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vendredi 17 août 2012

Algérie Express - FERHAT M’HENNI A TEL AVIV : visite israélienne et maladie algérienne.


FERHAT M’HENNI A TEL AVIV : visite israélienne et maladie algérienne.

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MAUVAISTRÈS BIEN 
La visite qu’entame le chef du MAK en Israël va être l’occasion, pour qui veut observer, de découvrir  les relations enfouies que l’Algérien entretient avec les siens et les autres.  On s’en souvient, des intellectuels algériens s’étaient rendus en Israël dans la foulée de l’intronisation de Bouteflika qui avait auparavant salué Shimon Peres aux Baléares et Ehud Barak à l’occasion de l’enterrement d’Hassan II.
La réaction qui fut réservée à cette visite fut d’une violence inouïe. Pour faire effacer des archives algériennes une invitation de Tel Aviv, du temps où elle jurait défendre la veuve et l’orphelin, Khalida Toumi a dû opérer un ralliement idolâtre à Bouteflika. Malheur à celui qui croit que ce que fait le prince est permis aux plébéiens. Des Tunisiens et des Marocains vont en Israël et reçoivent des Israéliens indépendamment des positions des uns et des autres sur le conflit israélo-palestinien. En Algérie, il faut toujours être plus zélé que tous et en tout.
Mais dans la question sémite, les réactions sont intéressantes à analyser quand le contact est le fait d’un Kabyle qui s’assume. Le propos proprement ordurier du porte-parole du ministère des affaires étrangères concernant le voyage de Ferhat M’henni n’est qu’un avant-goût de l’hystérie qui s’annonce. Admirons le langage diplomatique de M. Belani tel que rapporté par TSA : «  je ne commenterai pas les viles incartades d’un monsieur qui ne jouit d’aucune crédibilité et dont l’unique feuille de route consiste à se mettre au service du plus offrant dans le cadre d’un projet scélérat visant à attenter à l’unité nationale. » Qu’est-ce qu’on aurait entendu si l’honorable porte-parole avait «  commenté ». On observera que ce n’est pas le rapprochement avec Israël qui est dénoncé mais l’atteinte à l’unité nationale. Si Ferhat Mhenni était né à Tlemcen, on aurait, au pire, déploré une erreur politique ou « une compromission avec le sionisme » ;  mais il ne serait venu à l’idée de personne de lier l’initiative à une menace de l’unité nationale. Du reste, l’écrivain Boualem Sensal qui a précédé Ferhat M’henni de quelques jours en Israël, et qui a courageusement assumé son acte, n’a fait, jusqu’à présent, l’objet d’aucun commentaire. Sans commentaire.

Algérie Express - ENVIRONNEMENT : la vigilance européenne face à l'insouciance algérienne

ENVIRONNEMENT : la vigilance européenne face à l'insouciance algérienne

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MAUVAISTRÈS BIEN 
La commission européenne a le souci de l'environnement en Algérie, plus que ne l'ont les autorités algériennes elles-mêmes qui l'y ont laissé se dégrader à une vitesse vertigineuse. Bruxelles vient en effet d'aviser qu'elle consent une enveloppe de 34 millions d'euros en faveur de l'environnement en Algérie. l'intérêt européen va pour la zone côtière algéroise, de loin la plus touchée par la dégradation environnementale. Dans un communiqué rendu public ce jeudi, la commission européenne a fait savoir en effet que "l'urbanisation des activités économiques pèsent fortement sur l'environnement de la zone côtière algéroise qui subit les lourdes pressions sur les ressources en eau, en foncier, ou encore sur la biodiversité terrestre et marine."
Ce constat fait de notre côte algéroise n'a pas de quoi booster la fierté nationale. En effet, ce n'est que bien tardivement que les autorités algériennes ont pris conscience de la dégradation effrénée de nos côtes, l'algéroise en premier chef. Le plan d'aménagement de la capitale raisonné par l'ancien gouverneur d'Alger, Cherif Rahmani, n'aura pas eu le temps de voir le jour que la vocation environnementale de nos dirigeants a été abandonnée. Il aura fallu attendre deux mandats présidentiels de suite et un troisième en cours pour que le souci environnemental revoit le jour, à travers un programme d'aménagement côtier pour la zone côtière algéroise, auquel la commission européenne a décidé de s'associer, avec, comme conditions, que la société civile et le privé national soit mis à contribution dans l'exécution du plan. Un plan qui consistera en la mise en place d'un système rigoureux de gestion urbaine. Ce qui suppose la mise en place de politiques publiques saines, transparentes et consensuelles. Ce qui n'était pas le cas à ce jour, puisque les autorités se sont accaparées de la décision et ont fait comme bon leur semble, sans prendre avis des experts et des populations à travers leurs représentations au niveau des assemblées élus. Ceci, quand elles ne s'adonnent pas à des blocages des initiatives prises par les assemblées élues. On a en mémoire, le rejet du projet tout aussi environnemental de l'APW de Tizi-Ouzou avec le PNUD pour, entre autres, la réalisation des stations d'enfouissement technique des déchets.

PAR LE FEU, LE FROID, LA FAIM


PAR LE FEU, LE FROID, LA FAIM

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MAUVAISTRÈS BIEN 
Un peu partout dans le pays, les citoyens regardent, incrédules et révoltés,les incendies de forêts provoqués par les militaires. Dans certaines situations, les paysans ont assisté à la disparition de leurs oliveraies sans pouvoir souffler mot. Il est même arrivé que des habitations soient emportées par ces actes de pyromanie institutionnelle.

En nombre insignifiants devant l'énormité de la tâche, les pompiers sous-formés, courent d’un  sinistre à l’autre  avec des équipements obsolètes. Démotivés face à  ces opérations hillaliennes officielles,  ils s’en tiennent au service minimum et s’occupent à protéger les habitations quand leurs engins  permettent d’accéder à la périphérie des villages.La semaine passée deux pompiers, isolés de leur groupe, sont morts à Souk-Ahras par ce que les moyens d’observation et les transmissions n’ont pas suffi à apprécier l’importance du feu et anticiper le sens de sa progression.
Excédés par tant d’injustice, des comités de villages de Kabylie se sont rendus au secteur militaire de Tizi-Ouzou pour attirer l’attention du commandement régional sur des opérations vécues dans une grande colère par des populations rurales qui voient ces agressions commises de façon délibérée se répéter maintenant depuis  plusieurs années. L’officier, qui a pris le temps d’écouter les doléances des villageois, leur a présenté une note émanant d’Alger recommandant de brûler tout  buisson, bosquet ou massif forestier susceptible d’abriter des terroristes.


Au final, les services concernés estiment, sans l’avouer publiquement, que ces incendies ont détruit que l’armée française pendant la guerre de libération.
La symbolique d’un pouvoir recourant  à la dévastation par le feu pour se protéger en exposant au dénuement voire à la mort des citoyens est forte. On a rarement vu une administration afficher ouvertement des objectifs aussi contraires aux intérêts et besoins des populations qu’elle est censée protéger et assister.
Cette année, les dommages sont encore plus vastes : «  les branchages  arrachés par le poids de la neige l’hiver dernier sont comme du gaz », déplore un vieux paysan qui a vu le célèbre massif de Tamgout réduit en montagne pelée en l’espace d’une semaine par pas moins de huit foyers dont la majorité ont été déclenchés par l’ANP. Les autres étant le fait de braconniers ou de défricheurs qui profitent de l’aubaine pour s’approprier illégalement des parcelles.

Cette stratégie de la terre brulée  n’arrête pas d’être perfectionnée. En voici quelques procédés. Les soldats attendent le moment où le vent ne risque pas de rabattre  les flammes sur leurs tentes ou leurs baraquements pour  mettre le feu à un buisson et suivent, un peu comme Néron observant la calcination de Rome, la propagation du sinistre qui avale forêts, vergers et, à l’occasion, maisons. Quand les alentours immédiats sont « nettoyés », la technique peut être affinée. On asperge d’essence un vieux pneu, on craque dessus une allumette et on l’envoie rouler dans des précipices où il est extrêmement difficile de le suivre. L’engin  laisse derrière son sillage une trainée de flammèches qui sont autant de départs de feu potentiels. Une autre méthode,d’apparence moins provocante, n’est pas moins nuisible. Elle consiste à attendre les jours de grandes canicules pour décider d’une opération de bombardements sur une forêt pouvant servir de campement ou de zone de transit aux terroristes. La salve d’obus ne manque jamais de produire des étincelles qui  transforment les flancs de montagnes en brasier en  un rien de temps du fait des températures extrêmes et des sous-bois  abandonnés par les services des eaux et forêts aux broussailles autant par manque de moyens que par impuissance et dépit devant l’acharnement récurrent de l’armée à relancer chaque été son programme feux d’artifices.

L’argument avancé par les sources militaires qui daignent s’exprimer sur le sujet est un peu attendu. Il faut protéger les troupes en éliminant tout obstacle pouvant camoufler des assaillants, dissimuler un engin explosif au détour d’un virage ou à proximité d’un croisement...Vouloir éliminer tout arbre ou buisson qui peut cacher un terroriste conduira fatalement  à l’extinction du patrimoine forestier. L'extension de la logique d’une telle stratégie de défense  est redoutable. Combien de villages faudra-t-il évacuer ou raser pour être absolument certain de priver l’insurrection islamiste de tout soutien ?…
Au fond, ces incendies apportent une autre démonstration de l’impossibilité structurelle du système algérien à élaborer une politique prenant en charge ses intérêts et qui soit compatible avec les droits et attentes de la société.
Par ailleurs, on constate à travers de tels actes, dont l’efficacité est loin d’être vérifiée,  que pour le régime, la gestion des affaires publiques doit limiter  ses objectifs à la satisfaction immédiate de la sécurité et du confort des dirigeants. En l’occurrence, le coût environnemental et financier qu’auront à payer les générations futures à la déforestation générale du pays est, par définition,  non intégrable dans les estimations et programmations de l’Etat. Le destin national se confond avec la durée de vie du clan au pouvoir.

On se rappelle de l’incurie des pouvoirs publics lors des chutes de neige qui ont affecté le nord du pays au mois de février. Administration démembrée, manque de chasse-neiges, stocks en butane insignifiants…ont coûté la vie à des dizaines de personnes qui ont péri par ce que les moyens de l’Etat n’étaient pas destinés à répondre à ce genre de demandes. Les hélicoptères de l’armée qui auraient pu larguer des rations alimentaires, évacuer les malades ou acheminer des compagnies de fantassins pour aider au déneigement n’ont été mobilisés que dans des cas rarissimes. Pendant un mois, des familles sont restées coupées du monde et sans la solidarité spontanée qui s’est tissée entre les villages et la mobilisation autonome de certains élus locaux, la maladie, la faim et le froid auraient, à coup sûr, occasionné des drames bien plus nombreux. 
Dans les grandes cités, on découvre depuis maintenant plus de deux ans que des personnes âgées,souvent de sexe féminin, sont envoyées à la nuit tombée  fouiller les poubelles des quartiers voisins pour éviter à des membres de la famille plus jeunes d’être reconnus par leurs proches. Pour l’instant, cette détresse scandalise moins  l’opinion que les dangers encourus lors des incendies provoqués par l’armée. Elle n’en est pas moins une conséquence directe de la gestion inique des ressources nationales dans un pays où le gouvernement affirme disposer de 200 milliards de dollars de réserve de change.

« Quand ce n’est pas la faim, c’est le froid et quand on a survécu à l’un de ces deux fléaux, on peut très bien périr par leur feu », lâche, désespéré,  un habitant de l’Akfadou qui a échappé de justesse aux flammes en allant faire sortir en catastrophe son bétail parqué dans une étable à la lisière du bois.
Rêvons. Imaginons un instant que l’armée soit aussi entrainée à intervenir dans les grandes catastrophes naturelles. Imaginons qu’après les intempéries de l’hiver 2012, le ministère de la défense ait impliqué quelques-uns de ses bataillons dans le ramassage des branches  cassées par les neiges et le nettoyage des pistes forestières. Imaginons que l’Algérie achète moins de MIG et se dote de quelques canadairs pour traiter rapidement  les départs de feu. Imaginons qu’au lieu de recruter et de suréquiper  300 000 policiers et près de 100 000 gendarmes pour un pays de 30 millions d’habitants pour prévenir ou réprimer les Algériens qui manifestent pacifiquement, on affecte une partie de ces moyens à la protection civile et à l’encadrement des jeunes.
Est-il surréaliste de penser  qu’alors les citoyens se (re) mobiliseraient pour assister les forces de sécurité dans leur lutte contre le terrorisme ?
On a souvent dit du pouvoir algérien qu’il était prédateur. Cela n’est que partiellement  vrai. Le prédateur sait d’instinct que sa survie dépend de l’équilibre de son milieu. Ayant un sens inné  de la durée, il ne prélève que ce dont il a besoin.

jeudi 16 août 2012

Béjaïa : L’embrasement de la Kabylie et le silence des élus locaux | Bejaia-Aujourdhui.com


Béjaïa : L’embrasement de la Kabylie et le silence des élus locaux

mardi 14 août 2012 à 02:13   ·   0 Commentaires - Patager sur : Votre Facebook -Votre Twitter - Email cet article
L’épisode des feux de forêt continue á sévir dans la wilaya de Bejaia en faisant des dégâts considérables, notamment sur la faune et la fleure qui se trouvent dans certaines régions de la wilaya comme á Tifra et Akfadou pour ne citer que ces régions-là.
Les citoyens assistent impuissants aux  spectacles « apocalyptiques », du désastre écologique, de la destruction de la faune et de la flore dans ces montagnes qui regorgent d’arbres centenaires et d’une faune des plus rares d’Algerie ; cerfs, chacals, perdrix, lapins sauvages et certainement d’autres espèces d’animaux sauvages.
Pendant que les habitants, habitués à la  rudesse des lieux font de leur mieux pour éviter que ces incendies atteignent leurs maisons et leurs bétails, les élus locaux sont carrément absents de la scène.
Hormis les sorties du maire d’Ighram pour demander l’assistance de la direction de l’hydraulique pour la réparation des forages de la commune  et les appels du maire de Barbacha pour réclamer au P/APW des moyens nécessaires pour faire face aux incendies dans la région, les élus locaux semblent complètement absents et font mine d’ignorer l’ampleur du désastre  qui s’abat sur plusieurs villages de la wilaya.
Aujourd’hui encore, aux moins 67  incendies couvent encore dans 10 différentes communes de la wilaya de Béjaia. Selon le conservateur des forets de Bejaïa, les services de la protection travaillent cote á cote avec les citoyens pour  éteindre les incendies dont trois se trouvent á El Kseur, d’autres sont éparpillés á Tazdait, á Boukhlifa (Oued dtazarit) , Tichy (Adrar Yahya), Igil Ali (Moka), Taourirt Ighil (Miloul, Tiziwa Lekhmis) et Aokas (Tifilkout). L’équivalent de 2308 hectares sont ravagés par les flammes, dont 1304 hectares de forêt, 15 hectares de maquis, 721 hectares de broussailles, 85 hectares de vergers et environs 80 hectares de divers plantations.
Quand le conservateur des forets assure d’un ton assez convainquant que les services de la protection civile travaillent nuit et jour pour faire face aux incendies qui menacent de plus en plus de se propager, des citoyens dénoncent le manque de moyens mis á leur disposition pour  y faire face.
C’est  le cas notamment á Barbacha, ou le P/APC  Mohand Sadek Akrour, demande aux autorités locales et á l’APW  des aides matérielles pour faire face aux incendies.
«  Avec les moyens puisés dans le budget communal on a fait ce qu’on a pu mais cela reste insuffisant. Le P/APW nous a promis une niveleuse mais on a encore a rien reçu. Nous avons besoin de dégager des pistes agricoles, on ne peut même pas trouver le chemin pour éteindre les feux, ce n’est pas croyable? »S’insurge-t-il sur les ondes de la radio Soummam.
Les questions que tout le monde se posent dans les localités les plus touchées tournent sur les origines des incendies. Qui a mis la Kabylie á feu ? Au début des incendies le conservateur des forets de Béjaia avait alors déclaré que certains incendies sont peut-être dus au laisser-aller de certains ou á la maladresse de certains fellahs qui n’ont pas pu maitriser un feu qu’ils ont allumé. Certains accusent directement les militaires présents de la région d’être derrière les incendies qui se déclenchent désormais chaque jour en Kabylie pour les besoins de leurs opérations de ratissage dans la région. A Tizi Ouzou, ces incendies ont  failli provoquer des émeutes après que certains habitants se sont adressés aux militaires de leur région les accusant d’être derrière les incendies.

Installation de la section MAK à Takhlicht (Ichelladen) : « ceux qui critiquent notre projet ne proposent aucune alternative »



Installation de la section MAK à Takhlicht (Ichelladen) : « ceux qui critiquent notre projet ne proposent aucune alternative »

15/08/2012 - 13:11

TAKLICHT (SIWEL) — Avant-hier soir, une délégation du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) et à sa tête, le président du MAK, M. Bouaziz Ait Chebib, s’est rendue au village Takhlicht commune de Chellata relevant de la wilaya de Vgayet, pour installer la section du mouvement de ce village.


La section du MAK de Takhlicht. PH/Siwel
La section du MAK de Takhlicht. PH/Siwel
Après l’hommage rendu aux martyrs et figures historiques enfantés par la région de Vgayet, les animateur du MAK ont saisi l’occasion pour aborder plusieurs points relatifs à la situation qui prévaut en Kabylie. 

Farid Djennadi, secrétaire général du MAK, a mis en exergue les pratiques mafieuses du pouvoir algérien qui use de la chaine étatique en langue tamazight pour faire passer son message qui consiste à hypnotiser le peuple Kabyle avec des émissions dépourvues de l’essence même de notre culture. Avant de conclure que, « ceux qui critiquent notre projet ne propose aucune alternative. Cela prouve que le peuple kabyle n’a pas d’autre choix que de s’émanciper du régime raciste d’Alger en accédant à un statut de large autonomie ». 

Le président du MAK, a rappelé, quant à lui, que l’Etat central algérien n’est présent en Kabylie que pour entretenir l’insécurité, l’instabilité et la pauvreté. » 

Devant les incendies qui ravagent la Kabylie, il a dénoncé et condamné la politique de la terre brûlée menée par le pouvoir algérien dans la région depuis plusieurs années. 
« l’Armée algérienne excelle dans la pyromanie. En Kabylie, tout le monde le sait et le dit : ce sont les militaires qui incendient nos forêts. 
En sus de ce crime qui a provoqué une catastrophe écologique, les éléments de cette armée d’occupation sont aussi coupables de non assistance à des villages en danger en empêchant les pompiers d’accomplir leur mission. Les émeutes qui ont éclaté à Ait Yahia Moussa contre les militaires, dénotent à quelle point l’ANP est indésirable en Kabylie et que le peuple kabyle n’a jamais demandé l’envoi de cette armée néo-coloniale dans sa région». 

Après un long plaidoyer en faveur du droit du peuple kabyle à l’autodétermination, il a été procédé à l’installation de la section du village Tkhlicht, dont l’exécutif est composé des membres suivants : 

Boubaktiten Ali : Président 
Haddad Sofiane : Secrétaire 
Doudache Farid : Trésorier 

aai 
SIWEL 151311 août12

mercredi 15 août 2012

Tizi Ghennif : une autre bijouterie attaquée

Tizi Ghennif : une autre bijouterie attaquée

15/08/2012 - 15:00

TIZI-GHNENNIF (SIWEL) — Une autre bijouterie a fait objet d’un braquage par trois individus armés de fusils de chasse et d’un pistolet automatique, hier (mardi), vers 15 heures, à la ville Tizi Ghennif, 50 kilomètres au sud-ouest de Tizi Ouzou.


La Kabylie est livrée à l'insécurité. PH/DR
La Kabylie est livrée à l'insécurité. PH/DR
D’après une source locale, les malfaiteurs, qui étaient à bord d’un véhicule de marque Peugeot 207, ont fait irruption à l’intérieur de la bijouterie, au moment où les ruelles étaient désertées par les gens à cause de la chaleur torride. 

Les cris de secours de la vendeuse de la bijouterie ont attiré l’attention de propriétaire qui était à l’arrière boutique du commerce, précise notre source. Il sort son fusil à pompe et il réussit à contraindre les assaillants qui ont pris le soin de cacher leurs visages à prendre la fuite à bord de leur voiture. 

Pour rappel, le même jour, une agence postale a été attaquée par deux individus armés à Ath Abdelmoumen, dans la commune de Tizi N’Tlata. Les braqueurs ont subtilisé une somme de 50 millions de centimes. 

Une attaque similaire s’est produite également au début de ce mois à Levdhahi dans la commune d’Aït Aissa Mimoun. Le 15 juillet dernier une autre bijouterie a été attaquée en plein centre ville de Boghni. 

L’attaque a tourné au drame puisque le propriétaire, père de famille, a été exécuté par les malfaiteurs. La régression sensible de la situation sécuritaire, et la montée en flèche d’actes de banditisme dans les régions sud de la wilaya inquiète sérieusement la population locale qui est livrée à elle-même. 

ni/aai 
Siwel 151500août12

dimanche 12 août 2012

La police algérienne a la mémoire courte | Kabyle.com

La police algérienne a la mémoire courte
dim, 2012-08-12 20:15 -- Wisen Anwa
KABYLE.COM Tigzirt - Après Ath Douala c’est autour de la paisible Tigzirt de connaitre le dictat de « policiers pasdarans », pour ne pas dire toute la police, en mal de religion.
Cette semaine, un policier a cru bon d’interpeler un non-jeûneur de la manière la plus forte en essayant  l’intimidation par le PV qui sous-entend la présentation devant un juge. Sans l’intervention de jeunes présents sur les lieux, S.T aurait connu la foudre de cet agent moralisateur.
En effet, le jeune S.T  a commis le péché de lèse-religion en voulant se désaltérer sur la plage. Il n’a ni volé ni agressé mais juste bu une bouteille d’eau. Et apparemment c’est un crime dans l’Algérie de Bouteflika.
Et le plus grave, c’est que ce policier s’est cru en devoir de prodiguer une leçon de morale pour les habitants d’une région qui a tout donné à ce pays depuis l’avènement du terrorisme. Cette région qui permet à ce policier de travailler en toute quiétude et en toute sécurité. Nous lui rappelons que la résistance est née ici à une encablure de la ville de tigzirt. Ait Saïd, commune limitrophe de Tigzirt a pris les armes juste après Igoujdal pour braver le peur du GIA et du GSPC.
Nous tenons à rappeler à ce policier s’il l’ignore ou s’il a la mémoire courte que la première marche de soutien à la police nationale et contre le terrorisme s’était déroulée dans cette ville de Tigzirt un certain juin 1993 après l’attentat qui a visé le commissariat de cette municipalité. Apres cette marche silencieuse qui a fait le tour de la ville, une gerbe de fleurs a été déposée sur les lieux du drame. Ce jour là les policiers n en finissaient de remercier les citoyens de Tigzirt pour ce geste de solidarité envers un corps de sécurité particulièrement visé par les hordes terroristes.
« Parler de police républicaine par simple communiqué suffira‑t‑il à convaincre quand dans ses rangs, des zélés jouent aux défenseurs d'une République islamique ? » s'interroge le RCD dans un  communiqué de son bureau régional de Tizi ouzou.
 En effet il ne suffit pas de pondre des communiqués comme le fait si bien le ministère de l’intérieur pour s’en laver les mains. Une police républicaine est là pour protéger les citoyens, et bien sur, tous les citoyens.
Wisen Anwa

L'armée algérienne brule au quotidien notre belle Kabylie - YouTube

L'armée algérienne brule au quotidien notre belle Kabylie - YouTube


COMME CHAQUE ANNEE L'ARMEE DU POKEMON D'ALGER MET LE FEU A NOTRE KABYLIE.
NOS FORÊTS, OLIVERAIES METTENT DES ANNEES A VENIR A MATURITEES; REDUIT EN CENDRE EN QUELQUES HEURES.

QUI PEUT ACCEPTER CELA ? OU SONT LES INSTANCES INTERNATIONALES ? OU EST L'ONU ? OU EST LE MONDE LIBRE POUR METTRE FIN A LA DICTATURE QUE NOUS SUBISSONS ?

KABYLE REVEILLE-TOI POUR DEFENDRE TA LIBERTE.

Algérie : plusieurs feux de forêts signalés aujourd’hui en Kabylie (papier d’angle) 12/08/2012 - 15:32 KABYLIE (SIWEL) — Plusieurs foyers de feu ont été signalés, ce matin, à travers le territoire de la région de Kabylie. A Tizi-Ouzou, à Vgayet ou à Tubirett, plusieurs foyers de feu de forêts ont été signalés par les habitants. Les citoyens de Kabylie mettent en cause les agissements des militaires. PH/Siwel Ainsi, à Idjeur, At Wizgan, At Yanni, Larbaâ Nath Yiraten, Michelet, Mekla, Yakouren, At Aissa Mimoun, At Yahia Moussa…, les citoyens ont signalés plusieurs feux de forêts. Certains durs depuis la fin de la semaine écoulée. A Vgayet, à Seddouk, Akfadou, Akbou…, plusieurs incendies criminels ont été signalés. Même constat à Tubirett, où plusieurs incendies ont été signalés. Qu’ils soient à Imechdallen où dans les communes limitrophes, les citoyens sont confrontés, non seulement à la canicule de ce mois d’août, mais aussi à la chaleur provoquée par ces incendies. La quasi-majorité des incendies signalés sont imputés aux militaires qui, selon les témoignages recueillis par Siwel « mettent le feu pour déloger les terroristes ». Selon ces même témoignages, le manque de moyens des services de la protection civile aggrave la situation. D'autres évoquent « l'interdiction à ces services d'intervenir formulée par les hautes autorités militaires algériennes ». aai SIWEL 121532 août12

Algérie : plusieurs feux de forêts signalés aujourd’hui en Kabylie (papier d’angle)
12/08/2012 - 15:32

KABYLIE (SIWEL) — Plusieurs foyers de feu ont été signalés, ce matin, à travers le territoire de la région de Kabylie. A Tizi-Ouzou, à Vgayet ou à Tubirett, plusieurs foyers de feu de forêts ont été signalés par les habitants.


Les citoyens de Kabylie mettent en cause les agissements des militaires. PH/Siwel
Ainsi, à Idjeur, At Wizgan, At Yanni, Larbaâ Nath Yiraten, Michelet, Mekla, Yakouren, At Aissa Mimoun, At Yahia Moussa…, les citoyens ont signalés plusieurs feux de forêts. Certains durs depuis la fin de la semaine écoulée. 

A Vgayet, à Seddouk, Akfadou, Akbou…, plusieurs incendies criminels ont été signalés. 

Même constat à Tubirett, où plusieurs incendies ont été signalés. Qu’ils soient à Imechdallen où dans les communes limitrophes, les citoyens sont confrontés, non seulement à la canicule de ce mois d’août, mais aussi à la chaleur provoquée par ces incendies. 

La quasi-majorité des incendies signalés sont imputés aux militaires qui, selon les témoignages recueillis par Siwel « mettent le feu pour déloger les terroristes ». 

Selon ces même témoignages, le manque de moyens des services de la protection civile aggrave la situation. D'autres évoquent « l'interdiction à ces services d'intervenir formulée par les hautes autorités militaires algériennes ». 

aai 
SIWEL 121532 août12 

Conférence interne du MAK aux At Hamdoune : « l’économie de la Kabylie n’est point subordonné à la manne pétrolière »

Conférence interne du MAK aux At Hamdoune : « l’économie de la Kabylie n’est point subordonné à la manne pétrolière »
12/08/2012 - 12:23

AT HAMDOUNE (SIWEL) — Une conférence-débat a été organisée le samedi aux At Hamdoune, à l'initiative de la section locale du MAK.


Les membres de la section du MAK à At Hamdoune. PH/ZY
Lors de la conférence le président du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), M. Bouaziz Ait Chebib a, après avoir rendu hommage aux militants aux animateurs de la section locale pour leur accueil, et après avoir exposé quelques points d'actualité nationale, à savoir l’insécurité dont, les kidnappings et l’insécurité entretenue par les régime raciste d’Alger, les atteintes aux libertés de culte et de consciences durant ce mois de ramadhan et en fin les incendies de forêts qui ravagent actuellement la grande partie de la Kabylie, il a indiqué que cet état de fait est une « suite logique de la politique de terre brulée appliquée par le pouvoir central ». 

Il a tenté dans un exposé si détaillé d’expliquer aux militants les différents piliers de l’économie d’une Kabylie autonome, et ce suite à la publication de ses contributions sur le journal en ligne www.tmurt.info, basé sur des statistiques officielles, des articles de presse, des études élaborées par des universitaires kabyles sur le thème du développement local. 
Dans le débat, les militants ont posé différentes questions sur les mécanismes et méthodes de fonder une forte économie en s’appuyant sur la nécessité de l’implication des spécialistes et des intellectuelles kabyles. 

Le président a promis aux présents que d’autres conférences vont être organisées incessamment sur le même thème et qui seront animées par des économistes Kabyles. 
« L’Etat central a toujours constitué un facteur de blocage au décollage économique de la Kabylie. 

Le chantage exercé par le pouvoir avec la complicité des partis politique est désormais sans effet devant la conscience du peuple kabyle que son développement économique n’est point subordonné à la manne pétrolière qui ne profite qu’aux généraux et leurs mercenaires. Forte de ses ressources humaines, conjuguées à ses richesses naturelles qui ont toujours été occultés par l’Etat algérien, la Kabylie dispose de tous ses atouts pour édifier une économie forte et prospère ». Cependant, « aucun développement n’est possible sans l’avènement d’un Etat kabyle », a-t-il conclu. 

M. Ait Chebib a finalement invité l’assistance à participer au congrès national des jeunes Kabyles qui se tiendra prochainement. Le congrès sera un espace de rencontre et d’échange entre les jeunes Kabyles. 

zy/aai 
SIWEL 121223 août12 

samedi 11 août 2012

At Yahia-Moussa : les citoyens se révoltent contre les militaires pyromanes (actualisé)

At Yahia-Moussa : les citoyens se révoltent contre les militaires pyromanes (actualisé)
11/08/2012 - 13:04

AT YAHIA-MOUSSA (SIWEL) — Les citoyens d village Iqalafen, de la commune des At Yahia Moussa se sont révoltés, hier, contre les militaires en position dans leur région. Ils les accusent d’être derrière les feux de forêts qui ravagent les maquis de la localité. C'est à l'heure de la rupture du jeûne que des jeunes se sont descendus à Oued Ksari, à proximité d'un campement militaire, pour dénoncer les militaires pyromanes. Pneus brûlés, barricades et autres troncs d'arbres ont été utilisés pour fermer la route.


L'armée algérienne met le feu à la Kabylie. PH/DR
Depuis quelques années, la Kabylie est cible d’actes criminels. Kidnappings, sabotage économique, terreur, répression et feux de forêts. Cette année encore, plusieurs centaines d’hectare sont partis en fumée. La population locale, accuse l’Armée algérienne, en position dans la région, d’être derrière cette catastrophe écologique programmée dans la région. 

Hier, ce sont les citoyens des At Yahia Moussa qui sont montés au créneau pour dénoncer « les militaires pyromanes ». En effet, toutes les localités de Kabylie où l’armée a pris position, toutes les forêts limitrophes à leur campement ont été réduites en cendres. Aux At Wizgan, Michelet, At Dwala, Akfadou, Adekar, Mechdellah…, l’Armée algérienne s’est donné un malin plaisir de réduire les maquis kabyles en cendres. 

Les citoyens des At Yahia Moussa qui sont sortis de leur mutisme, exige « le départ des militaires de leur localité ». Pour rappel, cette forte présence de l’armée dans la région sous prétexte de lutte contre le terrorisme, est perçue par les Kabyles « comme une force d’occupation ». 
La population a assiégé le bâtiment de l’armée qu’ils ont pris pour cible à coup de pierres. La route a été barricadée et fermée à la circulation durant toutes les échauffourées. 

A l’heure actuelle, la tension est toujours vive dans la région. D’autres localités risquent aussi de se soulever contre « les meneurs de la politique de la terre brûlée en Kabylie ». 

aai/tt 
SIWEL 111304 août12

Gala de Zedek Mouloud à Tizi-Ouzou : pari réussi pour l’artiste

Gala de Zedek Mouloud à Tizi-Ouzou : pari réussi pour l’artiste
11/08/2012 - 15:49


TIZI-OUZOU (SIWEL) — Plusieurs centaines de personnes se sont déplacés, hier-soir, au stade Oukil Ramdane de Tizi-Ouzou pour assister au gala de Zedek Mouloud. 
Le stade était archi-comble. Plusieurs centaines de personnes, dont des familles, se sont donné rendez-vous, hier-soir, au stade communal de Tizi-Ouzou pour assister au gala de Zedek Mouloud.

« Nous sommes venus d’Akbou voir notre idole. C’est un grand artiste qu’il faut soutenir ». Tels sont les arguments avancés par un groupe de jeunes venus d’Akbou assister au gala. 

Passant en revue son répertoire riche et varié, Zedek Mouloud a réussi un vrai pari. Avec un verbe clair et direct, Zedek a su maîtriser les sujets qu’il chante. Toujours attaché à sa kabylité, il a créé une communion propre des grands aryistes avec le public. Ce dernier reprenant en chœur ses titres, le stade s’est mis, à vive-voix, à crier, « pouvoir assassin », « assa azekka Matoub yella yella ». C’est au moment où la sœur du Rebelle a monté sur scène avec un drapeau kabyle que les militants du MAK lui ont offert que l’assistance a repris avec les slogans politiques. 

« Zedek Mouloud est une école de la langue kabyle », a indiqué un vieux pour Siwel. 

aai 
SIWEL 111549 août12 

Arrestation de non-jeûneurs par la police à Tigzirt : le MAK condamne et appelle à la vigilance


Arrestation de non-jeûneurs par la police à Tigzirt : le MAK condamne et appelle à la vigilance
11/08/2012 - 21:39

KABYLIE (SIWEL) — Face aux arrestations répétées et généralement musclées des non-jeûneurs, le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, (MAK), a estimé, dans une déclaration rendue publique, que ces agissements sont une atteinte grave à la liberté de culte et de conscience des citoyens.

Le MAK rappelle qu’à chaque mois de carême, « la police algérienne donne un prolongement à son rôle de service de répression pour épouser celui d’une milice islamique. Violence, intimidation et arrestations sont le lot quotidien des non-jeûneurs ». Après l’épisode du jeune Slimane Rebaïne, arrêté puis sauvagement agressé par la police de la localité d’Ath Douala, d’autres jeunes viennent de faire « les frais des orientations idéologiques et anti-kabyles de ce même service, du coté de Tigzirt », informe le MAK. 

Face a cet état de fait, le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie, « condamne avec force cette énième atteinte aux libertés de culte et de conscience et réaffirme son soutien indéfectible aux victimes de l’inquisition instaurée par les institutions algériennes ». 

Par ailleurs, le mouvement autonomiste « rend hommage aux citoyens de la Kabylie pour leur mobilisation afin de contrer cette politique de talibanisation par la violence que conjuguent islamistes et agents du pouvoir ». 

Il appelle, d’autre part, le peuple kabyle « à rester vigilant face à ces tentatives de déstabilisation qui le visent, et à rester intransigeant sur ses convictions laïques, telles qu’héritées de nos aïeuls ». 

Le MAK indique que la mobilisation du peuple kabyle pour la libération des victimes des kidnappings et son soutien aux victimes de l’intolérance du pouvoir criminel algérien, les émeutes éclatées à Ait Yahia Moussa contre l’armée pyromane, « sont un signe que notre peuple aspire à fonder son Etat loin des carcans idéologiques de l’Algérie officielle ». 

Il réaffirme son attachement à la construction d’un Etat kabyle, qui sera le seul à « assurer la liberté de culte et un respect de toutes les croyances aux citoyens de la région ». 

Le mouvement que préside M. Bouaziz Ait chebib « prend à témoin la communauté internationale et appelle à l’organisation d un referendum d’autodétermination dans les meilleurs délais ». 

aai 
SIWEL 112139 août12

vendredi 10 août 2012

Conférence de presse de Takfarionas à Tizi-Ouzou : les journalistes ont menacé de se retirer

Conférence de presse de Takfarionas à Tizi-Ouzou : les journalistes ont menacé de se retirer
10/08/2012 - 20:19

TIZI-OUZOU (SIWEL) — La conférence de presse à laquelle ont été conviés les correspondants de la presse algérienne, d’avant le gala de Takfarinas à la ville des Genêts, a failli être tout simplement annulé. Les journalistes ont menacé de se retirer. Ils ont dénoncé le comportement du directeur de la culture de Tizi-Ouzou, El Hadi Ould Ali, qui a tenté de censurer les journalistes.

Le directeur de la culture, El Hadi Ould Ali, assis à côté du conférencier, avait tenté à deux reprises d’empêcher un journaliste de poser des questions qualifiées de « délicates » et qui étaient toutes faites pour mettre mal à l’aise le chanteur et ses accompagnateurs dont le Directeur la culture de la wilaya de Tizi Ouzou. 

La perche tendue à Takfarinas par Oul d Ali El Hadi n’a pas eu le résultat escompté. 

Ce comportement n’était pas du goût de nos confrères qui ont refusé de se « laisser faire ». 
La couleur de ce que allait être cette conférence de presse de Takfarinas qui, faut-il le rappeler, avait maintenu le suspense pendant des jours avant de confirmer sa participation aux soirées artistiques organisées par le direction de la culture de la wilaya, a d’emblée était donné par un journaliste d’un quotidien francophone qui avait demandé à Takfarinas pourquoi « il n’avait pas composé une chanson en faveur de la participation des Algériens aux des dernières législatives, puisqu’il avait appelé à voter massivement le 10 mai dernier ». 

Question « gênante », elle « indispose », met les uns et les autres en mauvaise posture. C’est à ce moment précis que El Hadi Ould Ali a tenté de couper la parole au journaliste. Mais c’était sans compter sur la détermination d’un autre confrère, en l’occurrence l’écrivain-journaliste A. M, à revendiquer le droit de poser toutes les questions et d’exiger de laisser les journalistes poser librement leurs questions au conférencier sous menace de leur retrait de la conférence. Un vrai « bémol » pour le début de cette conférence qui n’a finalement rien apporté et qui a accouché d’une souris. 

C’est Takfarians en personne qui avait pris le soin de calmer les esprits. A cette question justement, Takfarinas a tenté de répondre en nuançant ses propos : « Partout dans le monde, des stars appellent à voter lors des élections pour telle ou telle personne, moi je n’ai soutenu aucun parti, j’ai juste appelé les Algériens à voter. 

En plus le boycott des élections n’a apporté rien à la Kabylie. C’était un avis personnel », tente t-il de convaincre désespérément, lui qui n’a pas chanté en Kabylie depuis 1991. Plus loin, l’orateur a glissé une phrase qui se veut une sorte d’un mea culpa : « tout le monde peut se tromper. 

On doit savoir pardonner entre nous. Si moi je suis mauvais, l’autre chanteur aussi, où est la bonne personne dans ce pays alors ? », Se demande Takfarinas d’une manière qui frise la fuite des questions qui « fâchent ». 

Ce dernier, par ailleurs, avait tenté d’éluder une autre question portant sur la revendication de l’autonomie de la Kabylie. Il a fait semblant dans les premiers temps d’ignorer cette question. « Je vous ai posé la question Takfarinas sur votre avis sur l’autonomie de la région de la Kabylie », insiste notre confrère du journal Algérie News. 

« Je ne vis pas en Kabylie, donc je ne peux pas me prononcer sur cette question. Tout ce que je veux est que des évènements fâcheux ou sanglants ne se reproduisent plus dans notre chère région », rétorque Takfarinas, en manque d’arguments. Cette conférence n’a sans doute pas été comme il l’a voulue. 

Ni/aai 
Siwel/tamurt 102019août12 

Kabylie : le jeune kidnappé a Boghni libéré

Kabylie : le jeune kidnappé a Boghni libéré
10/08/2012 - 17:03

AMECHRAS-Mechtras (SIWEL) — Le fils du commerçant de Boghni, enlevé, mardi soir, par un groupe armé, a été libéré, tôt ce matin de vendredi.

Enlevé depuis mardi, A. D, fils d'un commerçant de Boghni, vient d'être libéré par ses ravisseurs. 

Selon des informations recueillies par Siwel, la victime a été libérée vers 1h du matin à Mechtras, près de Boghni. 

La famille de la victime, aussitôt contactée par les ravisseurs, s'est rendue au lieu où il a été relâché le jeune. Durant la matinée d'aujourd'hui, la population locale qui s'est mobilisée a fait montre d'une grande satisfaction et de soulagement suite à la libération de la victime. 

Pour rappel, la population de toute la région, s'est mobilisée pour libérer la victime saine et sauve. 

C'était grâce à cette mobilisation citoyenne kabyle que les victimes des enlèvements à répétition dans la région ont été libérés. 

La Kabylie enregistre ainsi plus de 68 cas d'enlèvements, et aucun n'a été élucidé par les services de sécurité, d'habitude prompt à réprimer des mouvements politiques. 

Les membres de la famille contactés par Siwel, n'ont pas évoqué le payement d'une quelconque rançon par la famille pour obtenir la libération du jeune. 

aai 
SIWEL 101703 août12