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jeudi 13 décembre 2012

Les armes chimiques syriennes : un arsenal mystérieux | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


13/12/2012 - 12:58 mis a jour le 13/12/2012 - 12:55 par AFP
WASHINGTON - L’arsenal chimique syrien existe depuis plusieurs décennies et est considéré comme l’un des plus importants au Moyen-Orient. Mais il continue à faire l’objet de supputations, tant les données non-classifiées sont rares.
Les données publiques sont quasi-inexistantes car la Syrie est l’un des rares pays à ne pas avoir signé la Convention sur l’interdiction des armes chimiques et n’est donc pas membre de l’Organisation chargée de contrôler son application, l’OIAC.
Les services de renseignements restent peu diserts. Chaque année devant le Sénat, le patron de l’Agence de renseignement militaire américaine (DIA), le général Ronald Burgess, affirme que "le programme syrien est bien établi et comprend des stocks d’agents neurotoxiques, qui peuvent être répandus par avion ou des missiles balistiques". Damas recherche cependant l’aide étrangère pour lui fournir l’expertise et les précurseurs chimiques nécessaires à la fabrication de ses armes, selon lui.
Les stocks syriens sont de l’ordre de "centaines de tonnes" d’agents chimiques divers, selon Leonard Spector, expert au centre d’études sur la non-prolifération à l’Institut Monterey (Etats-Unis).
Pour Olivier Lepick, spécialiste français de l’armement chimique à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), "leur panoplie d’agents chimiques est assez robuste". Les Syriens "ont réussi à maîtriser la synthèse des organophosphorés : c’est la dernière génération la plus efficace et la plus toxique des armements chimiques. Dans cette famille, on trouve le Sarin et le VX", ainsi que des "agents beaucoup plus anciens comme le sulfure d’éthyle dichloré, c’est-à-dire le gaz moutarde", avait-il expliqué en juillet.
Le régime syrien avait reconnu le 23 juillet pour la première fois posséder des armes chimiques. "Aucune arme chimique ou non conventionnelle ne sera utilisée contre nos propres citoyens (...), ces armes ne seront utilisées qu’en cas d’agression étrangère", avait dit le porte-parole du ministère, Jihad Makdessi, dont les propos avaient immédiatement été nuancés par un communiqué du ministère évoquant ces armes "si elles existent".
Un responsable américain sous couvert de l’anonymat a confié que la Syrie était en train de mélanger des précurseurs chimiques" du sarin, habituellement stockés séparément par sécurité. Le fait de les mélanger constitue une étape vers sa militarisation. Incolore et quasiment inodore, le gaz sarin est considéré comme un des poisons les plus toxiques jamais mis au point par l’homme. La secte japonaise Aum y a eu recours lors d’une attaque en juin 1994 dans la ville de Matsumoto, dans la préfecture de Nagano (nord de Tokyo), qui avait tué sept personnes et entraîné l’hospitalisation de 200 autres à la suite des émanations du gaz mortel, puis le 20 mars 1995 dans le métro de Tokyo, faisant 13 morts et intoxiquant plus de 6.000 voyageurs.
Le programme d’armement chimique syrien a été lancé dans les années 1970 avec l’aide de l’Egypte puis de l’URSS. La Russie dans les années 1990 puis l’Iran depuis 2005 lui ont également fourni un soutien, selon la Nuclear Threat Initiative (NTI), une organisation indépendante recensant les données "ouvertes" sur les armes de destruction massive.
Le programme syrien d’armes chimiques semble dirigé depuis le Centre d’études et de recherches scientifiques (CERS) situé à Damas, selon le NTI. Les principaux centres de production et de stockage sont concentrés dans des sites à Safira, près d’Alep, à Damas, Hama, Lattaquié et Homs, rapporte le Centre de recherches du Congrès américain. Quant aux vecteurs, ils vont des missiles balistiques de type Scud aux bombes aériennes et obus d’artillerie, selon la littérature "ouverte".
AFP

Les conditions d'une nouvelle révolution en Algérie | Vous avez dit


Les conditions d'une nouvelle révolution en Algérie


Les conditions d’une nouvelle révolution Algérienne sont désormais réunies et il ne manque plus que les événements et les leaders qui doivent catalyser cette révolution. Les événements extérieurs et intérieurs sont imminents et les leaders ne manqueront pas d’apparaître le moment venu.
Le système policier a prouvé ici comme ailleurs ses limites pour endiguer les révoltes.Le système policier a prouvé ici comme ailleurs ses limites pour endiguer les révoltes.
Quelles sont ces conditions objectives qui permettent une telle affirmation ?
La condition numéro un est la fracture béante entre d’un côté un pouvoir archaïque et fossilisé, sans aucune perspective, bâti sur un clientélisme douteux et épars, et d’un autre côté une population à majorité très jeune, bouillante de vie et de projets, ouverte sur le monde grâce à la télévision et aux nouvelles technologies et qui souffre terriblement de la paupérisation économique, sociale et culturelle. Cette fracture est devenue, sous Bouteflika, un gouffre béant que reconnaît d’ailleurs le président en disant "Tab Jnenna !".
La condition numéro deux est l’occasion historique ratée par le pouvoir de se réformer en douceur suite aux soulèvements populaires de 2011 en Algérie et dans les pays arabes. En mentant effrontément aux Algériens et en ne tenant pas ses promesses d’établissement de la démocratie, le pouvoir s’est définitivement aliéné la population qui est désormais totalement convaincue que le seul but de ce pouvoir est de se maintenir à tout prix et que seule une révolution violente peut le déraciner.
La troisième condition est constituée par les limites financières de l’Etat prébendier,distributeur d’argent, acheteur de la paix civile. Ces limites financières liées au rétrécissement inéluctable de la rente pétrolière sont exacerbées par le pillage de plus en plus effréné des ressources du pays par les barons et clients du régime qui tentent de se prémunir contre la chute, qu’ils savent proche, de ce régime. Les Algériens suivent d’ailleurs de près les affaires de corruption massive qui atteignent des sommets jamais atteints et qui malgré les tentatives du pouvoir de les cacher sont révélées et dénoncées à l’étranger.
La quatrième condition est le rétrécissement de la base de soutien du régime. Corollaire de la troisième condition puisqu’il n’y a plus assez d’argent pour arroser tout le monde, elle est renforcée par les désillusions des cadres supérieurs de l’administration et de l’armée, la défiance des milieux d’affaires et des industriels et les inquiétudes des responsables qui ont jusque-là privilégié la modération et les fragiles équilibres au nom de l’intérêt de la nation et qui ne veulent pas arriver au point de fracture qui remettrait en cause cet intérêt.
La cinquième condition est la fin du mythe du péril islamiste. En voulant manipuler l’opinion, le régime a lui-même mis à nu l’inanité du danger de prise du pouvoir par les intégristes dans le cas où le régime s’effondrait. Le fameux "ni ni" d'Aït Ahmed peut aujourd’hui être appliqué sur le terrain. Les situations libyenne, tunisienne et même égyptienne qui avaient alimenté les arguments du pouvoir pour clamer son "Nous ou le chaos !" sont en train d’évoluer vers une déroute de l’islamisme politique. La collaboration des Frères musulmans avec les sionistes et les intérêts US ont complètement disqualifié cette mouvance et sa prétention à diriger les révolutions populaires. L’épouvantail du terrorisme ne fait plus recette en Algérie et les groupes terroristes, en s’alliant aux narcotrafiquants et en menaçant le Sahel ont signé leur arrêt de mort. Le pouvoir ne peut plus les manipuler à sa guise sous les regards fronceurs des grandes puissances sans irriter celles-ci.
Avant le grand soir
La sixième condition est la fin du soutien inconditionnel des grandes puissances au régime parce que ce régime n’a plus grand-chose à leur donner qu’ils n’aient déjà obtenu. La récupération des Frères Musulmans en Egypte et leur intégration dans un axe sunnite avec la Turquie, l’Arabie Saoudite et même le Hamas contre l’Iran au service des intérêts Israéliens rend inutile l’utilisation de l’Algérie. Même la reconnaissance d’Israël ne pourrait pas infléchir la position des USA et de l’Europe vis-à-vis d’un régime qu’ils considèrent comme obsolète.
La septième et ultime condition est la lutte intestine au sein du pouvoir entre clans, familles et mafias caractéristique d’un "fin de règne" classique qui produit ses métastases jusqu’au niveau de la clientèle communale. Plus aucun responsable, ministre, wali ou député ne parie un kopeck sur ce régime et chacun s’active à amasser le maximum avant le grand soir. Et tous le disent en privé à leurs relations et même aux chancelleries étrangères. Le roi est mort et on ne pourra même plus crier "vive le roi" parce que tous sont convaincus que l’ére des monarques et des zaims est définitivement révolue.
Maintenant voyons quels sont les événements qui peuvent à tout moment déclencher la tempête de la Révolution.
Pour nous référer à la "Théorie du Chaos" popularisée par la notion d'"effet papillon", nous dirons que n’importe quel événement perturbateur peut déclencher cette révolution en devenant la goutte qui fait déborder le vase. L’immolation d’un jeune Tunisien n’a pas à elle toute seule provoqué la chute de Ben Ali mais elle est survenue à un moment et dans des conditions qui ont fait déborder le vase tunisien. Chez nous, les conditions sont réunies et attendent de coïncider avec un moment et un événement. Si on ne peut pas prédire avec exactitude ce moment qui est potentiellement très proche, nous pouvons lister les types d’événements candidats à cet effet papillon et ils sont nombreux.
Une catastrophe naturelle comme un séisme ou des inondations majeures dans une grande ville peut déclencher des émeutes comme peut le faire une défaite humiliante de l’équipe nationale en coupe d’Afrique ou du monde. Des dépassements des services de sécurité dans la répression d’une manifestation locale pour le logement peut facilement dégénérer sur des troubles au niveau d’une wilaya puis au niveau national. D’autres exemples peuvent être trouvés à foison mais ces types d’événements seront encore plus catalyseurs de révolution lorsqu’ils coïncideront avec des conditions plus objectives et indépendantes de la volonté des gouvernants.
Ces conditions sont surtout exogènes comme une chute brutale des prix des hydrocarbures qui obligeront l’Etat à réduire les importations alimentaires ou à augmenter les prix des produits de première nécessité. Il peut aussi y avoir des conditions politiques comme l’intervention de troupes algériennes au Mali avec des conséquences graves en nombre de morts algériens et d’attentats de représailles d'Aqmi en Algérie particulièrement dans le grand sud. Elles peuvent aussi concerner des réductions de visas ou d’augmentation d’expulsions d’Algériens d’une Europe en crise économique aiguë.
Mais n’oublions pas les stratégies des puissances qui peuvent nous créer volontairement des conditions d’explosion sociale. Une paralysie du réseau électrique ou du réseau de télécommunication, une pénurie aggravée d’essence ou de mazout, le naufrage d’un bateau de voyageurs ou une catastrophe aérienne peuvent facilement dégénérer en révolution finale.
Ces événements potentiels feront logiquement et certainement émerger des meneurs et des leaders qui n’auront rien à voir avec les leaders des partis croupions et des personnalités proches du pouvoir. Ceux qui essaieront de prendre le train en marche n’auront aucune chance même s’ils sont soutenus par l’Occident comme cela a été parfaitement illustré en Egypte. Ces meneurs et ces leaders et derrière eux le petit peuple et ce qui reste de la classe moyenne sauront reconnaître ceux qui seront appelés à prendre la relève de ce régime corrompu. Quelles seront ces personnalités saines dans lesquels le peuple se reconnaîtra ? Nous ne le savons pas mais nous parions que le pouvoir actuel le sait.
Et ce pouvoir qui essaye de les corrompre à son service ferait mieux de leur transférer dès maintenant et pacifiquement le pouvoir et d’éviter ainsi le sang et la souffrance aux Algériens et surtout en ce qui concerne ce pouvoir, d’éviter à ses membres et à leurs familles des fins violentes et honteuses.
Les images de Mouammar Kadhafi lynché à 70 ans et de Hosni Moubarak derrière des barreaux sur un brancard, malgré leur mainmise totale sur l’armée et la sécurité, doivent hanter nos dirigeants. Espérons que la peur ne paralyse point leur esprit logique et leur instinct de survie. Il n’est peut-être pas encore trop tard et l’effet papillon travaille aussi dans l’autre sens que les catastrophes et le chaos.
Ali Fodil Chérif, cadre à la retraite

De Gérard Longuet à Gilbert Collard, les bras d'honneur à l'Algérie - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

ALGÉRIE - FRANCE - CONFLIT - GUERRE - POLITIQUE -COLONISATION
De Gérard Longuet à Gilbert Collard, les bras d’honneur à l’Algérie
Gerard Longuet et son bras d’honneur à l’Algérie
En 48 heures, deux politiques français ont adressé un bras d’honneur à l’Algérie qui souhaite la reconnaissance par la France des crimes commis durant la colonisation. Qui sera le troisième ?

Malaise à droite. Fureur à gauche. Le sénateur Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense et des anciens combattants a assumé jeudi le bras d’honneur qu’il a adressé au gouvernement algérien. Un geste qu’il a qualifié de « mauvaise humeur typiquement populaire ». Invité de l’émission "Preuves par 3", sur la chaîne Public Sénat, Gérard Longuet fait un bras d’honneur lors du générique de fin. Le son était coupé mais pas l’image. Il a affirmé avoir réagi à la question hors antenne d’une journaliste sur la demande du ministre algérien des Anciens combattants, Mohamed Cherif Abbas, qui souhaite de la France une « reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre (des Algériens) par le colonialisme français ».
Le geste a déclenché l’indignation du parti au pouvoir et le silence de son camp. « C’est un sujet sensible pour moi », a-t-il déclaré jeudi sur France Inter. « L’Algérie ravive une plaie non pas tellement avec l’Algérie, mais aussi entre nos compatriotes, nos compatriotes pieds-noirs, qui ont l’impression d’être collectivement jugés et condamnés, et nos compatriotes métropolitains qui se disent : qu’est-ce que c’est que ces gens qui étaient au fond des criminels ».

Collard ajoute son bras à celui de Longuet
En signe de soutien, le député du Front national (FN), Gilbert Collard, a commis, ce jeudi en direct sur LCI, le même geste que Longuet. Mais à la différence du sénateur UMP qui ne savait pas qu’il était encore filmé, le député FN a commis son geste en pleine interview. Alors que le journaliste l’interroge sur le geste de Longuet, le député a répondu : « J’en pense ça, voilà... », en faisant le même geste que Gérard Longuet. « Il a bien fait, il a enfin un peu d’honneur au bout du bras », a lancé sur LCI l’avocat Gilbert Collard. Et d’ajouter : « J’espère que ce bras d’honneur a été tellement amplifié par les médias que ceux qui nous demandent de nous repentir l’ont reçu en pleine figure ».

Le geste de Longuet « ne peut qu’entretenir la guerre des mémoires », selon le président PS du Sénat Jean-Pierre Bel. Un bras d’honneur fait quelques semaines avant le voyage en Algérie du président français François Hollande.

Le comité autonome pour la défense et la promotion de l’enseignement de tamazight exige réparation | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Entraves à l’enseignement de tamazight à Bouira et à Azazga
L’enseignement de tamazight, même dans les wilayas de la Kabylie, ne cesse de connaître des entraves de la part de personnes dont le zèle n’a d’égal que ce désir d’exécuter les ordres de leurs maîtres à qui ils « renvoient l’ascenseur » pour mieux chauffer leurs chaises en montrant leur haine envers cet enseignement qu’ils essaient de bloquer en ayant recours aux méthodes les plus viles et les plus honteuses.
13/12/2012 - 11:00 mis a jour le 13/12/2012 - 10:45 par Lounès O.
L’enseignement de tamazight, même dans les wilayas de la Kabylie, ne cesse de connaître des entraves de la part de personnes dont le zèle n’a d’égal que ce désir d’exécuter les ordres de leurs maîtres à qui ils « renvoient l’ascenseur » pour mieux chauffer leurs chaises en montrant leur haine envers cet enseignement qu’ils essaient de bloquer en ayant recours aux méthodes les plus viles et les plus honteuses.
Devant ce qui vient de se passer ces derniers jours, notamment au lycée Sahoui Aldjia d’Azazga, le comité autonome pour la défense et la promotion de l’enseignement de tamazight n’est pas resté les bras croisés. Dans un communiqué émanant de ce comité, composé d’enseignants de tamazight, de parents d’élèves et autres acteurs de la société civile, et dont une copie nous a été transmise, les signataires constatent d’emblée que « les responsables administratifs chargés de l’éducation et de la formation en Algérie ne finissent pas avec leurs pratiques discriminatoires et méprisantes envers la langue tamazight ». Pour étayer leurs dires, il citent le cas, en particulier, du directeur de l’éducation de Bouira (DE) et du proviseur du lycée Sahoui Aldjia d’Azazga.
Pour le premier, le DE de Bouira, ajoute le communiqué « il tient la place de leader dans cette démarche, il n’a même pas daigné exprimer la demande en postes budgétaires pour la langue tamazight, de ce fait, aucun concours de recrutementdes enseignants n’est organisé depuis deux ans dans cette wilaya malgré la demande pressante des parents et des élèves ». Ceci, constatent encore les rédacteurs bien que, Benbouzid, ex-ministre de l’éducation nationale, ait déclaré lors de sa visite à Bouira en juin dernier, que « les postes pour tamazight sont systématiquement ouverts à condition qu’ils soient demandés par les directions d’éducation ».
Ils ajoutent, à titre d’information que, interpellé par le Collectif autonome pour la défense de l’enseignement de tamazight de Bouira en date du 26/09/2012, ce DE a tenu à répondre par une conférence de presse animée au siège de sa direction en disant que « pour le cas de tamazight, celle-ci ayant un caractère facultatif, il n’était pas possible de l’inscrire lors de ce concours ouvert pour les matières qui en ont un caractère obligatoire ».
« Quelle discrimination ! Nous ne savons pas d’où ce responsable a tiré cette loi interdisant, encore une fois, d’inclure tamazight dans la nomenclature des concours à pourvoir ? Les DE de Béjaia, Tizi-Ouzou, Bordj Bouareridj et Boumerdes sont-ils aussi bêtes pour l’ignorer ? Toutefois, ce DE s’est engagé, pendant sa conférence, à organiser un concours à part pour l’ouverture de 15 postes pour tamazight dans les prochains jours » est-il ajouté et d’annoncer qu’à « ce jour, et nous sommes à quelques jours de la fin du premier trimestre, aucun concours n’est organisé ».
Pour ce qui est du deuxième, le proviseur du lycée Sahoui d’Azazga, les rédacteurs du communiqué précisent que ce dernier « n’a pas trouvé mieux pour satisfaire le vœu d’un ou deux parents dont leurs enfants ont obtenu de très mauvaises notes dans le 1er devoir de tamazight que de passer en tournée dans toutes les classes de 1er AS, et tenez-vous, en pleine composition de tamazight, pour leur annoncer ce qui suit : « Ecoutez, ne vous inquiétez pas, si vous arrivez à obtenir 10/20 ou plus, la note vous sera comptabilisée, dans le cas contraire, elle ne sera pas prise en compte ».
Ils se demandent aussi si ce responsable avait « mesuré au préalable la gravité des conséquences avant de commettre sa bourde » en joutant « s’avait-il qu’il peut semer le doute même parmi les élèves dévoués quant au sérieux et l’intérêt d’apprendre leur langue maternelle ? ». « En plus de ce dépassement gravissime, ce responsable est le seul sur le territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou à ne pas respecter le volume hebdomadaire octroyé à tamazight qui est de trois heures » dénoncent-ils encore.
Devant ces faits gravissimes du reste, les membres du collectif ont, en plus d’avoir condamné avec la plus grande fermeté les agissements des deux responsables, réclamé réparation par « l’organisation d’un concours pour le recrutement des enseignants à Bouira dans les meilleurs délais », « la prise en compte de toutes les notes de tamazight obtenues aux devoirs et aux compostions par les élèves du lycée d’Azazga quitte à refaire l’examen à ceux qui ont rendu des copies vierges après le forfait du proviseur » et « la prise de sanction à l’encontre des tout responsable transgressant les textes réglementaires régissant l’enseignement de tamazight, notamment la dernière circulaire portant sur la progression pédagogique datant de mai 2009 ». Ceci avant de lancer un appel à tous les militants de la cause amazighe à participer aux actions qui seraient programmées en cas de non satisfaction de des revendications.
Lounes O.

Le MAK appelle à un rassemblement à At-Dwala le 15 décembre | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Le mouvement autonomiste kabyle appelle à un rassemblement de protestation « contre la normalisation de la Kabylie par les mascarades électorales et l’infamie des alliances contre-nature » Ce rassemblement aura lieu le 15 décembre et précédera de quatre jours celui qui a été prévu pour la venue de François Hollande qui sera en visite officielle en Algérie le 19 décembre.
12/12/2012 - 16:06 mis a jour le 12/12/2012 - 12:42 par Siwel
chaque élection algérienne, les partis kabyles s’enlisent un peu plus dans les alliances contre nature. Cette année la prime revient au FFS qui a d’ailleurs été dénoncé, y compris, par les anciens membres de sa direction qui désespèrent de voir le plus vieux parti d’opposition arriver à un tel point de reniement.
Pour les autonomistes kabyles, à défaut de boycotter des élections truquées d’avances, ces deux partis auraient pu au moins s’unir pour mettre hors d’état de nuire le RND et le FLN ; mais au lieu de cela ils cherchent à contracter des alliances contre nature pour présider des APC et les deux APW (Tizi-Ouzou et Vgayet), les seules où ils sont en mesure de briguer la présidence pour cause d’un électorat exclusivement kabyle.
Pour rappel, en 2007, le RCD s’était allié au FLN à Tizi-Ouzou, tandis que le FFS s’était allié au RND à Vgayet.
Cette année, le FFS s’est même permis le luxe d’officialiser une alliance avec le FLN et le RND dans une réunion tenue dans son propre siège, pendant que son premier secrétaire, ancien militant actif de l’UNJA, appelait publiquement le pouvoir algérien à neutraliser le MAK.
Or, comme l’engagement pris et la parole donnée ne sont pas, à proprement parler, des valeurs en vogue dans les élections algériennes,le RND, après avoir signé un protocole d’accords avec le FFS, renie les engagements pris avec ce dernier et donne ses voix aux RCD pour lui permettre d’accéder à la tête de la mairie de Tizi Ouzou. La dernière voix manquante a été gracieusement donnée par le FLN de Belkhadem...
Avec Siwel

Le réseau Anavad inaugure son action par un appel à un rassemblement le 15 décembre au Trocadero | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Le 08 décembre dernier, dans les locaux de l’association Taferka, aimablement mis à la disposition de l’Anavad, s’est tenue la première rencontre qui a consacré la création du Réseau Anavad et de l’Association de Solidarité Kabyle. A l’issue de cette rencontre fondatrice, la décision de tenir un rassemblement le 16 décembre sur la place du Trocadéro a été prise. Organisé en prévision de la visite de François Hollande en Algérie, le Réseau Anavad compte prévenir la France contre toute forme de caution ou de soutien au régime assassin d’Alger, exiger le droit à l’autodétermination du peuple kabyle et exprimer sa solidarité avec le gouvernement provisoire kabyle. En un mot, exprimer la détermination de la Kabylie à assurer son existence.
13/12/2012 - 00:01 mis a jour le 12/12/2012 - 23:08 par Siwel
Avant le début de travaux de structuration du réseau Anavad, AZEṬṬA N UNAVAD, le président de l’Anavad, Ferhat Mehenni, a tenu a délivrer un message dans lequel il a en quelque sorte résumé le cheminement du combat pour la Kabylie, partie d’une revendication linguistique et culturelle basique à une revendication de simple autonomie pour aboutir à une revendication pour l’autodetermination du peuple kabyle.
Une revendication entérinée par le dernier congrès du MAK qui considère désormais que « seule la mise en place d’un Etat Kabyle pourra garantir les droits du peuple kabyle ». Ferhat Mehenni rappellera à l’assistance le triste sort des peuples sans Etat pour lesquels « force est de constater que dans le monde moderne, un peuple sans Etat est un peuple sans existence officielle [...] Cest un peuple annexé, assimilé, colonisé [...] c’est dramatiquement que nous en avons pris conscience, en 2001, après le bain de sang du printemps Noir » dit-il.
Ferhat Mehenni a ensuite mis l’accent sur le fait que « l’opinion générale en Kabylie sait que l’avenir ne peut se réaliser que dans et avec nos propres institutions » et que c’était là l’objectif que s’était assigné le Gouvernement provisoire kabyle dont la mise en place lui avait valu de coriaces tentatives de déstabilisations internes, aussi bien en Kabylie que dans la diaspora établie en France. Aussi dira-t-il « Après les dégâts occasionnés au MAK-France par les déstabilisations orchestrés par les adversaires de l’Anavad, ayant agi par le biais d’infiltrés à la solde du régime algérien, et qui ont fait quelques victimes parmi nos éléments, il nous faut rebâtir une organisation à la mesure des défis qui nous attendent ».
Le président de l’Anavad a ensuite exposé les objectifs de la réunion fondatrice du 8 décembre 2012 qui aura à mettre sur pied 2 départements importants, qui seront statutairement organisés sous forme associative :
Il y a le département politique : Réseau Anavad
Il y a le département financier : Solidarité kabyle
Les objectifs du département politique : travailler en réseau afin de mobiliser et d’informer tous les kabyles et les amis de la Kabylie où qu’ils soient. Son action aura pour mission de soutenir l’Anavad, de relayer sa communication et ses mots d’ordre, de mobiliser et de renforcer les rangs de la cause kabyle aussi bien par les kabyles eux-mêmes que par tout citoyen du monde épris de justice et de liberté. Le département politique devra continuellement étendre son réseau, informer, diffuser, convaincre et ramener l’ensemble des kabyles et des amis de la Kabylie à prendre conscience du fait que la Kabylie ne peut avoir d’avenir en dehors de la mise en place de ses propres institutions, les seules qui puissent lui garantir la pérennité de son existence. Le cas échéant, la Kabylie ira inexorablement vers sa disparition. Il est nécessaire que la Kabylie prenne massivement conscience de la gravité de la situation et de l’urgence d’y remédier.
Les objectifs du département financier : la mise en place d’un fond de solidarité destiné à renforcer les rangs de la cause kabyle en Kabylie, a venir en aide aux villages en détresse, aux quartiers en difficulté, aux associations et aux enseignants de kabyle. Il ne faudra plus que l’on soit pris au dépourvu par la survenue d’un drame ou d’une catastrophe. Il ne s’agit plus de réagir mais bien d’agir. Or, ce n’est pas peu de dire que l’argent est le nerf de la guerre. Ferhat Mehenni a fait un appel solennel à tous les kabyles, des plus grosses fortunes kabyles aux plus modeste citoyen kabyle, et s’est porté garant de la transparence la plus absolue autant pour la collecte que pour l’affectation des budgets à toute opération sensible et vitale pour la cause que nous défendons, comme nous l’avons fait pour la levée du fond de solidarité lors des intempéries de l’Hivers dernier.
La première action politique du Réseau Anavad ne s’est pas faite attendre. En effet, la décision de tenir un rassemblement le 16 décembre sur la place du Trocadéro a été prise, immédiatement à la clôture de la réunion de mise en en place de la structure.
AZEṬṬA N UNAVAD, le Réseau Anavad, en prévision de la visite de François Hollande en Algérie, organise un rassemblement sur la place du parvis des droits de l’Homme du Trocadéro. Le Réseau Anavad compte ainsi exprimer la détermination de la Kabylie à prendre son destin en main, seule garantie de la pérennité de son existence.
Avec Siwel

lundi 10 décembre 2012

Algérie : Dangereuses atteintes aux libertés. - CNLC


Algérie : Dangereuses atteintes aux libertés.

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DE L’HOMME
Dangereuses atteintes aux libertés
• La lutte pour la promotion et la défense des droits humains semble rude dans un climat austère, et ce, suite aux lois entérinées depuis janvier dernier.
L’Algérie célébrera, aujourd’hui, à l’instar des pays du monde, le 64e anniversaire de la Journée internationale de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1948.
Quel est l’état des lieux des droits humains en Algérie ? Une question sensible et qui dérange à plus d’un titre le pouvoir. A l’heure actuelle, et comme le précisent des acteurs de la société civile, les libertés fondamentales (droit au logement et à l’emploi, aux études et aux soins), au droit d’expression et d’opinion sont souvent violées et bafouées. La lutte pour la promotion et la défense des droits humains semble rude dans un climat austère, et ce, suite aux lois entérinées depuis janvier dernier. Ces lois sont jugées régressives et liberticides. Les réformes politiques annoncées par le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, le 15 avril 2011, dans un discours à la nation, n’ont été finalement que de la poudre aux yeux. Le militant et défenseur des droits de l’homme, Yacine Zaïd, également président du bureau de la LADDH à Laghouat, a été maintes fois malmené et intimidé par les forces de l’ordre. Yacine, lors de son passage dans la prison de Ouargla, a eu à rencontrer des citoyens détenus dans des conditions inhumaines et «maltraités quotidiennement.», rapporte-t-il. D’autres militants témoignent du quotidien qu’ils subissent, comme les arrestations aléatoires lors des sit-in. «L’année dernière, lorsqu’il y a eu une effervescence des mouvements, un commissaire de police m’a informé que je suis indésirable et que je dois être arrêté sans prétexte tous les samedis, même si je ne prends part à aucun rassemblement.», affirme le militant Kader Affak.
De son côté, Salah Dabouz, président du bureau de la LADDH à Alger, tient à préciser : «Des citoyens sont privés d’opinion par les autorités ou en raison de leur activité syndicale ou pour la défense des droits de l’homme, ils sont souvent malmenés, comme ce fut le cas pour Yacine Zaïd, Abdul Qadir, Ben Ramadan Ahmed et bien d’autres.» Il cite «l’utilisation de dispositifs de sécurité et de la justice afin d’empêcher les mouvements de protestation pacifiques, comme la répression du mouvement de protestation des greffiers». Pour Salah Dabouz, «le pouvoir veut contrôler l’activité de la société civile et celle du champ politique… Il change les lois comme celle sur les associations, les rendant liberticides, en introduisant des articles pour compliquer les procédures administratives et rendre la société figée». Dans le fond, il pense qu’«l y a encore des textes juridiques qui portent atteinte à la dignité des citoyens, en termes d’égalité devant la loi, comme il y a des textes contraires aux engagements de l’Etat algérien dans le cadre des traités relatifs aux droits de l’homme, y compris la peine de mort, dont nous revendiquons l’abrogation».
LA LOI POUR LÉGALISER LES PASSE-DROITS
Noureddine Ahmine, membre du Réseau des avocats pour la défense des droits de l’homme (RADDH), affirme pour sa part que «la situation des droits de l’homme en Algérie ne cesse de se détériorer ces dernières années». «Le pouvoir agit en mettant en place un arsenal de lois et règlements destinés à réduire au maximum les libertés individuelles et collectives et par la mise en place d’un dispositif sécuritaire impressionnant comme force de frappe contre toute tentative d’expression sur le terrain, et enfin par la mainmise sur la justice qui est devenue un moyen de répression par excellence», analyse-t-il. A cela s’ajoute, poursuit-il, «le manque de respect systématique des procédures prévues par l’article 97 du code pénal, quand il s’agit de poursuites pour attroupement, ainsi que l’utilisation excessive de PV de police judiciaire en matière de preuves, au mépris des dispositions de l’article 215 du code de procédures pénales». Dans la foulée, M. Ahmine estime que «la lâcheté du pouvoir qui a tourné le dos, et continue de le faire, aux énormes sacrifices du peuple algérien est, dans une large mesure, la cause de ce qui est advenu de l’Algérie d’aujourd’hui». Selon l’avocat, «le pouvoir en place a fait de la lutte antiterroriste un moyen pour se maintenir, et la destruction de tous les ressorts de la société comme objectif pour perdurer, tout en profitant de la manne pétrolière au détriment du bien-être des citoyens et surtout de la société qui rate encore une fois un rendez-vous historique pour asseoir un Etat de droit d’une manière apaisante, eu égard à l’aisance financière que connaît l’Algérie actuellement». Selon M. Ahmine, «pour mettre un terme aux atteintes aux libertés et aux droits de l’homme dans leurs expressions les plus significatives, cela doit passer inévitablement par deux processus (…) Un changement dans l’attitude du régime, après avoir pris conscience que sa politique, risque de provoquer une désintégration de l’Etat. Il est probable que ce processus se réalise. En second lieu, par la mobilisation des couches les plus larges de la société pour un changement pacifique, après avoir pris conscience que la voie suivie par ce régime mène tout droit vers un désastre. Il devient alors du devoir de chaque citoyen d’œuvrer pour le changement. En dehors de ces deux processus, le risque d’un soulèvement spontané ou même concerté (par qui et comment ? Toutes les hypothèses sont malheureusement ouvertes) reste du domaine du possible. Le pouvoir algérien est parvenu, dans son élan destructeur, à broyer des pans entiers de la société. Donc, mis à part les citoyens en tant que tels, qui peuvent jouer un rôle prépondérant – cela s’est vu dans certaines manifestations, ce qui donne beaucoup d’espoir -, le reste est largement sous le contrôle du système». Des manifestations et des marches interdites, aux sit-in de travailleurs et de syndicalistes réprimés, il faut ajouter la condition de millions d’Algériens qui continuent de vivre dans des conditions misérables, sans accès à l’eau ni au gaz. Leurs enfants sont obligés de parcourir des dizaines de kilomètres pour rejoindre les bancs de l’école, alors que les deniers publics sont dilapidés par des «apparatchiks», sans oublier le climat d’impunité qui favorise tous les fléaux, à commencer par la corruption qui ravage l’économie nationale. Dans une grande partie du territoire national, les centres hospitaliers demeurent sans équipement, alors qu’en parallèle le régime, la nomenklatura, s’envole pour des soins à l’étranger.
Les atteintes aux droits humains dans notre pays sont le lot quotidien d’une majorité d’Algériens qui attendent que la justice les rétablisse dans leurs droits. Tant que la justice est un appareil utilisé et manipulé par les tenants du régime, où se trouve l’espoir ?
Mehdi Bsikri

En prévision de la visite de François Hollande en Algérie, le MAK appelle à un rassemblement le 19 décembre à Tizi-Ouzou


En prévision de la visite de François Hollande en Algérie, le MAK appelle à un rassemblement le 19 décembre à Tizi-Ouzou

06/12/2012 - 16:02

TIZI-WEZZU (SIWEL) — Le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) appelle à un rassemblement le mercredi 19 décembre, le jour de la visite du président François Hollande en Algérie. Les autonomistes kabyles reprochent à l'ancien colonisateur son soutien au « régime despotique d'Alger [qui] ne doit son maintient qu'à l'appui de la France officielle ». Pour le MAK, « La France officielle pratique une politique arabe sur des terres Amazighes à leur détriment ».


Manifestants kabyles arborants les portraits des martyrs de 2001 lors d'un rassemblement de protestation du MAK et du GPK devant l'ambassade d'Algérie. PH/DR
Manifestants kabyles arborants les portraits des martyrs de 2001 lors d'un rassemblement de protestation du MAK et du GPK devant l'ambassade d'Algérie. PH/DR
Le Mouvement autonomiste kabyle a rompu avec le discours diplomatique et policée de toutes les formations politiques kabyles. Il adopte un langage sans détour et pointe les sujets qui fachent, longtemps restés tabous. 

Ansi, la « France officielle » est invitée à être « en accord avec ses propres principes » et à « cesser son soutien à un régime criminels ». Le MAK reproche aux politiques français de pratiquer « depuis le rêve de royaume arabe en Afrique de Nord de Napoléon III [...], une politique arabe sur des terres Amazighes, à leur détriment ». 

Le MAK n'y va pas par quatre chemin et accuse ouvertement « la France officielle de s'être distinguée par un soutien, sans réserve, à tous les régimes totalitaires d’Afrique du Nord ». Il lui reproche de « tourner le dos aux Amazighs qu'elle tient, à juste titre, responsable de la décolonisation de leurs pays respectifs », lui signifiant ainsi que les amazighs savent pourquoi la « France officielle » s'obstine et « persiste dans sa politique en sacrifiant les droits de l’Homme et des peuples sur l’autel des intérêts économiques. » : « Un pragmatisme [...], qui ne travaille en rien la paix et encore moins le développement du monde», précise l'appel. 

zp, 
SIWEL 061602 DEC 12 

L'appel du MAK: 

RASSEMBLEMENT POPULAIRE À Tizi-Ouzou Devant l’ancienne mairie Le 19 décembre 2012 à 11h jeudi 6 décembre 2012 

TIMANIT I TMURT N YIQVAYLIYEN 

MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE 

Conseil Régional de Tizi-Ouzou 

Le président de la république française sera à Alger les 19 et 20 décembre. Sachant que le régime despotique d’Alger ne doit son maintient que grâce à l’appui de la France officielle, il est temps que la France soit en accord avec ses propres principes et qu’elle cesse son soutien à un régime criminel qui programme notre disparition en toute transparence. 

La France officielle, depuis le rêve de royaume arabe en Afrique de Nord de Napoléon III, pratique une politique arabe sur des terres Amazighes, à leur détriment. Elle s’est par ailleurs distinguée par un soutien, sans réserve, à tous les régimes totalitaires d’Afrique du Nord et tourne le dos aux Amazighs qu’elle tient, à juste titre, responsables de la décolonisation de leurs pays respectifs. 

Les kabyles, sont en droit voire même en devoir d’exiger réparation de cet ancien état colonial qui continue de faire leur malheur en sacrifiant leurs droits en tant que peuple et en tant que nation sur l’autel des intérêts économiques. Un pragmatisme érigé en « real politique » qui ne travaille en rien la paix et encore moins le développement dans le monde. 

A cet effet, le MAK appelle à observer un rassemblement, le 19 décembre à Tizi Ou-zou pour : 

>> Dire non à la politique de deux poids deux mesures prônée par l’occident en général, et la France en particulier, en Afrique du nord. 

>> Soutenir le peuple frère d’Azawad et dénoncer l’attitude injuste dont il est victime de la part de la communauté internationale. 

>> Réitérer le droit du peuple kabyle à son auto-détermination. 

Soyons nombreux. 

Documents joints 

Pour une histoire de…« , » - La Dépêche de Kabylie


REPORT DE L’ÉLECTION À BÉJAÏA

Pour une histoire de…« , »

     
Alors qu’elles devaient intervenir, hier matin lors de l’assemblée tenue au siège de la wilaya, l’installation de l’Assemblée populaire de la wilaya de Béjaïa et l’élection de son président  ont été reportées à une date ultérieure.
Ce report est dû au fait que deux télégrammes, l’un daté d’avant-hier et l’autre d’hier, émanant du ministère de l’Intérieur, sont venus jeter un quiproquo sur les modalités d’élection du président de l’APW.  La lecture, par le wali, du télégramme n° 3561 du 08 décembre, dans lequel il est stipulé que la majorité absolue est le résultat de la division par 2 du nombre de sièges de la circonscription, arrondi à l’entier supérieur plus un siège, soit 23 sièges pour le cas de l’APW de Béjaïa qui compte 43 sièges, a soulevé un tollé général dans la salle. En effet la logique aurait voulu que la réunion de 22 élus constitue bien une majorité paris 43 au total. Mais il y’a cette « , » qui ressort de 43 divisés par 2, le résultat étant 21,5. Ce qui fait que la la majorité devient alors ( 22 + 1) puisque la loi parle arrondir le chiffre à l’entier supérieur avant de rajouter le « 1 » qui fera la différence. Les néo-élus à l’APW ont contesté cette nouvelle méthode de calcul et se sont élevés contre cette circulaire ministérielle qui viendrait remplacer une loi organique. Suite à cela, le wali accorda la suspension de la séance, demandée par les élus du FFS, pour permettre aux uns et aux autres de saisir le ministère pour plus de précisions. Moins d’une heure plus tard, les présents ont rejoint leurs sièges et le wali fera lecture du deuxième télégramme du ministère de l’Intérieur, qui venait d’arriver quelques instants plutôt, et qui invitait les walis à suspendre l’application des instructions données dans le premier télégramme et ce, jusqu’à nouvel  ordre. Toutefois, il tentera d’installer un bureau de séance constitué, conformément à la loi, du plus âgé des élus, assisté des deux plus jeunes. Les élus du FFS sont revenus à la charge en refusant l’installation de l’APW sans élection de son président, alors que certains élus du FLN déclareront accepter le principe. Le wali jettera la balle au président de la séance qui avait pris place sur le perchoir en compagnie de ses  deux assesseurs. Celui-ci se résignera à dire qu’il refuse de gérer un bureau de séance, tant que tout est confus, et déclarera le report de la séance jusqu’à réception des précisions promises par le ministère de l’Intérieur. En attendant ces dernières, le wali de Béjaïa déclarera à la presse que l’installation, non seulement de l’APW, mais aussi des APC, est momentanément suspendue. 
A. Gana