouvoir criminel d’Alger, Mass Abid leur rappelle que « c'est la politique assumée de génocide culturel mené par Alger contre la Kabylie qui inquiète les Kabyles? Ils souhaitent, de ce fait que « leurs idoles se tiennent en dehors des liaisons dangereuses avec le pouvoir et ses relais sur le terrain, placés à des endroits stratégiques justement pour nouer des liens pervers avec nos artistes et intellectuels ». 

« Ce qui irrite le plus dans la conduite de certains artistes, ce n'est pas de courir après les subsides du pouvoir, ce qui n'est certes pas très glorieux, mais humain ». Mais, « c'est la confusion entretenue sciemment entre l'affairisme et l'engagement militant ». Sinon comment expliquer « l'hommage rendu à Matoub Lounès en présence de sa mère et de sa sœur au spectacle de Takfarinas organisé par le directeur de la culture à Tizi Ouzou, pour -selon la presse algérienne- distraire les jeunes Kabyles et les soustraire au stress quotidien généré par les kidnappings, le terrorisme, les feux de forêt et le chômage? ». 

N'eut-il pas été plus utile pour ces jeunes que notre artiste dénonce les autorités pour toutes ces calamités qu'elles imposent depuis 2001 aux Kabyles? 
Faut-il rappeler que Matoub Lounès a été assassiné parce qu'il avait fait usage de sa liberté d'expression, la vraie, celle-là ? 

Synthèse aai 
Siwel 311544 août12 

Mâatkas Autonomie Réelle !.

Mâatkas Autonomie Réelle !.


Vgayet : 254 hectares d’oliviers ravagés par le feu

31/08/2012 - 16:45

VGAYET (SIWEL) — Quelques 254 hectares d’oliviers ont été ravagés par le feu depuis le début de l’été à Vgayet, a annoncé le directeur des Services agricoles de la wilaya, M. Layeb.


Les militaires algériens ont provoqué une catastrophe écologique en Kabylie. PH/DR
Les militaires algériens ont provoqué une catastrophe écologique en Kabylie. PH/DR
En plus de ces milliers d’oliviers partis en fumée à cause des feux de forêts, estimés à quelques 25500 oliviers, le directeur a ajouté que 10 hectares, entre orangers et arbres fruitiers ont été décimés par le feu. A ce chiffre s’ajoute les 115 hectares de figuiers réduits en cendre par le feu. 

Les feux de forêts cette année ont touché, pour rappel, les trois départements de Kabylie, à savoir Vgayet, Tubirett et Tiz-Ouzou. Plus de 90 % de ces feux ont été l’œuvre de militaires en position dans la région. Plusieurs témoignages affirment que « des militaires ont été surpris par des citoyens en train de mettre le feu à des espaces boisés de la région ». 

Dans la région de Draâ El Mizan, un témoin à Siwel a affirmé que des militaires ont été surpris en train de mettre le feu à une forêt du coté de Oued Ksari. Les jeunes voulant intervenir pour éteindre le feu, « les militaires les ont menacé avec des armes, en leur disant que l’ordre est venu d’en haut ». On évoque même l'interdiction faite aux pompiers d'intervenir promptement. 

aai 
Siwel 311645 août12 

Vgayet : 254 hectares d’oliviers ravagés par le feu


Vgayet : 254 hectares d’oliviers ravagés par le feu

31/08/2012 - 16:45

VGAYET (SIWEL) — Quelques 254 hectares d’oliviers ont été ravagés par le feu depuis le début de l’été à Vgayet, a annoncé le directeur des Services agricoles de la wilaya, M. Layeb.


Les militaires algériens ont provoqué une catastrophe écologique en Kabylie. PH/DR
Les militaires algériens ont provoqué une catastrophe écologique en Kabylie. PH/DR
En plus de ces milliers d’oliviers partis en fumée à cause des feux de forêts, estimés à quelques 25500 oliviers, le directeur a ajouté que 10 hectares, entre orangers et arbres fruitiers ont été décimés par le feu. A ce chiffre s’ajoute les 115 hectares de figuiers réduits en cendre par le feu. 

Les feux de forêts cette année ont touché, pour rappel, les trois départements de Kabylie, à savoir Vgayet, Tubirett et Tiz-Ouzou. Plus de 90 % de ces feux ont été l’œuvre de militaires en position dans la région. Plusieurs témoignages affirment que « des militaires ont été surpris par des citoyens en train de mettre le feu à des espaces boisés de la région ». 

Dans la région de Draâ El Mizan, un témoin à Siwel a affirmé que des militaires ont été surpris en train de mettre le feu à une forêt du coté de Oued Ksari. Les jeunes voulant intervenir pour éteindre le feu, « les militaires les ont menacé avec des armes, en leur disant que l’ordre est venu d’en haut ». On évoque même l'interdiction faite aux pompiers d'intervenir promptement. 

aai 
Siwel 311645 août12 

Vgayet : plusieurs routes et trémies fermées à cause de la pluie


Vgayet : plusieurs routes et trémies fermées à cause de la pluie

31/08/2012 - 16:23

VGAYET (SIWEL) — plusieurs routes ont été, ce matin, à la circulation, pour cause de pluie, a constaté Siwel sur place. Dans d'autres quartiers, des inondations ont eu lieu. 
« Il suffit de quelques goûtes de pluie pour les ouvrages d’art réalisés dans la ville de Vgayet soient fermer à la circulation », a indiqué un des citoyens rencontré sur place.


Une trémie fermée ce matin par la pluie. PH/W06 Gouraya.
Une trémie fermée ce matin par la pluie. PH/W06 Gouraya.
En effet, plusieurs quartiers de la ville ont été touchés par ces pluies diluviennes, (voir photos). A Aâmriw et à la cité Tobbal, même les trémies, pourtant réalisées depuis peu, ont été obstruées. 
« Ces ouvrages ont été inaugurés à tambour battant par les responsables », se rappelle un jeune du quartier qui a ajouté que « le ministre qui a fait ces dégâts a été récompensé par un parti politique », allusion faite au ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, qui a créé un parti, TAJ. 

Les autres citoyens interrogés par Siwel n’ont pas pris des raccourcis pour fustiger la politique des pouvoirs publics dans leur ville. Pour ces citoyens, « ils font tout pour nous pousser à partir », avant qu’un autre n’ajoute « la Kabylie est soumise à une politique de chantage par le pouvoir », sinon, a-t-il ajouté « comment expliquer la situation dans d’autres wilayas qui est mille fois meilleure que la nôtre ? ». 

aai 
Siwel 311623 août12

jeudi 30 août 2012

TIZI-OUZOU : deux militants du MAK interpellés


TIZI-OUZOU : deux militants du MAK interpellés

30/08/2012 - 13:06

TIZI-OUZOU (SIWEL) — Deux militants du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, MAK, ont été interpellés, avant-hier, au centre-ville de Tizi-Ouzou, par des policiers en civil, avant que d’autres, en tenue, ne les conduisent, au commissariat du quartier Hamoutène.


Les militants du MAK visés par la répression du régime. PH/DR
Les militants du MAK visés par la répression du régime. PH/DR
Selon les deux militants, deux policiers en civil ont tenté de les provoquer en pleine rue à Tizi-Ouzou, avant que d’autres, en tenue, ne les embarquent au commissariat, pour subir un interrogatoire musclé. 

« On nous a posé des questions en arabe, et lorsqu’on répondait en kabyle, ils nous disaient, c’est quoi cette langue et c’est quoi cette Kabylie dont vous parlez », ont-ils témoigné. 
L’interrogatoire a duré plusieurs dizaines de minutes. « Ils voulaient nous intimider », ont-ils confié à Siwel, en dénonçant le silence « des associations et autres organismes de défense des droits de l’homme », d’habitude prompt à défendre d’autres militants, mais jamais ceux de la Kabylie. 

Quelque temps après, c’est une délégation du MAK, conduite par son président, Bouaziz Ait Chebib qui s’est rendue chez les deux militants, après leur libération, pour leur apporter son soutien. 

Le président du MAK a tenu à dénoncer ces agissements contre les militants et les intimidations dont ils sont victimes. Il en appelle les militants à rester vigilants face à cette répression qui renseigne sur le désarroi du pouvoir face à la réussite et à la montée en puissance du MAK sur le terrain en Kabylie et l'action diplomatique du GPK à l'étranger. 

aai 
Siwel 301306 août12 

mercredi 29 août 2012

Affaire de la maison des Amrouche : Le wali de Béjaia et l’occupant cités á comparaitre devant le juge | Bejaia-Aujourdhui.com


Affaire de la maison des Amrouche : Le wali de Béjaia et l’occupant cités á comparaitre devant le juge

mardi 28 août 2012 à 23:47   ·   0 Commentaires - Patager sur : Votre Facebook -Votre Twitter - Email cet article
Dans une déclaration remise á la presse hier, le président de l’association Taos et Jean Amrouche affirme que le wali de de Béjaia Hamou Ahmed Touhami et l’occupant actuel de la maison des Amrouche seront entendus par le procureur de la République au tribunal correctionnel d’Akbou le 22 octobre prochain, suite á une plainte déposée par ladite association.
L’association accuse le premier responsable de la wilaya de Béjaia et l’occupant de la maison des Amrouche de violation de l’article 91 de la loi 98-04 relative à la préservation du patrimoine culturel et historique et sa protection  en « effectuant des travaux de démolition et de construction sur un site protégé », lit-on sur la déclaration.
Par ailleurs, un verdict en référé sera rendu ce mercredi par  la chambre administrative de Bejaia, dans cette affaire.
L’affaire de la maison des Amrouche a fait la Une de la presse locale á plusieurs reprises, cette année, chaque fois avec de nouveaux rebondissements qui n’a atténué en rien la passion des uns et l’acharnement des autres, parmi les différentes parties impliquées dans cette affaire.
L’accusation portée á l’encontre du wali de Béjaia risque de compliquer encore davantage une situation de litige qui exacerbe les sensibilités depuis le début des travaux de démolition de l’ancienne demeure de la famille Amrouche. L’association en question n’a pas manqué de lancer un appel  aux citoyens de la région pour lui manifester  leur soutien le jour de l’audience.

lundi 27 août 2012

Tizi-Ouzou : les victimes du Printemps noir exigent leurs droits


Tizi-Ouzou : les victimes du Printemps noir exigent leurs droits

27/08/2012 - 11:26

TIZI-OUZOU (SIWEL) — Des victimes du printemps noir de Kabylie observent depuis ce matin 27 août 2012, un sit-in devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou pour réclamer les indemnités dont le pouvoir algérien s’est engagé, lors des négociations avec une aile du Mouvement citoyen à verser aux victimes de sa répression.


Une répression féroce s'est abattue sur la Kabylie durant le Printemps noir. PH/DR
Une répression féroce s'est abattue sur la Kabylie durant le Printemps noir. PH/DR
Ils sont une douzaine ce matin à occuper l’entrée principale de cette structure afin de réclamer leurs indemnités. Pour l’un des victimes : « j’attends mes indemnités depuis l’année 2005, date de dépôt de mon dossier, mais à ce jour, aucune réponse à mes sollicitations. Pourtant je détiens tous les documents prouvant mon handicape causé par des gendarmes». 

Ces victimes menacent toutefois d’entamer une grève de la faim si les autorités font encore la sourde oreille face aux revendications de ces citoyens victimes de la répression des forces gouvernementales entre 2001 et 2003. « Nous gardons encore des blessures de ces tragiques évènements qui ont coûté la vie à 126 kabyles tués par les forces de répression du régime de Bouteflika. Aujourd’hui, nous demandons nos droits de blessés. Des gendarmes nous ont tabassé et blessés», renchéri notre interlocuteur. 

Un autre a indiqué que « ces mêmes gendarmes et policiers qui ont tué lors de ces événements ont été promus dans des postes supérieurs », a-t-il souligné, en précisant que « des terroristes islamistes, des repentis, des repris de justice et des condamnés pour des affaires de corruption jouissent de tous les droits alors que nous les victimes kabyles de ce régime, on nous refuse même le minimum ». 

Il faut rappeler qu’Ahmed Ouyahia, alors chef du Gouvernement, il était ministre de la Justice lors des événements criminels du Printemps noir, s’est engagé à satisfaire les revendications contenu dans le document du Mouvement citoyen, à, savoir la Plate-forme d’El Kseur explicitée à Larbaâ Nat Yiraten. Depuis aucune suite n’est donnée à ces négociations. 

Un autre citoyen rencontré sur place a souligné que « comment se fait-il que Khaled Nezzar est poursuivi par la justice suisse pour crimes de guerre, alors que ceux qui ont assassiné en 2001 en Kabylie, pourtant identifiés, ne sont pas inquiétés ». Une autre victime a fait appel aux autres victimes des autres départements de Kabylie pour une action commune pour arracher leurs droits et juger leurs bourreaux. 

Sur ce point, il en appelle au Gouvernement provisoire kabyle « d’entamer des démarches auprès de la communauté internationale pour juger les responsables politiques de ces événements », à savoir Bouteflika, comme président, Yazid Zerhouni, comme ministre de l’Intérieur et le général Bousteila, patron de la Gendarmerie, quant à Ali Tounsi, DGSN, il a été tué par un de ses proches collaborateurs en 2010. 

tt/aai 
Siwel 271126 août12

dimanche 26 août 2012

Congrés national des jeunes kabyles : les Sous-commissions installées


Congrés national des jeunes kabyles : les Sous-commissions installées

25/08/2012 - 11:45

AT HAMDOUN (SIWEL) — Une réunion de la commission de préparation du Congrès national de jeunes Kabyles s'est tenu, avant-hier aux At Hamdoune, du coté de Tubiret.


La réunion s'est tenue en présence de plusieurs militants. Ph/Siwel
La réunion s'est tenue en présence de plusieurs militants. Ph/Siwel
Avant l'entame des travaux de la rencontre, le président du MAK, M. Bouaziz Ait Chebib a présenté une communication sur le rôle capital joué par les jeunes kabyles durant toutes les phases cruciales de l'histoire de la Kabylie. « Sans les jeunes aucun combat n'aboutira, aucun développement ne se réalisera. Ils sont le moteur de toutes les révolutions et de tous les changements », a-t-il indiqué. 

La réunion présidée par M. Dahmane Kais, président de cette commission avait comme ordre du jour l'installation de différentes sous-commissions chargées de la préparation du CNJK. Les travaux ont commencé par l’explication aux présents des buts et objectifs de congrès des jeunes kabyles. 

Sur suggestion du président de la commission, les présents ont élu M. Hsen Graichi, comme vice président de la commission de préparation. 

Les participants venus de tous les départements de la Kabylie, ont procédé à l'installation des sous-commissions suivantes: 
Sous-commission textes, règlement intérieur et statuts. 
Sous-commission contact, médiation et information. 
Sous-commission logistique et finances. 
Sous-commission chargée des relations internationales. 

A l'issue d'un débat fructueux et démocratique sur les missions de chaque sous-commission, il a été décidé de les ouvrir à toutes les compétences kabyles afin de pouvoir mobiliser le maximum de jeunes kabyles pour mieux coordonner leurs travaux, les sous-commission ont élu leurs présidents respectifs. 

Avant la clôture de la réunion, une jeune militante, en l’occurrence, Dalila Amarouche, plus connue sous le nom de TASEKKURT N JERJER, a fredonné sous les applaudissements de l'assistance, un de ses poèmes qui a merveilleusement résumé la pensée et la question kabyles. 

Les présents à la réunion n’ont pas encore arrêté la date de la tenue du Congrès national des jeunes kabyles. 

aai 
Siwel 251145 août12