http://makkabylie.blogspot.fr/

dimanche 24 mars 2013

Attaques d'Echourouk contre la Kabylie : Le collectif des Association d'Illulen Umalu réagit


Attaques d'Echourouk contre la Kabylie : Le collectif des Association d'Illulen Umalu réagit
24/03/2013 - 13:24

ILLULEN-UMALU (SIWEL) — Le journal oriental, «Echourouq», qui ne voit le jour que pour servir l’arabisme et refouler le kabyle, monte d’un cran dans l’expression publique de son racisme primaire vis-à-vis de la Kabylie et de Tamurt n yiqbayliyen (la patrie des kabyles). Hélas, notre Illoulen Oumalou la chère indissociable de la Kabylie; grande nation Amazighe, ne peut plus résister à ses insultes nazies, des insultes venues d’un pouvoir qui se comporte comme colonialiste.

Diffamation et mensonges à l'encontre de la Kabylie. PH/DR
Diffamation et mensonges à l'encontre de la Kabylie. PH/DR

Par : Le collectif des associations culturelles de la commune d’Illoula Ouamalou

Le mensonge est né avec le journal «Echourouq» et restera jusqu’à la fin des temps

Si quelqu’un veut comprendre quelle place que réservent les dirigeants de l’Algérie officielle pour les Illoulen Oumalou, l’organe de la wilaya trois historique, il suffit de lire le journal des (Echourouq) qui dénigre nos mères, dénigres nos hommes, qui contrains leurs projets assimilationniste ,colonialiste, nos hommes et nos femmes qui ont depuis toujours produit des idées de respect et de reconnaissance de l’autre. Pour la énième fois, nous assistons à des néo-colonialistes qui ciblent les populations des villages des Illoulen de Kabylie par une presse financée par l’argent du peuple en portant directement atteinte à la dignité kabyle au profond même de sa société : les femmes et les enfants kabyles : Les femmes; parce qu'elles sont les gardiennes des valeurs et des traditions ancestrales qu’elles réussissent à transmettre malgré le matraquage idéologique entrepris par l’Etat négationniste d’Alger; et les enfants pour être l’avenir, les futurs de cette Kabylie de cette Afrique du nord qu’ils aspirent faire descendre à leur propre niveau, celui du reniement de l’histoire, de la langue et de la civilisation amazighe de façon à les réduire à leur propre statut ; celui de vulgaires copies, même pas “conforme”, de l’identité arabo-islamique.

Ainsi, revenons à l’intention du Général ou du Colonel «Echourouq». Le journal des terroriste diabolisés à l’image de son idéologie raciste qu’est l’arabisme, a commis un article dont le titre, à lui seul, est révélateur des objectifs infectes qui le sous-tendent : « Les femmes mettent au monde leurs enfants dans la rue, les enfants vont à l’école sur à dos d'ânes ». C’est toute la haine nourrie envers cette région qui dégouline de ce titre injurieux, réservé, et l’on sait pourquoi, aux villages de la commune d’Iloula Oumalou, première commune révolutionnaire en Algérie. Parce qu’elle a enfanté des braves qui se sont donnés corps et âme pour combattre le colonialisme d’hier, parce qu’elle a donné naissance à un leader qui a refusé votre colonialisme d’aujourd’hui caché sous le nom et le drapeau de l’Algérie, un militant engagé pour la Cause Identitaire, celui qui a consacré son temps, son travail, ses connaissances à la cause amazighe. Notre cher Ferhat Mehenni, l’enfant le plus vaillant et courageux de tous les hommes que la terre ait enfantée. Un homme qui pensait que rien ne valait la liberté, l’idéal, la patrie vraie des ancêtres, rien ne valait une once de notre honneur, de notre dignité, même pas la mort, encore moins la mort. Un homme qui était né pour être une leçon à tous les hommes.

Nous demandons à nos frères n Le∑erc n yillulen et nos Tijemuya∑ n Tudrin n Yillulen Umalu, comment ils restent indifférents devant toutes ces injures maladives blindées de haine à notre égard, du journal « Echourouq », qui insulte nos femmes et nos mères. Si vous décrivez la vie misérable de notre région, parce que tous simplement l’argent et les pétrodollars qui doivent être investis dans le développement de ce malheureux pays, vous dirigeants Monsieur le « journaleux », les versent dans le financement des journaux qui colonise l’Algérie, dans les groupes terroristes qui sabotent et criminalisent la Kabylie.

Vous Général que vous êtes, ou Colonel du (DRS) ou responsable politique de (OUDJDA) à la tête du torchon (Echourouq), vous devez savoir que votre système est le plus maléfique et diabolique que l’Afrique du nord a vu durant toute son histoire, que votre colonialisme est le plus féroce, car ce néo-impérialisme est venu au nom d’une Algérie que nos prédécesseurs souhaitaient qu’elle soit libre est démocratique.

Nous voulons demander à ce journal, champion des insultes à notre encontre, de faire une véritable enquête sur ceux qui ont assassiné Tahar DJAOUT, sur ceux qui ont assassiné BOUDIAF et notre rebelle Matoub et d’autres hommes dans cette Algérie, comme Ameziane Mehenni, fils de la région, Qu'ils enquêtent sur les scandales de la mafia-politico-financière, mais de faire l’enquête sur les véritable enjeux des kidnappings en Kabylie, sur la véritable intention du quadrillage militaire de notre Illoulen Oumalou et de notre chère Kabylie, sur ces crimes de l'Etats que vous appelez dans vous journaux (bavures militaires), sur les donneurs d’ordre d’assassiner notre braillant lycéen Mehenni par des armes de guerre de votre gendarmerie en 2001. Aussi sur le racisme et marginalisation économique de notre commune, nous demandons à vous apparatchiks de l’occident et du moyen orient jusqu’à l’Arabie saoudite, de définir quels genre d’investissement que votre système envisageait en Kabylie depuis 1962, aucune usine publique, aucun hôpital, aucune salle des sports. Que des groupements de gendarmerie et des commissariats et aussi des prisons.

Vous nous disiez que les citoyens de cette commune «ne survivent que grâce à la charité de l’Etat à travers des dons distribués au niveau du siège de l’APC», peut-être c’est vrai, vous distribuez de l’argent à la clientèle Harki du système étatique Harki Algérien que vous avez placé un peu partout sur le territoire appelé Algérie.
Vos propos parlent du «chômage», «dégradation des routes», «impossible de se déplacer la nuit», «absence de transports scolaire » «se déplacent sur des ânes pour aller à l’école» toute cette constatation reflète l’image de votre régime corrompu et colonialiste Harki accentué par « l’occident » et le « Machriq », un régime qui tiraillé l’Algérie et qui colonise les Algériens, notamment la Kabylie qui est doublement colonisée.

Enfin n’oubliez pas que vous êtes les primaires ennemis de l’Algérie qui complote avec le néo-impérialistes économiques de l’occident et idéologique du moyen orient, n’oubliez pas que surtout votre système nous colonise et colonise tout les Algériens notamment les autochtones kabyles, ou Mzab Chaoui ou Chlouh, Chenoui ou Targui, ces derniers sont en train de subir des assauts de l’aviation et de l’armée française à partir du territoire algérien, donc vous leur meilleurs collaborateurs. Personne ne viendra changer notre monde. Seuls nous, pouvons et devons le faire avant qu’il ne soit trop tard. Dégageons la Kabylie et toute l’Algérie de ce colonialisme! Et nous les citoyens, nous avons compris maintenant pourquoi cette guerre totale contre notre commune, contre la Kabylie et contre l’Algérie.

cacio
SIWEL 24 1324 MARS13

mercredi 20 mars 2013

Brahim Brahimi à Béjaia : « Le pouvoir ne peut plus cacher l’information» | Bejaia-Aujourdhui.com


Brahim Brahimi à Béjaia : « Le pouvoir ne peut plus cacher l’information»

dimanche 17 mars 2013 à 20:26   ·   0 Commentaires - Patager sur : Votre Facebook -Votre Twitter - Email cet article
Dans une conférence tenue au bureau de Béjaia de la ligue algérienne des Droits de l’Homme (LADDH), samedi passé, le professeur Brahim Brahimi est longuement revenu sur la question des droits de l’Homme et de la liberté d’expression en Algérie.BrahimBrahimi
Directeur de l’Ecole nationale de journalisme et auteur de plusieurs livres sur la presse algérienne et la liberté de l’information et de l’expression, le professeur a tenu à souligner que la notion des droits de l’homme n’est nullement étrangère à la société algérienne. « J’ai publié un article en 1975 sur l’enseignement et les droits de l’homme. Nous avons tendance à oublier qu’il y avait des gens qui écrivaient sur les droits de l’homme et que la résistance du peuple algérien fait partie des droits de l’homme », a déclaré Brahim Brahimi.
Sous le thème « Medias, Pouvoir et Droits de l’Homme », la conférence du professeur Brahimi est surtout axée sur les relations qui existent entre le Quatrième pouvoir et la lutte pour la défense des droits de l’homme. « Une ligue des droits de l’homme s’intéresse au journalisme parce que les principales libertés, du droit à l’information, du droit à la communication sont étroitement liées à la situation des droits de l’homme », a souligné le professeur. Pour l’auteur du livre « Le pouvoir, la presse et les droits de l’Homme en Algérie », le principal acquis de la Loi 90 demeure l’article 14 qui est, est cependant, un peu remis en cause de nos jours, selon lui : « On a assisté à la création de plusieurs journaux et quotidiens et la chance de l’Algérie c’est que on a pas assisté à la création de journaux appartenant à des partis politiques », a-t-il précisé en regrettant qu’en Algérie le gouvernement continue de s’autoriser au moins six quotidiens nationaux qui défendent sa ligne politique et ses intérêts. « La presse partisane n’existe plus dans le monde. Chez nous, le fait qu’il existe 06 quotidiens gouvernementaux c’est ridicule, cela ne devrait plus exister chez nous».
fln
L’autre handicap majeur de la liberté d’expression en Algérie, demeure, selon le professeur, l’enjeu économique et le pouvoir de l’argent : « Sur les 107 quotidiens, il n’y a qu’une quinzaine de journaux qui travaillent dans l’intérêt général. Il y a les forces de l’argent ou administratives qui dirigent les journaux et cela doit cesser. Tout pouvoir politique a tendance à manipuler certains journaux, l’essentiel est que les journaux qui travaillent dans l’intérêt général, qui défendent l’intérêt de la société puissent exister encore et surtout il faut que l’expérience acquise par les journaux privés réussissent à résister au pouvoir de l’argent »,a-t-il affirmé et d’ajouter : « Je n’ai rien contre des journaux dirigés par des magnats, des forces économiques mais il ne faudrait pas que les propriétaires s’immiscent dans le contenu des journaux.  Je pense qu’il y a encore en Algérie des patrons qui sont pour la liberté de la presse », a-t-il précisé.
Sur la question de l’influence du régime actuel sur les libertés individuelles, notamment celle de la presse et de la défense des droits de l’homme, la position du conférencier  est, on ne peut plus claire. L’attitude du pouvoir en place à sa tête le FLN qui continue de considérer le peuple algérien comme immature et se proclame son tuteur doit cesser, a-t-il défié. « J’ai toujours dit que les gens du FLN n’ont jamais accepté que le citoyen soit maitre de son destin, ils ont toujours pensé qu’il fallait un tuteur pour un peuple qu’ils ne considèrent pas mur».
Le droit à l’information s’impose encore une fois à l’avenir pour permettre aux journalistes et à la population d’avoir accès à l’information administrative et aussi, pour aller dans le sens de l’information de proximité pour le développement de la presse et le développement de la société, fait-il remarquer. Dans ce contexte le professeur estime que l’avènement de la presse électronique est un évènement qui est en train de changer les règles du jeu. Le professeur est très optimiste quant à l’venir de la presse électronique en Algérie qu’il qualifie de  « véritable révolution »: « Je crois qu’il y a une véritable révolution qui s’opère. Presque 5 millions d’Algériens qui consultent ces sites, c’est formidable et cela veut dire que maintenant le pouvoir ne peut plus cacher l’information et tout abus d’autorité pourra être dénoncé par un simple citoyen », a-t-il déclaré en citant l’exemple des derniers événements qui ont secoué la Tunisie, la Libye, l’Egypte et la Syrie, des évènements qui selon lui ont eu de mauvais résultats, dans certains cas tout en changeant radicalement les donnes dans ces sociétés respectives. « Je crois que Raymond Aron avait raison en disant que la technologie finirait par jouer dans le sens de la démocratie », affirme le professeur. Pour lui, tous ces changements sur la Toile ne peuvent qu’entrainer, il n’y pas l’ombre d’un doute, un changement positif dans le paysage médiatique algérien et dans le domaine de la lutte pour la liberté de la presse et l’accès à l’information à travers l’émergence de la presse en ligne mais aussi des médias audiovisuels. « Ce que les gens du FLN finiront par comprendre est que l’on ne peut pas assurer une tutelle  à une société qui est déjà mure. La seule solution pour nous, c’est que l’Etat aide la presse locale et régionale et les cultures locales pour se protéger contre l’hégémonie de la médiocrité », conclût le conférencier.
Farid Ikken

Mohand Arab Bessaoud - Wikipédia

UN GRAND HOMME DONT ON PARLE PEU; AVEC NOS RESPECTS QU'IL REPOSE EN PAIX PARMI LES SIENS.




Mohand Arab Bessaoud

Mohand Arab Bessaoud est né le 24 décembre 1924 à Taguemount El Djedid, village de la commune Kabyle d'Ouadhia, en Algérie. Dès son jeune âge, il montre des signes de révolte contre la domination coloniale.
Mohand Arab Bessaoud exerce le métier d'instituteur dans sa région natale avant de rejoindre le PPA. Après le déclenchement de la révolution, il rejoint le FLN et l'ALN. En 1955 il est nommé responsable de liaisons de la wilaya III, par Krim Belkacem. Il sera transféré à la wilaya IV où il est nommé lieutenant par le colonel Si Nasser. En août 1957, le colonel Bouguerra (Si M’hamed) le nomme capitaine. Il quitte alors la wilaya IV à la tête de 200 soldats pour chercher des armes au Maroc. En 1958, il est arrêté au Maroc et emprisonné.
A l’indépendance de l'Algérie, il se fait rapatrié au pays comme réfugié politique en juin 1962. Le 22 décembre de la même année, il est nommé par décret du 31/12/1962 sous-préfet de Maghnia, un poste qu’il n’occupera jamais.
Refusant d’accepter le renversement du GPRA par l'armée des frontières et le régime de Ben Bella, ainsi que sa politique d’arabisation, Mohand Arab Bessaoud se déclare opposant et se démarque du FLN. Un mandat d’arrêt est lancé contre lui, en août 1963, suite à la publication de son livre « Heureux les martyrs qui n’ont rien vu » où il dénonce, entre autres, les pratiques humiliantes dont il fut victime au cours d'une de ses missions, l’assassinat d’Abane Ramdan, la mort suspecte d’Amirouche et Si Elhouas[réf. nécessaire].
Il se réfugie dans son village jusqu’au soulèvement du FFS en 1963. Bessaoud rejoint immédiatement le soulèvement armé, appelé «maquis du FFS», où il joue un rôle important jusqu’à sa décapitation[Quoi ?] (le soulèvement) à cause du forfait des autres chefs de l’insurrection. Étant recherché, il passe clandestinement au Maroc puis il rejoint la France par bateau caché dans une armoire.
En France, il publie, une année après son arrivée, « F.F.S espoir et trahison» où il dénonce le ralliement de Mohand Oulhadj et la trahison de Hocine Ait Ahmed. Fervent défenseur de l’identité amazighe, en 1966, au cours d’une réunion au domicile de Taos Amrouche, il créé l’Académie Berbère. Grâce à cette académie, dont Bessaoud sera la force motrice, les énergies militantes en faveur de la cause identitaire se sont mobilisées et son travail contribuera à l’éclosion d’une conscience et à l’éveil des consciences pour la reconnaissance de l’identité et la culture amazighes. Par son journal « Agraw Imazighen », Bessaoud et son équipe universitaire font découvrir à de nombreux lycéens algériens, dans les années 70, l'alphabet tifinagh comme signe de l'identité berbère.
Le travail de Bessaoud en France a eu un écho favorable en Kabylie, et c’est grâce à cette prise de conscience que nous[Qui ?] verront plusieurs évènements en Algérie qui confirme l’éveil du peuple amazigh, comme les incidents de la fête des Cerises en 1974 à Larbâa Nath Iraten, en 1977 au stade du 5-juillet à la Capitale Alger, mais surtout le Printemps amazigh d'avril 1980 en Kabylie.
Dans le même registre de ses activités[évasif], Bessaoud mit au grand jour les jours de la semaine en tamazight, la numérotation amazighe, la réactualisation des prénoms amazighs, la confection du drapeau amazigh (trois bandes horizontales bleu, vert, jaune frappées au milieu par une lettre de tifinagh), le calendrier Amazigh, l’aménagement de l’alphabet tifinagh.
Mohand Arab Bessaoud n’a cessé de parler de Jacques Benet, un français engagé dans le combat pour l’identité amazighe. Il écrit à son propos dans son livre «  L’histoire de l’Académie berbère » : "Si les Berbères, mes frères, devaient un jour se souvenir de moi au point de vouloir honorer mon nom, je leur demanderais instamment de lui associer celui de Jacques Benet, car sans l’aide de ce grand ami des Berbères, mon action en faveur de notre identité n’aurait peut-être pas connu le succès qui est le sien. Ce serait donc faire preuve de justice que de dire : Mohand Arab-Jacques Benet comme on dit Erckmann-Chatrian".
Beaucoup de pression[Lesquelles ?] s’est exercée sur Bessaoud de la part du régime algérien et marocain pour l'empêcher de continuer dans sa lancée[précision nécessaire]. Il y a eu même des tentatives d’assassinat[réf. nécessaire]. Ces ennemis étaient : l’Amicale des algériens en France (organisation du F.L.N), les communistes, le régime Marocain
Le 22 mars 1978 Bessaoud est arrêté en France pour une accusation fortuite[Quoi ?], mais réellement pour ses activités en faveur de l’identité amazighe. L’Académie Berbère sera fermée et tout le matériel et les documents seront saisis. Après six mois de prison il sera libéré provisoirement. Sachant qu’il est en danger de mort et avec l’aide de Jacques Benet il s’enfuit en Espagne. Le 15 août 1980 Bessaoud obtient l’asile politique en Angleterre et s’y installe avec le statut de réfugié politique. Une fois en Angleterre, il épouse Dorothy Bannon une anglaise qu’il a connu en France et auront un fils appelé « Yuba ».
En exil, Bessaoud reste en contact avec le développement du combat en Kabylie. Après maintes tentatives pour se faire délivrer un passeport, refusé dans un premier temps, mais grâce au soutien des journalistes algériens, des étudiants d’Alger et un comité de soutien en sa faveur, il fera son retour retentissant[évasif] au pays en 1997 et obtient le statut d’ancien combattant. Après des séjours répétés à l’hôpital, le père de l’académie berbère s’éteint à l’hôpital Saint Mary’s de Newport en Angleterre, le premier janvier 2002. Son corps repose désormais au village d'Akaoudj.
À côté des œuvres écrites citées dans la bibliographie[Laquelle ?], il est l’auteur de plusieurs chants patriotiques tel que : Je venais de sortir de l’hôpital (en français), Nesla i Imazighen, Ay asegwas, agujil, massinissa. Il est aussi l’auteur de quelques chansons interprétées par Takfarinas et Malika Domrane : Teniḍ-iyi γileγ d ssaḥ, Nebwid tafat s-wudem et Makken d-fγeγ seg-wexxam.

samedi 16 mars 2013

Haute Conscience de son Passé: Prélude à une Dynamique d’Avenir - Observatoire des Droits de l'Homme Tizi-Ouzou


ait mohamed Le déni qui frappe l’identité amazighe dans l’ensemble du sous-continent nord africain reste tenace malgré les avancées de la démocratie sur la planète entière. Hélas, ce déni plonge ses racines dans les profondeurs de notre histoire.


Pendant des siècles, notre société a été politiquement morcelée parce que, pour des raisons liées à la géographie d’une zone très montagneuse, aucun pouvoir central n’a pu émerger durablement son autorité sur toute la région. Elle sera la proie de visées annexionnistes externes qui ne la maitriseront que d’une façon limitée et superficiel. Ainsi à chaque époque – carthagi noise, romaine, vandale, byzantine, arabe, turque, française-, les parties conquises se retrouvent en opposition avec celles restées insoumises. Ces tensions renouvelées à chaque époque saper ont la cohésion de la communauté amazighe, mais les valeurs fondamentales de liberté resteront pérennes. 

Malgré la nuit coloniale, notre peuple a su mobiliser ses ressources morales, pour résister, faire avancer ses idéaux et reconquérir son indépendance. 

Hélas, une vision politique étriquée a voulu attribuer ce mouvement d’émancipation à une culture arabo-islamique et a engagé tout le s/continent africain dans une arabisation effrénée et forcenée que justifierait la foi en l’islam. Et revendiquer l’identité amazighe devenait sacrilège. 

Il y a un peu moins de 20 ans, en Algérie, le Haut Commissariat à l’Amazighité a voulu organiser une semaine culturelle à Batna, il lui fut répondu par une obscure association locale, actionnée par des instances au pouvoir, « le prophète est arabe, le coran a été révélé en langue arabe, la langue en usage au paradis est l’arabe » et par conséquent il est inadmissible de discuter dans un idiome qui ne présentait aucun intérêt. Cet « idiome » n’avait même pas l’honneur d’être la langue de l’enfer. 

Inlassablement, l’amazighité est présentée comme facteur de division de la nation « Ben Bella en 1962 à partir de la Tunisie, Boumedine en 1973, Chadli dans les années 1980, Bélaid Abdeslam qui déclara- je suis arabe parce que je suis amazigh- Bouteflika qui relaya Chadli, Marzouki le Tunisien en décembre 2012 sur TV5 Monde, etc.…. », Une cinquième colonne au service de l’étranger, un ennemi intérieur, une apostasie de l’islam, cela pour sauve garder une pureté idéologique voir ethnique. 

Pourtant, la première république qui ait porté le titre d’islamique à été celle instituée par Abdel krim au Maroc. L’événement sera jeté dans un trou de mémoire dans les manuels scolaires parce qu’il ne s’agissait pas d’un état intégriste. On ne saura pas que malgré la victoire mémorable, d’Anoual Abdelkrim, n’a jamais été tenté de se proclamer émir, son crédo était le combat anticolonial et contre les forces obscurantistes. 

La haine de soi a atteint des sommets lorsque les dépouilles de deux colonels –Amirouche et Haouès- tombés les armes à la main ont été séquestrés dans les sous sols d’une caserne en Algéri e parce que l’un était kabyle et l’autre chaoui donc d’extraction berbères, il fallait absolument les mettre aux oubliettes, même morts, et réduire ainsi leur aura ! 

Rien ne sert de relater les multiples exactions dont a souffert la revendication amazighe juste pour noter qu’elle a été réduite à l’état de folklore, que son enseignement a reculé : il est resté facultatif, soumis à une autorisation paternelle de l’apprenant délivrée après moult tracasseries, victime de restrictions budgétaires. Dans les médias l’obstruction est systématique, il n’y a pas de 


journaux dans cette langue. Pendant quatre décennies, la radio, puis plus tard la télévision (chaine 4) ont été confiées à des équipes dominées par les intégristes. Le directeur de la chaine 4 était un obsédé qui harcelait toutes les femmes recrues et éliminait toutes les bonnes volontés qui pouvaient promouvoir l’amazighité. Pendant qu’il s’sévissait à la radio, il était intouchable. A 74 ans, une plainte, la seule qui ait abouti, il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis. Les autorités ont pu se dédouaner. Le sabotage des médias a été le fait d’un kabyle désaxé sexuel. 

Il est vrai que ça et là, des changements ont été notés, mais ils furent d’avantage la résultante des nouvelles technologies de la communication qui rendent plus dure la sencure. 

Politiquement nos pays sont restés réfractaires à toutes avancées significatives de l’amazighité. A chaque fois il ne s’agissait que de la poudre aux yeux. 

En vérité, les militants amazighs, sont traités de parias et de fauteurs de troubles à l’unité nation ale par un pouvoir lui même amazigh du moins au plan historique et sociologique. Il est indéniab le que cette façon de procéder est source de tous les périls car la cohésion sociale fissurée, toute perspective politique reste bloquée. Aucune nation ne se construit dans le mépris de sa propre identité et dans la haine qui en résulte. 

Pareille forfaiture ne peut que paralyser notre participation à la marche de l’histoire, entraver toute dynamique de développement économique et sociale et encourager l’expansion de la société de prédation. 

Les militants de l’identité amazighe refusent ce funeste présage, ils veulent un sous-continent nord africain dont la valeur cardinale est l’honnêteté et le travail. Nous avons les potentialités requises pour réussir l’opération : « il ne faut pas pleurer les horizons perdus, il faut savoir des horizons nouveaux » affirmait Mouloud Mammeri qui avait l’espoir cheville au corps. 

Notre société aujourd’hui effondrée nous importons tout…..y compris notre identité, doit se ressaisir : notre histoire n’est ni meilleure, ni pire que celle des autres peuples, nos capacités intellectuelles sont identiques aux leurs, il nous manque la volonté politique. Elle sera au rendez-vous avec une haute conscience de nos déficiences et aussi des impératifs qu’exige la construction d’une société performante. 

C’est là un combat de justes qui n’a surtout pas besoin de violence pour vaincre. Il a besoin d’esprits éclairés, enracinés dans leur histoire et leur terroir. L’effort que nous devons entre prendre est un effort sur nous même. Nul besoin de récriminations sur un ennemi extérieur. Si ennemi, il y a, il est en nous. Il est difficile de l’extirper, mais le fait que nous en débattons aujourd’hui annonce une victoire. D’ores et déjà nous avons rejeté « le rêve insensé » pour des constructions plus rationnelles, de construction de notre temps. 
Madjid Ait Mohamed

L'identité algérienne : une identité provisoire | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie



L’identité algérienne : une identité provisoire




L. ACARƩIW

La grandeur et la crédibilité à la fois de l’homme et de son combat pour son peuple, Ferhat Mehenni les a acquises, non pas par sa résignation et l’acceptation d’une identité étrangère, mais en refusant tout crime contre son peuple et les valeurs qui ont jalonnée l’histoire de la Kabylie.

16/03/2013 - 00:50 mis a jour le 16/03/2013 - 00:05 par L. ACARƩIW


La nationalité algérienne est définie par le régime algérien comme arabe et musulmane. Elle s’est imposée au peuple kabyle par la décolonisation qu’il a menée à son terme, puis par la guerre qu’il a perdu en 1964 face à la coalition des Clans d’Oujda (venu du Maroc) et du Bec de Canard (Tunisie).
Par-delà le caractère juridique et administratif de la nationalité, impliquant ainsi des droits et des devoirs, en principe, elle puise sa légitimité dans la nation. Or, il n’y a pas de « nation algérienne ». SI du moins elle existerait elle n’inclurait pas les Kabyles qui eux-mêmes forment un peuple distinct. Cela nous amène à poser cette question fondamentale : Est-ce que le peuple kabyle peut se reconnaître dans la nation arabo-islamique algérienne ?
C’est une évidence que de dire, que le peuple Kabyle se reconnaît exclusivement dans la nation kabyle, qui s’est formée à travers une histoire millénaire, une langue, une culture, et un mode de vie ayant comme socle la liberté et la démocratie, une organisation sociale solidaire, le tout consolidé par une laïcité naturellement adoptée.
Par déduction, le peuple kabyle ne peut se reconnaître dans une nationalité qui lui est imposée et qui ne respecte pas son identité. Bref, une nationalité aux antipodes de ses valeurs et de son être profond.
Aujourd’hui, le peuple kabyle se trouve contraint de supporter cette nationalité qui lui est étrangère comme un fardeau qui lui pèse depuis plus de 50 ans maintenant, ne serait-ce que pour des raisons de passeport. Mais comme l’avait écrit le grand leader kabyle, Mohand Arav Bessaoud (mort en 2002) cette nationalité n’est vécue que comme « l’identité provisoire », en attendant l’avènement d’un Etat kabyle.
Il y va de même pour l’hymne national algérien et le drapeau, qui sont aussi des injustices infligées au peuple kabyle. Peut-on se reconnaître dans un hymne écrit dans une langue étrangère et un emblème qui est sûrement chargé de sens arabo-islamique, mais humiliant pour les Kabyles dont les valeurs, l’identité et les aspirations lui sont étrangères.
Que le monde entier le sache aujourd’hui : les kabyles forment un peuple au sens le plus complet du terme. Tout acte visant à perpétuer ce déni d’existence est voué à l’échec. Ainsi, les récentes arrestations des responsables du MAK ou l’éventuelle déchéance du Président du Gouvernement Provisoire Kabyle, M. Ferhat Mehenni de sa « nationalité », nous ramènent immanquablement aux sinistres années du parti unique de Boumediene et de Chadli. Mieux ! cela ne fera qu’accélérer le processus de mise en place d’un Etat propre à la Kabylie, seul en mesure d’œuvrer pour le bien être des Kabyles.
La grandeur et la crédibilité à la fois de l’homme et de son combat pour son peuple, Ferhat Mehenni les a acquises, non pas par sa résignation et l’acceptation d’une identité étrangère, mais en refusant tout crime contre son peuple et les valeurs qui ont jalonnée l’histoire de la Kabylie.
John F.KENNEDY disait : « la grande révolution dans l’histoire de l’homme, passé, présent et futur, est celle de ceux qui sont résolus à être libres. »
C’est justement cette soif de liberté et cet amour indéfectible pour leur peuple que Ferhat MEHENNI, Bouaziz Ait Chebib et tous les acteurs sociopolitiques économiques et culturels, voir sportifs, sont résolus à étancher en conduisant doucement mais sûrement la Kabylie vers l’exercice de son droit à l’autodétermination.
En attendant le réveil du monde libre qui a intérêt à apporter son soutien à la Kabylie, le peuple kabyle continue sa marche inexorable « dans le sens de sa libération » comme le prophétisait Mouloud Mammeri.
L. ACARƩIW

mardi 12 mars 2013

Il accuse les services de sécurité d'êtres derrière les attaques contre les transporteurs de fonds : Un citoyen kabyle témoigne


Il accuse les services de sécurité d'êtres derrière les attaques contre les transporteurs de fonds : Un citoyen kabyle témoigne

12/03/2013 - 13:16

AT-DWALA (SIWEL) — C'est un témoignage d'un citoyen kabyle des At Dwala qui veut porter à la connaissance du public, une mésaventure qu'il a vécu. Dans son récit que nous reproduirons intégralement, il accuse ouvertement les services de sécurité d'être derrière les attaques contre les transporteurs de fonds.


Plusieurs témoignages acculent les services dits de sécurité algériens. PH/DGSN
Plusieurs témoignages acculent les services dits de sécurité algériens. PH/DGSN
« Je rentrais de Tizi-Ouzou pour aller à Beni Douala à bord de mon véhicule », raconte-t-il, avant d'ajouter que « soudainement 3 types sont descendus de nul part et se sont mis à me tirer dessus ». Pris de panique, « pied au planché, j'ai réussi à échapper a ces criminelles ». Quant à son véhicule, il dit qu’il était traversé de 5 balles dont une qui est passée à travers le pose tête chauffeur. 

Dans son récit, le témoin assure que l’histoire ne s’arrêtant pas en si bon chemin, mais « le pire », comme il dit, est à venir. « Quand je suis allé porter plainte 3 jours plus tard, je suis entré dans le bureau d'un soit disant officier, et je suis tombé sur l'un des trois hommes qui ont tiré sur moi », témoigne-t-il. Gravissime comme témoignage surtout que le témoin mis en cause directement un agent de police qui serait, selon les dires de la victime, impliqué dans l’attaque dont il était victime trois jours auparavant. 

« Il a fait semblant comme si de rien n’était », poursuit-il. « Puis quand il a commencé à s'apercevoir que je l'ai reconnu, il a essayé de me faire comprend que parler de ce que j'ai vu allais empirer ma situation ». Donc, le policier, de peur d’être dénoncé, mis la pression et menace sa propre victime de représailles. La victime précise que les assaillants pensaient que les fonds destinés à la poste des At Dwala étaient transportés dans son véhicule. Il nous apprend aussi que le véhicule chargé de transporter les fonds avait pris un autre chemin pour rallier les At Dwala. « A mon avis, ils ont cru que les fonds destinés à la poste de Beni Douala était transportés à bord de mon véhicule. J'ai appris quelques jours plus tard que le véhicule qui devait transporter ces fonds avait pris un autre itinéraire et avait démarré plutôt que prévu », a-t-il dit. 

Le témoin affirme que son choix de rendre public cette gravissime affaire est dû « au fardeau » qu’il porte depuis les faits, ensuite, « maintenant que je suis à l’étranger je ne crains rien de la part de ces abrutis ».Comme disait notre chère Lounès Matoub : « Celui qui ne sait pas, est un imbécile, mais celui qui sait mais ne dit pas, est un criminel ». 
Ce témoignage conforte, même un tant soi peu, l’idée que fait le MAK et le GPK de la forte présence de services de répression en Kabylie. Depuis plusieurs années, le MAK et le GPK ont dénoncé la sur-militarisation de la région. Plusieurs autres témoignages sur l’implication des éléments des services dit de sécurité dans des affaires de meurtres, de voles, de détournements et de trafics de tout genre. 

aai 
SIWEL 12 1316 MARS13 

Récit d’une arrestation | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Tizi-Ouzou : le pouvoir d’Alger abat sa main de fer sur la famille du MAK

Récit d’une arrestation

De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine
Le régime spoliateur d’Alger a analysé l’événement autrement. Oui, ce que l’Algérie en général, la Kabylie en particulier, considère comme sa fierté historique, le régime d’Alger construit par et pour une poignée de personnes, voit en cela un danger pour lui. C’est pour cela que le rendez-vous d’avant-hier, prévu par le Mak comme une fête, a été transformé en cauchemar.
12/03/2013 - 00:10 mis a jour le 12/03/2013 - 11:26 par Saïd Tissegouine
Le pouvoir d’Alger a, encore une fois, laissé abattre sa main de fer sur la famille militante et patriotique du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK). Le rendez-vous donné, avant-hier, au centre-ville de Tizi-Ouzou devait tourner autour d’un rassemblement pacifique, comme cela est de notoriété publique chez les militants du MAK.
Cette manifestation, programmée depuis longtemps, devait s’inscrire dans le cadre de la commémoration du 33èmeanniversaire du Printemps berbère.
Hélas, le régime spoliateur d’Alger a analysé l’événement autrement. Oui, ce que l’Algérie en général, la Kabylie en particulier, considère comme sa fierté historique, le régime d’Alger construit par et pour une poignée de personnes, voit en cela un danger pour lui. C’est pour cela que le rendez-vous d’avant-hier, prévu par le Mak comme une fête, a été transformé en cauchemar.
Tôt le matin, les policiers, armés de gourdins et après avoir bu à la fontaine de la rage, se sont aveuglément attaqués aux manifestants. Ils ont ciblé la colonne vertébrale de la manifestation. En effet, c’est le président du MAK, M. Bouaziz Aït-Chebib, qui, le premier, a été ciblé par une interpellation. Il a été conduit manu militari au commissariat du premier arrondissement, c’est-à-dire, le bâtiment abritant ce qui est appelé, à tort ou à raison, les services des renseignements généraux (R.G).
Comme cela ne suffisait pas, les forces de répression se sont acharnées sur les autres animateurs. C’est ainsi que douze personnes dont deux femmes se sont retrouvées dans le panier à salade. Direction commissariat du premier arrondissement. La douzième personne n’était autre qu’un jeune homme, à peine sorti de l’adolescence, venu de son patelin des Ouadhias à Tizi-Ouzou pour déposer un dossier auprès des services de l’ANSEJ. Son « tort » a été de passer devant ces flics plus que jamais enragés. Mon « tort » à moi a été d’être sur les lieux pour assurer la couverture médiatique de l’événement avec surtout un appareil photographique. C’est leur chef qui m’a poussé avec une violence inouïe dans le panier à salade. Ce chef traîne depuis longtemps une triste réputation envers les citoyens, particulièrement envers les militants du MAK. Une fois qu’on nous a déposés comme de « vulgaires criminels » au commissariat du 1er arrondissement, les policiers nous ont rempli une fiche de renseignements pour chacun de nous. Au niveau de ces services, ils se sont montrés très courtois ; ou du moins vis-à-vis de moi. Car, on nous faisait rentrer un par un dans le bureau. La courtoisie et le respect seront également observés à l’endroit de ma personne au niveau du siège de la sûreté de wilaya. Toujours est-il qu’au bout d’une « éternité » au niveau du siège du commissariat du 1er arrondissement, nous avons tous cru ou sinon je l’ai cru qu’on allait nous relâcher. Erreur ! En fil indienne, on nous a fait sortir dans la cour où attendait le « panier à salade ». L’ordre a été donné d’y monter. Direction siège de la sûreté de wilaya. Une fois arrivés là-bas, nous nous sommes retrouvés dans la salle d’attente. Aussitôt, portables et appareils photographiques confisqués. Le policier qui s’est occupé de cette tâche et, qui d’ailleurs, nous a accompagnés à bord du fourgon cellulaire à partir du commissariat du 1er arrondissement jusqu’au siège de la sûreté, n’était pas des plus mauvais. En effet, si le flic n’est pas l’Archange, il n’est pas non plus Lucifer. Au bout d’un petit moment d’attente après qu’on nous confisqua les portables et appareils photographiques, voilà qu’on emmena le président du MAK. Disons-le tout de suite : M. Bouaziz Aït-Chebib a connu le purgatoire. Il a été le premier interpellé et le dernier à être relâché. Pire encore ! Durant toute sa présence chez les ploiciers, il n’a pas cessé de subir un interrogatoire. Quant à nous autres, au bout d’un certain temps d’attente, on a commencé à nous nous remplir de nouveau des fiches de renseignements. Dans ce cadre précis, remise de carte nationale d’identité aux policiers. Après d’une « éternité », direction du service de prise d’empreintes qui se trouvait au sous-sol. Un lieu bien lugubre, il faut bien le reconnaître.
L’opération d’identification est ce qui est semble être appelé « le biométrique ». Les empreintes ont porté sur chaque bout de doigt des deux mains, le tranchant de chaque main et les phalanges, côté interne, de chaque main. La photo est prise de face et des deux profils. Après cela, le remplissage de la fiche de description corporelle. Taille, couleur des yeux et de cheveux. Une fois ces renseignements pris, il fallait, encore une fois, relever les empreintes digitales. Et cette fois-ci avec de l’encre et sur des fiches cartonnées. Le procédé est le même que le biométrique. Naturellement, pendant toute l’opération, le mis en cause est entouré par plusieurs flics. Tous des gaillards et à l’allure souple. Une fois subi cet examen, c’est le retour à la salle d’attente.
Après une attente, voilà qu’on appelle Saïd Tissegouine. Après avoir suivi un long couloir, je me retrouve au seuil de la porte d’un bureau. Je vois le président du MAK assis à une chaise face à ses « tortionnaires ». Le flic qui semble être le chef a demandé à l’agent qui m’a accompagné de me faire entrer dans un autre bureau. Pourquoi m’a-t-on laissé voir Bouaziz Aït-Chebib et lui a-t-on donné l’occasion de me voir ? Il est peu probable que cela ait été fait avec innocence.
Au bout d’une minute ou deux, voilà que je suis rejoint par le policier qui était en train de « cuisiner » Bouaziz Aït-Chebib. Déjà à vue d’œil, l’homme sentait qu’il était d’une grande intelligence. Je ne tarderai pas d’ailleurs à le découvrir. Son français est impeccable. Sa courtoisie n’est pas moins bonne. Il m’a posé 3 ou 4 questions. Il a voulu découvrir jusqu’à quel point je suis lié au MAK et quelles étaient mes opinions vis-à-vis des décisions du président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK). Quand je lui ai appris que le président du GPK vit modestement dans la capitale française et que ses rencontres politiques ne dépendaient pas de moi, voilà qu’on introduisit à son tour le président du MAK dans le bureau où je me trouvais. Aussitôt, on me fait sortir pour rejoindre la salle d’attente. En me faisant sortir deux minutes à peine après l’arrivée de Bouaziz Aït-Chebib dans ce bureau devait obéir, encore une fois, au principe de cette « science policière ».
Quoi qu’il en soit, je me suis retrouvé à nouveau dans la salle d’attente. Bien plus tard, on nous fit tous monter au 3e étage. Il a été question de remplir un procès-verbal pour chacun de nous. En ce qui me concerne, je me suis retrouvé face à très charmant garçon, originaire d’Oran. Le jeune policier s’est montré d’une grande courtoisie et d’une sympathie exemplaires. Après avoir rempli le P.V que j’ai signé, le charmant garçon m’a offert un bonbon chocolaté. Un des ses collègues m’a également offert une cigarette. Je dois relever aussi que même le premier qui a voulu me faire tirer des renseignements sur mes relations avec le MAK s’est arrangé pour me trouver une cigarette.
Après avoir signé, le P.V, on m’a remis mon portable cellulaire et mon appareil photographique. Ce dernier a été sévèrement visionné. Les policiers ont voulu savoir si j’ai pris des photos sur ceux qui ont sauvagement agressé les militants du MAK au centre-ville. Nous avons pu retrouver l’air libre en fin d’après-midi. Et rappelons que le président du MAK a été le dernier à être relâché. Telle a été la journée d’avant-hier pour nous les douze éléments du MAK.
Said Tissegouine

dimanche 10 mars 2013

La vice-présidente du CMA libérée | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie




Après plus de 10 heures de détention
Kamira Naït Sid, vice-présidente du Congrès Mondial Amazigh (CMA), a été relâchée par les services de sécurité, aujourd’hui vers 18 heures, selon Hocine Azem, lui aussi membre du conseil fédéral du CMA et militant actif du MAK.
10/03/2013 - 18:41 mis a jour le 10/03/2013 - 18:41 par
Kamira Naït Sid, vice-présidente du Congrès Mondial Amazigh (CMA), a été relâchée par les services de sécurité, aujourd’hui vers 18 heures, selon Hocine Azem, lui aussi membre du conseil fédéral du CMA et militant actif du MAK.
Les autres détenus, au nombre de 15, dont le président du MAK, Bouaziz Aït Chebib et notre collègue du journal Tamurt, Saïd Tissegouine sont toujours en détention. Ils ne sont pas encore libérés. Kamira, la seule femme parmi les détenus, a été, par contre, interpellée une deuxième fois par les services de sécurité juste après sa sortie du commissariat centrale de la ville de Tizi Wezzu.
Les policiers ont tenté de confisquer l’appareil photo de la sœur de Kamira, pour avoir pris une photo juste devant. « C’est juste un incident. Nous allons essayer de régler ce problème », nous précisa Hocine Azem. La militante libérée n’a pas eu le temps de faire une déclaration à la presse. Un proche à elle nous a confié qu’elle a subit un interrogatoire sévère et elle ignore le sort des autres interpellés. La police leur reproche d’avoir organisé un mouvement de protestation non autorisé.
Notons que la nouvelle de l’arrestation des 16 militants du MAK ce matin au centre-ville de Tizi Wezzu, où devait se tenir un rassemblement pour exiger « la réappropriation des espaces de liberté », dénoncer « l’interdiction des manifestations et la violation du droit de grève », a suscité l’indignation de toute la Kabylie.
Des militants du MAK se sont déplacés à la ville de Tizi Wezzu pour exiger la libération du président du MAK et les autres militants interpellés. Le pouvoir central d’Alger ne tolère aucun mouvement de protestation en Kabylie. Les services de sécurité surveille la société comme on surveille le lait sur le feu. Par contre, le pouvoir tolère voir encourage les activités des islamistes radicaux. Les terroristes-repentis, quant à eux, bénéficient de toute la largesse du pouvoir. Les trafiquant de drogue se pavanent en Kabylie sans être jamais inquiétés.
Syfax N’Ath Wezguen


Arrestation de plusieurs cadres du MAK et du CMA L’ANAVAD, la MDHC et le RCD dénoncent


Arrestation de plusieurs cadres du MAK et du CMA


Les arrestations massives des militants et des cadres du MAK et du CMA, opérés ce matin par les services de sécurité ce matin à Tizi Ouzou, a été vigoureusement dénoncé par l’ANAVAD, la maison des Droits de l’Homme et du Citoyen de Tizi Ouzou, ainsi que le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie. Ce sont les seuls d’ailleurs à avoir réagi pour le moment.
10/03/2013 - 15:16 mis a jour le 10/03/2013 - 15:16 par Syfax N’Ath Wezguèn
Les arrestations massives des militants et des cadres du MAK et du CMA, opérés ce matin par les services de sécurité ce matin à Tizi Ouzou, a été vigoureusement dénoncé par l’ANAVAD, la maison des Droits de l’Homme et du Citoyen de Tizi Ouzou, ainsi que le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie. Ce sont les seuls d’ailleurs à avoir réagi pour le moment. Aucun autre responsable politique locale n’a pour le moment, soufflé un mot. « Le Gouvernement provisoire kabyle appelle à la solidarité avec les responsables et les militants kabyles dont il exige la libération immédiate et inconditionnelle…….
L’Anavad appelle " toutes les instances internationales et toutes les organisations des droits humains à intervenir pour que l’Algérie respecte un minimum les conventions internationales qu’elle a ratifiées ", dans un communiqué rendu public signé par Makhlouf IDRI, Porte-parole du Gouvernement provisoire kabyle.
De son côté, le coordinateur de la Maison des Droits de l’Homme et des Citoyens, A.Abbout , a tenu à exiger la libération des 13 détenus dans les plus brefs délais et sans aucune condition. La MDHC de Tizi Ouzou estime que le pouvoir centrale d’Alger est en train de refaire la même erreur commise il y a 30 ans, le 10 mars 1980, lorsque l’écrivains et linguiste Kabyle, Mouloud Mammeri a été arrêté et empêché de tenir une conférence sur les poèmes Kabyles anciens à l’université de Tizi Ouzu, date que le MAK et CMA veut célébrer.
Le RCD pour sa part exige "exige la cessation de toutes les exactions et la libération immédiate des citoyens arbitrairement arrêtés" dans un communiqué rendu public sur son blog.
Hocine Azem, lui aussi membre de conseil fédéral du CMA qui a échappé à l’arrestation féroce des services de sécurité dit que les militants du MAK et du CMA ne sont pas près d’abdiquer devant les percussions du pouvoir central d’Alger et l’atrocité des services de sécurité. Notons que les 13 militants du MAK et du CMA sont toujours entre les mains des services de sécurité à la ville de Tizi Wezzu.
Syfax N’Ath Wezguen

Arrestations en Kabylie /Le MAK met en place une cellule de crise: Halte au racisme anti-kabyle.



Arrestations en Kabylie /Le MAK met en place une cellule de crise: Halte au racisme anti-kabyle.

10/03/2013 - 13:11

TIZI-OUZOU (SIWEL) — Lé régime répressif algérien vient à nouveau de faire étalage de son racisme primaire contre la Kabylie. Le nombre des arrestations est monté à seize(16) personnes. Parmi les personnes embarquées par les forces de police algériennes,12 militants du MAK dont le président du Mouvement, la vice-présidente du CMA et quatre citoyens. Un comité de crise vient d'être mis en place à Tizi-Ouzou


Halte au racisme contre les amazighs sur la terre de leurs ancêtres.(PH/DR/archives)
Halte au racisme contre les amazighs sur la terre de leurs ancêtres.(PH/DR/archives)
Une cellule de crise a été mis sur place par les militants du MAK. Nous reproduisons le communiqué dans son intégralité: 

Vague d’arrestation en Kabylie : le régime raciste d’Alger réprime à nouveau 

dimanche 10 mars 2013 

TIMANIT I TMURT N YIQVAYLIYEN 

MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE 

Le régime raciste d’Alger, qui a pitoyablement abdiqué face au terrorisme islamiste dont il a scandaleusement amnistié tous les assassins, vient à nouveau de sévir contre la Kabylie pacifique qui use de moyens démocratiques pour se faire entendre. 

Les autorités algériennes qui excellent dans la provocation contre la Kabylie, vient de commettre la même erreur qu’il y a de cela plus de 30 ans en interdisant la conférence sur la poésie ancienne kabyle. En Algérie, tout ce qui relève de la Kabylie est du ressort exclusif du ministère de l’intérieur, seul interlocuteur de la Kabylie depuis 1962. 

Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie condamne cette énième agression contre les citoyens kabyles et exige la libération immédiate et inconditionnelle des citoyens, des membres de sa direction, des militantes et militants du MAK, ainsi que de la vice-présidente du CMA, arbitrairement arrêtés par un régime raciste et illégitime qui n’a épargné aucun fléau à la Kabylie. 

Pendant que le terrorisme, le banditisme et les kidnappings se produisent régulièrement, et en toute impunité, en Kabylie, les services de police, de gendarmerie et de l’armée réservent leur forces répressives uniquement contre les grèves et les manifestations pacifiques des citoyens kabyles qui revendiquent leurs droits légitimes. 

Le MAK rappelle que ces procédés d’un autre âge ne sauraient altérer la détermination du Mouvement à arracher le droit à l’autodétermination de la Kabylie. 

Une cellule de crise à été mise en place par les militants du MAK pour arracher, au plus tôt, la libération des citoyens et militants kabyles victimes du racisme d’Etat algérien. 

Le MAK appelle les citoyens de Kabylie à se mobiliser et à se constituer en rempart contre la répression et l’arbitraire exercé par le régime raciste d’Alger à l’encontre de la Kabylie et de ses citoyens qui manifestent pacifiquement pour les revendications légitimes de la Kabylie. 

La cellule de crise du MAK, Tizi-Ouzou, le 10 mars 2013 

Les noms des personnes arrêtées : 

Bouaziz Ait-Chebib, 
Boussad Becha, 
Ahcène Cherifi, 
Kamira Nait-Sid, 
Hassiba Abassène, 
Djaffar Kennane, 
Ahcène Graichi, 
Abdellah Gherab, 
Babaci Sofiane, 
Remdhan Bouakkiz, 
Said Tisseguine, 

et cinq citoyens kabyles dont les noms seront communiqués ultérieurement sous réserve de leurs accords. 

SIWEL 101311 MARS 13

[URGENT] Le Président du MAK vient d'être arrêté à Tizi-Ouzou


[URGENT] Le Président du MAK vient d'être arrêté à Tizi-Ouzou

10/03/2013 - 09:56

TIZI-OUZOU (SIWEL) — Nous apprenons de sources sûres que Bouaziz Ait Chebib vient d'être arrêté à Tizi-Ouzou, quelques minutes avant le rassemblement prévu pour aujourd'hui à 11h devant l'ancienne mairie.


[URGENT] Le Président du MAK vient d'être arrêté à Tizi-Ouzou
Bouaziz Ait Chebib, le président du MAK, a été arrêté ce matin vers 9h40 par la police algérienne, quelques minutes avant le début du rassemblement auquel a appelé le MAK. 

Ce rassemblement a été organisé pour condamner « la répression » et pour « la réappropriation des espaces de liberté confisqués par le régime à travers l'interdiction des manifestations et la violation du droit de grève ». « Ils nous empêchent encore une fois de nous rassembler, c'est de la provocation, ils cherchent à plonger la Kabylie dans la violence » nous dira un témoin sur place. 

Pour rappel, plusieurs marches auxquelles a appelé le MAK, ont été empêchées par les autorités algériennes ces derniers mois. 
Nous vous informerons de l'évolution des choses dès qu'on a des nouvelles sur place. 

mld, 
SIWEL 101005 MARS 13