Rassemblement de solidarité avec les Touaregs et le MNLA - TAMAZGHA le site berbériste
Paris, le 7 juillet 2012
lundi 9 juillet 2012
par Masin
Il y avait environ deux cents personnes sur le Parvis des droits de l’Homme au Trocadéro à Paris, ce samedi 7 juillet 2012. Toutes avaient répondu à l’appel au rassemblement de solidarité avec les Touaregs et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) lancé à l’initiative de Mossa Ag Attaher, chargé de communication du MNLA.
Même si la météo n’était pas au rendez-vous, Imazighen de Paris et d’ailleurs ainsi que les amis des Touaregs se sont déplacés et ont tenu à exprimer leur solidarité avec le MNLA qui se bat seul contre une coalition internationale décidée à lui voler l’indépendance qu’il a proclamée le 6 avril 2012.
Il s’agit du quatrième rassemblement de ce genre à Paris où, depuis le déclenchement des hostilités le 17 janvier 2012 par le MNLA, les épris de justice et de liberté renouvellent leur solidarité avec un peuple qui se bat pour son existence dans la liberté et la dignité.
Après avoir ignoré le MNLA, puis l’avoir fustigé et associé à un mouvement islamiste (Ansar Dine qui est pourtant aujourd’hui reçu par certains États notamment l’État algérien), voilà que la communauté internationale, à travers le projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, somme le MNLA de renoncer à l’indépendance de son territoire qu’il a arrachée au prix fort du sang de ses combattants.
Nombre d’interventions ont d’ailleurs rappelé à cette communauté internationale sa responsabilité historique face au peuple de l’Azawad aujourd’hui en souffrance. En ces temps où certains s’inquiètent davantage de bâtis, certes à valeur historique inestimable, que de vies humaines, l’intervention de Zakiatou Ouallet Halatine a notamment sonné comme un cri d’alarme pour que cesse cet aveuglement des instances internationales face à la souffrance des réfugiés de l’Azawad vivant dans la tourmente depuis plusieurs mois.
Nous nous réjouissons de cette mobilisation qui doit, et nous l’appelons de tous nos vœux, se renforcer et aller au delà de ces rassemblements. Les associations et organisations amazighes devront susciter une réelle solidarité sur le terrain en Afrique du Nord, et leur engagement doit se concrétiser par des actions à même de desserrer l’étau sur le MNLA.
Nous vous proposons un reportage vidéo du rassemblement.
La Rédaction .
Intervention de Masin Ferkal
Au nom de Tamazgha
Intervention de Mossa ag Attaher
Chargé de communication du MNLA
Intervention de Zakiatou Ouallet Halatine
Porte parole de l’ARVRA
Intervention de Mossa ag Assarid
Chargé de communication du Conseil transitoire de l’Etat d’Azawad
Intervention de Ferhat Mehenni
Intervention de Lili (Internationale Touarègue)
Intervention de Mohand Barrache (Taferka)
Intervention de Hacène Hirèche
Intervention de Hend (Hocine) Sadi
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mercredi 11 juillet 2012
RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU MNLA A PARIS, 1er partie - YouTube
RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU MNLA A PARIS, 1er partie - YouTube
Publiée le 10 juil. 2012 par IZENNAXEN
Intervention du président du gouvernement provisoire kabyle mas Ferhat Mehenni, de Josiane Sberro, Ass. France-Izraël (Primo-info), Richard Rossin, Ex. SG de Médecins du monde et de Mme LILLI responsable de l'International Touareg.
Publiée le 10 juil. 2012 par IZENNAXEN
Intervention du président du gouvernement provisoire kabyle mas Ferhat Mehenni, de Josiane Sberro, Ass. France-Izraël (Primo-info), Richard Rossin, Ex. SG de Médecins du monde et de Mme LILLI responsable de l'International Touareg.
dimanche 8 juillet 2012
Algérie Express - 5 JUILLET : la régression pédante
5 JUILLET : la régression pédante
NOTE UTILISATEUR: %1$S / %2$S: / 1
MAUVAISTRÈS BIEN
Détails Publié le Dimanche, 08 juillet 2012 16:34 Écrit par Rachid Bali
Il fut triste et, pour dire vrai, ridicule, ce cinquantenaire.
Tout responsable politique peut commettre des erreurs, tout projet, si bien conçu soit-il, peut se traduire par une contre-performance. Un imprévu, des conditions extérieures défavorables risquent à tout instant de contrarier un programme. L’échec algérien n’est dû ni à la surprise ni au manque de moyens. La régression nationale est une méthode et un objectif. Cette conception involutive de l’exercice du pouvoir est d’autant plus préjudiciable que le système se plait à en nier l’impopularité, maquiller les travers pour, ensuite, la revendiquer et mieux la perpétuer.
Le problème n’est pas d’avoir dissout un capital symbolique exceptionnel ni d’avoir dilapidé des ressources humaines et naturelles dont peu d’anciennes colonies pouvaient se prévaloir. Non, en Algérie, le problème est dans ce refus ou cette incapacité à faire un bilan avec lucidité et rigueur. Du coup, les mêmes fautes se reproduisent en toute impunité depuis un demi-siècle. Les voix qui se sont élevées à mille et une reprises pour avertir, supplier, alerter ou dénoncer des politiques qui ont coûté si cher financièrement et condamné, chaque fois un peu plus, les chances du pays sont ignorées ou stipendiées. On n’interpelle pas le divin. Et, en Algérie, on ne change pas un système qui échoue.
Des observateurs de la scène nationale, situent le basculement du destin algérien à 1957 ; date de l’assassinat d’Abane Ramdane. La violence politique, en tant que moyen de règlement du contentieux politique, venait de s’imposer au plus haut niveau de la hiérarchie du pouvoir. Mais il y a pire ; l’esprit de la Soummam, porté par la rupture du combat anti-colonial et les aspirations à la justice et au progrès fut enterré avec l’architecte du congrès de 1956. L’Algérie ne s’est jamais remise de cette embuscade tendue à la démocratie.
Ben Bella, mis en scène par de Gaule et Nacer, servit d’appât à l’armée des frontières qui consacra l’élimination d’Abane en inaugurant l’indépendance par un coup d’Etat. Le populisme sanglant venait de dénaturer et de détourner un des plus grands mouvements de libération nationale du XXéme siècle.
La rigueur et la pertinence de la Soummam cédèrent devant les emphases et les improvisations démagogiques. Aucun domaine ne fut épargné par un infantilisme politique d’autant plus dévastateur qu’il sévissait dans un pays sans grande tradition de débat et une collectivité exsangue. « L’Algérie a enterré un million et demi de martyrs », avait lâché Ben Bella dans une de ses fougueuses sorties. Le chiffre, démenti par toutes les lois de la démographie, est devenu un tabou qui piège le débat historique. A de très rares exceptions près, aucun intellectuel n’ose aujourd’hui encore libérer la nation de ce mensonge originel. Installé par les baïonnettes, d’un tempérament sans nuance, Ben Bella, conjuguant l’outrance à la violence, prépara le terrain de l’absolutisme démagogique au clan d’Oujda qui n’en demandait pas tant. Il décrète que l’indépendance de l’Algérie a été consacrée le 5 juillet alors que l’évènement a eu lieu le 3 du même mois et annonce de Tunis - avant même de fouler le sol national - « nous sommes Arabes, nous sommes Arabes, nous sommes Arabes ». Imposture symbolique, falsification historique et déflagration socio-culturelle ; le départ était bien plombé. Et ça dure.
Renversé deux ans plus tard par ceux-là même qui l’avait utilisé comme paravent, Ben Bella avait laissé derrière lui la voie funeste de la violence et de la confiscation des attributs de la nation. La lignée Messali- Ben Bella se poursuit aujourd’hui par Bouteflika : le même égo, la même impudeur et le même aveuglement.
En 2012, l’Algérie importe trois calories sur les quatre qu’elle consomme. Le métro d’Alger a coûté 14 fois son coût initial. L’autoroute est-ouest, sensée être livrée en quatre ans et demi, est en chantier depuis douze ans. L’enveloppe de cinq milliards de dollars qui devait couvrir l’intégralité des travaux est multipliée par trois. Et ce n’est pas fini. Pour autant, il est inconcevable d’envisager que les pouvoirs publics en viennent à répondre aux interpellations de l’opposition qui s’alarme de tant de gâchis.
La dernière escroquerie politico-médiatique, financée à coup de millions d’euros, dans les média étrangers est typique de la fuite en avant du régime. Bouteflika sait que ses publi-reportages ne convainquent personne. Peu importe. Quand on est agonisant chaque seconde gagnée compte. S’épargner provisoirement les critiques de l’étranger est vital pour un responsable qui sait que le divorce avec le peuple est consommé depuis longtemps. Comme toutes les stratégies du pouvoir l’opération a été un fiasco lamentable. Il ne changera pas de démarche pour autant. Leurrer encore et toujours.
Admettre le principe d’une évaluation publique apparaît pour les dirigeants algériens comme une mise à nue dont ils pensent, à juste titre, qu’elle sonnerait la fin d’un concept de gestion qui postule la nation comme la propriété de celui qui a su accaparer le premier les leviers de commande.
Depuis 1957, la gouvernance en Algérie relève d’une captation brutale des centres de décisions et en aucune manière d’une compétition basée sur la proposition arbitrée par le débat. Par ce que niée pendant un demi-siècle, la réparation de l’hécatombe ayant résulté de ce hold-up national sera terrible.
Le ministre de l’éducation français, Claude Allègre, constatant l’amateurisme suicidaire du parti socialiste, dont il était membre, après la déroute de la candidate Ségolène Royal, publia un pamphlet qu’il intitula « la défaite en chantant ». Provocateur, l’écrit eut quand même le mérite d’ouvrir les yeux à la gauche française ; et à voir les derniers résultats de l’élection présidentielle, la gifle a recadré la réflexion politique et intellectuelle d’un parti qui refusait de voir sa déconnexion des enjeux dans un monde en pleine mutation. Il faudrait une encyclopédie caricaturant les outrages subis par l’Algérie pour bousculer un système qui se nourrit de ses propres échecs.
En 1962, l’agronome et écologiste René Dumont écrivit un opuscule mémorable au titre prémonitoire : « l’Afrique noire est mal partie ». A terme, l’Afrique sub-saharienne commence à entendre la voix de la raison. Malgré les frontières qui ont déchiré ethnies et territoires, des pays comme le Ghana, le Sénégal ou le Bénin semblent durablement installés dans une pratique du pouvoir régie par le contrôle démocratique. L’Afrique blanche, elle, resta longtemps hermétique à toute forme de remise en question d’une conception politique paranoïaque qui a enterré deux générations.
Aujourd’hui, et par le biais d’une communication mondialisée, tous les pays d’Afrique du nord, à l’exception de l’Algérie, se cherchent avec plus ou moins d’efficacité. Même la Libye, qu’Alger désigne comme le contre-exemple d’une révolution populaire pour justifier son immobilisme, vient de s’engager, avec les perturbations prévisibles, dans des élections législatives dont les résultats seront, pour l’essentiel, fidèles à la volonté des citoyens. Tous les peuples sont en mouvement. Il y aura des réussites et des reculs dans ces expériences mais, à l’inverse de l’Algérie, il y a prospection et donc évolution sous la pression de la rue et par la volonté des citoyens. L’Histoire enseigne que dans ces dynamiques les nations avancent et se confortent.
A voir Bouteflika, titubant dans les faméliques exhibitions mises sous cellophane de ce cinquantenaire, on constate de visu un pouvoir momifié. Sa moue de cire n’a d’égal que la vacuité de son programme. Dans la rue les services de sécurité embarquent sans ménagements des jeunes qui ont voulu déposer une gerbe de fleurs sur le monument dédié aux martyrs de la guerre. Comme tout le reste, les martyrs sont la propriété de leurs fossoyeurs.
Les hydrocarbures ont permis cinquante ans de paralysie, d’abus et d’opacité. L’Algérie de 2012 se prépare à une précarité financière inattendue et se trouve en état de rupture politique et sociologique. On peut tout faire face à la dynamique de l’Histoire, sauf l’arrêter.
Rachid Bali
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MAUVAISTRÈS BIEN
Détails Publié le Dimanche, 08 juillet 2012 16:34 Écrit par Rachid Bali
Il fut triste et, pour dire vrai, ridicule, ce cinquantenaire.
Tout responsable politique peut commettre des erreurs, tout projet, si bien conçu soit-il, peut se traduire par une contre-performance. Un imprévu, des conditions extérieures défavorables risquent à tout instant de contrarier un programme. L’échec algérien n’est dû ni à la surprise ni au manque de moyens. La régression nationale est une méthode et un objectif. Cette conception involutive de l’exercice du pouvoir est d’autant plus préjudiciable que le système se plait à en nier l’impopularité, maquiller les travers pour, ensuite, la revendiquer et mieux la perpétuer.
Le problème n’est pas d’avoir dissout un capital symbolique exceptionnel ni d’avoir dilapidé des ressources humaines et naturelles dont peu d’anciennes colonies pouvaient se prévaloir. Non, en Algérie, le problème est dans ce refus ou cette incapacité à faire un bilan avec lucidité et rigueur. Du coup, les mêmes fautes se reproduisent en toute impunité depuis un demi-siècle. Les voix qui se sont élevées à mille et une reprises pour avertir, supplier, alerter ou dénoncer des politiques qui ont coûté si cher financièrement et condamné, chaque fois un peu plus, les chances du pays sont ignorées ou stipendiées. On n’interpelle pas le divin. Et, en Algérie, on ne change pas un système qui échoue.
Des observateurs de la scène nationale, situent le basculement du destin algérien à 1957 ; date de l’assassinat d’Abane Ramdane. La violence politique, en tant que moyen de règlement du contentieux politique, venait de s’imposer au plus haut niveau de la hiérarchie du pouvoir. Mais il y a pire ; l’esprit de la Soummam, porté par la rupture du combat anti-colonial et les aspirations à la justice et au progrès fut enterré avec l’architecte du congrès de 1956. L’Algérie ne s’est jamais remise de cette embuscade tendue à la démocratie.
Ben Bella, mis en scène par de Gaule et Nacer, servit d’appât à l’armée des frontières qui consacra l’élimination d’Abane en inaugurant l’indépendance par un coup d’Etat. Le populisme sanglant venait de dénaturer et de détourner un des plus grands mouvements de libération nationale du XXéme siècle.
La rigueur et la pertinence de la Soummam cédèrent devant les emphases et les improvisations démagogiques. Aucun domaine ne fut épargné par un infantilisme politique d’autant plus dévastateur qu’il sévissait dans un pays sans grande tradition de débat et une collectivité exsangue. « L’Algérie a enterré un million et demi de martyrs », avait lâché Ben Bella dans une de ses fougueuses sorties. Le chiffre, démenti par toutes les lois de la démographie, est devenu un tabou qui piège le débat historique. A de très rares exceptions près, aucun intellectuel n’ose aujourd’hui encore libérer la nation de ce mensonge originel. Installé par les baïonnettes, d’un tempérament sans nuance, Ben Bella, conjuguant l’outrance à la violence, prépara le terrain de l’absolutisme démagogique au clan d’Oujda qui n’en demandait pas tant. Il décrète que l’indépendance de l’Algérie a été consacrée le 5 juillet alors que l’évènement a eu lieu le 3 du même mois et annonce de Tunis - avant même de fouler le sol national - « nous sommes Arabes, nous sommes Arabes, nous sommes Arabes ». Imposture symbolique, falsification historique et déflagration socio-culturelle ; le départ était bien plombé. Et ça dure.
Renversé deux ans plus tard par ceux-là même qui l’avait utilisé comme paravent, Ben Bella avait laissé derrière lui la voie funeste de la violence et de la confiscation des attributs de la nation. La lignée Messali- Ben Bella se poursuit aujourd’hui par Bouteflika : le même égo, la même impudeur et le même aveuglement.
En 2012, l’Algérie importe trois calories sur les quatre qu’elle consomme. Le métro d’Alger a coûté 14 fois son coût initial. L’autoroute est-ouest, sensée être livrée en quatre ans et demi, est en chantier depuis douze ans. L’enveloppe de cinq milliards de dollars qui devait couvrir l’intégralité des travaux est multipliée par trois. Et ce n’est pas fini. Pour autant, il est inconcevable d’envisager que les pouvoirs publics en viennent à répondre aux interpellations de l’opposition qui s’alarme de tant de gâchis.
La dernière escroquerie politico-médiatique, financée à coup de millions d’euros, dans les média étrangers est typique de la fuite en avant du régime. Bouteflika sait que ses publi-reportages ne convainquent personne. Peu importe. Quand on est agonisant chaque seconde gagnée compte. S’épargner provisoirement les critiques de l’étranger est vital pour un responsable qui sait que le divorce avec le peuple est consommé depuis longtemps. Comme toutes les stratégies du pouvoir l’opération a été un fiasco lamentable. Il ne changera pas de démarche pour autant. Leurrer encore et toujours.
Admettre le principe d’une évaluation publique apparaît pour les dirigeants algériens comme une mise à nue dont ils pensent, à juste titre, qu’elle sonnerait la fin d’un concept de gestion qui postule la nation comme la propriété de celui qui a su accaparer le premier les leviers de commande.
Depuis 1957, la gouvernance en Algérie relève d’une captation brutale des centres de décisions et en aucune manière d’une compétition basée sur la proposition arbitrée par le débat. Par ce que niée pendant un demi-siècle, la réparation de l’hécatombe ayant résulté de ce hold-up national sera terrible.
Le ministre de l’éducation français, Claude Allègre, constatant l’amateurisme suicidaire du parti socialiste, dont il était membre, après la déroute de la candidate Ségolène Royal, publia un pamphlet qu’il intitula « la défaite en chantant ». Provocateur, l’écrit eut quand même le mérite d’ouvrir les yeux à la gauche française ; et à voir les derniers résultats de l’élection présidentielle, la gifle a recadré la réflexion politique et intellectuelle d’un parti qui refusait de voir sa déconnexion des enjeux dans un monde en pleine mutation. Il faudrait une encyclopédie caricaturant les outrages subis par l’Algérie pour bousculer un système qui se nourrit de ses propres échecs.
En 1962, l’agronome et écologiste René Dumont écrivit un opuscule mémorable au titre prémonitoire : « l’Afrique noire est mal partie ». A terme, l’Afrique sub-saharienne commence à entendre la voix de la raison. Malgré les frontières qui ont déchiré ethnies et territoires, des pays comme le Ghana, le Sénégal ou le Bénin semblent durablement installés dans une pratique du pouvoir régie par le contrôle démocratique. L’Afrique blanche, elle, resta longtemps hermétique à toute forme de remise en question d’une conception politique paranoïaque qui a enterré deux générations.
Aujourd’hui, et par le biais d’une communication mondialisée, tous les pays d’Afrique du nord, à l’exception de l’Algérie, se cherchent avec plus ou moins d’efficacité. Même la Libye, qu’Alger désigne comme le contre-exemple d’une révolution populaire pour justifier son immobilisme, vient de s’engager, avec les perturbations prévisibles, dans des élections législatives dont les résultats seront, pour l’essentiel, fidèles à la volonté des citoyens. Tous les peuples sont en mouvement. Il y aura des réussites et des reculs dans ces expériences mais, à l’inverse de l’Algérie, il y a prospection et donc évolution sous la pression de la rue et par la volonté des citoyens. L’Histoire enseigne que dans ces dynamiques les nations avancent et se confortent.
A voir Bouteflika, titubant dans les faméliques exhibitions mises sous cellophane de ce cinquantenaire, on constate de visu un pouvoir momifié. Sa moue de cire n’a d’égal que la vacuité de son programme. Dans la rue les services de sécurité embarquent sans ménagements des jeunes qui ont voulu déposer une gerbe de fleurs sur le monument dédié aux martyrs de la guerre. Comme tout le reste, les martyrs sont la propriété de leurs fossoyeurs.
Les hydrocarbures ont permis cinquante ans de paralysie, d’abus et d’opacité. L’Algérie de 2012 se prépare à une précarité financière inattendue et se trouve en état de rupture politique et sociologique. On peut tout faire face à la dynamique de l’Histoire, sauf l’arrêter.
Rachid Bali
Algérie Express - 5 JUILLET : la régression pédante
5 JUILLET : la régression pédante
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Il fut triste et, pour dire vrai, ridicule, ce cinquantenaire.
Tout responsable politique peut commettre des erreurs, tout projet, si bien conçu soit-il, peut se traduire par une contre-performance. Un imprévu, des conditions extérieures défavorables risquent à tout instant de contrarier un programme. L’échec algérien n’est dû ni à la surprise ni au manque de moyens. La régression nationale est une méthode et un objectif. Cette conception involutive de l’exercice du pouvoir est d’autant plus préjudiciable que le système se plait à en nier l’impopularité, maquiller les travers pour, ensuite, la revendiquer et mieux la perpétuer.
Le problème n’est pas d’avoir dissout un capital symbolique exceptionnel ni d’avoir dilapidé des ressources humaines et naturelles dont peu d’anciennes colonies pouvaient se prévaloir. Non, en Algérie, le problème est dans ce refus ou cette incapacité à faire un bilan avec lucidité et rigueur. Du coup, les mêmes fautes se reproduisent en toute impunité depuis un demi-siècle. Les voix qui se sont élevées à mille et une reprises pour avertir, supplier, alerter ou dénoncer des politiques qui ont coûté si cher financièrement et condamné, chaque fois un peu plus, les chances du pays sont ignorées ou stipendiées. On n’interpelle pas le divin. Et, en Algérie, on ne change pas un système qui échoue.
Des observateurs de la scène nationale, situent le basculement du destin algérien à 1957 ; date de l’assassinat d’Abane Ramdane. La violence politique, en tant que moyen de règlement du contentieux politique, venait de s’imposer au plus haut niveau de la hiérarchie du pouvoir. Mais il y a pire ; l’esprit de la Soummam, porté par la rupture du combat anti-colonial et les aspirations à la justice et au progrès fut enterré avec l’architecte du congrès de 1956. L’Algérie ne s’est jamais remise de cette embuscade tendue à la démocratie.
Ben Bella, mis en scène par de Gaule et Nacer, servit d’appât à l’armée des frontières qui consacra l’élimination d’Abane en inaugurant l’indépendance par un coup d’Etat. Le populisme sanglant venait de dénaturer et de détourner un des plus grands mouvements de libération nationale du XXéme siècle.
La rigueur et la pertinence de la Soummam cédèrent devant les emphases et les improvisations démagogiques. Aucun domaine ne fut épargné par un infantilisme politique d’autant plus dévastateur qu’il sévissait dans un pays sans grande tradition de débat et une collectivité exsangue. « L’Algérie a enterré un million et demi de martyrs », avait lâché Ben Bella dans une de ses fougueuses sorties. Le chiffre, démenti par toutes les lois de la démographie, est devenu un tabou qui piège le débat historique. A de très rares exceptions près, aucun intellectuel n’ose aujourd’hui encore libérer la nation de ce mensonge originel. Installé par les baïonnettes, d’un tempérament sans nuance, Ben Bella, conjuguant l’outrance à la violence, prépara le terrain de l’absolutisme démagogique au clan d’Oujda qui n’en demandait pas tant. Il décrète que l’indépendance de l’Algérie a été consacrée le 5 juillet alors que l’évènement a eu lieu le 3 du même mois et annonce de Tunis - avant même de fouler le sol national - « nous sommes Arabes, nous sommes Arabes, nous sommes Arabes ». Imposture symbolique, falsification historique et déflagration socio-culturelle ; le départ était bien plombé. Et ça dure.
Renversé deux ans plus tard par ceux-là même qui l’avait utilisé comme paravent, Ben Bella avait laissé derrière lui la voie funeste de la violence et de la confiscation des attributs de la nation. La lignée Messali- Ben Bella se poursuit aujourd’hui par Bouteflika : le même égo, la même impudeur et le même aveuglement.
En 2012, l’Algérie importe trois calories sur les quatre qu’elle consomme. Le métro d’Alger a coûté 14 fois son coût initial. L’autoroute est-ouest, sensée être livrée en quatre ans et demi, est en chantier depuis douze ans. L’enveloppe de cinq milliards de dollars qui devait couvrir l’intégralité des travaux est multipliée par trois. Et ce n’est pas fini. Pour autant, il est inconcevable d’envisager que les pouvoirs publics en viennent à répondre aux interpellations de l’opposition qui s’alarme de tant de gâchis.
La dernière escroquerie politico-médiatique, financée à coup de millions d’euros, dans les média étrangers est typique de la fuite en avant du régime. Bouteflika sait que ses publi-reportages ne convainquent personne. Peu importe. Quand on est agonisant chaque seconde gagnée compte. S’épargner provisoirement les critiques de l’étranger est vital pour un responsable qui sait que le divorce avec le peuple est consommé depuis longtemps. Comme toutes les stratégies du pouvoir l’opération a été un fiasco lamentable. Il ne changera pas de démarche pour autant. Leurrer encore et toujours.
Admettre le principe d’une évaluation publique apparaît pour les dirigeants algériens comme une mise à nue dont ils pensent, à juste titre, qu’elle sonnerait la fin d’un concept de gestion qui postule la nation comme la propriété de celui qui a su accaparer le premier les leviers de commande.
Depuis 1957, la gouvernance en Algérie relève d’une captation brutale des centres de décisions et en aucune manière d’une compétition basée sur la proposition arbitrée par le débat. Par ce que niée pendant un demi-siècle, la réparation de l’hécatombe ayant résulté de ce hold-up national sera terrible.
Le ministre de l’éducation français, Claude Allègre, constatant l’amateurisme suicidaire du parti socialiste, dont il était membre, après la déroute de la candidate Ségolène Royal, publia un pamphlet qu’il intitula « la défaite en chantant ». Provocateur, l’écrit eut quand même le mérite d’ouvrir les yeux à la gauche française ; et à voir les derniers résultats de l’élection présidentielle, la gifle a recadré la réflexion politique et intellectuelle d’un parti qui refusait de voir sa déconnexion des enjeux dans un monde en pleine mutation. Il faudrait une encyclopédie caricaturant les outrages subis par l’Algérie pour bousculer un système qui se nourrit de ses propres échecs.
En 1962, l’agronome et écologiste René Dumont écrivit un opuscule mémorable au titre prémonitoire : « l’Afrique noire est mal partie ». A terme, l’Afrique sub-saharienne commence à entendre la voix de la raison. Malgré les frontières qui ont déchiré ethnies et territoires, des pays comme le Ghana, le Sénégal ou le Bénin semblent durablement installés dans une pratique du pouvoir régie par le contrôle démocratique. L’Afrique blanche, elle, resta longtemps hermétique à toute forme de remise en question d’une conception politique paranoïaque qui a enterré deux générations.
Aujourd’hui, et par le biais d’une communication mondialisée, tous les pays d’Afrique du nord, à l’exception de l’Algérie, se cherchent avec plus ou moins d’efficacité. Même la Libye, qu’Alger désigne comme le contre-exemple d’une révolution populaire pour justifier son immobilisme, vient de s’engager, avec les perturbations prévisibles, dans des élections législatives dont les résultats seront, pour l’essentiel, fidèles à la volonté des citoyens. Tous les peuples sont en mouvement. Il y aura des réussites et des reculs dans ces expériences mais, à l’inverse de l’Algérie, il y a prospection et donc évolution sous la pression de la rue et par la volonté des citoyens. L’Histoire enseigne que dans ces dynamiques les nations avancent et se confortent.
A voir Bouteflika, titubant dans les faméliques exhibitions mises sous cellophane de ce cinquantenaire, on constate de visu un pouvoir momifié. Sa moue de cire n’a d’égal que la vacuité de son programme. Dans la rue les services de sécurité embarquent sans ménagements des jeunes qui ont voulu déposer une gerbe de fleurs sur le monument dédié aux martyrs de la guerre. Comme tout le reste, les martyrs sont la propriété de leurs fossoyeurs.
Les hydrocarbures ont permis cinquante ans de paralysie, d’abus et d’opacité. L’Algérie de 2012 se prépare à une précarité financière inattendue et se trouve en état de rupture politique et sociologique. On peut tout faire face à la dynamique de l’Histoire, sauf l’arrêter.
Rachid Bali
NOTE UTILISATEUR: %1$S / %2$S: / 1
MAUVAISTRÈS BIEN
Détails Publié le Dimanche, 08 juillet 2012 16:34 Écrit par Rachid Bali
Il fut triste et, pour dire vrai, ridicule, ce cinquantenaire.
Tout responsable politique peut commettre des erreurs, tout projet, si bien conçu soit-il, peut se traduire par une contre-performance. Un imprévu, des conditions extérieures défavorables risquent à tout instant de contrarier un programme. L’échec algérien n’est dû ni à la surprise ni au manque de moyens. La régression nationale est une méthode et un objectif. Cette conception involutive de l’exercice du pouvoir est d’autant plus préjudiciable que le système se plait à en nier l’impopularité, maquiller les travers pour, ensuite, la revendiquer et mieux la perpétuer.
Le problème n’est pas d’avoir dissout un capital symbolique exceptionnel ni d’avoir dilapidé des ressources humaines et naturelles dont peu d’anciennes colonies pouvaient se prévaloir. Non, en Algérie, le problème est dans ce refus ou cette incapacité à faire un bilan avec lucidité et rigueur. Du coup, les mêmes fautes se reproduisent en toute impunité depuis un demi-siècle. Les voix qui se sont élevées à mille et une reprises pour avertir, supplier, alerter ou dénoncer des politiques qui ont coûté si cher financièrement et condamné, chaque fois un peu plus, les chances du pays sont ignorées ou stipendiées. On n’interpelle pas le divin. Et, en Algérie, on ne change pas un système qui échoue.
Des observateurs de la scène nationale, situent le basculement du destin algérien à 1957 ; date de l’assassinat d’Abane Ramdane. La violence politique, en tant que moyen de règlement du contentieux politique, venait de s’imposer au plus haut niveau de la hiérarchie du pouvoir. Mais il y a pire ; l’esprit de la Soummam, porté par la rupture du combat anti-colonial et les aspirations à la justice et au progrès fut enterré avec l’architecte du congrès de 1956. L’Algérie ne s’est jamais remise de cette embuscade tendue à la démocratie.
Ben Bella, mis en scène par de Gaule et Nacer, servit d’appât à l’armée des frontières qui consacra l’élimination d’Abane en inaugurant l’indépendance par un coup d’Etat. Le populisme sanglant venait de dénaturer et de détourner un des plus grands mouvements de libération nationale du XXéme siècle.
La rigueur et la pertinence de la Soummam cédèrent devant les emphases et les improvisations démagogiques. Aucun domaine ne fut épargné par un infantilisme politique d’autant plus dévastateur qu’il sévissait dans un pays sans grande tradition de débat et une collectivité exsangue. « L’Algérie a enterré un million et demi de martyrs », avait lâché Ben Bella dans une de ses fougueuses sorties. Le chiffre, démenti par toutes les lois de la démographie, est devenu un tabou qui piège le débat historique. A de très rares exceptions près, aucun intellectuel n’ose aujourd’hui encore libérer la nation de ce mensonge originel. Installé par les baïonnettes, d’un tempérament sans nuance, Ben Bella, conjuguant l’outrance à la violence, prépara le terrain de l’absolutisme démagogique au clan d’Oujda qui n’en demandait pas tant. Il décrète que l’indépendance de l’Algérie a été consacrée le 5 juillet alors que l’évènement a eu lieu le 3 du même mois et annonce de Tunis - avant même de fouler le sol national - « nous sommes Arabes, nous sommes Arabes, nous sommes Arabes ». Imposture symbolique, falsification historique et déflagration socio-culturelle ; le départ était bien plombé. Et ça dure.
Renversé deux ans plus tard par ceux-là même qui l’avait utilisé comme paravent, Ben Bella avait laissé derrière lui la voie funeste de la violence et de la confiscation des attributs de la nation. La lignée Messali- Ben Bella se poursuit aujourd’hui par Bouteflika : le même égo, la même impudeur et le même aveuglement.
En 2012, l’Algérie importe trois calories sur les quatre qu’elle consomme. Le métro d’Alger a coûté 14 fois son coût initial. L’autoroute est-ouest, sensée être livrée en quatre ans et demi, est en chantier depuis douze ans. L’enveloppe de cinq milliards de dollars qui devait couvrir l’intégralité des travaux est multipliée par trois. Et ce n’est pas fini. Pour autant, il est inconcevable d’envisager que les pouvoirs publics en viennent à répondre aux interpellations de l’opposition qui s’alarme de tant de gâchis.
La dernière escroquerie politico-médiatique, financée à coup de millions d’euros, dans les média étrangers est typique de la fuite en avant du régime. Bouteflika sait que ses publi-reportages ne convainquent personne. Peu importe. Quand on est agonisant chaque seconde gagnée compte. S’épargner provisoirement les critiques de l’étranger est vital pour un responsable qui sait que le divorce avec le peuple est consommé depuis longtemps. Comme toutes les stratégies du pouvoir l’opération a été un fiasco lamentable. Il ne changera pas de démarche pour autant. Leurrer encore et toujours.
Admettre le principe d’une évaluation publique apparaît pour les dirigeants algériens comme une mise à nue dont ils pensent, à juste titre, qu’elle sonnerait la fin d’un concept de gestion qui postule la nation comme la propriété de celui qui a su accaparer le premier les leviers de commande.
Depuis 1957, la gouvernance en Algérie relève d’une captation brutale des centres de décisions et en aucune manière d’une compétition basée sur la proposition arbitrée par le débat. Par ce que niée pendant un demi-siècle, la réparation de l’hécatombe ayant résulté de ce hold-up national sera terrible.
Le ministre de l’éducation français, Claude Allègre, constatant l’amateurisme suicidaire du parti socialiste, dont il était membre, après la déroute de la candidate Ségolène Royal, publia un pamphlet qu’il intitula « la défaite en chantant ». Provocateur, l’écrit eut quand même le mérite d’ouvrir les yeux à la gauche française ; et à voir les derniers résultats de l’élection présidentielle, la gifle a recadré la réflexion politique et intellectuelle d’un parti qui refusait de voir sa déconnexion des enjeux dans un monde en pleine mutation. Il faudrait une encyclopédie caricaturant les outrages subis par l’Algérie pour bousculer un système qui se nourrit de ses propres échecs.
En 1962, l’agronome et écologiste René Dumont écrivit un opuscule mémorable au titre prémonitoire : « l’Afrique noire est mal partie ». A terme, l’Afrique sub-saharienne commence à entendre la voix de la raison. Malgré les frontières qui ont déchiré ethnies et territoires, des pays comme le Ghana, le Sénégal ou le Bénin semblent durablement installés dans une pratique du pouvoir régie par le contrôle démocratique. L’Afrique blanche, elle, resta longtemps hermétique à toute forme de remise en question d’une conception politique paranoïaque qui a enterré deux générations.
Aujourd’hui, et par le biais d’une communication mondialisée, tous les pays d’Afrique du nord, à l’exception de l’Algérie, se cherchent avec plus ou moins d’efficacité. Même la Libye, qu’Alger désigne comme le contre-exemple d’une révolution populaire pour justifier son immobilisme, vient de s’engager, avec les perturbations prévisibles, dans des élections législatives dont les résultats seront, pour l’essentiel, fidèles à la volonté des citoyens. Tous les peuples sont en mouvement. Il y aura des réussites et des reculs dans ces expériences mais, à l’inverse de l’Algérie, il y a prospection et donc évolution sous la pression de la rue et par la volonté des citoyens. L’Histoire enseigne que dans ces dynamiques les nations avancent et se confortent.
A voir Bouteflika, titubant dans les faméliques exhibitions mises sous cellophane de ce cinquantenaire, on constate de visu un pouvoir momifié. Sa moue de cire n’a d’égal que la vacuité de son programme. Dans la rue les services de sécurité embarquent sans ménagements des jeunes qui ont voulu déposer une gerbe de fleurs sur le monument dédié aux martyrs de la guerre. Comme tout le reste, les martyrs sont la propriété de leurs fossoyeurs.
Les hydrocarbures ont permis cinquante ans de paralysie, d’abus et d’opacité. L’Algérie de 2012 se prépare à une précarité financière inattendue et se trouve en état de rupture politique et sociologique. On peut tout faire face à la dynamique de l’Histoire, sauf l’arrêter.
Rachid Bali
samedi 7 juillet 2012
Des représentants du mouvement islamiste armé MUJAO reçus à Alger
Des représentants du mouvement islamiste armé MUJAO reçus à Alger
07/07/2012 - 15:12
GAO (SIWEL) — D'après un message envoyé à notre rédaction et signé par le bureau d'information du MNLA, une délégation du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) a été reçue à Alger, le 06-07-2012 au soir.
Hamada Ould Khaïrou, créateur et chef du MUJAO. (PH/DR)
Hanoune ould Omar et abderhamane ould, deux chefs politiques du mouvement terroriste, ont été, selon la même source, transportés d'Adrar vers Alger par un avion algérien, hier soir.
Dans le même message, le MNLA affirme avoir des preuves que les services secrets algériens travaillent en étroite collaboration avec le MUJAO. « Le jour précédent l'attaque de Gao (capitale de l'Azawad) fin Juin par ces islamistes, une rencontre s'est tenue dans la zone de Tombouctou entre les chefs du MUJAO et un général algérien », assure ce membre du bureau d'information du MNLA. Selon ce dernier « c'est à partir de cette rencontre qu'ont été établies les stratégies de l'attaque de Gao contre le MNLA » qui a fait plusieurs morts.
A rappeler qu'une délégation d'un autre mouvement islamiste armé qui active dans l'Azawad, Ansar Dine, a été reçu à Alger « pour des discussion avec le pouvoir », a affirmé un représentant de ce mouvement terroriste, le 20-06-2012.
mld
SIWEL 07 1616 JUI12
07/07/2012 - 15:12
GAO (SIWEL) — D'après un message envoyé à notre rédaction et signé par le bureau d'information du MNLA, une délégation du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) a été reçue à Alger, le 06-07-2012 au soir.
Hamada Ould Khaïrou, créateur et chef du MUJAO. (PH/DR)
Hanoune ould Omar et abderhamane ould, deux chefs politiques du mouvement terroriste, ont été, selon la même source, transportés d'Adrar vers Alger par un avion algérien, hier soir.
Dans le même message, le MNLA affirme avoir des preuves que les services secrets algériens travaillent en étroite collaboration avec le MUJAO. « Le jour précédent l'attaque de Gao (capitale de l'Azawad) fin Juin par ces islamistes, une rencontre s'est tenue dans la zone de Tombouctou entre les chefs du MUJAO et un général algérien », assure ce membre du bureau d'information du MNLA. Selon ce dernier « c'est à partir de cette rencontre qu'ont été établies les stratégies de l'attaque de Gao contre le MNLA » qui a fait plusieurs morts.
A rappeler qu'une délégation d'un autre mouvement islamiste armé qui active dans l'Azawad, Ansar Dine, a été reçu à Alger « pour des discussion avec le pouvoir », a affirmé un représentant de ce mouvement terroriste, le 20-06-2012.
mld
SIWEL 07 1616 JUI12
AIT CHALLAL Ahviv - YouTube
AIT CHALLAL Ahviv - YouTube
Ajoutée par AITCHALLAL95 le 8 mars 2011
Toi mon ami
Tu ne m'as jamais laissé
Tu m'as blanchi de toutes accusations (mauvaises rumeurs)
Puisque toi mon ami tu sais
Tu connais la raison cachée à tout ça
La racine de mon mal suffoque
Elle ne pourrit pas, ne meurt pas x2
Mon bonheur se conjugue au passé
La corde enlace mon cou x2
Le cœur blessé noyé dans les ténèbres
Il a espéré regagner la lumière
Les miens, chacun où il a enfoui sa tête
Mais toi (mon ami) t'es la force de mes épaules
Que n'as-tu pas enduré Ô mon âme solitaire
Ravagé par les morsures de chiens errants
Les blessures, et le froid glacial
Les canines me perçant la peau
Toi mon ami
Tu ne m'as jamais laissé
Tu m'as blanchi de toutes accusations (mauvaises rumeurs)
Puisque toi mon ami tu sais
Tu connais la raison cachée à tout ça
Je vois tout ça d'un mauvais œil
Je chante cette complainte, j'écoute x2
Si je parle, j'ai peur de blesser
Je me suis tus, j'ai peur du déclin x2
Seul coincé entre les chiens
C'est toi que j'ai trouvé à mes côtés
Quand je suis tombé et cru voir advenir ma fin
Tu étais la raison de mon redressement x2
Que n'as-tu pas enduré Ô mon âme solitaire
Ravagé par les morsures de chiens errants
Les blessures, et le froid glacial
Les canines me perçant la peau
Toi mon ami
Tu ne m'as jamais laissé
Tu m'as blanchi de toutes accusations (mauvaises rumeurs)
Puisque toi mon ami tu sais
Tu connais la raison cachée à tout ça
Ajoutée par AITCHALLAL95 le 8 mars 2011
Toi mon ami
Tu ne m'as jamais laissé
Tu m'as blanchi de toutes accusations (mauvaises rumeurs)
Puisque toi mon ami tu sais
Tu connais la raison cachée à tout ça
La racine de mon mal suffoque
Elle ne pourrit pas, ne meurt pas x2
Mon bonheur se conjugue au passé
La corde enlace mon cou x2
Le cœur blessé noyé dans les ténèbres
Il a espéré regagner la lumière
Les miens, chacun où il a enfoui sa tête
Mais toi (mon ami) t'es la force de mes épaules
Que n'as-tu pas enduré Ô mon âme solitaire
Ravagé par les morsures de chiens errants
Les blessures, et le froid glacial
Les canines me perçant la peau
Toi mon ami
Tu ne m'as jamais laissé
Tu m'as blanchi de toutes accusations (mauvaises rumeurs)
Puisque toi mon ami tu sais
Tu connais la raison cachée à tout ça
Je vois tout ça d'un mauvais œil
Je chante cette complainte, j'écoute x2
Si je parle, j'ai peur de blesser
Je me suis tus, j'ai peur du déclin x2
Seul coincé entre les chiens
C'est toi que j'ai trouvé à mes côtés
Quand je suis tombé et cru voir advenir ma fin
Tu étais la raison de mon redressement x2
Que n'as-tu pas enduré Ô mon âme solitaire
Ravagé par les morsures de chiens errants
Les blessures, et le froid glacial
Les canines me perçant la peau
Toi mon ami
Tu ne m'as jamais laissé
Tu m'as blanchi de toutes accusations (mauvaises rumeurs)
Puisque toi mon ami tu sais
Tu connais la raison cachée à tout ça
Je n'ai ni tué, ni volé
Et pourtant j'ai fini exilé x2
Que je reste ou que je parte
Où que j'aille je serai un étranger x2
Dans les pays étrangers j'étouffe
C'est le verdict de l'homme kabyle
Chaque village sur lequel je questionne
On me dit qu'il a un exilé
Que n'as-tu pas enduré Ô mon âme solitaire
Ravagé par les morsures de chiens errants
Les blessures, et le froid glacial
Les canines me perçant la peau
Toi mon ami
Tu ne m'as jamais laissé
Tu m'as blanchi de toutes accusations (mauvaises rumeurs)
Puisque toi mon ami tu sais
Tu connais la raison cachée à tout ça
Traduction: Sephora
vendredi 6 juillet 2012
Pour Ferhat Mehenni le pouvoir algérien est « le véritable séparatiste »
Pour Ferhat Mehenni le pouvoir algérien est « le véritable séparatiste »
Pour Ferhat Mehenni le pouvoir algérien est « le véritable séparatiste »
06/07/2012 - 14:39
PARIS (SIWEL) — Dans un communiqué envoyé à notre rédaction, Ferhat Mehenni, le président du Gouvernement Provisoire Kabyle, a dressé « un bilan plutôt sombre » pour la Kabylie, 50 ans après l'indépendance de l'Algérie. « Le pouvoir algérien n’a qu’un seul objectif en Kabylie : TUER », a-t-il déploré.
Ferhat Mehenni lors de la commémoration des victimes kabyles du 17 Octobre 1961 à Paris, le 17-10-2010 (PH/SIWEL)
« Tuer nos enfants, tuer nos femmes et nos hommes de renom, tuer notre âme et nos symboles, notre langue et notre identité, notre économie et notre écologie, nos valeurs et notre conscience… », c'est à cela que le président de l'Anavad résume « ces 50 années algériennes » durant lesquelles la Kabylie a été « colonisée, ostracisée, niée, humiliée et réprimée », fustige-til.
Ferhat Mehenni assure que « c’est ce même pouvoir qui s’apprête à fêter ce cinquantenaire qui est le véritable séparatiste, car c’est lui qui, depuis la confiscation de l’indépendance, élargit chaque jour davantage, le fossé entre l’Algérie de plus en plus arabo-islamisée et la Kabylie toujours attachée à ses racines. »
Optimiste pour l'avenir, le président de l'Anavad affirme, dans son communiqué, que « c’est parce que la Kabylie a compris qu’à terme c’est sa mort qui est programmée, par ce régime raciste, qu’elle s’est dotée depuis le 01/06/2010 d’un Gouvernement Provisoire Kabyle, l’ANAVAD ».
Il conclu « qu'aujourd'hui, le peuple kabyle, conscient de ses droits et de ses devoirs, se dresse comme un seul homme pour reconquérir sa liberté ».
mld
SIWEL 06 1547 JUI12
Pour Ferhat Mehenni le pouvoir algérien est « le véritable séparatiste »
06/07/2012 - 14:39
PARIS (SIWEL) — Dans un communiqué envoyé à notre rédaction, Ferhat Mehenni, le président du Gouvernement Provisoire Kabyle, a dressé « un bilan plutôt sombre » pour la Kabylie, 50 ans après l'indépendance de l'Algérie. « Le pouvoir algérien n’a qu’un seul objectif en Kabylie : TUER », a-t-il déploré.
Ferhat Mehenni lors de la commémoration des victimes kabyles du 17 Octobre 1961 à Paris, le 17-10-2010 (PH/SIWEL)
« Tuer nos enfants, tuer nos femmes et nos hommes de renom, tuer notre âme et nos symboles, notre langue et notre identité, notre économie et notre écologie, nos valeurs et notre conscience… », c'est à cela que le président de l'Anavad résume « ces 50 années algériennes » durant lesquelles la Kabylie a été « colonisée, ostracisée, niée, humiliée et réprimée », fustige-til.
Ferhat Mehenni assure que « c’est ce même pouvoir qui s’apprête à fêter ce cinquantenaire qui est le véritable séparatiste, car c’est lui qui, depuis la confiscation de l’indépendance, élargit chaque jour davantage, le fossé entre l’Algérie de plus en plus arabo-islamisée et la Kabylie toujours attachée à ses racines. »
Optimiste pour l'avenir, le président de l'Anavad affirme, dans son communiqué, que « c’est parce que la Kabylie a compris qu’à terme c’est sa mort qui est programmée, par ce régime raciste, qu’elle s’est dotée depuis le 01/06/2010 d’un Gouvernement Provisoire Kabyle, l’ANAVAD ».
Il conclu « qu'aujourd'hui, le peuple kabyle, conscient de ses droits et de ses devoirs, se dresse comme un seul homme pour reconquérir sa liberté ».
mld
SIWEL 06 1547 JUI12
Publiée le 6 juil. 2012 par Tanazurt
Je pose une question à toutes les autres équipes sportives berbères, notamment la JSK qui est la plus connue, qu'est-ce qui les empêche de faire de même ? De montrer leur Amazighité et d'en être fières ?
Quant à nos frères libyens ils siègent dans nos coeurs à tout jamais.
Matoub Lounès - A laysekar ( Illustrations: équipe de handball berbère libyenne de Zouara ) - YouTube
Matoub Lounès - A laysekar ( Illustrations: équipe de handball berbère libyenne de Zouara ) - YouTube
Publiée le 6 juil. 2012 par Tanazurt
Je pose une question à toutes les autres équipes sportives berbères, notamment la JSK qui est la plus connue, qu'est-ce qui les empêche de faire de même ? De montrer leur Amazighité et d'en être fières ?
Quant à nos frères libyens ils siègent dans nos coeurs à tout jamais.
Publiée le 6 juil. 2012 par Tanazurt
Je pose une question à toutes les autres équipes sportives berbères, notamment la JSK qui est la plus connue, qu'est-ce qui les empêche de faire de même ? De montrer leur Amazighité et d'en être fières ?
Quant à nos frères libyens ils siègent dans nos coeurs à tout jamais.
Matoub Lounès "Udem n Lezzayer" - Le Visage de l'Algérie - [texte et traduction] - YouTube
Matoub Lounès "Udem n Lezzayer" - Le Visage de l'Algérie - [texte et traduction] - YouTube
Publiée le 4 juil. 2012 par MsPolygone
Matoub Lounès, 1987. Adaptation en français par Yalla Seddiki.
Publiée le 4 juil. 2012 par MsPolygone
Matoub Lounès, 1987. Adaptation en français par Yalla Seddiki.
De l'Algérie la souffrance est comble,
Elle est habitée par un mal secret
Que la science connue ne peut guérir.
Ses enfants s'empressent de s'incliner
Devant l'islam, panacée à propos ;
Lui seul peut la guider vers la voie droite.
Mais ses entrailles sont infestées,
Par force philtres de magie noire,
Qui la rongent comme la rouille de fer.
Qui s'est rendu est payé de retour ;
Il renie, l'arrogant, l'histoire avérée
Et les forfaits de sa main accomplis.
Il arbore une identité neuve :
Aujourd'hui toute fortune usurpée,
Sans vergogne, en haut lieu prend place.
À toute heure il jure ses grands dieux ;
Les maîtres qu'il sert l'ont nommé Maire :
Notre peine ! Pour qui a son sang sacrifié.
Mais tel est le visage de l'Algérie.
Si des droits aux villages sont accordés,
Des crédits acquis, ils feront des portions,
- Des dents félines, viandes déchiquetées.
Sur les sueurs exténuées des veuves, ils érigent,
Avides de commerces corrompus
Et indifférents au sort du Peuple.
Si mal te prends de protester,
« Pitoyable fou ! Sa raison s'égare »,
Diront-ils. « Sa cervelle sonne creux ! »
Tel est le visage de l'Algérie.
Par l'injustice assiégés, nos villages
Brûlaient, se consumaient dans la fournaise,
Un feu infernal rasant les foyers !
Que de sang en ces lieux-là a coulé,
Les flocons de plomb pleuvaient partout,
Les rues étouffaient de longs hurlements.
Que d'Hommes vaillants se sont sacrifiés !
Si seulement Ils avaient pu savoir,
Soyez sûrs qu'Ils se seraient insurgés !
mercredi 4 juillet 2012
Mathieu Guidère, spécialiste de l'islam radical au Maghreb : « L’Algérie ne soutient pas le MNLA par crainte de contagion et financerait Ansar Eddine »
Mathieu Guidère, spécialiste de l'islam radical au Maghreb : « L’Algérie ne soutient pas le MNLA par crainte de contagion et financerait Ansar Eddine »
04/07/2012 - 16:37
PARIS (SIWEL) — Mathieu Guidère, spécialiste de l’islam radical au Maghreb a estimé que « il est hors de question, pour Alger, de soutenir le MNLA qui revendique l'indépendance de l'Azawad, la région peuplée par les Touaregs au Mali par crainte donc, de contagion. Il est bien évidemment exclu pour Alger de soutenir Aqmi et le Mujao, filiales d'Al Qaïda que les généraux ont tout fait pour bouter hors de leurs frontières. La seule figure fréquentable est donc Ansar Eddine, dont le dirigeant, Iyad Ag Ghali, est un chef historique du mouvement touareg, qui désormais ne revendique plus l'indépendance de la région touareg ».
Dans une interview donnée au journal français, l’Express, Mathieu Guidère a traité de la situation au Mali. Ses analyses sur le rôle de l’Algérie dans la région du Sahel et confirme qu’Alger « soutien Ansar Eddine », un groupe terroriste islamiste.
« Le gouvernement algérien est d'une prudence extrême. Il veut tout faire pour éviter l'extension de la crise à la population touarègue algérienne (environ 1%, dans la région de Tindouf et du Hoggar) », a-t-il indiqué. Il a estimé que « les Touaregs d'Algérie ont de bonnes relations avec le gouvernement central. Les autorités algériennes ont bâti une mythologie qui insiste sur la participation des Touaregs à la guerre d'indépendance ». Une affirmation contredite par le soutien qu’apportent actuellement les touaregs d’Algérie à ceux du nord du Mali.
Poursuivant son analyse, Mathieu Guidère a souligné que depuis 1990, « l'Algérie a eu un rôle d'intermédiaire incontournable dans toutes les crises entre rebelles touaregs et gouvernement malien. Cela a été notamment le cas en 1990, 1994, 2007 et 2008. Les derniers accords entre les Touaregs et les autorités de Bamako, qui étaient en vigueur jusqu'à la reprise des affrontements l'hiver dernier, ont d'ailleurs été signés à Alger en 2006 ». Il a précisé, par ailleurs, que « le dirigeant touareg d'Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali est considéré comme l'homme des Algériens » et d’affirmer que « les Algériens le soutiendraient financièrement et militairement ».
Devant cette affirmation, l’analyste ajoute que « le MNLA le dit piloté par le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), qui fait la pluie et le beau temps en Algérie ». A aprtir de cette information, l’analyste réaffirme que le mouvement islamiste né au nord du Mali, quelque temps après la proclamation de l’indépendance de l’Azawad est l’œuvre des services secrets algériens, le DRS.
« La politique algérienne au Sahel trouve aussi son origine dans la situation intérieure en Algérie », a encore ajouté l’analyste. En effet, a-t-il souligné « Alger, confronté à la présence de groupes djihadistes depuis de nombreuses années a tout fait pour les éloigner le plus possible de la capitale. Aqmi, héritier du Groupe salafiste pour la prédication et le combat -GSPC, est principalement composé d'Algériens, et les chefs des trois brigades sont Algériens. Le groupe terroriste a progressivement été repoussé vers le sud, dans le désert. La présence de la branche maghrébine d'Al Qaïda dans le nord du Mali est le résultat de cette politique d'endiguement. C'était d'ailleurs le principal reproche que faisait à l'Algérie l'ancien président malien Amadou Toumani Touré, renversé en mars par un coup d'Etat. Il estimait que la menace d'Aqmi, qui a fait de l'Adrar des Ifoghas dans le nord du Mali sa base de repli, était l'exportation du terrorisme algérien vers son pays parle voisin du nord ».
Cette information et analyse confirme, une fois de plus, que l’Algérie est un facteur de déstabilisation dans la région du Sahel plus qu’elle participe au règlement des conflits.
Avec la situation de confusion générale au Mali, « pour les Algériens, Ansar Eddine deviendrait donc un partenaire gérable, avec qui l'on peut négocier ».
aai
SIWEL 04 1637 JUI12
« Le gouvernement algérien est d'une prudence extrême. Il veut tout faire pour éviter l'extension de la crise à la population touarègue algérienne (environ 1%, dans la région de Tindouf et du Hoggar) », a-t-il indiqué. Il a estimé que « les Touaregs d'Algérie ont de bonnes relations avec le gouvernement central. Les autorités algériennes ont bâti une mythologie qui insiste sur la participation des Touaregs à la guerre d'indépendance ». Une affirmation contredite par le soutien qu’apportent actuellement les touaregs d’Algérie à ceux du nord du Mali.
Poursuivant son analyse, Mathieu Guidère a souligné que depuis 1990, « l'Algérie a eu un rôle d'intermédiaire incontournable dans toutes les crises entre rebelles touaregs et gouvernement malien. Cela a été notamment le cas en 1990, 1994, 2007 et 2008. Les derniers accords entre les Touaregs et les autorités de Bamako, qui étaient en vigueur jusqu'à la reprise des affrontements l'hiver dernier, ont d'ailleurs été signés à Alger en 2006 ». Il a précisé, par ailleurs, que « le dirigeant touareg d'Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali est considéré comme l'homme des Algériens » et d’affirmer que « les Algériens le soutiendraient financièrement et militairement ».
Devant cette affirmation, l’analyste ajoute que « le MNLA le dit piloté par le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), qui fait la pluie et le beau temps en Algérie ». A aprtir de cette information, l’analyste réaffirme que le mouvement islamiste né au nord du Mali, quelque temps après la proclamation de l’indépendance de l’Azawad est l’œuvre des services secrets algériens, le DRS.
« La politique algérienne au Sahel trouve aussi son origine dans la situation intérieure en Algérie », a encore ajouté l’analyste. En effet, a-t-il souligné « Alger, confronté à la présence de groupes djihadistes depuis de nombreuses années a tout fait pour les éloigner le plus possible de la capitale. Aqmi, héritier du Groupe salafiste pour la prédication et le combat -GSPC, est principalement composé d'Algériens, et les chefs des trois brigades sont Algériens. Le groupe terroriste a progressivement été repoussé vers le sud, dans le désert. La présence de la branche maghrébine d'Al Qaïda dans le nord du Mali est le résultat de cette politique d'endiguement. C'était d'ailleurs le principal reproche que faisait à l'Algérie l'ancien président malien Amadou Toumani Touré, renversé en mars par un coup d'Etat. Il estimait que la menace d'Aqmi, qui a fait de l'Adrar des Ifoghas dans le nord du Mali sa base de repli, était l'exportation du terrorisme algérien vers son pays parle voisin du nord ».
Cette information et analyse confirme, une fois de plus, que l’Algérie est un facteur de déstabilisation dans la région du Sahel plus qu’elle participe au règlement des conflits.
Avec la situation de confusion générale au Mali, « pour les Algériens, Ansar Eddine deviendrait donc un partenaire gérable, avec qui l'on peut négocier ».
aai
SIWEL 04 1637 JUI12
Recueillement de la Fondation Matoub 25/06/2012 - YouTube
Recueillement de la Fondation Matoub 25/06/2012 - YouTube
FRERE LOUNES HIER COMME AUJOURD'HUI ET ENCORE PLUS DEMAIN, TU ES A JAMAIS PARMI NOUS.
IL SUFFIT D'EVOQUER TON NOM POUR AVOIR LA CHAIRE DE POULE PARCOURIR MON CORPS.
CEUX QUI ONT CRUT T'AVOIR ASSASSINE N'ONT FAIT QUE TE GRANDIR ENVERS TON PEUPLE ET LE MONDE, VIENDRA LE JOUR OU LA VRAIE JUSTICE TE SERA RENDUE.
TA VOIX, TES CHANTS, TA POESIE, PARCOURENT LE MONDE ET FONT RESONNE LE MAJESTUEUX DJURDJURA.
MATOUB TAMZGHA TE REND HOMMEGE T'AIME ET T'AIMERA A JAMAIS.
CHAQUE PAYS A SES TRAÎTRES VOICI UNE DES NOTRE !!
Célébration officielle du 50e de l’indépendance : plusieurs artistes algériens marginalisés
04/07/2012 - 14:55
ALGER (SIWEL) — Dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l’indépendance, plusieurs festivités commémoratives sont programmées dans toutes les wilayas du pays. Galas, théâtre, danses, rencontres et animations, sont au menu des activités officielles, mais sans pour autant « associer les Algériens dans la préparation de ces festivités dont des milliards de dinars sont déboursés dans une opération de charme folklorique ».
Khalida Toumi, ministre de la Culture. PH/DR
Même pour un spectacle de chorégraphie qui devait lancer officiellement les festivités du cinquantenaire, le réalisateur n’est autre qu’un libanais, en l’occurrence Caracalla.
Payés avec des milliards de dinars, plusieurs artistes étrangers sont conviés aux festivités.
Cependant, plusieurs artistes algériens ont dénoncé leur mis à l’écart par les autorités du pays. Pour eux, « l’Algérie officielle célèbre son indépendance avec leurs amis étrangers qui viendront redorer le blason d’un pays au bord du gouffre ».
Les rares artistes de talents qui ont été invités aux différentes cérémonies « sont connus pour leur proximité avec le pouvoir », dénoncent encore des artistes.
aai
SIWEL 041455 JUI12
Payés avec des milliards de dinars, plusieurs artistes étrangers sont conviés aux festivités.
Cependant, plusieurs artistes algériens ont dénoncé leur mis à l’écart par les autorités du pays. Pour eux, « l’Algérie officielle célèbre son indépendance avec leurs amis étrangers qui viendront redorer le blason d’un pays au bord du gouffre ».
Les rares artistes de talents qui ont été invités aux différentes cérémonies « sont connus pour leur proximité avec le pouvoir », dénoncent encore des artistes.
aai
SIWEL 041455 JUI12
Journal le Monde : la publication d’un supplément publicitaire au profit du régime algérien irrite les journalistes
Journal le Monde : la publication d’un supplément publicitaire au profit du régime algérien irrite les journalistes
04/07/2012 - 16:10
PARIS (SIWEL) — La société des rédacteurs du quotidien français, le Monde, a dénoncé, à travers une déclaration, la publication d’un publi-reportage consacrée à l’Algérie, 50 ans après l’indépendance.
Le pouvoir algérien, a fait recours au service du Monde pour soigner son iamge, à coup de milliards.
Le supplément en question comprend, outre, une interview de Bouteflika, plusieurs entretiens avec des ministres algériens. Ces ministres ont intervenu pour défendre le bilan des deux mandats et demi de Bouteflika à la tête de l’Etat algérien.
Face à cette situation, la société des rédacteurs a dénoncé ce supplément « publicitaire » pour un régime honni par les Algériens. « La société des rédacteurs du Monde proteste contre la publication d’un supplément Stratégies internationales, spécial Algérie, publié dans le quotidien daté du 4 juillet », lit-on dans la déclaration.
Selon la société des rédacteurs, ce cahier spécial Algérie entretient « la confusion avec une information journalistique indépendante, tant sur le fond que sur la forme », a-t-elle estimé.
La déclaration de dénonciation ajoute que « l’appel de Une du quotidien ne fait nulle mention du caractère publicitaire et commercial de cette opération (…) ce supplément nuit gravement à la crédibilité du journal et au travail des rédacteurs du Monde ».
La réaction de ces journalistes confirme que l’opération de charme engagée par Bouteflika et ses ministres a échoué.
Il y a lieu de préciser que ce supplément a été payé avec l’argent du trésor public. Ça serait Sonatrach et Algérie-télécom qui ont financé ce « tissu de mensonge « de 16 pages sur un quotidien prestigieux.
En Algérie, certains journalistes ont dénoncé « le mépris du pouvoir de la presse algérienne ». d’autres estiment que « la presse a eu la monnaie de sa pièce », et de préciser que « le pouvoir sait que la presse lui est inféodée et défend ses intérêts ».
aai
Face à cette situation, la société des rédacteurs a dénoncé ce supplément « publicitaire » pour un régime honni par les Algériens. « La société des rédacteurs du Monde proteste contre la publication d’un supplément Stratégies internationales, spécial Algérie, publié dans le quotidien daté du 4 juillet », lit-on dans la déclaration.
Selon la société des rédacteurs, ce cahier spécial Algérie entretient « la confusion avec une information journalistique indépendante, tant sur le fond que sur la forme », a-t-elle estimé.
La déclaration de dénonciation ajoute que « l’appel de Une du quotidien ne fait nulle mention du caractère publicitaire et commercial de cette opération (…) ce supplément nuit gravement à la crédibilité du journal et au travail des rédacteurs du Monde ».
La réaction de ces journalistes confirme que l’opération de charme engagée par Bouteflika et ses ministres a échoué.
Il y a lieu de préciser que ce supplément a été payé avec l’argent du trésor public. Ça serait Sonatrach et Algérie-télécom qui ont financé ce « tissu de mensonge « de 16 pages sur un quotidien prestigieux.
En Algérie, certains journalistes ont dénoncé « le mépris du pouvoir de la presse algérienne ». d’autres estiment que « la presse a eu la monnaie de sa pièce », et de préciser que « le pouvoir sait que la presse lui est inféodée et défend ses intérêts ».
aai
mardi 3 juillet 2012
Tinariwen s'associe à Mossa Ag Attaher et appelle au rassemblement du 7 juillet à Paris
Tinariwen s'associe à Mossa Ag Attaher et appelle au rassemblement du 7 juillet à Paris
03/07/2012 - 16:27
PARIS (SIWEL) — Le célèbre groupe Tinariwen s’associe à Mossa Ag Attaher et appelle à la mobilisation générale pour aller soutenir massivement le peuple Touareg, l'Azawad et le MNLA lors du Rassemblement de solidarité organisé à cet effet, le samedi 7 juillet à Paris, place Trocadéro.
Mossa Ag Attaher, troisième à partir de la gauche avec le Groupe Tinariwen
Tinariwen, le célèbre groupe de musique emblématique du peuple Touareg nous a fait parvenir son « appel en soutien à la lutte du peuple Touareg contre la coalition intégriste qui menace gravement l’Azawad ». Tinariwen nous a précisé que « Etant donné l’urgence qui a prévalu à l’organisation de ce rassemblement de soutien, il ne pourra malheureusement pas être présent le 7 juillet à Paris, pour cause d’engagements pris depuis des mois», mais que « pour combler cette absence, indépendante de sa volonté, le groupe donnera une conférence de presse le 17 juillet à Paris où il s’exprimera sur le drame que vit le peuple Touareg. La presse internationale sera conviée à cet effet ».
Entre-temps, « Tinariwen apporte son soutien à Mossa Ag Attaher, chargé de communication du MNLA, et s'associe pleinement à l'évènement ». Le célèbre groupe « appelle l’ensemble de ses fans, ainsi que toutes les âmes éprises de justice et de liberté, à aller massivement au rassemblement de soutien, le samedi 7 juillet à la place du Trocadéro, pour apporter leur soutien au peuple Touaregs, à l’Azawad et au MNLA qui mène une lutte juste et légitime pour la survie d’une culture et d’une identité millénaire, gravement menacée par les forces dévastatrices de l’obscurantisme religieux et le déni d’existence opposé aux peuples autochtones ».
Le célèbre groupe Touareg conclura en rappelant que « Les touaregs souffrent depuis trop longtemps des injustices de l’Histoire. Les Touaregs sont comme tous les peuples, ils n’aspirent qu’à vivre dans la paix, la justice, la liberté et la tolérance ». Tinariwen conclura par cet appel « Toutes et tous au rassemblement du 7 juillet, place Trocadéro pour soutenir les Touaregs contre l'intégrisme»
zp
SIWEL 031627 JUI 12
03/07/2012 - 16:27
PARIS (SIWEL) — Le célèbre groupe Tinariwen s’associe à Mossa Ag Attaher et appelle à la mobilisation générale pour aller soutenir massivement le peuple Touareg, l'Azawad et le MNLA lors du Rassemblement de solidarité organisé à cet effet, le samedi 7 juillet à Paris, place Trocadéro.
Mossa Ag Attaher, troisième à partir de la gauche avec le Groupe Tinariwen
Tinariwen, le célèbre groupe de musique emblématique du peuple Touareg nous a fait parvenir son « appel en soutien à la lutte du peuple Touareg contre la coalition intégriste qui menace gravement l’Azawad ». Tinariwen nous a précisé que « Etant donné l’urgence qui a prévalu à l’organisation de ce rassemblement de soutien, il ne pourra malheureusement pas être présent le 7 juillet à Paris, pour cause d’engagements pris depuis des mois», mais que « pour combler cette absence, indépendante de sa volonté, le groupe donnera une conférence de presse le 17 juillet à Paris où il s’exprimera sur le drame que vit le peuple Touareg. La presse internationale sera conviée à cet effet ».
Entre-temps, « Tinariwen apporte son soutien à Mossa Ag Attaher, chargé de communication du MNLA, et s'associe pleinement à l'évènement ». Le célèbre groupe « appelle l’ensemble de ses fans, ainsi que toutes les âmes éprises de justice et de liberté, à aller massivement au rassemblement de soutien, le samedi 7 juillet à la place du Trocadéro, pour apporter leur soutien au peuple Touaregs, à l’Azawad et au MNLA qui mène une lutte juste et légitime pour la survie d’une culture et d’une identité millénaire, gravement menacée par les forces dévastatrices de l’obscurantisme religieux et le déni d’existence opposé aux peuples autochtones ».
Le célèbre groupe Touareg conclura en rappelant que « Les touaregs souffrent depuis trop longtemps des injustices de l’Histoire. Les Touaregs sont comme tous les peuples, ils n’aspirent qu’à vivre dans la paix, la justice, la liberté et la tolérance ». Tinariwen conclura par cet appel « Toutes et tous au rassemblement du 7 juillet, place Trocadéro pour soutenir les Touaregs contre l'intégrisme»
zp
SIWEL 031627 JUI 12
lundi 2 juillet 2012
Réaction du MAK à l’interpellation du Professeur Chaker à Alger : « il n'est coupable que de sa kabylité
Réaction du MAK à l’interpellation du Professeur Chaker à Alger : « il n'est coupable que de sa kabylité
02/07/2012 - 14:07
KABYLIE (SIWEL) — Réagissant à l’interpellation du Professeur Salem Chaker, le 30 juin, à l’aéroport d’Alger, le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) a estimé dans une déclaration rendue publique que « le Professeur émérite n'est coupable que de sa kabylité et de son engagement pour la liberté de son peuple
Le communiqué du MAK ajoute que « la marche du peuple kabyle vers son émancipation s'accélère ». De ce fait, « le régime raciste d’Alger voit à travers elle sa fin. Sachant qu'il ne peut aller à contre-sens de l'histoire, ni se permettre la répression de masse qu'il affectionnait tant du temps du MCB sans s'attirer les foudres des pays qui défendent la liberté, la démocratie et les droits humains, il essaye de gagner du temps à travers une politique d'intimidation qui vise les militants kabyles ».
Il rappelle qu’après le mandat d'arrêt contre Ferhat Mehenni et l'interpellation de plusieurs cadres et militants du MAK, il s’attaque au professeur Salem Chaker, à travers ses services de l’insécurité, en l'interpellant à l'aéroport d'Alger, vendredi 30/06/2012.
Le MAK précise, par ailleurs, que Salem Chaker est le précurseur de la thèse autonomiste kabyle .
Devant cet état de fait, le MAK apporte son soutien indéfectible au Professeur Chaker et rappelle, pour la même occasion que « ce grand militant de la cause kabyle a déjà fait l'objet de menaces de mort notamment à l'occasion d du 21ème anniversaire du printemps amazigh pour l'empêcher de le célébrer avec les siens ».
Le communiqué signé par M. Bouaziz Ait Chebib, président du mouvement, « condamne et dénonce avec force cette politique qui incarne le néo-colonialisme algérien en Kabylie ». il assure que « cette énième intimidation à l'encontre d'un militant Kabyle confirme le désarroi du régime raciste d'Alger face la fulgurante avancée de la lutte pacifique kabyle pour la liberté ».
aai
SIWEL 1407 JUI12
02/07/2012 - 14:07
KABYLIE (SIWEL) — Réagissant à l’interpellation du Professeur Salem Chaker, le 30 juin, à l’aéroport d’Alger, le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) a estimé dans une déclaration rendue publique que « le Professeur émérite n'est coupable que de sa kabylité et de son engagement pour la liberté de son peuple
Le communiqué du MAK ajoute que « la marche du peuple kabyle vers son émancipation s'accélère ». De ce fait, « le régime raciste d’Alger voit à travers elle sa fin. Sachant qu'il ne peut aller à contre-sens de l'histoire, ni se permettre la répression de masse qu'il affectionnait tant du temps du MCB sans s'attirer les foudres des pays qui défendent la liberté, la démocratie et les droits humains, il essaye de gagner du temps à travers une politique d'intimidation qui vise les militants kabyles ».
Il rappelle qu’après le mandat d'arrêt contre Ferhat Mehenni et l'interpellation de plusieurs cadres et militants du MAK, il s’attaque au professeur Salem Chaker, à travers ses services de l’insécurité, en l'interpellant à l'aéroport d'Alger, vendredi 30/06/2012.
Le MAK précise, par ailleurs, que Salem Chaker est le précurseur de la thèse autonomiste kabyle .
Devant cet état de fait, le MAK apporte son soutien indéfectible au Professeur Chaker et rappelle, pour la même occasion que « ce grand militant de la cause kabyle a déjà fait l'objet de menaces de mort notamment à l'occasion d du 21ème anniversaire du printemps amazigh pour l'empêcher de le célébrer avec les siens ».
Le communiqué signé par M. Bouaziz Ait Chebib, président du mouvement, « condamne et dénonce avec force cette politique qui incarne le néo-colonialisme algérien en Kabylie ». il assure que « cette énième intimidation à l'encontre d'un militant Kabyle confirme le désarroi du régime raciste d'Alger face la fulgurante avancée de la lutte pacifique kabyle pour la liberté ».
aai
SIWEL 1407 JUI12
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