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lundi 20 août 2012

L'armée algérienne brule au quotidien la Kabylie : Un Colonel de l’ANP reconnait que l’ordre de brûler vient «d’en-haut»


L'armée algérienne brule au quotidien la Kabylie : Un Colonel de l’ANP reconnait que l’ordre de brûler vient «d’en-haut»


L’Administration raciste d’Alger n’a décidemment pas l’esprit à diminuer dans sa politique de mise à mort de la Kabylie et du peuple kabyle. Appauvrissement économique, entretien de l’insécurité et pour chaque été application de sa politique de « terre brûlée », sont entre autre, le lot de calvaire que la Kabylie doit subir et auquel elle doit faire face toute seule.

Il y a une semaine de cela, un petit groupe de militaires algériens a été surpris par les villageois de Tabounent dans la commune d’Ighil-Ali sur le point de déclencher un feu à la forêt se situant près de leur village. Devant la ferme opposition de ces braves et vaillants citoyens à la perpétration du crime, les militaires incendiaires sont retournés à leur casernement. Le fait aurait pu se limiter à cette tentative. Hélas ! ce ne fut pas le cas. En effet, quelques heures plus tard un convoi militaire de pas moins de 12 camions s’achemina vers la forêt en question. Les habitants, impuissants devant ces hommes armés jusqu’aux dents et, surtout, nourris par la volonté « d’exécuter leur mission », ne purent empêcher l’acte criminel.

C’est ainsi qu’arbres, plusieurs fois centenaires, vergers composés d’oliviers, figuiers et autres arbres fruitiers furent entièrement ravagés par les flammes sous le regard impuissant des villageois.

Les habitants du village de Vouni, dans la même commune (Ighil-Ali), ont vécu le même désastre. Seul le village de Zina a échappé un tant soit peu à la folie destructrice du pouvoir criminel d’Alger, et ce grâce à la mise sur pied d’un comité de surveillance permanente.

D’ailleurs, les vigiles en faction disent avoir identifié deux voitures dont leurs occupants, des militaires en civil, avaient pour mission de repérer des vergers et forêts susceptibles d’être offertes aux flammes destructrices. L’une de ces voitures était immatriculée dans la wilaya de Bordj-Bou-Arraredj et l’autre dans la wilaya d’Alger.

Excédés par ces actes criminels, les citoyens d’Ighil-Ali ont décidé de voir leur maire. Celui-ci a finit par accepter de les recevoir, après avoir essayé de les fuir. Il leur a tout simplement avoué son impuissance à faire quoi que ce soit contre les agissements de ces militaires.

En ce qui les concerne, les habitants du village d’El-Kelaâ sont allés voir carrément l’officier commandant le cantonnement. L’homme a le grade de capitaine. Après avoir écouté leurs doléances, l’officier leur avoua que l’ordre de brûler les forêts et vergers était venu d’ « en-haut ». autrement dit des hautes sphères de l’armée algérienne.

Conscients de cette flagrante impuissance des administrateurs civils, les citoyens d’Ighil-Ali ont décidé de réagir pour se protéger eux-mêmes contre les criminels venus d’ailleurs pour les appauvrir et les déshonorer. Et pour ce faire, ils ont déjà prévu le lancement d’une pétition afin d’arrêter les mesures jugées nécessaires comme ripostes adéquates à l’agression.

Par Saïd Tissegouine

Tamurt.info

dimanche 19 août 2012

Des flammes à perte de vue | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Des flammes à perte de vue

La Kabylie suffoque
Depuis ce matin, des dizaines d’hectares et des centaines d’arbres, oliviers, figuiers et liège brulent.
19/08/2012 - 01:20 mis a jour le 19/08/2012 - 09:50 par Boussaad
Les éléments de la protection civile n’arrivent plus à maîtriser la situation. Cette forêt est située à 600 mètres d’altitude et se trouve juste en face du grand barrage d’eau de Taksebt. Elle est connue pour son paysage et sa verdure durant toute l’année. Elle est devenue le lieu de repos et de plaisance des habitants de toute la région. Malheureusement, les forces du mal, qui veulent anéantir le peuple kabyle, continuent de commettre des crimes écologiques afin de vider cette belle région de ses habitants, de ses ressources et de ses richesses naturelles.
Même l’alimentation en eau potable est perturbée à Aguemoun et les villages avoisinants. Rappelons que le barrage de Taksebt alimente plusieurs villes du centre du pays et particulièrement la capitale Alger.
En ce moment même, le feu continue de ravager les forêts du village d’Aguemoun.
Les éléments de la protection civile, les représentants des forêts et des citoyens de ce village n’arrivent pas à éteindre les flammes.
Notons aussi que le village Ighil Bouzerou, situé juste à coté d’Aguemoun, est aussi touché par ces feux. Il faut signaler aussi que plusieurs domiciles ont été touché par ces incendies et des familles ont quitté leurs maisons le temps de maitriser ces feux.
Actuellement, des éléments de la protection civile sont toujours mobilisés sur les lieux. Nous y reviendrons pour plus d’infos.
D’Ait Aissi, par Boussaad pour tamurt

NAFA KIRECHE : « Renforcer la conscience nationale kabyle » | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie



Entretien avec N. Kireche, Ministre de l’Anavad
La Kabylie est d’abord prisonnière d’elle-même, de sa propre propension à mener des combats qui ne sont pas les siens et qui l’épuisent.
17/08/2012 - 12:21 mis a jour le 17/08/2012 - 12:23 par Redaction tamurt
Mr Kireche, comment s’est passé votre nomination au sein duGPK ?
Ce fut rapide. Le poids de la France dans les rapports internationaux, moteur de l’union européenne avec l’Allemagne, et son influence sur ses ex-colonies font qu’il devenait urgent d’agir et de tenter d’infléchir sa position à l’égard de la question kabyle. Ayant beaucoup travaillé au sein de l’ASKAF, pour tisser un réseau en France, Ferhat m’a demandé de mettre mon expérience au service de l’Anavad. Ce que j’ai accepté avec plaisir, en ayant conscience de l’importance et de la difficulté de cette tâche.
Quel est le rôle exact de la France dans les affaires de l’Algérie ?
Son influence va au-delà de ce qu’on imagine. Le langage d’indépendance des dirigeants algériens vis-à-vis de la France n’est que du théâtre. Rien ne peut se faire au niveau international sans l’avis et l’aval de la France. Même les prises de position de la communauté internationale sur ce qui a trait à l’Algérie sont subordonnées à celles de la France.
La Kabylie est-elle prisonnière des rapports franco-algériens ?
La Kabylie est d’abord prisonnière d’elle-même, de sa propre propension à mener des combats qui ne sont pas les siens et qui l’épuisent. Pour autant, il est évident que la responsabilité de la France dans la situation où se trouve la Kabylie est immense. Avant sa défaite en 1857 contre l’armée française, la Kabylie n’a jamais été sous la souveraineté directe d’une puissance extérieure. Après la défaite de 1871, sous la conduite de Mokrani et Cheikh Aheddad, le pays kabyle a été saigné sur tous les plans. Economique par le biais d’impôts exorbitants et militaire avec des massacres de civils et des déportations, au Moyen Orient et en Nouvelle Calédonie. Sur le plan culturel et identitaire, la Kabylie a été livrée par la France à l’arabisation par le biais des bureaux arabes, chargés d’arabiser l’état-civil des kabyles et la toponymie, les noms de lieux...
Il est à noter que le régime algérien actuel ne fait que reproduire ces mêmes pratiques avec plus d’intensité. L’arabisation et l’islamisation de la Kabylie, destruction de l’environnement par les incendies qu’allument les militaires et paramilitaires du régime algérien, l’imposition des Kabyles supérieure au reste de l’Algérie, les kidnappings des hommes d’affaire et des membres de leur famille pour les pousser à délocaliser leur entreprise et pour décourager les investissements, la déportation des étudiants kabyles dans les universités des autres régions afin d’empêcher l’avènement d’une élite kabyle homogène et l’arrivée massive de populations arabophones pour déstructurer la Kabylie et détruire sa cohésion.
Il y a une triste continuité dans la situation coloniale et postcoloniale. La raison est simple : la France et l’Algérie sont toutes deux des régimes coloniaux pour la Kabylie.
Comment la Kabylie peut se sortir de cette impasse ?
Déjà, pour la première fois de l’histoire, la Kabylie s’est dotée d’un Gouvernement qui lui est propre. Le message est fort. Il s’agit de ne plus confier son destin à des puissances extérieures, à fortiori celles qui se disent "sœurs" de notre peuple, mais dont le seul but est de nous soumettre et faire disparaitre notre culture.
Comment expliquer ce sentiment de racisme et de haine du pouvoir "arabiste" algérien vis-à-vis des Kabyles, dont il connait pourtant pertinemment le rôle central et décisif dans le processus de décolonisation de l’Algérie ? Un sentiment ambivalent anime les élites arabophones vis-à-vis des Kabyles. Un sentiment d’attraction-répulsion. De haine et d’admiration.
L’antikabylisme ou le racisme antikabyle va chez eux de pair avec l’antisémitisme. Ils admirent les Juifs pour leur puissance et leurs réussites et, surtout, pour leur statut d’inventeur de la religion monothéiste, mais veulent leur destruction.
De la même façon, l’origine de l’Afrique du Nord, son authenticité, est incarnée par les Kabyles et autres Amazighes. La volonté de faire disparaitre la réalité kabyle participe d’une volonté de ne pas avoir à reconnaitre leur primauté.
En tant que ministre, quel est votre programme d’action ?
Il est établi que la France, par son statut d’ancien colonisateur de l’Algérie, possède une influence décisive, voire même la haute main, sur le régime algérien. Le président de l’Anavad a donc jugé stratégique d’établir des relations directes entre la France et la Kabylie. En effet, même au niveau international, aucune décision ne peut être prise concernant l’Algérie sans l’accord de la France. Mon rôle est donc de tisser des liens avec les partis politiques, les personnalités influentes et les diverses organisations qui comptent dans le pays afin, dans un premier temps, de les sensibiliser à la cause kabyle et, dans un second temps, d’infléchir de manière positive la position de la France sur la question.
Parallèlement, le travail d’organisation de la diaspora kabyle, et notamment des Kabyles de France, doit se poursuivre. A terme, nous devons arriver à « désalgérianiser » la Kabylie, à faire en sorte qu’elle se pense et se projette comme souveraine, sans tutelle de ses assassins sur elle. En Bref, renforcer la conscience nationale kabyle
Deuxième partie de l’entretien à la rentrée, en septembre 2012.

Des flammes à perte de vue | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Depuis ce matin, des dizaines d’hectares et des centaines d’arbres, oliviers, figuiers et liège brulent.
19/08/2012 - 01:20 mis a jour le 19/08/2012 - 01:28 par Boussaad
Les éléments de la protection civile n’arrivent plus à maîtriser la situation. Cette forêt est située à 600 mètres d’altitude et se trouve juste en face du grand barrage d’eau de Taksebt. Elle est connue pour son paysage et sa verdure durant toute l’année. Elle est devenue le lieu de repos et de plaisance des habitants de toute la région. Malheureusement, les forces du mal, qui veulent anéantir le peuple kabyle, continuent de commettre des crimes écologiques afin de vider cette belle région de ses habitants, de ses ressources et de ses richesses naturelles.
Même l’alimentation en eau potable est perturbée à Aguemoun et les villages avoisinants. Rappelons que le barrage de Taksebt alimente plusieurs villes du centre du pays et particulièrement la capitale Alger.
En ce moment même, le feu continue de ravager les forêts du village d’Aguemoun.
Les éléments de la protection civile, les représentants des forêts et des citoyens de ce village n’arrivent pas à éteindre les flammes.
Notons aussi que le village Ighil Bouzerou, situé juste à coté d’Aguemoun, est aussi touché par ces feux. Il faut signaler aussi que plusieurs domiciles ont été touché par ces incendies et des familles ont quitté leurs maisons le temps de maitriser ces feux.
Actuellement, des éléments de la protection civile sont toujours mobilisés sur les lieux. Nous y reviendrons pour plus d’infos.
D’Ait Aissi, par Boussaad pour tamurt

samedi 18 août 2012

Anti kabylisme je suis kabyle l'algérie m'ignore je l'ignore !!!!!! - YouTube

Anti kabylisme je suis kabyle l'algérie m'ignore je l'ignore !!!!!! - YouTube
Publiée le 15 août 2012 par 
Tamazight, Kabylie, Combat, MAK GPK Autonomie Indépendance Lutte pacifique Lutte armée Matoub Lounès Mouloud Mammeri, Kateb Yacine, Taos Amrouche, Said Boulifa, Ferhat Mhenni Imazighen Imula

La Kabylie en feu - YouTube

La Kabylie en feu - YouTube
Depuis l'indépendance notre Kabylie est toujours dans le collimateur du pouvoir d'ager. A nos frères militaires, policiers, et gendarmes, vous ne pouvez participer à de tels actes criminels, vous ne pouvez bombarder vos villages ou la terre de vos aïeux. quiconque participe à la destruction pour faire de notre Kabylie une terre brûlée sera considéré comme un ennemi, viendra le jour ou la Kabylie reviendra aux siens, et tous ceux qui agissent ainsi ne seront pas oubliés; prenez garde pas de PARDON.

vendredi 17 août 2012

Algérie Express - FERHAT M’HENNI A TEL AVIV : visite israélienne et maladie algérienne.


FERHAT M’HENNI A TEL AVIV : visite israélienne et maladie algérienne.

NOTE UTILISATEUR: %1$S / %2$S: / 35 
MAUVAISTRÈS BIEN 
La visite qu’entame le chef du MAK en Israël va être l’occasion, pour qui veut observer, de découvrir  les relations enfouies que l’Algérien entretient avec les siens et les autres.  On s’en souvient, des intellectuels algériens s’étaient rendus en Israël dans la foulée de l’intronisation de Bouteflika qui avait auparavant salué Shimon Peres aux Baléares et Ehud Barak à l’occasion de l’enterrement d’Hassan II.
La réaction qui fut réservée à cette visite fut d’une violence inouïe. Pour faire effacer des archives algériennes une invitation de Tel Aviv, du temps où elle jurait défendre la veuve et l’orphelin, Khalida Toumi a dû opérer un ralliement idolâtre à Bouteflika. Malheur à celui qui croit que ce que fait le prince est permis aux plébéiens. Des Tunisiens et des Marocains vont en Israël et reçoivent des Israéliens indépendamment des positions des uns et des autres sur le conflit israélo-palestinien. En Algérie, il faut toujours être plus zélé que tous et en tout.
Mais dans la question sémite, les réactions sont intéressantes à analyser quand le contact est le fait d’un Kabyle qui s’assume. Le propos proprement ordurier du porte-parole du ministère des affaires étrangères concernant le voyage de Ferhat M’henni n’est qu’un avant-goût de l’hystérie qui s’annonce. Admirons le langage diplomatique de M. Belani tel que rapporté par TSA : «  je ne commenterai pas les viles incartades d’un monsieur qui ne jouit d’aucune crédibilité et dont l’unique feuille de route consiste à se mettre au service du plus offrant dans le cadre d’un projet scélérat visant à attenter à l’unité nationale. » Qu’est-ce qu’on aurait entendu si l’honorable porte-parole avait «  commenté ». On observera que ce n’est pas le rapprochement avec Israël qui est dénoncé mais l’atteinte à l’unité nationale. Si Ferhat Mhenni était né à Tlemcen, on aurait, au pire, déploré une erreur politique ou « une compromission avec le sionisme » ;  mais il ne serait venu à l’idée de personne de lier l’initiative à une menace de l’unité nationale. Du reste, l’écrivain Boualem Sensal qui a précédé Ferhat M’henni de quelques jours en Israël, et qui a courageusement assumé son acte, n’a fait, jusqu’à présent, l’objet d’aucun commentaire. Sans commentaire.

Algérie Express - ENVIRONNEMENT : la vigilance européenne face à l'insouciance algérienne

ENVIRONNEMENT : la vigilance européenne face à l'insouciance algérienne

NOTE UTILISATEUR: %1$S / %2$S: / 2 
MAUVAISTRÈS BIEN 
La commission européenne a le souci de l'environnement en Algérie, plus que ne l'ont les autorités algériennes elles-mêmes qui l'y ont laissé se dégrader à une vitesse vertigineuse. Bruxelles vient en effet d'aviser qu'elle consent une enveloppe de 34 millions d'euros en faveur de l'environnement en Algérie. l'intérêt européen va pour la zone côtière algéroise, de loin la plus touchée par la dégradation environnementale. Dans un communiqué rendu public ce jeudi, la commission européenne a fait savoir en effet que "l'urbanisation des activités économiques pèsent fortement sur l'environnement de la zone côtière algéroise qui subit les lourdes pressions sur les ressources en eau, en foncier, ou encore sur la biodiversité terrestre et marine."
Ce constat fait de notre côte algéroise n'a pas de quoi booster la fierté nationale. En effet, ce n'est que bien tardivement que les autorités algériennes ont pris conscience de la dégradation effrénée de nos côtes, l'algéroise en premier chef. Le plan d'aménagement de la capitale raisonné par l'ancien gouverneur d'Alger, Cherif Rahmani, n'aura pas eu le temps de voir le jour que la vocation environnementale de nos dirigeants a été abandonnée. Il aura fallu attendre deux mandats présidentiels de suite et un troisième en cours pour que le souci environnemental revoit le jour, à travers un programme d'aménagement côtier pour la zone côtière algéroise, auquel la commission européenne a décidé de s'associer, avec, comme conditions, que la société civile et le privé national soit mis à contribution dans l'exécution du plan. Un plan qui consistera en la mise en place d'un système rigoureux de gestion urbaine. Ce qui suppose la mise en place de politiques publiques saines, transparentes et consensuelles. Ce qui n'était pas le cas à ce jour, puisque les autorités se sont accaparées de la décision et ont fait comme bon leur semble, sans prendre avis des experts et des populations à travers leurs représentations au niveau des assemblées élus. Ceci, quand elles ne s'adonnent pas à des blocages des initiatives prises par les assemblées élues. On a en mémoire, le rejet du projet tout aussi environnemental de l'APW de Tizi-Ouzou avec le PNUD pour, entre autres, la réalisation des stations d'enfouissement technique des déchets.

PAR LE FEU, LE FROID, LA FAIM


PAR LE FEU, LE FROID, LA FAIM

NOTE UTILISATEUR: %1$S / %2$S: / 5 
MAUVAISTRÈS BIEN 
Un peu partout dans le pays, les citoyens regardent, incrédules et révoltés,les incendies de forêts provoqués par les militaires. Dans certaines situations, les paysans ont assisté à la disparition de leurs oliveraies sans pouvoir souffler mot. Il est même arrivé que des habitations soient emportées par ces actes de pyromanie institutionnelle.

En nombre insignifiants devant l'énormité de la tâche, les pompiers sous-formés, courent d’un  sinistre à l’autre  avec des équipements obsolètes. Démotivés face à  ces opérations hillaliennes officielles,  ils s’en tiennent au service minimum et s’occupent à protéger les habitations quand leurs engins  permettent d’accéder à la périphérie des villages.La semaine passée deux pompiers, isolés de leur groupe, sont morts à Souk-Ahras par ce que les moyens d’observation et les transmissions n’ont pas suffi à apprécier l’importance du feu et anticiper le sens de sa progression.
Excédés par tant d’injustice, des comités de villages de Kabylie se sont rendus au secteur militaire de Tizi-Ouzou pour attirer l’attention du commandement régional sur des opérations vécues dans une grande colère par des populations rurales qui voient ces agressions commises de façon délibérée se répéter maintenant depuis  plusieurs années. L’officier, qui a pris le temps d’écouter les doléances des villageois, leur a présenté une note émanant d’Alger recommandant de brûler tout  buisson, bosquet ou massif forestier susceptible d’abriter des terroristes.


Au final, les services concernés estiment, sans l’avouer publiquement, que ces incendies ont détruit que l’armée française pendant la guerre de libération.
La symbolique d’un pouvoir recourant  à la dévastation par le feu pour se protéger en exposant au dénuement voire à la mort des citoyens est forte. On a rarement vu une administration afficher ouvertement des objectifs aussi contraires aux intérêts et besoins des populations qu’elle est censée protéger et assister.
Cette année, les dommages sont encore plus vastes : «  les branchages  arrachés par le poids de la neige l’hiver dernier sont comme du gaz », déplore un vieux paysan qui a vu le célèbre massif de Tamgout réduit en montagne pelée en l’espace d’une semaine par pas moins de huit foyers dont la majorité ont été déclenchés par l’ANP. Les autres étant le fait de braconniers ou de défricheurs qui profitent de l’aubaine pour s’approprier illégalement des parcelles.

Cette stratégie de la terre brulée  n’arrête pas d’être perfectionnée. En voici quelques procédés. Les soldats attendent le moment où le vent ne risque pas de rabattre  les flammes sur leurs tentes ou leurs baraquements pour  mettre le feu à un buisson et suivent, un peu comme Néron observant la calcination de Rome, la propagation du sinistre qui avale forêts, vergers et, à l’occasion, maisons. Quand les alentours immédiats sont « nettoyés », la technique peut être affinée. On asperge d’essence un vieux pneu, on craque dessus une allumette et on l’envoie rouler dans des précipices où il est extrêmement difficile de le suivre. L’engin  laisse derrière son sillage une trainée de flammèches qui sont autant de départs de feu potentiels. Une autre méthode,d’apparence moins provocante, n’est pas moins nuisible. Elle consiste à attendre les jours de grandes canicules pour décider d’une opération de bombardements sur une forêt pouvant servir de campement ou de zone de transit aux terroristes. La salve d’obus ne manque jamais de produire des étincelles qui  transforment les flancs de montagnes en brasier en  un rien de temps du fait des températures extrêmes et des sous-bois  abandonnés par les services des eaux et forêts aux broussailles autant par manque de moyens que par impuissance et dépit devant l’acharnement récurrent de l’armée à relancer chaque été son programme feux d’artifices.

L’argument avancé par les sources militaires qui daignent s’exprimer sur le sujet est un peu attendu. Il faut protéger les troupes en éliminant tout obstacle pouvant camoufler des assaillants, dissimuler un engin explosif au détour d’un virage ou à proximité d’un croisement...Vouloir éliminer tout arbre ou buisson qui peut cacher un terroriste conduira fatalement  à l’extinction du patrimoine forestier. L'extension de la logique d’une telle stratégie de défense  est redoutable. Combien de villages faudra-t-il évacuer ou raser pour être absolument certain de priver l’insurrection islamiste de tout soutien ?…
Au fond, ces incendies apportent une autre démonstration de l’impossibilité structurelle du système algérien à élaborer une politique prenant en charge ses intérêts et qui soit compatible avec les droits et attentes de la société.
Par ailleurs, on constate à travers de tels actes, dont l’efficacité est loin d’être vérifiée,  que pour le régime, la gestion des affaires publiques doit limiter  ses objectifs à la satisfaction immédiate de la sécurité et du confort des dirigeants. En l’occurrence, le coût environnemental et financier qu’auront à payer les générations futures à la déforestation générale du pays est, par définition,  non intégrable dans les estimations et programmations de l’Etat. Le destin national se confond avec la durée de vie du clan au pouvoir.

On se rappelle de l’incurie des pouvoirs publics lors des chutes de neige qui ont affecté le nord du pays au mois de février. Administration démembrée, manque de chasse-neiges, stocks en butane insignifiants…ont coûté la vie à des dizaines de personnes qui ont péri par ce que les moyens de l’Etat n’étaient pas destinés à répondre à ce genre de demandes. Les hélicoptères de l’armée qui auraient pu larguer des rations alimentaires, évacuer les malades ou acheminer des compagnies de fantassins pour aider au déneigement n’ont été mobilisés que dans des cas rarissimes. Pendant un mois, des familles sont restées coupées du monde et sans la solidarité spontanée qui s’est tissée entre les villages et la mobilisation autonome de certains élus locaux, la maladie, la faim et le froid auraient, à coup sûr, occasionné des drames bien plus nombreux. 
Dans les grandes cités, on découvre depuis maintenant plus de deux ans que des personnes âgées,souvent de sexe féminin, sont envoyées à la nuit tombée  fouiller les poubelles des quartiers voisins pour éviter à des membres de la famille plus jeunes d’être reconnus par leurs proches. Pour l’instant, cette détresse scandalise moins  l’opinion que les dangers encourus lors des incendies provoqués par l’armée. Elle n’en est pas moins une conséquence directe de la gestion inique des ressources nationales dans un pays où le gouvernement affirme disposer de 200 milliards de dollars de réserve de change.

« Quand ce n’est pas la faim, c’est le froid et quand on a survécu à l’un de ces deux fléaux, on peut très bien périr par leur feu », lâche, désespéré,  un habitant de l’Akfadou qui a échappé de justesse aux flammes en allant faire sortir en catastrophe son bétail parqué dans une étable à la lisière du bois.
Rêvons. Imaginons un instant que l’armée soit aussi entrainée à intervenir dans les grandes catastrophes naturelles. Imaginons qu’après les intempéries de l’hiver 2012, le ministère de la défense ait impliqué quelques-uns de ses bataillons dans le ramassage des branches  cassées par les neiges et le nettoyage des pistes forestières. Imaginons que l’Algérie achète moins de MIG et se dote de quelques canadairs pour traiter rapidement  les départs de feu. Imaginons qu’au lieu de recruter et de suréquiper  300 000 policiers et près de 100 000 gendarmes pour un pays de 30 millions d’habitants pour prévenir ou réprimer les Algériens qui manifestent pacifiquement, on affecte une partie de ces moyens à la protection civile et à l’encadrement des jeunes.
Est-il surréaliste de penser  qu’alors les citoyens se (re) mobiliseraient pour assister les forces de sécurité dans leur lutte contre le terrorisme ?
On a souvent dit du pouvoir algérien qu’il était prédateur. Cela n’est que partiellement  vrai. Le prédateur sait d’instinct que sa survie dépend de l’équilibre de son milieu. Ayant un sens inné  de la durée, il ne prélève que ce dont il a besoin.

jeudi 16 août 2012

Béjaïa : L’embrasement de la Kabylie et le silence des élus locaux | Bejaia-Aujourdhui.com


Béjaïa : L’embrasement de la Kabylie et le silence des élus locaux

mardi 14 août 2012 à 02:13   ·   0 Commentaires - Patager sur : Votre Facebook -Votre Twitter - Email cet article
L’épisode des feux de forêt continue á sévir dans la wilaya de Bejaia en faisant des dégâts considérables, notamment sur la faune et la fleure qui se trouvent dans certaines régions de la wilaya comme á Tifra et Akfadou pour ne citer que ces régions-là.
Les citoyens assistent impuissants aux  spectacles « apocalyptiques », du désastre écologique, de la destruction de la faune et de la flore dans ces montagnes qui regorgent d’arbres centenaires et d’une faune des plus rares d’Algerie ; cerfs, chacals, perdrix, lapins sauvages et certainement d’autres espèces d’animaux sauvages.
Pendant que les habitants, habitués à la  rudesse des lieux font de leur mieux pour éviter que ces incendies atteignent leurs maisons et leurs bétails, les élus locaux sont carrément absents de la scène.
Hormis les sorties du maire d’Ighram pour demander l’assistance de la direction de l’hydraulique pour la réparation des forages de la commune  et les appels du maire de Barbacha pour réclamer au P/APW des moyens nécessaires pour faire face aux incendies dans la région, les élus locaux semblent complètement absents et font mine d’ignorer l’ampleur du désastre  qui s’abat sur plusieurs villages de la wilaya.
Aujourd’hui encore, aux moins 67  incendies couvent encore dans 10 différentes communes de la wilaya de Béjaia. Selon le conservateur des forets de Bejaïa, les services de la protection travaillent cote á cote avec les citoyens pour  éteindre les incendies dont trois se trouvent á El Kseur, d’autres sont éparpillés á Tazdait, á Boukhlifa (Oued dtazarit) , Tichy (Adrar Yahya), Igil Ali (Moka), Taourirt Ighil (Miloul, Tiziwa Lekhmis) et Aokas (Tifilkout). L’équivalent de 2308 hectares sont ravagés par les flammes, dont 1304 hectares de forêt, 15 hectares de maquis, 721 hectares de broussailles, 85 hectares de vergers et environs 80 hectares de divers plantations.
Quand le conservateur des forets assure d’un ton assez convainquant que les services de la protection civile travaillent nuit et jour pour faire face aux incendies qui menacent de plus en plus de se propager, des citoyens dénoncent le manque de moyens mis á leur disposition pour  y faire face.
C’est  le cas notamment á Barbacha, ou le P/APC  Mohand Sadek Akrour, demande aux autorités locales et á l’APW  des aides matérielles pour faire face aux incendies.
«  Avec les moyens puisés dans le budget communal on a fait ce qu’on a pu mais cela reste insuffisant. Le P/APW nous a promis une niveleuse mais on a encore a rien reçu. Nous avons besoin de dégager des pistes agricoles, on ne peut même pas trouver le chemin pour éteindre les feux, ce n’est pas croyable? »S’insurge-t-il sur les ondes de la radio Soummam.
Les questions que tout le monde se posent dans les localités les plus touchées tournent sur les origines des incendies. Qui a mis la Kabylie á feu ? Au début des incendies le conservateur des forets de Béjaia avait alors déclaré que certains incendies sont peut-être dus au laisser-aller de certains ou á la maladresse de certains fellahs qui n’ont pas pu maitriser un feu qu’ils ont allumé. Certains accusent directement les militaires présents de la région d’être derrière les incendies qui se déclenchent désormais chaque jour en Kabylie pour les besoins de leurs opérations de ratissage dans la région. A Tizi Ouzou, ces incendies ont  failli provoquer des émeutes après que certains habitants se sont adressés aux militaires de leur région les accusant d’être derrière les incendies.

Installation de la section MAK à Takhlicht (Ichelladen) : « ceux qui critiquent notre projet ne proposent aucune alternative »



Installation de la section MAK à Takhlicht (Ichelladen) : « ceux qui critiquent notre projet ne proposent aucune alternative »

15/08/2012 - 13:11

TAKLICHT (SIWEL) — Avant-hier soir, une délégation du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) et à sa tête, le président du MAK, M. Bouaziz Ait Chebib, s’est rendue au village Takhlicht commune de Chellata relevant de la wilaya de Vgayet, pour installer la section du mouvement de ce village.


La section du MAK de Takhlicht. PH/Siwel
La section du MAK de Takhlicht. PH/Siwel
Après l’hommage rendu aux martyrs et figures historiques enfantés par la région de Vgayet, les animateur du MAK ont saisi l’occasion pour aborder plusieurs points relatifs à la situation qui prévaut en Kabylie. 

Farid Djennadi, secrétaire général du MAK, a mis en exergue les pratiques mafieuses du pouvoir algérien qui use de la chaine étatique en langue tamazight pour faire passer son message qui consiste à hypnotiser le peuple Kabyle avec des émissions dépourvues de l’essence même de notre culture. Avant de conclure que, « ceux qui critiquent notre projet ne propose aucune alternative. Cela prouve que le peuple kabyle n’a pas d’autre choix que de s’émanciper du régime raciste d’Alger en accédant à un statut de large autonomie ». 

Le président du MAK, a rappelé, quant à lui, que l’Etat central algérien n’est présent en Kabylie que pour entretenir l’insécurité, l’instabilité et la pauvreté. » 

Devant les incendies qui ravagent la Kabylie, il a dénoncé et condamné la politique de la terre brûlée menée par le pouvoir algérien dans la région depuis plusieurs années. 
« l’Armée algérienne excelle dans la pyromanie. En Kabylie, tout le monde le sait et le dit : ce sont les militaires qui incendient nos forêts. 
En sus de ce crime qui a provoqué une catastrophe écologique, les éléments de cette armée d’occupation sont aussi coupables de non assistance à des villages en danger en empêchant les pompiers d’accomplir leur mission. Les émeutes qui ont éclaté à Ait Yahia Moussa contre les militaires, dénotent à quelle point l’ANP est indésirable en Kabylie et que le peuple kabyle n’a jamais demandé l’envoi de cette armée néo-coloniale dans sa région». 

Après un long plaidoyer en faveur du droit du peuple kabyle à l’autodétermination, il a été procédé à l’installation de la section du village Tkhlicht, dont l’exécutif est composé des membres suivants : 

Boubaktiten Ali : Président 
Haddad Sofiane : Secrétaire 
Doudache Farid : Trésorier 

aai 
SIWEL 151311 août12

mercredi 15 août 2012

Tizi Ghennif : une autre bijouterie attaquée

Tizi Ghennif : une autre bijouterie attaquée

15/08/2012 - 15:00

TIZI-GHNENNIF (SIWEL) — Une autre bijouterie a fait objet d’un braquage par trois individus armés de fusils de chasse et d’un pistolet automatique, hier (mardi), vers 15 heures, à la ville Tizi Ghennif, 50 kilomètres au sud-ouest de Tizi Ouzou.


La Kabylie est livrée à l'insécurité. PH/DR
La Kabylie est livrée à l'insécurité. PH/DR
D’après une source locale, les malfaiteurs, qui étaient à bord d’un véhicule de marque Peugeot 207, ont fait irruption à l’intérieur de la bijouterie, au moment où les ruelles étaient désertées par les gens à cause de la chaleur torride. 

Les cris de secours de la vendeuse de la bijouterie ont attiré l’attention de propriétaire qui était à l’arrière boutique du commerce, précise notre source. Il sort son fusil à pompe et il réussit à contraindre les assaillants qui ont pris le soin de cacher leurs visages à prendre la fuite à bord de leur voiture. 

Pour rappel, le même jour, une agence postale a été attaquée par deux individus armés à Ath Abdelmoumen, dans la commune de Tizi N’Tlata. Les braqueurs ont subtilisé une somme de 50 millions de centimes. 

Une attaque similaire s’est produite également au début de ce mois à Levdhahi dans la commune d’Aït Aissa Mimoun. Le 15 juillet dernier une autre bijouterie a été attaquée en plein centre ville de Boghni. 

L’attaque a tourné au drame puisque le propriétaire, père de famille, a été exécuté par les malfaiteurs. La régression sensible de la situation sécuritaire, et la montée en flèche d’actes de banditisme dans les régions sud de la wilaya inquiète sérieusement la population locale qui est livrée à elle-même. 

ni/aai 
Siwel 151500août12

dimanche 12 août 2012

La police algérienne a la mémoire courte | Kabyle.com

La police algérienne a la mémoire courte
dim, 2012-08-12 20:15 -- Wisen Anwa
KABYLE.COM Tigzirt - Après Ath Douala c’est autour de la paisible Tigzirt de connaitre le dictat de « policiers pasdarans », pour ne pas dire toute la police, en mal de religion.
Cette semaine, un policier a cru bon d’interpeler un non-jeûneur de la manière la plus forte en essayant  l’intimidation par le PV qui sous-entend la présentation devant un juge. Sans l’intervention de jeunes présents sur les lieux, S.T aurait connu la foudre de cet agent moralisateur.
En effet, le jeune S.T  a commis le péché de lèse-religion en voulant se désaltérer sur la plage. Il n’a ni volé ni agressé mais juste bu une bouteille d’eau. Et apparemment c’est un crime dans l’Algérie de Bouteflika.
Et le plus grave, c’est que ce policier s’est cru en devoir de prodiguer une leçon de morale pour les habitants d’une région qui a tout donné à ce pays depuis l’avènement du terrorisme. Cette région qui permet à ce policier de travailler en toute quiétude et en toute sécurité. Nous lui rappelons que la résistance est née ici à une encablure de la ville de tigzirt. Ait Saïd, commune limitrophe de Tigzirt a pris les armes juste après Igoujdal pour braver le peur du GIA et du GSPC.
Nous tenons à rappeler à ce policier s’il l’ignore ou s’il a la mémoire courte que la première marche de soutien à la police nationale et contre le terrorisme s’était déroulée dans cette ville de Tigzirt un certain juin 1993 après l’attentat qui a visé le commissariat de cette municipalité. Apres cette marche silencieuse qui a fait le tour de la ville, une gerbe de fleurs a été déposée sur les lieux du drame. Ce jour là les policiers n en finissaient de remercier les citoyens de Tigzirt pour ce geste de solidarité envers un corps de sécurité particulièrement visé par les hordes terroristes.
« Parler de police républicaine par simple communiqué suffira‑t‑il à convaincre quand dans ses rangs, des zélés jouent aux défenseurs d'une République islamique ? » s'interroge le RCD dans un  communiqué de son bureau régional de Tizi ouzou.
 En effet il ne suffit pas de pondre des communiqués comme le fait si bien le ministère de l’intérieur pour s’en laver les mains. Une police républicaine est là pour protéger les citoyens, et bien sur, tous les citoyens.
Wisen Anwa

L'armée algérienne brule au quotidien notre belle Kabylie - YouTube

L'armée algérienne brule au quotidien notre belle Kabylie - YouTube


COMME CHAQUE ANNEE L'ARMEE DU POKEMON D'ALGER MET LE FEU A NOTRE KABYLIE.
NOS FORÊTS, OLIVERAIES METTENT DES ANNEES A VENIR A MATURITEES; REDUIT EN CENDRE EN QUELQUES HEURES.

QUI PEUT ACCEPTER CELA ? OU SONT LES INSTANCES INTERNATIONALES ? OU EST L'ONU ? OU EST LE MONDE LIBRE POUR METTRE FIN A LA DICTATURE QUE NOUS SUBISSONS ?

KABYLE REVEILLE-TOI POUR DEFENDRE TA LIBERTE.

Algérie : plusieurs feux de forêts signalés aujourd’hui en Kabylie (papier d’angle) 12/08/2012 - 15:32 KABYLIE (SIWEL) — Plusieurs foyers de feu ont été signalés, ce matin, à travers le territoire de la région de Kabylie. A Tizi-Ouzou, à Vgayet ou à Tubirett, plusieurs foyers de feu de forêts ont été signalés par les habitants. Les citoyens de Kabylie mettent en cause les agissements des militaires. PH/Siwel Ainsi, à Idjeur, At Wizgan, At Yanni, Larbaâ Nath Yiraten, Michelet, Mekla, Yakouren, At Aissa Mimoun, At Yahia Moussa…, les citoyens ont signalés plusieurs feux de forêts. Certains durs depuis la fin de la semaine écoulée. A Vgayet, à Seddouk, Akfadou, Akbou…, plusieurs incendies criminels ont été signalés. Même constat à Tubirett, où plusieurs incendies ont été signalés. Qu’ils soient à Imechdallen où dans les communes limitrophes, les citoyens sont confrontés, non seulement à la canicule de ce mois d’août, mais aussi à la chaleur provoquée par ces incendies. La quasi-majorité des incendies signalés sont imputés aux militaires qui, selon les témoignages recueillis par Siwel « mettent le feu pour déloger les terroristes ». Selon ces même témoignages, le manque de moyens des services de la protection civile aggrave la situation. D'autres évoquent « l'interdiction à ces services d'intervenir formulée par les hautes autorités militaires algériennes ». aai SIWEL 121532 août12

Algérie : plusieurs feux de forêts signalés aujourd’hui en Kabylie (papier d’angle)
12/08/2012 - 15:32

KABYLIE (SIWEL) — Plusieurs foyers de feu ont été signalés, ce matin, à travers le territoire de la région de Kabylie. A Tizi-Ouzou, à Vgayet ou à Tubirett, plusieurs foyers de feu de forêts ont été signalés par les habitants.


Les citoyens de Kabylie mettent en cause les agissements des militaires. PH/Siwel
Ainsi, à Idjeur, At Wizgan, At Yanni, Larbaâ Nath Yiraten, Michelet, Mekla, Yakouren, At Aissa Mimoun, At Yahia Moussa…, les citoyens ont signalés plusieurs feux de forêts. Certains durs depuis la fin de la semaine écoulée. 

A Vgayet, à Seddouk, Akfadou, Akbou…, plusieurs incendies criminels ont été signalés. 

Même constat à Tubirett, où plusieurs incendies ont été signalés. Qu’ils soient à Imechdallen où dans les communes limitrophes, les citoyens sont confrontés, non seulement à la canicule de ce mois d’août, mais aussi à la chaleur provoquée par ces incendies. 

La quasi-majorité des incendies signalés sont imputés aux militaires qui, selon les témoignages recueillis par Siwel « mettent le feu pour déloger les terroristes ». 

Selon ces même témoignages, le manque de moyens des services de la protection civile aggrave la situation. D'autres évoquent « l'interdiction à ces services d'intervenir formulée par les hautes autorités militaires algériennes ». 

aai 
SIWEL 121532 août12