Affaire Ferhat Méhenni - Halte à l'intimidation
mar, 2012-06-12 04:14 -- Tassadit Ould H...
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Qui peut décider de supprimer l’appartenance patriotique à un citoyen ? De quel droit ce décideur use-il ?
C’est l’histoire de « Aâqa yessawalen » qui se répète : lorsque l’esclave prend la place de la déesse qui était à la recherche de ses frères (la déesse se retrouve donc esclave).
Mais ce n’est pas une légende cette fois, c’est une réalité : Quand un fils d’Oujda qui règne en maître absolu en Algérie, serait sur le point de déchoir un fils du peuple, un fils de la nation, un fils de chahid, de son appartenance à cette Algérie pour laquelle son père a combattu.
Ce digne fils de l’Algérie profonde, qui a commencé son cycle scolaire dans des écoles des enfants de Chouhada.
Quel crime a commis Ferhat Méhenni et que lui reproche-t-on sinon le fait d’aimer sa Patrie, sa Terre, sa Kabylie ?
Dans les pays qui se respectent, ce grand patriotisme serait honoré. Un homme qui voudrait sortir sa culture de l’oubli, un homme qui ne veut pas que sa langue disparaisse, un homme qui veut voir sa Kabylie ouverte sur le monde, un homme Kabyle et qui veut rester tout simplement ce qu’il est « KABYLE ».
Qu’a-t-il commis de si répréhensible ? Est-ce une trahison que de faire connaître la cause kabyle au niveau des instances internationales ?
Devant la haine anti-kabyle et l’étranglement par tous les moyens de cette région (implantation du banditisme pour faire fuir les investisseurs, création de groupes terroristes, etc.) il ne reste à nos leaders que la voie de la diplomatie auprès des pays qui luttent pour leur survie.
Nous rappellerons aux amnésiques que le pouvoir d’Alger a été le premier à serrer la main des dirigeants israéliens (voir ci-dessous *) et que plusieurs journalistes et universitaires algériens se sont déplacés à Camp David dans le cadre d'une mission. Pourquoi n'a t-il jamais été question de les démunir eux aussi de leur nationalité ?
Après les prisons, les avis de recherche, l’assassinat de son fils, "le gang d’Alger" ne s’arrête plus et continue son harcèlement jusqu’à déchoir un digne fils du pays de sa nationalité, chose qui ne se fait exceptionnellement que dans des cas de haute trahison.
Devant cette situation très grave, il y va de la survie du peuple kabyle. Par conséquent nous interpelons l’ensemble de la Diaspora kabyle à se constituer en un comité unique de soutien à Ferhat Méhenni en tant que citoyen avant tout et à dénoncer ces infames agissements.
Tassadit Ould-Hamouda - Kabyle.com - Montréal
Extrait AFP :
* « JERUSALEM, 26 juin 2000 (AFP) - Une dizaine de journalistes et universitaires algériens ont entamé lundi la première visite publique d'une délégation de leur pays en Israël en rencontrant le ministre israélien des Affaires étrangères, David Lévy, à Jérusalem, ont constaté les journalistes de l'AFP. »
Selon un responsable israélien, les membres de la délégation pourraient également rencontrer des Palestiniens "durant leur moments libres".
La délégation comprend des journalistes du Quotidien d'Oran, de Liberté, duMatin, du Soir, d'El Khabar et d'Al Watan, selon une liste fournie par le ministère des Affaires étrangères.
Le Premier ministre israélien, Ehud Barak, avait serré la main du président algérien Abdelaziz Bouteflika en juillet 1999, en marge des obsèques du souverain marocain Hassan II.
Il s'agissait de la première rencontre publique entre un dirigeant israélien et un dirigeant algérien.
M. Bouteflika avait ensuite rencontré en octobre le ministre israélien de la Coopération régionale, Shimon Peres, ainsi que le ministre de la Sécurité intérieure, Shlomo Ben Ami, lors d'un forum organisé dans l'archipel des Baléares, selon le quotidien Yédiot Aharonot.
Ce quotidien avait à cette occasion publié une interview du président algérien, qui avait évoqué une "possible" coopération économique avec l'État hébreu.
http://makkabylie.blogspot.fr/
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NEWS : - *14 FEVRIER 2015* EN PREPARATION D'UN NOUVEL ALBUM, ALORS SI JE M'ISOLE C'EST POUR UNE BONNE CAUSE. SOYEZ PATIENT J'Y TRAVAILLE POUR LE PLAISIR DE VOS ...Il y a 14 ans
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samedi 16 juin 2012
Onze ans après la marche du 14 juin 2001, l’Etat s’est renié : 126 morts, 1 gendarme jugé Lire l'article original : Onze ans après la marche du 14 juin 2001, l’Etat s’est renié : 126 mort - Observatoire des droits de l'Homme Tizi-Ouzou
Vendredi 15 juin 2012
Onze ans après la marche du 14 juin 2001, l’Etat s’est renié : 126 morts, 1 gendarme jugé Lire l'article original : Onze ans après la marche du 14 juin 2001, l’Etat s’est renié : 126 mort
Jeudi 14 juin 2001, plus de 2 millions de personnes ont convergé vers Alger pour dénoncer la répression des manifestations qui ont fait depuis le 20 avril une soixantaine de morts en Kabylie. Organisée à l’appel du mouvement des archs (les délégués des villages et des villes de Kabylie), cette gigantesque manifestation devait culminer par la remise au chef de l’Etat d’une plate-forme de revendication dite d’El Kseur, une charte de 14 revendications. Onze plus tard, la justice est passée sur les cadavres des victimes.
La marche de ce 14 juin 2001 a été réprimée dans le sang, le bruit et la fureur, d’autres manifestations organisées des semaines et des mois plus tard ont été également réprimées tant et si bien que cette révolte qu’on surnomme communément les « événements de Kabylie » ont fait 126 victimes, principalement des adolescents et de jeunes adultes.
Parmi l’une des demandes contenues dans cette plateforme élaborée le 11 juin 2001 - sans doute la plus importante -, figure celle qui réclame « le jugement par les tribunaux civils de tous les auteurs, ordonnateurs et commanditaires des crimes et leur radiation des corps de sécurité et des fonctions publiques. »
Justice est passée
Onze années après cette fameuse marche donc, onze années après la mort du jeune lycéen Massinissa Guermah qui aura été le prélude à cette révolte sanglante, où en est cette revendication ? Les autorités ont-elles tenu leur engagement de traduire en justice les auteurs de ces crimes ? La justice a-t-elle instruit les dossiers ? Des procès ont-ils eu lieu ?
A la vérité, l’Etat a renié ses engagements alors que les délégués des archs qui ont porté ce mouvement- certains à leurs corps défendant pour avoir été traqués et jetés en prison-, ont déserté le combat. Aujourd’hui autant qu'hier, l’impunité a pris le pas sur le devoir de justice.
Engagements reniés
Pourtant, sur ce devoir de justice et sur d'autres revendications encore, le président algérien et son gouvernement s’y sont engagés officiellement.
Mardi 12 mars 2002, la main sur le coeur, Bouteflika faisait l’engagement solennel que « tous les responsables des dépassements et principalement ceux impliqués dans la mort d’homme sont et seront poursuivis par l’Etat (…) »
Ce jour là, le président fut d’une fermeté, d’un aplomb, à tous crins, presque avec la foi d'un moine bénédictin.
« La justice doit faire son travail en toute indépendance, affirmait-il. J’userai pour ce qui me concerne des pouvoirs discrétionnaires que me confère la Constitution pour que la lumière, toute la lumière soit faite sur les tenants et aboutissants de cette tragédie nationale. Dans ce cadre, je veillerai particulièrement à ce que justice soit faite sans aucune entrave quelle que soit la juridiction saisie, civile ou militaire. En tout état de cause, l’Etat est déterminé à ne pas laisser place à l’impunité. »
Faire toute la lumière sur les tenants et aboutissants de cette tragédie nationale ? Veiller à ce que justice soit faite ? Ne pas laisser place à l’impunité ?
Hormis l’assassin de Massinissa Guermah, tué le 18 avril 2001 dans les locaux de la gendarmerie de Beni-Douala, aucun autre membre des forces de sécurité qui avaient pris part à la répression des manifestations n'a été entendu par la justice, du moins jugé.
24 gendarmes aux arrêts mais pas jugés
Certes, des gendarmes ont été relevés de leurs fonctions peu de temps après les émeutes d’avril et de mai 2001, certainement d'autres ont été mutés de Kabylie vers d’autres régions du pays, certes encore 24 gendarme dont 5 officiers ont fait l’objet de mandat de dépôt pour « chef d’homicide et pour usage abusif d’armes à feu », mais aucun gendarme ou policier a été traduit devant une juridiction civile ou militaire.
Si cela avait été fait, justice aurait été rendue dans le secret.
Le gendarme responsable de la mort du jeune Guermah, Mestari Merabet, a été lui jugé en octobre 2002 par un tribunal militaire de Blida. Reconnu coupable d’homicide involontaire, il a été condamné à 2 ans de prison et libéré le 18 mars 2003.
Quid des auteurs des 125 autres victimes ? Pour l’heure, il semble que l’Etat a décidé de tirer un trait sur le droit des familles à obtenir réparations judiciaire et morale.
Pourtant, trois années après ce serment du président de la république, le gouvernement d’Ahmed Ouyahia a engagé, de son côté, sa parole, sa crédibilité, sa responsabilité pour traduire devant la justice les auteurs des assassinats.
Protocole partiellement honoré
Le 25 janvier 2005, un protocole d'accord a ainsi été signé par le chef du gouvernement et par des membres de la délégation des archs, accord au terme duquel l'État s'engageait à satisfaire toutes les revendications de la plate-forme d'El-Kseur, notamment le jugement des membres des forces de sécurité.
Sept années après cet accord qui « mettait un terme à la crise en Kabylie », le contrat n’a pas encore été honoré. Les preuves, les indices, les témoins ne manquent pourtant pas.
En mai 2008, Belaid Abrika, ex-porte-parole des archs, celui-là même qui avait paraphé ce protocole, expliquait à Jeune Afrique qu’une vingtaine de gendarmes et de policiers qui ont tiré sur des manifestations ont été identifiés.
« Les preuves et les témoins ne manquent pas pour les confondre, affirmait M. Abrika. Nous avons formellement identifié une vingtaine de tueurs. Des témoins et des blessés se sont présentés devant le juge d'instruction pour livrer les noms et les signalements des gendarmes qui ont fait feu. »
Onze ans après cette fameuse marche du 14 juin 2001, les crimes restent donc impunis et les familles peuvent toujours attendre que justice soit faite pour faire le deuil.
L’Etat est déterminé à ne pas laisser place à l’impunité, disait le président Bouteflika il y a dix ans...
L’argent versé aux familles des victimes
Parmi les engagements pris par le gouvernement Ouyahia en janvier 2005 figure celui des indemnités aux familles des victimes. Celles ont ainsi touché une enveloppe de 2,4 millions de dinars (environ 24 500 euros), alors que les blessés se sont vu attribuer des allocations en fonction de leurs infirmités. L’Etat s’est donc engagé à verser des pensions mensuelles allant de 5 000 à 15 000 DA ( entre 50 à 152 euros).
Lire l'article original : Onze ans après la marche du 14 juin 2001, l’Etat s’est renié : 126 morts, 1 gendarme jugé | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie
vendredi 15 juin 2012
Bouteflika au TPI pour crime contre le peuple Kabyle · Kabylie-Démocratie
> Bouteflika au TPI pour crime contre le peuple Kabyle
Bouteflika au TPI pour crime contre le peuple Kabyle
28 novembre, 2010 Posté dans Politique
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, en poste depuis 1999, est poursuivi par la haute instance judiciaire mondiale pour crime contre le peuple Kabyle. Il sera jugé avec les autres responsables de la tuerie de jeunes kabyles, notamment Zerhouni, Ouyahia, le patron de la gendarmerie et de la police.
C’est grâce au travail diplomatique sans relâche du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie et le Gouvernement provisoire Kabyle, GPK, que tous les bourreaux de la Kabylie sont à la Haye pour un procès, comme le démontre assez bien cette photographie.
A. A. I
C’est dans l’attente d’une céritable campagne dans ce sens que cet écrit est venu, même avec ce coté sarcastique, démontrer que le sacrifice des jeunes kabyles et de la Kabylie ne doit en aucun cas, être vain. Les bourreaux du peuple kabyle doivent tous comparaître devant la Justice. En attendant une justice propre à la Kabylie, faisant en sorte que la campagne pour la comparution des criminels algériens devant le TPI, commence dés cet instant
Hommage à Matoub : un buste à l'effigie de Lounes réalisé par Olivier Graïne exposé le 25 juin en Allemagne
Hommage à Matoub : un buste à l'effigie de Lounes réalisé par Olivier Graïne exposé le 25 juin en Allemagne
15/06/2012 - 15:43
KÖLN (SIWEL) — Une exposition du buste de Lounes Matoub réalisé par le sculpteur Kabyle Olivier Graïne aura lieu le 25 juin 2012 dans la ville de Köln en Allemagne dans son atelier à Pantaleonsvietel (Köln).
Olivier Graïne. Sculpteur kabyle. Ph/DR
Cette exposition entre dans le cadre de la commémoration de l'assassinat de Lounes Matoub le 25 juin 1998 et la sensibilisation de l´opinion allemande à la cause Kabyle, précise-t-on.
Auteur, entre autre, des stèles, Mouloud Mammeri et Malek Bouguermouh respectivement à At Yenni 2010 et au Théâtre de Bgayet 2012 ; Olivier Graïne a indiqué à Siwel que « ce buste, qui sera érigé un jour en Kabylie, fait partie d´un concept qu´a développé le sculpteur Taferka N-Isfra; ou jardin de la poésie; au lendemain du 2ème printemps Kabyle 2001 ».
« Il s´agit de semer des stèles de très grande qualité sculpturale en Kabylie pour immortaliser les personnages qui en sont l´âme », a-t-il conclu.
uz/aai
SIWEL 151545 JUIN 12
15/06/2012 - 15:43
KÖLN (SIWEL) — Une exposition du buste de Lounes Matoub réalisé par le sculpteur Kabyle Olivier Graïne aura lieu le 25 juin 2012 dans la ville de Köln en Allemagne dans son atelier à Pantaleonsvietel (Köln).
Olivier Graïne. Sculpteur kabyle. Ph/DR
Cette exposition entre dans le cadre de la commémoration de l'assassinat de Lounes Matoub le 25 juin 1998 et la sensibilisation de l´opinion allemande à la cause Kabyle, précise-t-on.
Auteur, entre autre, des stèles, Mouloud Mammeri et Malek Bouguermouh respectivement à At Yenni 2010 et au Théâtre de Bgayet 2012 ; Olivier Graïne a indiqué à Siwel que « ce buste, qui sera érigé un jour en Kabylie, fait partie d´un concept qu´a développé le sculpteur Taferka N-Isfra; ou jardin de la poésie; au lendemain du 2ème printemps Kabyle 2001 ».
« Il s´agit de semer des stèles de très grande qualité sculpturale en Kabylie pour immortaliser les personnages qui en sont l´âme », a-t-il conclu.
uz/aai
SIWEL 151545 JUIN 12
MAK : le Conseil universitaire de Sétif renouvelle ses instances
MAK : le Conseil universitaire de Sétif renouvelle ses instances
15/06/2012 - 12:43
SETIF (SIWEL) — Le Conseil universitaire du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, (MAK), s’est réuni jeudi, 14 juin, afin de « renouveler ses instances », a appris Siwel auprès des responsables du Conseil.
La réunion du renouvellement des instances du Conseil universitaire du MAK à Sétif, s’est tenue le jeudi 14 juin. Cette réunion qui coïncide avec le 11e anniversaire de la marche historique du Peuple kabyle du 14 juin 2001, se veut aussi une manière « d’affirmer l’attachement de la Kabylie à son identité et sa liberté », a déclaré le président de la réunion. Il a ajouté que « la Kabylie revendique, outre, son droit à l’autodétermination, le jugement des assassins des jeunes de Kabylie lors du Printemps noir ».
Lors de la réunion, les participants ont débattu le bilan moral et financier du conseil après une année d'exercice. Le conseil universitaire MAK de Sétif s'est distingué cette année à travers son soutien effectif aux étudiants kabyles originaires de Vgayet victimes d'actes racistes dont l'Administration de l'université Ferhat Abbas a été complice.
Outre la présence et la participation à toutes les actions du mouvement, le conseil a publié une revue trimestrielle intitulée : Tamurt.
Après avoir examiné la situation politique qui prévaut en Kabylie, Les militants du Conseil Universitaire MAK de Sétif ont procédé à l'élection d'un nouveau bureau exécutif composé des membres suivants :
1. PRESIDENT : B. Khaled
2. SECRETAIRE a l'organique : O.A. R M’HEND
3. TRESORIER : Z.HICHAM
4. TRESORIER ADJOINT : TALA-UNZAR AYUB
5. INFORMATION : K.NABIL
Avant de clôturer la réunion, les participants ont salué la visite israélienne du GPK et réaffirmé leur soutien indéfectible à cette instance qui ne ménage aucun effort pour arracher au peuple kabyle sont droit à l'auto-détermination.
aai
SIWEL 05 1255 JUIN12
15/06/2012 - 12:43
SETIF (SIWEL) — Le Conseil universitaire du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, (MAK), s’est réuni jeudi, 14 juin, afin de « renouveler ses instances », a appris Siwel auprès des responsables du Conseil.
La réunion du renouvellement des instances du Conseil universitaire du MAK à Sétif, s’est tenue le jeudi 14 juin. Cette réunion qui coïncide avec le 11e anniversaire de la marche historique du Peuple kabyle du 14 juin 2001, se veut aussi une manière « d’affirmer l’attachement de la Kabylie à son identité et sa liberté », a déclaré le président de la réunion. Il a ajouté que « la Kabylie revendique, outre, son droit à l’autodétermination, le jugement des assassins des jeunes de Kabylie lors du Printemps noir ».
Lors de la réunion, les participants ont débattu le bilan moral et financier du conseil après une année d'exercice. Le conseil universitaire MAK de Sétif s'est distingué cette année à travers son soutien effectif aux étudiants kabyles originaires de Vgayet victimes d'actes racistes dont l'Administration de l'université Ferhat Abbas a été complice.
Outre la présence et la participation à toutes les actions du mouvement, le conseil a publié une revue trimestrielle intitulée : Tamurt.
Après avoir examiné la situation politique qui prévaut en Kabylie, Les militants du Conseil Universitaire MAK de Sétif ont procédé à l'élection d'un nouveau bureau exécutif composé des membres suivants :
1. PRESIDENT : B. Khaled
2. SECRETAIRE a l'organique : O.A. R M’HEND
3. TRESORIER : Z.HICHAM
4. TRESORIER ADJOINT : TALA-UNZAR AYUB
5. INFORMATION : K.NABIL
Avant de clôturer la réunion, les participants ont salué la visite israélienne du GPK et réaffirmé leur soutien indéfectible à cette instance qui ne ménage aucun effort pour arracher au peuple kabyle sont droit à l'auto-détermination.
aai
SIWEL 05 1255 JUIN12
mercredi 13 juin 2012
Boualem Sansal perd le "Prix du roman arabe" à cause de son voyage en Israël
Boualem Sansal perd le "Prix du roman arabe" à cause de son voyage en Israël
11/06/2012 - 19:36
PARIS (SIWEL) — Le directeur de France Culture, Olivier Poivre d'Arvor, a démissionné du jury du "Prix du roman arabe" pour dénoncer l'annulation de la remise du prix à l’écrivain algérien francophone Boualem Sansal pour son roman "Rue Darwin" à cause de son voyage en Israël en mai dernier.
S'exprimant dans les colonnes du quotidien français Libération, Olivier Poivre d'Arvor déclare « Je démissionne donc du Prix du roman arabe qui vient de se singulariser honteusement en revenant sur le vote de ses jurés ».
Le "Prix du roman arabe", a pour but de « récompenser un ouvrage de haute valeur littéraire décerné à un écrivain d’origine arabe dont le roman a été écrit ou traduit en français », son jury est composé de quinze personnes sous la présidence de l’académicienne Hélène Carrère d’Encausse.
C’est le Conseil des ambassadeurs arabes en France avec le soutien de l’Institut du Monde Arabe qui est à l’origine de cette récompense littéraire, créée en 2008.
Pour son édition 2012, le jury avait attribué le prix à Boualem Sansal, Olivier Poivre d'Arvor déclare que : « le lauréat a été averti et invité officiellement à la remise du prix le 6 juin à l’Institut du monde arabe par sa directrice générale et l’ambassadeur de Jordanie en France, doyen du conseil des ambassadeurs arabes »
Mais entre l’attribution et la remise du prix, l’auteur algérien francophone de renommée internationale, Boualem Sansal, considéré comme critique des conditions politiques et sociales en Algérie, était invité en Israël pour participer en tant qu'invité d’honneur au Festival international des écrivains à Jérusalem du 13 au 17 mai, ce qui avait soulevé une levée de bouclier et en Algérie et dans le monde arabe, s'en suivit une polémique qui fait encore rage sur les réseaux sociaux et dans les rues tant algériennes qu'arabes.
Olivier Poivre d'Arvor précise : « Il y a quelques jours, les membres du jury recevaient un étrange message déprogrammant cette cérémonie en « raison des événements actuels dans le monde arabe » et nous proposant le 12 juin une nouvelle réunion en présence de l’ambassadrice de Jordanie et de l’ambassadeur de la Ligue des Etats arabes à Paris. Par un simple mail, Boualem Sansal se trouvait « désinvité » ».
Pour Olivier Poivre d'Arvor, c’est probablement le même Conseil (des ambassadeurs arabes à Paris, dont fait partie l'Algérie, NDLR) qui a décidé de reporter la cérémonie du 06 au 12 juin et éventuellement de ne pas attribuer le prix à l’écrivain algérien pour son roman "Rue Darwin", publié en 2011 chez Gallimard, il invite les membres du jury à« faire de même et à créer une nouvelle distinction qui honorera l’œuvre de Boualem Sansal, écrivain algérien, homme libre et épris de dialogue ».
L’écrivain explique cette polémique suite à son voyage en Israël par le fait que se rendre dans ce pays est considéré comme un tabou en Algérie : « J’ai comme l’impression que sur la question palestinienne, sur les rapports avec Israël, certains Algériens veulent être plus Palestiniens que les Palestiniens. Les Palestiniens peuvent s’asseoir avec les Israéliens autour de la table de négociations, des gouvernements arabes peuvent avoir des relations diplomatiques avec l’État d’Israël, commercer avec sans que cela ne choque. Mais dès qu’un Algérien se rend dans ce pays, on sort les couteaux ».
C'est d'ailleurs aussi ce qui arriva à une délégation du Gouvernement provisoire kabyle en exil, conduite par Ferhat Mehenni, suite à savisite en Israël du 20 au 24 mai dernier. Cela avait soulevé un tollé général.
L’auteur d’expression française s’est distingué par son œuvre primée « Le Village de l'Allemand » (2008) et « Le serment des barbares » (1999) censurées en Algérie. En plus du Prix de la Paix, il a été le lauréat de plusieurs Prix : Tropiques, Michel Dard, Grand Prix RTL-Lire, Grand Prix de la Francophonie, Nessim Habif et du Prix Louis Guilloux.
wbw
SIWEL 111836 JUIN 12
Le "Prix du roman arabe", a pour but de « récompenser un ouvrage de haute valeur littéraire décerné à un écrivain d’origine arabe dont le roman a été écrit ou traduit en français », son jury est composé de quinze personnes sous la présidence de l’académicienne Hélène Carrère d’Encausse.
C’est le Conseil des ambassadeurs arabes en France avec le soutien de l’Institut du Monde Arabe qui est à l’origine de cette récompense littéraire, créée en 2008.
Pour son édition 2012, le jury avait attribué le prix à Boualem Sansal, Olivier Poivre d'Arvor déclare que : « le lauréat a été averti et invité officiellement à la remise du prix le 6 juin à l’Institut du monde arabe par sa directrice générale et l’ambassadeur de Jordanie en France, doyen du conseil des ambassadeurs arabes »
Mais entre l’attribution et la remise du prix, l’auteur algérien francophone de renommée internationale, Boualem Sansal, considéré comme critique des conditions politiques et sociales en Algérie, était invité en Israël pour participer en tant qu'invité d’honneur au Festival international des écrivains à Jérusalem du 13 au 17 mai, ce qui avait soulevé une levée de bouclier et en Algérie et dans le monde arabe, s'en suivit une polémique qui fait encore rage sur les réseaux sociaux et dans les rues tant algériennes qu'arabes.
Olivier Poivre d'Arvor précise : « Il y a quelques jours, les membres du jury recevaient un étrange message déprogrammant cette cérémonie en « raison des événements actuels dans le monde arabe » et nous proposant le 12 juin une nouvelle réunion en présence de l’ambassadrice de Jordanie et de l’ambassadeur de la Ligue des Etats arabes à Paris. Par un simple mail, Boualem Sansal se trouvait « désinvité » ».
Pour Olivier Poivre d'Arvor, c’est probablement le même Conseil (des ambassadeurs arabes à Paris, dont fait partie l'Algérie, NDLR) qui a décidé de reporter la cérémonie du 06 au 12 juin et éventuellement de ne pas attribuer le prix à l’écrivain algérien pour son roman "Rue Darwin", publié en 2011 chez Gallimard, il invite les membres du jury à« faire de même et à créer une nouvelle distinction qui honorera l’œuvre de Boualem Sansal, écrivain algérien, homme libre et épris de dialogue ».
L’écrivain explique cette polémique suite à son voyage en Israël par le fait que se rendre dans ce pays est considéré comme un tabou en Algérie : « J’ai comme l’impression que sur la question palestinienne, sur les rapports avec Israël, certains Algériens veulent être plus Palestiniens que les Palestiniens. Les Palestiniens peuvent s’asseoir avec les Israéliens autour de la table de négociations, des gouvernements arabes peuvent avoir des relations diplomatiques avec l’État d’Israël, commercer avec sans que cela ne choque. Mais dès qu’un Algérien se rend dans ce pays, on sort les couteaux ».
C'est d'ailleurs aussi ce qui arriva à une délégation du Gouvernement provisoire kabyle en exil, conduite par Ferhat Mehenni, suite à savisite en Israël du 20 au 24 mai dernier. Cela avait soulevé un tollé général.
L’auteur d’expression française s’est distingué par son œuvre primée « Le Village de l'Allemand » (2008) et « Le serment des barbares » (1999) censurées en Algérie. En plus du Prix de la Paix, il a été le lauréat de plusieurs Prix : Tropiques, Michel Dard, Grand Prix RTL-Lire, Grand Prix de la Francophonie, Nessim Habif et du Prix Louis Guilloux.
wbw
SIWEL 111836 JUIN 12
3 saoudiennes voilées refoulées de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle
3 saoudiennes voilées refoulées de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle
12/06/2012 - 12:16
PARIS (SIWEL) — Trois femmes en niqab ont été interdites d'entrée en France lundi à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, selon la radio française Europe 1. Intégralement voilées, les trois femmes ont refusé de montrer leurs visages aux fonctionnaires de la police aux frontières.
Femmes en niqab lors d'élections en Afghanistan (Archives PH/DR)
Elles ont débarqué à 14H25 en provenance de Doha, au Qatar, à bord du vol QR019 de la compagnie Qatar Airways.
Les fonctionnaires de police (même femmes) n'ont pu vérifier la correspondance entre leur visage et la photo d'identité qui figure sur leur passeport lors des contrôles d'usage d'entrée sur le territoire.
Au lieu de s'exécuter, calmement, sans incident, les trois femmes, âgées de 20 à 45 ans, ont repris un vol vers le Golfe lundi soir. Une première, de mémoire de policier. « Même un mec avec un masque de Mickey aurait été refoulé », a expliqué l'un des policiers de la PAF, refusant de considérer cela comme une discrimination.
wbw
SIWEL 121216 JUIN 12
Les fonctionnaires de police (même femmes) n'ont pu vérifier la correspondance entre leur visage et la photo d'identité qui figure sur leur passeport lors des contrôles d'usage d'entrée sur le territoire.
Au lieu de s'exécuter, calmement, sans incident, les trois femmes, âgées de 20 à 45 ans, ont repris un vol vers le Golfe lundi soir. Une première, de mémoire de policier. « Même un mec avec un masque de Mickey aurait été refoulé », a expliqué l'un des policiers de la PAF, refusant de considérer cela comme une discrimination.
wbw
SIWEL 121216 JUIN 12
Commémoration du Printemps noir : la coordination MAK d’Akbou organise un meeting populaire le 16 juin
Commémoration du Printemps noir : la coordination MAK d’Akbou organise un meeting populaire le 16 juin
12/06/2012 - 13:56
Akbou (SIWEL) — La coordination du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), d’Akbou organise, le 16 juin, un meeting populaire, à partir de 10H30, à la place des Martyrs.
Plusieurs activités sont au menu de la Coordination MAK d’Akbou, pour la commémoration du Printemps noir, et en hommage aux victimes de la répression.
« Cette action est dédiée notamment aux jeunes martyrs : Karim Sidhoum, Rachid Chekal, Karim Mesbah, Slimane Arezoug, Abdenour Nekali et Ouramdhane Iffis, tous assassinés entre le 18 et le 19 Juin 2011 à Akbou par les forces de répression du pouvoir algérien », a déclaré un membre de la Coordination à Siwel.
Le meeting sera animé par le président du MAK, M. Bouaziz Ait Chebib. Il abordera, hormis, la situation politique en Kabylie, l'avancée enregistrée dans le combat de la Kabylie pour sa liberté.
Il rendra aussi compte des activités internationales de l'Anavad, le Gouvernement provisoire kabyle en exil.
Notre source a ajouté que le meeting « sera précédé d'un dépôt de gerbe de fleurs à 8h30 au cimetière des martyrs d'Akbou ».
aai
SIWEL 121357 JUIN12
« Cette action est dédiée notamment aux jeunes martyrs : Karim Sidhoum, Rachid Chekal, Karim Mesbah, Slimane Arezoug, Abdenour Nekali et Ouramdhane Iffis, tous assassinés entre le 18 et le 19 Juin 2011 à Akbou par les forces de répression du pouvoir algérien », a déclaré un membre de la Coordination à Siwel.
Le meeting sera animé par le président du MAK, M. Bouaziz Ait Chebib. Il abordera, hormis, la situation politique en Kabylie, l'avancée enregistrée dans le combat de la Kabylie pour sa liberté.
Il rendra aussi compte des activités internationales de l'Anavad, le Gouvernement provisoire kabyle en exil.
Notre source a ajouté que le meeting « sera précédé d'un dépôt de gerbe de fleurs à 8h30 au cimetière des martyrs d'Akbou ».
aai
SIWEL 121357 JUIN12
Algérie : le jeune internaute Tarek Mammeri condamné à 3 ans de prison ferme
Algérie : le jeune internaute Tarek Mammeri condamné à 3 ans de prison ferme
13/06/2012 - 13:01
ALGER (SIWEL) — Le procureur près le tribunal d’Alger a requis une peine de 3 ans de prison ferme à l'encontre du jeune internaute Tarek Mammeri, pour avoir « diffusé une vidéo appelant au boycott des dernières élections législatives ».
Le procureur du tribunal d’Alger vient de prononcer une peine de 3 ans ferme à l’encontre du jeune kabyle Tarek Mammeri, internaute. Arrêté le mois écoulé, le jeune Tarek est poursuivi pour outrage à corps constitué, diffusion de vidéos appelant au boycott d’élection, incitation à attroupement. Tarek Mammeri est résident au quartier Belcourt à Alger.
L'affaire est mise en délibérée, le verdict sera prononcé le 27 juin.
Tarek Mammeri, originaire de Kabylie, est un jeune militant très actif sur internet. Il a mené une campagne pour le boycott des élections législatives, notamment en postant des vidéos sur le Web, appelant les jeunes à ne pas se rendre aux urnes. Il a mis en avant la misère et le désespoir dans lesquels pataugent les jeunes en Algérie.
aai
SIWEL 121301 JUIN12
L'affaire est mise en délibérée, le verdict sera prononcé le 27 juin.
Tarek Mammeri, originaire de Kabylie, est un jeune militant très actif sur internet. Il a mené une campagne pour le boycott des élections législatives, notamment en postant des vidéos sur le Web, appelant les jeunes à ne pas se rendre aux urnes. Il a mis en avant la misère et le désespoir dans lesquels pataugent les jeunes en Algérie.
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SIWEL 121301 JUIN12
dimanche 10 juin 2012
Kabylie, le seul Etat authentiquement berbère possible | Kabyle.com
Kabylie, le seul Etat authentiquement berbère possible | Kabyle.com
Kabylie, le seul Etat authentiquement berbère possible
sam, 2012-06-09 18:01 -- laguatan
inShare
Chroniqueurs sur Kabyle.com et membres fondateurs de l'Association des Kabyles de France, Arezki BAKIR et Nafa KIRECHE commentent certains sujets d'actualité.
Sur le voyage de Ferhat Mehenni en Israël
Nafa Kireche : "Tout a été dit sur ce voyage de Ferhat en Israël. Ce que je peux dire, c'est que nous avons rencontré Ferhat à son retour et pour un militant chevronné comme lui, il a été impressionné par le militantisme des citoyens israéliens. Tous les israéliens ont l'âme militante et défendent corps et âme leur pays et leur identité. Il faut reconnaître que, malgré des progrès indéniables à ce niveau, cela manque cruellement aux kabyles. Les israéliens sont conscients, compte tenu de l'environnement hostile, qu'ils ne doivent pas baisser la garde. Les Kabyles sont moins conscients du danger d'extermination de leur culture car le régime algérien n'a pas pour objectif le génocide "physique" des Kabyles mais leur transformation en citoyens arabo-musulmans. Les kabyles perçoivent moins bien les intentions de leurs adversaires. La meilleure façon de contrer ce phénomène est de renforcer le sentiment national kabyle."
Arezki Bakir : "Ce qui, à mon sens, ressort de ce voyage de Ferhat, c'est la manière dont ses adversaires relativisent les méfaits du régime algérien pour mieux cibler la mouvance autonomiste. On attaque Ferhat et c'est à peine si on absout pas le régime algérien, arabo-islamiste
de ses crimes. Ce voyage de Ferhat a permis aux antikabyles de se déchaîner. Et on voit bien que ceux qui attaquent Ferhat sur cette visite sont les mêmes qui dénient aux kabyles le droit à leur existence. Israël et la Kabylie libre ont les mêmes adversaires c'est un fait, il est inutile de le nier. Je compatis bien entendu à la souffrance des palestiniens mais ne me fait aucune illusion : si un état palestinien voit le jour, il sera arabo-islamique, membre de la ligue arabe et un adversaire farouche de la Kabylie."
Les étranges adversaires de l'autonomie kabyle
Nafa Kireche : "On a vu que les arabo-musulmans ont attaqué, de manière unanime, Ferhat suite à ce voyage en Israël. Mais ce qui m'attriste, c'est le silence radio de ses anciens amis. Les anciens compagnons de lutte, de prison et de répression de Ferhat semblent s'être totalement
notabilisés. Ils estiment avoir acquis un statut qu'ils risquent de perdre en cas de changement dans le rapport de force politique. Ces gens là semblent même s'opposer à l'autonomie de la Kabylie, sans proposer aucune solution alternative pour laquelle ils activeraient."
Arezki Bakir : "L'attitude de certains artistes, intellectuels ou politiques kabyles me déçoit beaucoup. Le statut quo est le pire ennemi de la Kabylie et ils semblent s'en contenter. Je pense qu'ils n'ont pas conscience des enjeux. De l'urgence de la situation. J'espère qu'ils n'iront pas
jusqu'à soutenir le régime contre nous."
La fuite en avant du FFS
Nafa Kireche : "Le début de révolte de certains cadres, tels que Karim Tabou ou Samir Bouakouir etc.., me semble plus dicté par leur déception de ne pas pouvoir siéger à l'assemblée nationale algérienne qu'autre chose. Ces révolutionnaires de pacotille sont tous des candidats malheureux aux élections législatives. S'ils étaient sincères dans leurs dissidences, ils auraient englobé dans leurs critiques Hocine Ait-Ahmed, qui est le véritable négociateur du FFS avec le pouvoir."
Arezki Bakir : "Il n'y a pour moi plus aucune différence entre le FFS et des partis comme le PT, le RND ou le FLN. A la seule différence que ces trois derniers partis pourront toujours trouver des soutiens dans l'Algérie arabophone. Le FFS n'en a plus ni en Kabylie, ni dans le reste de
l'Algérie. Il n'a donc pas d'autres choix que de jouer le jeu du pouvoir. Avoir des élus, être présent dans les sphères du pouvoir est sa seule façon d'exister désormais. D'ailleurs, on hésite plus à parler d'une participation du FFS au gouvernement. Une page est tournée."
L'Azawad et la vraie-fausse alliance avec les islamistes
Nafa Kireche : "L'alliance du MNLA avec Ansar Dine est un échec des tenants berbérisme, de ceux qui prônent la fameuse Tamazgha. Certains perdent beaucoup d'énergie dans le militantisme panberbériste alors que chaque peuple berbère doit, à son niveau, se battre pour la reconnaissance de sa réalité nationale. C'est seulement après, qu'une alliance entre les états berbères crées sera possible."
Arezki Bakir : "Pour moi, le seul Etat authentiquement berbère possible, c'est celui pour lequel se battent les autonomistes kabyles. Le berbèrisme à la sauce libyenne, marocaine ou touarègue me semble confus et ambigu. Je souhaite ardemment qu'ils me donnent tort mais malheureusement, l'islamisme plane. Les dirigeants du MNLA de l'Azawad tentent de rassurer leurs soutiens, essentiellement les berbères de Kabylie, en parlant d'état laïque dans lequel toutes les dimensions identitaires seraient respectés, y compris le berbère. Mais la dimension berbère me semble fragile et je ne crois pas qu'un futur état de l'Azawad fera du berbère sa définition identitaire. Même le fait qu'une négociation avec les islamistes d'Ançar Dine ait été possible est, à mon sens, très inquiétant."
Kabylie, le seul Etat authentiquement berbère possible
sam, 2012-06-09 18:01 -- laguatan
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Chroniqueurs sur Kabyle.com et membres fondateurs de l'Association des Kabyles de France, Arezki BAKIR et Nafa KIRECHE commentent certains sujets d'actualité.
Sur le voyage de Ferhat Mehenni en Israël
Nafa Kireche : "Tout a été dit sur ce voyage de Ferhat en Israël. Ce que je peux dire, c'est que nous avons rencontré Ferhat à son retour et pour un militant chevronné comme lui, il a été impressionné par le militantisme des citoyens israéliens. Tous les israéliens ont l'âme militante et défendent corps et âme leur pays et leur identité. Il faut reconnaître que, malgré des progrès indéniables à ce niveau, cela manque cruellement aux kabyles. Les israéliens sont conscients, compte tenu de l'environnement hostile, qu'ils ne doivent pas baisser la garde. Les Kabyles sont moins conscients du danger d'extermination de leur culture car le régime algérien n'a pas pour objectif le génocide "physique" des Kabyles mais leur transformation en citoyens arabo-musulmans. Les kabyles perçoivent moins bien les intentions de leurs adversaires. La meilleure façon de contrer ce phénomène est de renforcer le sentiment national kabyle."
Arezki Bakir : "Ce qui, à mon sens, ressort de ce voyage de Ferhat, c'est la manière dont ses adversaires relativisent les méfaits du régime algérien pour mieux cibler la mouvance autonomiste. On attaque Ferhat et c'est à peine si on absout pas le régime algérien, arabo-islamiste
de ses crimes. Ce voyage de Ferhat a permis aux antikabyles de se déchaîner. Et on voit bien que ceux qui attaquent Ferhat sur cette visite sont les mêmes qui dénient aux kabyles le droit à leur existence. Israël et la Kabylie libre ont les mêmes adversaires c'est un fait, il est inutile de le nier. Je compatis bien entendu à la souffrance des palestiniens mais ne me fait aucune illusion : si un état palestinien voit le jour, il sera arabo-islamique, membre de la ligue arabe et un adversaire farouche de la Kabylie."
Les étranges adversaires de l'autonomie kabyle
Nafa Kireche : "On a vu que les arabo-musulmans ont attaqué, de manière unanime, Ferhat suite à ce voyage en Israël. Mais ce qui m'attriste, c'est le silence radio de ses anciens amis. Les anciens compagnons de lutte, de prison et de répression de Ferhat semblent s'être totalement
notabilisés. Ils estiment avoir acquis un statut qu'ils risquent de perdre en cas de changement dans le rapport de force politique. Ces gens là semblent même s'opposer à l'autonomie de la Kabylie, sans proposer aucune solution alternative pour laquelle ils activeraient."
Arezki Bakir : "L'attitude de certains artistes, intellectuels ou politiques kabyles me déçoit beaucoup. Le statut quo est le pire ennemi de la Kabylie et ils semblent s'en contenter. Je pense qu'ils n'ont pas conscience des enjeux. De l'urgence de la situation. J'espère qu'ils n'iront pas
jusqu'à soutenir le régime contre nous."
La fuite en avant du FFS
Nafa Kireche : "Le début de révolte de certains cadres, tels que Karim Tabou ou Samir Bouakouir etc.., me semble plus dicté par leur déception de ne pas pouvoir siéger à l'assemblée nationale algérienne qu'autre chose. Ces révolutionnaires de pacotille sont tous des candidats malheureux aux élections législatives. S'ils étaient sincères dans leurs dissidences, ils auraient englobé dans leurs critiques Hocine Ait-Ahmed, qui est le véritable négociateur du FFS avec le pouvoir."
Arezki Bakir : "Il n'y a pour moi plus aucune différence entre le FFS et des partis comme le PT, le RND ou le FLN. A la seule différence que ces trois derniers partis pourront toujours trouver des soutiens dans l'Algérie arabophone. Le FFS n'en a plus ni en Kabylie, ni dans le reste de
l'Algérie. Il n'a donc pas d'autres choix que de jouer le jeu du pouvoir. Avoir des élus, être présent dans les sphères du pouvoir est sa seule façon d'exister désormais. D'ailleurs, on hésite plus à parler d'une participation du FFS au gouvernement. Une page est tournée."
L'Azawad et la vraie-fausse alliance avec les islamistes
Nafa Kireche : "L'alliance du MNLA avec Ansar Dine est un échec des tenants berbérisme, de ceux qui prônent la fameuse Tamazgha. Certains perdent beaucoup d'énergie dans le militantisme panberbériste alors que chaque peuple berbère doit, à son niveau, se battre pour la reconnaissance de sa réalité nationale. C'est seulement après, qu'une alliance entre les états berbères crées sera possible."
Arezki Bakir : "Pour moi, le seul Etat authentiquement berbère possible, c'est celui pour lequel se battent les autonomistes kabyles. Le berbèrisme à la sauce libyenne, marocaine ou touarègue me semble confus et ambigu. Je souhaite ardemment qu'ils me donnent tort mais malheureusement, l'islamisme plane. Les dirigeants du MNLA de l'Azawad tentent de rassurer leurs soutiens, essentiellement les berbères de Kabylie, en parlant d'état laïque dans lequel toutes les dimensions identitaires seraient respectés, y compris le berbère. Mais la dimension berbère me semble fragile et je ne crois pas qu'un futur état de l'Azawad fera du berbère sa définition identitaire. Même le fait qu'une négociation avec les islamistes d'Ançar Dine ait été possible est, à mon sens, très inquiétant."
vendredi 8 juin 2012
Le MAK installe la section d’Ath Hamdoune
Le MAK installe la section d’Ath Hamdoune
Le MAK installe la section d’Ath Hamdoune
08/06/2012 - 19:56
TUVIRET (SIWEL) — Une délégation de l’exécutif du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) conduite par son président, Bouaziz Ait Chebib, s’est déplacée dans le village d’Ath Hamdoune dans la commune de Aghbalou, département de Tubirett, et ce dans le but d’installer la section locale du mouvement.
M. Bouaziz Ait Chebib qui a fait un bref exposé historique de la lute identitaire kabyle a rappelé a l’assistance quelque points sur le bilan des activités du MAK depuis sa création a ce jour, clôturant son intervention par un hommage au président du Gouvernement provisoire Kabyle (GPK), M. Ferhat Mehenni pour a-t-il dit « son courage, sa détermination et son dévouement à la cause Kabyle » et confirmé « le soutient totale du Mak pour le GPK dans ses démarche pour internationaliser la question Kabyle ».
La parole fut ensuite prise par le président par intérim de la fédération du MAK en France, Abdenour Aouchiche, qui a son tour a profité de l’occasion pour donner quelques recommandations aux militants de la nouvelles section ?
Farid Djenadi, secrétaire général du MAK, a affirmé pour sa part que « le peuple Kabyle a toujours été le premier à combattre les différents colonisateurs » et que « lui seul pourra libérer la Kabylie ».
Le président du MAK a ensuite procéder à l’installation de la section, en expliquant les tâches à accomplir pour chaque responsable de la section dont le président est Hafid BOURAI.
uz
SIWEL 081950 JUIN 12
Le MAK installe la section d’Ath Hamdoune
08/06/2012 - 19:56
TUVIRET (SIWEL) — Une délégation de l’exécutif du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) conduite par son président, Bouaziz Ait Chebib, s’est déplacée dans le village d’Ath Hamdoune dans la commune de Aghbalou, département de Tubirett, et ce dans le but d’installer la section locale du mouvement.
M. Bouaziz Ait Chebib qui a fait un bref exposé historique de la lute identitaire kabyle a rappelé a l’assistance quelque points sur le bilan des activités du MAK depuis sa création a ce jour, clôturant son intervention par un hommage au président du Gouvernement provisoire Kabyle (GPK), M. Ferhat Mehenni pour a-t-il dit « son courage, sa détermination et son dévouement à la cause Kabyle » et confirmé « le soutient totale du Mak pour le GPK dans ses démarche pour internationaliser la question Kabyle ».
La parole fut ensuite prise par le président par intérim de la fédération du MAK en France, Abdenour Aouchiche, qui a son tour a profité de l’occasion pour donner quelques recommandations aux militants de la nouvelles section ?
Farid Djenadi, secrétaire général du MAK, a affirmé pour sa part que « le peuple Kabyle a toujours été le premier à combattre les différents colonisateurs » et que « lui seul pourra libérer la Kabylie ».
Le président du MAK a ensuite procéder à l’installation de la section, en expliquant les tâches à accomplir pour chaque responsable de la section dont le président est Hafid BOURAI.
uz
SIWEL 081950 JUIN 12
Offensive antiterroriste en Kabylie : Des Mig appelés à la rescousse | Algérie 1
Offensive antiterroriste en Kabylie : Des Mig appelés à la rescousse | Algérie 1
Offensive antiterroriste en Kabylie : Des Mig appelés à la rescousse
Par Lila Ghali | 05/06/2012 | 20:24
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Info Algérie1 : La lutte antiterroriste en Kabylie sera renforcée pour une durée indéterminée, jusqu’à l’élimination des terroristes retranchés dans leurs caches, a indiqué ce mardi une source sécuritaire à Algérie1, alors qu’une opération de grande envergure a été lancée aujourd’hui à l’aube dans les maquis coincés entre les wilayas de Tizi Ouzou et Bejaïa.
Des moyens matériels « adéquats et adaptés » ont été dépêchés dans la zone pour les besoins de cette nouvelle offensive contre les irréductibles de l’ex-GSPC devenu Al Qaida au Maghreb Islamique(AQMI) a, encore précisé la même source.
Des Mig ont été même appelés à la rescousse pour la première fois en Kabylie dans le cadre d’une opération antiterroriste. Les militaires ont quadrillé toute la zone étendue entre l’Akfadou et Yakouren par d’importants effectifs humains au sol, notamment les zones susceptibles de servir de couloir échappatoire pour les terroristes.
De mémoire d’habitants de la région, jamais un tel dispositif sécuritaire n’a été déployé depuis l’apparition du phénomène du terrorisme en Algérie au début des années 90. Un haut gradé du commandement de l’ANP a été dépêché dans la zone pour diriger et coordonner les opérations selon la même source qui n’a pas manqué de souligner que l’offensive en question a nécessité des moyens « spécifiques » et « diffère des précédentes » d’où les chances qu’elle soit couronnée de succès.
Même le brouillage des réseaux de la téléphonie mobile était devenu nécessaire afin de contrecarrer d’éventuelles ripostes des terroristes qui utiliseraient des engins explosifs déclenchés à distance à l’aide de téléphones portables pour freiner la progression des forces de sécurité au sol.
Offensive antiterroriste en Kabylie : Des Mig appelés à la rescousse
Par Lila Ghali | 05/06/2012 | 20:24
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Info Algérie1 : La lutte antiterroriste en Kabylie sera renforcée pour une durée indéterminée, jusqu’à l’élimination des terroristes retranchés dans leurs caches, a indiqué ce mardi une source sécuritaire à Algérie1, alors qu’une opération de grande envergure a été lancée aujourd’hui à l’aube dans les maquis coincés entre les wilayas de Tizi Ouzou et Bejaïa.
Des moyens matériels « adéquats et adaptés » ont été dépêchés dans la zone pour les besoins de cette nouvelle offensive contre les irréductibles de l’ex-GSPC devenu Al Qaida au Maghreb Islamique(AQMI) a, encore précisé la même source.
Des Mig ont été même appelés à la rescousse pour la première fois en Kabylie dans le cadre d’une opération antiterroriste. Les militaires ont quadrillé toute la zone étendue entre l’Akfadou et Yakouren par d’importants effectifs humains au sol, notamment les zones susceptibles de servir de couloir échappatoire pour les terroristes.
De mémoire d’habitants de la région, jamais un tel dispositif sécuritaire n’a été déployé depuis l’apparition du phénomène du terrorisme en Algérie au début des années 90. Un haut gradé du commandement de l’ANP a été dépêché dans la zone pour diriger et coordonner les opérations selon la même source qui n’a pas manqué de souligner que l’offensive en question a nécessité des moyens « spécifiques » et « diffère des précédentes » d’où les chances qu’elle soit couronnée de succès.
Même le brouillage des réseaux de la téléphonie mobile était devenu nécessaire afin de contrecarrer d’éventuelles ripostes des terroristes qui utiliseraient des engins explosifs déclenchés à distance à l’aide de téléphones portables pour freiner la progression des forces de sécurité au sol.
Mali : Iyad Ag Ghali, la charia à tout prix | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Mali : Iyad Ag Ghali, la charia à tout prix | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
MALI ( 3 réactions )
Mali : Iyad Ag Ghali, la charia à tout prix
AQMI(625) - charia(87) - azawad(33) - Iyad Ag Ghali(28)
07/06/2012 à 10h:25 Par Malika Groga-Bada
Le meneur des mouvements de 1990 et 2006 (à g., turban blanc), à Bamako, en 2003. © Reuters
Le fondateur du groupe Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali, exige l'instauration d'un régime islamique rigoriste dans le nord du Mali. Quitte à faire échouer l'alliance nouée avec la rébellion touarègue laïque du MNLA.
Au sein du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), la colère gronde. « On a fait des concessions en acceptant un État islamique, s'emporte un membre du mouvement sécessionniste. Maintenant, c'est à lui de faire des efforts. » « Lui », c'est Iyad Ag Ghali, fondateur du groupe islamiste Ansar Eddine. Au MNLA, on était sûr que cet enfant des Ifoghas, de la tribu Irayakan, reviendrait au bercail sans conditions. Las, au contact des salafistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), il a changé.
Désormais, celui qui se fait appeler Abou Fadil exige un État de l'Azawad wahhabite, dirigé selon les principes les plus rigoristes de la loi islamique. Ne s'exprimant plus qu'en arabe, il a tendance à prendre de haut ceux qui ont adopté la langue des mécréants. Au lieu de rompre avec ses alliés d'Aqmi, il propose à présent de leur faire une petite place dans la région. Des positions qui ont conduit, le 1er juin, à la rupture : en grande majorité favorable à un islam tolérant, le MNLA a récusé le protocole d'accord scellant la fusion avec Ansar Eddine. « On se bat pour la démocratie, pas pour [l'intégrisme], maugrée Nina Wallet Intalou, l'une des principales figures du MNLA, exilée en Mauritanie. Il est hors de question que je sois obligée de porter le niqab, ce n'est pas notre culture ! »
Légion verte
Comme beaucoup d'autres Touaregs, rebelles d'hier ou d'aujourd'hui, elle ne reconnaît plus le fringant « Iyad », amateur de bonne chère et de virées nocturnes. Celui qui savait parler et convaincre, « sans jamais un mot plus haut que l'autre », selon l'un des anciens de la rébellion de 1990. Et encore moins l'« Iyad » d'Abeïbara (région de Kidal), la ville où il est né, en 1958.
Fils d'un ancien guide colonial, il a arrêté ses études après l'école élémentaire, au début des années 1970. Le contexte de l'époque est difficile. La grande sécheresse de 1974 a décimé les troupeaux et contraint les populations à migrer vers de meilleurs pâturages : le Niger, l'Algérie, la Libye... C'est d'ailleurs dans ce pays qu'il touche sa première arme, enrôlé dans la Légion verte de Mouammar Kaddafi. Il fait le coup de feu en Palestine, dans la bande d'Aouzou (Tchad), au Liban aussi. Et c'est fort de son expérience de guerrier qu'en 1990, de retour au Mali, il se donne une nouvelle mission : libérer les Touaregs du joug des « Sudistes ». À la tête du Mouvement populaire pour la libération de l'Azawad (MPLA), Iyad Ag Ghali rassemble derrière lui tous les « Blancs », Touaregs et Arabes. En 2006, lorsqu'il prend la tête d'une nouvelle rébellion, il ne fait plus autant l'unanimité : les peuples du Nord sont las de la guerre. Sans compter qu'« il n'y avait que les chefs qui tiraient leur épingle du jeu », se souvient, amer, un ex-combattant.
Proximité avec les cercles salafistes
Mais Ag Ghali reste influent dans sa région d'origine. Depuis son premier séjour à La Mecque, en 2003, il passe même pour un sage. Usant de son entregent, il parvient à se faire nommer vice-consul du Mali en Arabie saoudite. Entré en fonction en 2008, il n'occupera ce poste que deux ans avant d'être rappelé à Bamako, en raison de sa « trop grande proximité avec des cercles salafistes », soutient-on dans l'entourage de l'ex-président Amadou Toumani Touré. Une proximité que le pouvoir utilisera néanmoins pour obtenir la libération d'otages, comme celle du Français Pierre Camatte en février 2010.
Soutenu financièrement par Aqmi, renforcé par les ralliements de jeunes Touaregs, Iyad Ag Ghali pourrait bien disputer au MNLA - et à son chef militaire, Mohamed Ag Najim - le leadership dans la zone. « C'est un homme de pouvoir, et il fera tout pour l'obtenir », prédisait un de ses anciens compagnons d'armes au début du conflit, en janvier. Au risque d'embraser l'Azawad ?
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Mali : Iyad Ag Ghali, la charia à tout prix | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
MALI ( 3 réactions )
Mali : Iyad Ag Ghali, la charia à tout prix
AQMI(625) - charia(87) - azawad(33) - Iyad Ag Ghali(28)
07/06/2012 à 10h:25 Par Malika Groga-Bada
Le meneur des mouvements de 1990 et 2006 (à g., turban blanc), à Bamako, en 2003. © Reuters
Le fondateur du groupe Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali, exige l'instauration d'un régime islamique rigoriste dans le nord du Mali. Quitte à faire échouer l'alliance nouée avec la rébellion touarègue laïque du MNLA.
Au sein du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), la colère gronde. « On a fait des concessions en acceptant un État islamique, s'emporte un membre du mouvement sécessionniste. Maintenant, c'est à lui de faire des efforts. » « Lui », c'est Iyad Ag Ghali, fondateur du groupe islamiste Ansar Eddine. Au MNLA, on était sûr que cet enfant des Ifoghas, de la tribu Irayakan, reviendrait au bercail sans conditions. Las, au contact des salafistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), il a changé.
Désormais, celui qui se fait appeler Abou Fadil exige un État de l'Azawad wahhabite, dirigé selon les principes les plus rigoristes de la loi islamique. Ne s'exprimant plus qu'en arabe, il a tendance à prendre de haut ceux qui ont adopté la langue des mécréants. Au lieu de rompre avec ses alliés d'Aqmi, il propose à présent de leur faire une petite place dans la région. Des positions qui ont conduit, le 1er juin, à la rupture : en grande majorité favorable à un islam tolérant, le MNLA a récusé le protocole d'accord scellant la fusion avec Ansar Eddine. « On se bat pour la démocratie, pas pour [l'intégrisme], maugrée Nina Wallet Intalou, l'une des principales figures du MNLA, exilée en Mauritanie. Il est hors de question que je sois obligée de porter le niqab, ce n'est pas notre culture ! »
Légion verte
Comme beaucoup d'autres Touaregs, rebelles d'hier ou d'aujourd'hui, elle ne reconnaît plus le fringant « Iyad », amateur de bonne chère et de virées nocturnes. Celui qui savait parler et convaincre, « sans jamais un mot plus haut que l'autre », selon l'un des anciens de la rébellion de 1990. Et encore moins l'« Iyad » d'Abeïbara (région de Kidal), la ville où il est né, en 1958.
Fils d'un ancien guide colonial, il a arrêté ses études après l'école élémentaire, au début des années 1970. Le contexte de l'époque est difficile. La grande sécheresse de 1974 a décimé les troupeaux et contraint les populations à migrer vers de meilleurs pâturages : le Niger, l'Algérie, la Libye... C'est d'ailleurs dans ce pays qu'il touche sa première arme, enrôlé dans la Légion verte de Mouammar Kaddafi. Il fait le coup de feu en Palestine, dans la bande d'Aouzou (Tchad), au Liban aussi. Et c'est fort de son expérience de guerrier qu'en 1990, de retour au Mali, il se donne une nouvelle mission : libérer les Touaregs du joug des « Sudistes ». À la tête du Mouvement populaire pour la libération de l'Azawad (MPLA), Iyad Ag Ghali rassemble derrière lui tous les « Blancs », Touaregs et Arabes. En 2006, lorsqu'il prend la tête d'une nouvelle rébellion, il ne fait plus autant l'unanimité : les peuples du Nord sont las de la guerre. Sans compter qu'« il n'y avait que les chefs qui tiraient leur épingle du jeu », se souvient, amer, un ex-combattant.
Proximité avec les cercles salafistes
Mais Ag Ghali reste influent dans sa région d'origine. Depuis son premier séjour à La Mecque, en 2003, il passe même pour un sage. Usant de son entregent, il parvient à se faire nommer vice-consul du Mali en Arabie saoudite. Entré en fonction en 2008, il n'occupera ce poste que deux ans avant d'être rappelé à Bamako, en raison de sa « trop grande proximité avec des cercles salafistes », soutient-on dans l'entourage de l'ex-président Amadou Toumani Touré. Une proximité que le pouvoir utilisera néanmoins pour obtenir la libération d'otages, comme celle du Français Pierre Camatte en février 2010.
Soutenu financièrement par Aqmi, renforcé par les ralliements de jeunes Touaregs, Iyad Ag Ghali pourrait bien disputer au MNLA - et à son chef militaire, Mohamed Ag Najim - le leadership dans la zone. « C'est un homme de pouvoir, et il fera tout pour l'obtenir », prédisait un de ses anciens compagnons d'armes au début du conflit, en janvier. Au risque d'embraser l'Azawad ?
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