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vendredi 9 novembre 2012

Victime d'une injustice: Le journaliste Lakhdar Siad adresse une lettre à l'opinion publique et aux ONG autonomes - Observatoire des Droits de l'Homme Tizi-Ouzou


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UN PROCÈS TRONQUE, PRES DE SIX ANS APRÈS LA PLAINTE 
 

La justice algérienne vient de produire un autre sombre épisode de sa triste histoire. Je viens en effet d’être informé par mon avocat que le Tribunal de Tizi-Ouzou a programmé la tenue de mon affaire avec un dossier à priori tronqué (mon PV d’audition est incomplet, manque des PV d’auditions des personnes incriminées et des témoins, disparition du certificat médical…etc.) et dont les faits graves et la plainte s’y référent remontent au 28 mars 2007, soit plus de 5 ans et demi plus tard, soit 1980 jours. Bref rappel des faits selon grosso-modo les pièces disponibles dans le dossier et mes notes personnelles : 


- Le 28 avril 2007 à Tizi-Ouzou, agression dans les locaux de la permanence du Mouvement citoyen des Ärchs de Kabylie sis à Tizi-Ouzou ville par un groupe d’individus formellement identifiés et portés sur le PV d’audition de la Police. 


- Le 29 avril 2007, établissement d’un certificat médical par un médecin expert des Tribunaux et dépôt de plainte au niveau de la Sûreté de wilaya (département) de Tizi-Ouzou. 

- Le12 mai 22007, le dossier est transmis par la Police au Parquet de Tizi-Ouzou pour instruction, sous le numéro 4495. 


Et depuis cette date et pendant près de trois ans, les démarches et requêtes personnelles aussi nombreuses que pénibles entreprises au sein des services judiciaires (le service courrier et par la suite celui des archives du Tribunal de Tizi-Ouzou) pour retrouver les traces de ma plainte n’ont donné aucun résultat. « Votre dossier est transmis à la justice », me répète-t-on cependant au niveau de la Sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou en mettant à ma disposition le document qui conforte cette affirmation. 

- Le 07 mars 2010, le Procureur de la république est saisi (demande d’intervention) pour transmettre le dossier au Tribunal. 


- Le 17 mars 2010, le dossier est envoyé à la Sûreté de daïra d’Azazga pour m’auditionner une deuxième fois alors que le parquet de Tizi-Ouzou devait intervenir au niveau de la Sureté de wilaya de Tizi-Ouzou pour l’envoi du dossier et son instruction. Informé par mon avocat, je refuse de m’y soumettre à cette procédure pour le moins surprenante. 


- Le 16 juin 2010, le Procureur d’Azazga renvoie le dossier à Tizi-Ouzou. 

- Le 30 aout 2010, le Procureur de Tizi-Ouzou fait retourner le dossier à Azazga. 

- Le 27 octobre 2010, le Procureur de Tizi-Ouzou écrit au parquet d’Azazga : « Il faut agir vite dans le dossier » (!!!). 

- Le 20 janvier 2011, le Procureur d’Azazga envoie une notification pour audition (j’ignore pour qui et pourquoi). 


- Le 08 février 2011, traces d’autres notifications entre les Parquets de Tizi-Ouzou et d’Azazga. 

- Le 16 mars 2011, même courrier. 

- Le 28 mars 2011, même courrier. 

- Le 29 mars 2011, la demande d’intervention est classée (archivée) par le Procureur de Tizi-Ouzou pour le motif de « non réponse aux convocations ». 


A préciser que durant toute la durée de cette procédure je n’ai jamais reçu de convocation des services de la Justice ni accusé réception d’un document émanant de leur part alors que mon adresse est bien mentionnée dans le premier et seul PV de Police établi le 29 avril 2007 et transmis au Tribunal de Tizi-Ouzou. 

- Le 06 mai 2012, demande d’intervention au Procureur Général de la Cour de Tizi-Ouzou. 

- Le 08 mai 2012, le Procureur Général transmis la demande au Procureur du Tribunal de Tizi-Ouzou. 

- Le 20 juin 2012, le dossier est transféré au parquet de Tizi-Ouzou. 

- Le 29 septembre 2012, programmation de l’affaire et son report pour « consultation du dossier » demandé par mon avocat en raison du court délai dont nous disposions pour préparer le procès et du contexte de fête religieuse de son occurrence. 


- Le 05 novembre 2012, l’avocat informe le Procureur de Tizi-Ouzou des pièces manquantes dans le dossier et ce dernier lui promet d’y remédier. 

A ce sujet, je souligne que j’ai fait le choix d’agir correctement au sein des Instances précitées sans le recours d’usage courant dans les Tribunaux algériens aux pratiques de sollicitations des liens familiaux et tribaux dans l’administration, de corruption et de passe-droits, cela étant conscient des péripéties et des chances quasiment nulles d’aboutir dans ce cas de figure à faire ramener les individus mis en cause devant une juridiction dans un Etat qui depuis au moins deux décennies est en tête des tableaux des pires méfaits et délits de la planète et par conséquent toujours vraisemblablement envieux de préserver sa place de bon dernier dans les classements mondiaux en rapport avec la sécurité, la Justice, le respect des libertés individuelles et collectives, la consécration effective de la liberté de culte, l’économie, la santé, l’éducation, l’environnement, le bien être social et même l’hygiène. 


Un système aveugle et violent qui refuse d’autre part la mise en œuvre d’un processus d’autonomie des peuples et des identités amazighes dominantes en Algérie, notamment dans la région de Kabylie qui aspire à vivre librement en harmonie avec son identité, sa langue et son histoire plusieurs fois millénaire et se tourner vers un avenir démocratique et prospère en phase avec les valeurs universelles et les défis de l’heure. 

Il s’agit là d’un autre grave dysfonctionnement de la Justice complètement incompatible avec un pouvoir qui prétend présentement se réformer tout en se taillant à sa propre mesure afin de s’éterniser pour bénéficier de la rente pétrolière et d’autres indus privilèges, des lois et des décisions qui sont en principe du ressort de la souveraineté populaire. 


En définitive, l’immobilisme, la déliquescence et les fuites en avant des instances judiciaires d’office concernant ma plainte pour « CBV, injures et menaces de mort » durant tout ce temps laissent peu de doute quant à leur fonctionnement opaque. 


Lakhdar SIAD 
Journaliste 
siadla@yahoo.fr 
Azazga (Kabylie), le 07 novembre 2012
 

Moussa Ag Attaher privé de son passeport par le Mali | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Coordinateur de l’action diplomatique du Conseil de Transition de l’Etat de l’Azawad
Dans une déclaration rendue publique, il n’a pas hésité à qualifier les responsables du Mali du « voyous ». « L’État voyou du Mali vient d’annuler mon passeport pensant réduire ainsi ma capacité de mouvement ! Il oublie seulement une chose : je suis un nomade et ni personne, ni aucun État ne peut réduire ma mobilité ! », écrit-il.
09/11/2012 - 11:31 mis a jour le 09/11/2012 - 11:27 par Izem Irath
L’Etat Malien et d’Alger font tout pour écarter les représentants du peuple d’Azawad, vrai représentant de la population de la région et qui prône la démocratie et la laïcité, dans ce qu’ils appellent une solution pour la crise nord malien. Ceci, au moment où ces deux Etats privilégient et négocient avec les représentants d’Al qaïda qui a déjà appliqué la Charia, l’organisation terroristes Ançar Dine. La dernière sortie en date du régime malien consiste en la privation du Moussa Ag Attaher, Coordinateur de l’action diplomatique du Conseil de Transition de l’Etat de l’Azawad (CTEA) en Europe, de son passeport. Le concerné a vivement dénoncé cette décision.
Dans une déclaration rendue publique, il n’a pas hésité à qualifier les responsables du Mali du « voyous ». « L’État voyou du Mali vient d’annuler mon passeport pensant réduire ainsi ma capacité de mouvement ! Il oublie seulement une chose : je suis un nomade et ni personne, ni aucun État ne peut réduire ma mobilité ! », écrit-il. Moussa Ag Attaher, connu pour sa maitrise de la diplomatie moderne, a réagit avec toute lucidité. Il se réjouira de déclarer que le fait qu’il soit privé de son document de voyage est une reconnaissance involontaire par les dirigeants maliens de l’Etat de l’Azawad. « Le Mali me rend ainsi un service. Il reconnait de fait que je suis Azawadien ! vive l’État de l’Azawad libre et indépendant », peut-on lire dans sa courte déclaration. Il na pas caché sa détermination à continuer sa lutte pour l’indépendance totale du peuple Toaureg. « Je défendrai l’Azawad même à la nage s’il le faut ! La lutte ne fait que se préciser et elle continue de plus belle ! »
De leur côté, face à la campagne de l’intox et de la désinformation menée par Alger et le Mali, le Conseil de Transition de l’Etat de l’Azawad (CTEA) ainsi que le Mouvement National pour la libération de l’Azawad (MNLA), ne sont pas restés les bras croisés. Ils mènent un travail de fourmis pour éclairer l’opinion internationale sur la réalité du terrain et surtout la décision grave de prendre par l’Algérie l’organisation terroriste d’Ançar Dine comme seul interlocuteur dans la crise du Mali. Le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA) dément formellement l’information selon laquelle des négociations sont engagées avec le groupe terroriste Ançar Dine. Depuis mai dernier, nous avons posé deux préalables à nos discutions avec Ançar Dine, à savoir : l’abandon de l’application de la Charia et la rupture totale et officielle avec AQMI ».
A ce sujet d’ailleurs, Mohamed Ag Aharib a déclaré au quotidien francophone algérien El Watan, dans sa livraison d’aujourd’hui que l’organisation se démarque du MUJAO. Pour cette décision, « ce sont les Burkinabés et les Algériens qui nous ont demandé de la faire », a ajouté ce même responsable terroriste. Une manière juste de faire croire aux occidentaux qu’ Ançar Dine n’est pas un mouvement terroriste. D’ailleurs, Alger a sacrifié ses diplomates pris en otages par les terroristes au nord du Mali depuis plusieurs mois. Le gouvernement algérien ne cherche plus après ses représentants en séquestration juste pour favoriser un dialogue et des négociations avec les groupes islamiste.
Izem Irath

Pour le rejet de la mascarade électorale du 29 novembre 2012 | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Pour le rejet de la mascarade électorale du 29 novembre 2012


Ils disent que les locales c’est autre chose. Mais non, c’est la même chose. La mascarade électorale du 29 novembre n’est pas une simple opération technique pour le renouvellement des APC et des APW. Par contre, cette énième escroquerie politique est la suite des autres illusions du pouvoir algérien pour maintenir le statut quo.
09/11/2012 - 08:24 mis a jour le 08/11/2012 - 17:07 par Mourad Imache

Ces élections n’apporteront aucun changement. Elles ne feront que renforcer le système centralisé et jacobin hérité de la colonisation française. Les futurs élus serviront d’alibi de pluralité et de représentation populaire puisqu’ils sont dépossédés de l’essentiel de leurs prérogatives au profit d’une administration corrompue qui prépare d’ores-et-déjà la fraude et la répartition des quotas en prévision de la prochaine mascarade électorale.
Quelle que soit sa motivation, toute forme de participation à ce leurre politique deviendrait inévitablement une caution à un système pourri et disqualifié qui prend en otage le destin du pays par sa politique raciste, anti-kabyle, arbitraire, répressive et oppressive qui incarne l’apartheid sous toutes ses formes.
Un demi-siècle d’assassinat, misère sociale, déni identitaire, corruption, bourrage des urnes, ce système continue de déstabiliser et d’endeuiller la Kabylie. Sa haine envers le kabyle a atteint son paroxysme durant les évènements du printemps qui ont fait 128 martyrs, des milliers de blessés et d’handicapés à vie. Nos jeunes ont été coupable de vouloir instaurer la démocratie, promouvoir la citoyenneté, réconcilier l’Algérie avec elle-même.
Une mobilisation citoyenne et pacifique pour rejeter cette nouvelle tromperie électorale est un acte de mémoire, de fidélité envers les martyrs du printemps noir, de ceux de la cause kabyle et amazighe et ceux de l’Algérie démocratique et plurielle.
Voter aujourd’hui, c’est consolider nos bourreaux !!!
En rejetant dignement et massivement ces élections, la Kabylie démontrera au monde entier qu’elle aspire à un avenir de paix en s’émancipant du régime raciste qui organise systématiquement son isolement socio-économique et politique et accélère son plan d’anéantissement du peuple kabyle en amplifiant sa politique de "dékabylisation" de la société par l’arabisation outrancière et une "salafisation" forcenée.
En rejetant ces élections à l’échelle de tout le pays, les Algériens vont enfin affirmer dans leur diversité culturelle et linguistique, en emboîtant le pas à la Kabylie, leur attachement à un changement radical et à une rupture totale avec le système institutionnel, administratif et politique actuel et mettre les jalons d’une Algérie fédérale, démocratique et plurielle.
La Kabylie libre servira d’exemple aux régions du pays pour aller dans le sens d’une reconstruction et refondation nationales qui donneront naissance à une Algérie des peuples tenant compte de toutes les profondeurs socio-économiques, linguistiques, culturelles et politiques des régions.
L’avènement d’un Etat kabyle sera un prélude pour l’édification d’une Algérie des régions libres et autonomes inspirée de la plate-forme de la Soummam, ultime chance pour la sauvegarde de la cohésion et de l’intégrité du pays tout en assurant à tous les Algériens de vivre dans la liberté, la dignité, la prospérité, la fraternité et le respect de la diversité.
Vive la Kabylie libre, autonome laïque et sociale, condition sine qua non pour l’avènement d’une Algérie algérienne, démocratique et plurielle.
Mourad Imache
At Dwala.

Lorsque l’injustice est défini en terme de gloire :




De quoi je me mêle ? : Conflit  Azawad/ Mali : Jusque ou la source ?
Beaucoup ignorent vraiment pourquoi la plus part des Touaregs, aussi une bonne part des Maures ont toujours eu du mal à accepter l’Etat du Mali. Les raisons sont un peu complexes, et à vrai dire certains s’en fichent complètement de la vérité. Mais il n’est jamais trop tard de tenter une approche plus profonde du problème.
Lorsque l’injustice est défini en terme de gloire :
A partir de 1963 se déclare la première révolte  du peuple Touareg qui s’est vu passer sous l’autorité d’un nouvel Etat (Mali) issue du traçage artificiel des frontières par la France (ancienne métropole de la zone ).
En raison de la répression qui les a toujours visés. Globalement, la marginalisation en terme de développement, qui a obligée plusieurs centaines de milliers de Touaregs et Maures  à quitter leur territoire pour émigrer vers les pays voisins et souvent très loin de leur berceau (Azawad).
Aussi l’Etat du Mali n’a jamais présenté des excuses sincères, des condoléances au près des proches parents des victimes, de façon humaine. Cela parait pourtant important pour une population massacrée, humiliée et mal jugée sur son propre territoire, hélas le Mali a toujours considéré ces actes de violence contre ces populations vulnérabilisées par les mauvaises conditions de vie en terme  de victoires à célébrer .
Si l’on ajoute à cela les souffrances dues à la marginalisation socio-économique  (la faim, la soif, les maladies, les sécheresses, les injustices et l’insécurité) et autres effets résultant de la corruption de l’Etat et de la mauvaise gestion de certains de nos leaders, dont les populations ont toujours été victimes malgré les multiples accords signés par on ne sait  qui, avec on ne sais qui, pour on ne sais quoi … ? Cependant il me paraitrai normal de voir ces mêmes populations prendre des armes, sans être tout à fait sûr qu’ils se battront pour revendiquer leurs droits ou pour se venger d’un Mali qui les a tant réprimés. C’est le comble de l’histoire !!!
« Nul n’est méchant volontairement ». Platon
 Si vous voulez, posez des questions aux hommes sur le terrain (rebelles ou révolutionnaires) je ne sais pas. Mais le premier venu vous dira tout de suite qu’il se bat parce que le Mali a tué son père et sa mère  et qu’il souhaite réparation ou séparation. Il n’aura pas tort. 
De ce fait je pense que «La question Touareg et Maure de l’Azawad ou Nord Mali, doit donc avant tout être étudiée et comprise par tous, la communauté internationale y comprit, afin de connaitre les sources exactes du conflit qui a toujours opposé ces peuples autochtones au régime du Mali». C’est ainsi qu’il serait envisageable de trouver une voie de vivre ensemble et déboucher sur une paix durable. Tout autre solution militaire ou politique fondée sur des intérêts personnels serai vouée à l’échec. Je ne propose pas une sortie de crise mais éclaire juste des points qui me paraissent importants sur cette question.
Lorsque les stéréotypes  prédominent , la volonté d’un débat sincère s’éloigne.

Par ailleurs, ceux qui croient que les Touaregs et les Maures sont des racistes, se trompent complètement sur ce point. Les Maures et les Touaregs n’ont jusqu'à nos jours rien contre les autres couches sociales du Mali.
Les Touaregs, les Songhaïs, les Maures et les Peuls qui constituent les communautés historiques de l’Azawad ou Nord Mali ont toujours vécu de façon harmonieuse et complémentaire. Des liens culturels, historiques, économiques et sociaux interdépendants soudent profondément le sentiment d’appartenance de ces quatre composantes depuis longtemps à ce territoire.
« S’il faut être Malien pour le savoir et bien je le sais donc, et s’il faut être Azawadien pour le savoir, je le suis sans doute ».

Oufène Ag Ba Aly

jeudi 8 novembre 2012

Mali : Savant alliage du dialogue et de la force « tamoudre

Mali : Savant alliage du dialogue et de la force

Ali TRAORE-Sidwaya
Les lignes bougent, petit-à-petit, au Mali. Les groupes armés qui terrorisent les populations au Nord du pays de Soundjata Keïta, commencent à mettre, un à un, de l’eau dans leur vin, pour une sortie de crise honorable. Ainsi, ils rejoignent la position du Burkina Faso, qui a toujours mis le dialogue en avant, pour la résolution des conflits, surtout celui au Mali. L’on se rappelle que le président du Faso, médiateur de la CEDEAO pour le Mali, a reçu, le 7 octobre 2012, une délégation du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), venue lui remettre la plateforme politique du Mouvement en vue d’un règlement politique du conflit. Et que, afin d’engager des pourparlers de paix, le médiateur avait promis de renouveler au Président Dioncounda Traoré du Mali, la demande des chefs d’Etat de la CEDEAO de créer une structure nationale chargée de promouvoir le dialogue avec le Nord.
Le médiateur avait surtout recommandé aux Mouvements armés de s’engager dans un dialogue inclusif de paix et de réconciliation visant à satisfaire les aspirations légitimes des populations du Nord du Mali. Et pour cela, la condition est qu’ils devront se démarquer de l’extrémisme et du terrorisme afin de construire, avec l’appui de la communauté internationale, une paix durable.
En tout cas, ces derniers temps, ces mouvements affichent, de plus en plus, leur volonté à s’engager dans un processus de dialogue politique. Après le MNLA, cette volonté de dialoguer a été encore constatée, le mardi 6 novembre dernier, avec l’un des mouvements, notamment Ansar Dine, à l’issue d’un séjour à Ouagadougou, où il a eu des concertations avec le médiateur de la CEDAO, Blaise Compaoré. Le porte-parole de la délégation de Ansar Dine a, en effet, dans une déclaration, réaffirmé sa disponibilité « à s’engager immédiatement dans un processus de dialogue politique avec les autorités de transition du Mali, en vue d’aboutir à un arrêt complet des hostilités, au respect des droits et des libertés fondamentales, au retour des personnes déplacées et réfugiées et à la création d’un environnement propice à l’adoption et la mise en œuvre d’un accord global de paix qui traite de toutes les causes profondes de la crise ».
Ce qui donne plus d’espoir et d’assurance. Et, comme l’a toujours exigé la médiation, Ansar dine s’est engagé à rejeter toute forme d’extrémisme et de terrorisme et à lutter contre la criminalité transfrontalière organisée. On peut parler de prédisposition du Mouvement de recourir au dialogue et de se démarquer des groupuscules violents et armés qui soumettent les Maliens du Nord à la souffrance.
Mais, sans douter de la bonne foi du MNLA et surtout de Ansar Dine qui vient de rallier le camp du dialogue, faut-il croire qu’il s’agit réellement d’un engagement à rechercher la paix par les vertus du dialogue, où est-ce la pression, de part et d’autres, qui les amène à vouloir gagner du temps ? Quelle que soit la raison qui les fait courir, il faut reconnaître que l’évolution de la situation est due à la stratégie de médiation mise en place. Un savant alliage du dialogue et de la force. D’un côté, il a toujours été proposé une possibilité de dialogue et de concertation. De l’autre, la possibilité de croiser le fer, si rien n’est fait. Et ces temps-ci, la pression est montée d’un cran, mettant les différents groupuscules qui font régner leurs lois au Nord-Mali, dos au mur.
Cela, surtout que les chefs d’état-major des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont approuvé, le mardi 6 novembre 2012, à Bamako, le « concept d’opération » de la force internationale pour le Mali. Comme s’il s’agissait de faire plus peur aux mouvements qui occupent le Nord-Mali, le concept a précisé la composition de la force, le niveau de participation des pays de la CEDEAO qui en constitueront le noyau, le financement et les moyens militaires dont elle devrait disposer pour mettre hors d’état de nuire, « les ennemis de la paix » dans le Sahel. Et le président du Comité des chefs d’état-major de la CEDEAO, le général de corps d’armée ivoirien, Soumaïla Bagayoko, d’indiquer que la MICEMA (Mission de la CEDEAO au Mali) sera remplacée par « la Force internationale d’intervention au Mali ». De quoi donc faire réfléchir, deux fois, tout mouvement au Nord-Mali !
Il est donc temps, que Ansar Dine et tous les autres qui veulent rentrer dans un processus de dialogue pour une sortie de crise au Mali, aillent au-delà des déclarations de bonnes intentions, pour poser des actes visibles, allant dans ce sens. Il est aussi temps que le gouvernement, à Bamako, crée les conditions de dialogue avec les acteurs au Nord du Mali, pour qu’ensemble, avec l’aide des pays de la CEDEAO et de la communauté internationale, une solution soit vite trouvée à cette crise qui met à mal toute la sous-région ouest-africaine.
Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)- Sidwaya-http://www.lefaso.net/spip.php?article51126&rubrique21

La direction du MAK soutient l’association « Vie et Espoir » de Boghni | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Journée de don de sang à Aïn El Hammam
A l’occasion de la célébration de la journée de don de sang organisée à et par l’hôpital de Aïn El Hammam, avant-hier, le président du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), M. Bouaziz Aït-Chebib, qui était présent à ce rendez-vous, a saisi cette opportunité pour faire un don financier au nom de la famille militante et patriotique du MAK au profit de l’association Vie et Espoir de Boghni.
08/11/2012 - 14:58 mis a jour le 08/11/2012 - 18:32 par Saïd Tissegouine

L’association « Vie et Espoir » de Boghni, très connue en Kabylie pour son implication dans la collecte de sang au profit des malades dans ce besoin ne semble pas jouir de l’attention méritée de la part des pouvoirs publics. Toutes les aides dont elle bénéficie proviennent exclusivement de simples âmes charitables. Hormis ce don, les travaux de cette journée ont porté sur des communications sur le sang et son importance ainsi que l’historique de la transfusion. Sur ce volet précis, un médecin de la structure organisatrice de cet événement a renseigné l’assistance que « la recherche sur le sang a commencé à partir de I900.
La découverte de l’anti-coagulant a été faite en I9I4. Les dons de sang ont commencé en France dès I924. Cependant, ce n’est qu’en I939 que la transfusion correcte a commencé ». « C’est au cours de la seconde guerre mondiale cependant, souligne le séminariste, que le don de sang s’était fait beaucoup sentir et pendant ce conflit mondial, la transfusion sanguine qui se pratiquait également en plein champ de bataille a sauvé beaucoup de vies humaines ». Pour des impératifs de calendrier, le président du MAK et sa délégation ont été contraints de raccourcir leur présence à ce séminaire. En effet, Après Aïn El Hammam, M. Bouaziz Aït-Chebib et les cadres du MAK l’accompagnant ont aussitôt pris la direction de Tizi-Rached pour assister à l’enterrement de la mère d’un des militants des MAK et l’assister en ce moment douloureux.
Saïd Tissegouine pour Tamurt.info

Commune de Ouaguenoun : fermeture aujourd’hui de l’agence commerciale SONELGAZ par les habitants du village de Tissegouine | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Commune de Ouaguenoun : fermeture aujourd’hui de l’agence commerciale SONELGAZ par les habitants du village de Tissegouine

De Tizi-Ouzou, par Saïd Tissegouine

Las de voir les agents payeurs de l’agence commerciale SONELGAZ de Ouaguenoun menacer leurs familles de terribles sanctions qui peseraient sur eux s’ils s’obstinaient à ne pas honorer les factures d’électricité, les habitants du village de Tissegouine, commune de Boudjima ont décidé de prendre aujourd’hui le taureau par les cornes en procédant tout simplement à la fermeture de cette dite agence commerciale. Dès la fermeture de cette succursale commerciale, sise à Tikobaïn, commune de Ouaguenoun, ses responsables ont alerté la direction de Tizi-Ouzou pour les informer de l’événement. Et aussitôt prévenu, le responsable de la direction de la SONELGAZ de Tizi-Ouzou se rendit sur les lieux de la manifestation.
08/11/2012 - 18:15 mis a jour le 08/11/2012 - 18:31 par Saïd Tissegouine

Après une discussion entre les deux parties, il fut décidé de se déplacer jusqu’à Makouda pour rencontrer le chef de daïra, administrateur légal des citoyens de Tissegouine. Le commis de l’Etat de la daïra de Ouaguenoun a bel et bien reçu les plaignants qui n’ont pas manqué alors de l’informer de leur infortune. Aussitôt connu les aboutissants de toute l’affaire, le chef de daïra a rassuré ses administrés que de telles menaces ne se reproduiront désormais plus et, par conséquent, les agissements de l’agence commerciale SONELGAZ de Ouaguenoun sont condamnables.
Par ailleurs, le premier responsable de la daïra de Makouda a été informé de l’origine de l’affaire, à savoir le refus des habitants de Tissegouine de ne pas honorer les redevances de la SONELGAZ. Comment donc en est-on arrivé là ?
L’alimentation des foyers du village de Tissegouine en énergie électrique connaît une faiblesse exagérée depuis plus de 20 ans. Les coupures d’électricité sont monnaie courante. En hiver, au moindre souffle de vent, l’électricité est coupée. En été, c’est la même chose. Durant la saison de chaleur, ce sont même les agents de la SONELGAZ qui privent ces citoyens du courant électrique pour renforcer l’alimentation des lignes d’autres région. En dépit de nombreuses doléances formulées par ces pauvres habitants aux responsables de la SONELGAZ pour remédier à la situation en renforçant les lignes en énergie électrique, la réponse est toujours la même : motus.
Convaincus qu’ils sont méprisés et considérés comme des « sous-citoyens », les hommes de Tissegouine, après une tadjmaït (réunion du village), ont décidé de ne plus payer les factures de la SONELGAZ jusqu’à ce qu’ils aient réellement de l’électricité.
Ce boycott dure depuis 12 moins environ. Il se trouve cependant que certains agents de l’agence commerciale SONELGAZ de Ouaguenoun, légalement habilités à percevoir le paiement de l’électricité de l’ensemble des clients se trouvant sur le secteur de la commune de Boudjima, ont trouvé l’idée saugrenue de jouer « aux terroristes ». Selon nos interlocuteurs de Boudjima, certains agents faisaient carrément dans la tyrannie. Un tel comportement est contraire aux lois de la république. Et surtout, ce n’est pas du tout de la compétence d’un agent de recouvrement des redevances de faire pression sur des clients pour leur faire payer « leurs dettes ». Car jusqu’à preuve du contraire, la période des caïds et leurs khodjas est révolue.
Par ailleurs, le comité de village de Tissegouine a gardé toutes les factures impayées dans le tiroir de son bureau. Les citoyens de ce village ne sont pas des hors-la-loi. Bien au contraire, ce sont de braves citoyens et fiers d’appartenir à cette Kabylie qui a libéré l’Algérie des griffes de la France coloniale. Notons enfin que ça fait moins d’un mois depuis qu’ils ont honoré la mémoire de leurs 22 martyrs où presque toute la Kabylie a été conviée à cet évènement.
Saïd Tissegouine pour Tamurt.info

mercredi 7 novembre 2012

Lettre ouverte à la ministre de la justice après le rapatriement des 107 kilos d'or de Guyane française - AgoraVox le média citoyen


Lettre ouverte à la ministre de la justice 
après le rapatriement des 107 kilos d’or de Guyane française

“L’or de la Guyane française est-elle plus précieuse que les 1.500 Amérindiens Wayana et Teko ?”
(Lettre ouverte du 29.10.2012 / 
secretariat-presse.cab@justice.gouv.fr)
Référence : Les 107 kilos d'or saisies en Guyane
À l'attention de Madame Christiane Taubira, garde des Sceaux.
Bonjour Madame la Ministre.
J'ai lu le communiqué de votre ministère relatif à l'or saisi en Guyane.
Je suis donc surpris que cet or soit maintenant la propriété de l'État français, car j'avais retenu des déclarations de l'ancien Président de la République française lors de son passage en Guyane en 2011, que "toutes les saisies d'or des orpailleurs illégaux seraient offertes aux Amérindiens de Guyane". 
Si les Amérindiens n'ont jamais eu la stupidité de tomber dans la cupidité des trafics des ressources minières qui sont dans le sous-sol des territoires où ils survivent, et ont toujours demandé à ce que leurs territoires soient interdits d'exploitation, il serait quand même logique que l'État Français respecte sa parole et rende le montant de cette manne aux Amérindiens afin qu'ils puissent au moins profiter du produit de ce pillage pour améliorer leur niveau de vie quotidienne qui n'est guère enviable au regard des informations dont je dispose. (Je suis l'un des initiateurs de la pétition présidentielle pour Sauver les 1500 derniers Amérindiens Wayana et Teko de Guyane Française. Voir aussi le site dédié http://wayana.new.fr. Laquelle pétition présidentielle a à ce jour plus de 15 882 signataires depuis le 10.10.2010.)
Certes, je comprends bien que vu les finances de l'État Français, leurs dirigeants aient la tentation de tout ramasser pour tenter -bien illusoirement d'ailleurs !- de rééquilibrer les comptes dispendieux de cette nation. Mais de là à en être rendu à rapatrier l'or de Guyane confisqué aux orpailleurs illégaux alors qu'il devrait logiquement revenir aux six peuples Amérindiens de Guyane, je ne peux qu'en être très surpris de la part d'un gouvernement socialiste qui dit vouloir respecter le bien des populations dont il a la charge.
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Il y a 7 mois - 5 minutes
La Bouvet Guyane 2012 est une course transatlantique à l’aviron reliant le Sénégal à la Guyane et (...)
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Espérant avoir été suffisamment clair à ce sujet, recevez, Madame la Ministre, mes salutations Amérindeuropéennes citoyennes courtoises.
Votre serviteur,
Pierre Sarramagnan-Souchier


+ : Lire aussi l'aticle : 
Premier bilan de la pétition pour sauver les derniers Amérindiens Wayana et Teko de Guyane française :

l décoche des flèches à l’endroit du RCD tout en encensant indirectement Bouteflika Pour le parti d’Aït Ahmed, la Kabylie a raté l’occasion de se développer !


VOILA UNE BELLE CHANSON RIEN QUE POUR VOUS FFS ET RCD.


Il décoche des flèches à l’endroit du RCD tout en encensant indirectement Bouteflika
Ils ont expliqué que si leur parti qui détenait la majorité au niveau des APC et l’APW de Tizi Ouzou, durant les deux mandats 1997-2002 et 2002-2007, n’avait pas réussi à développer la région, c’est essentiellement à cause des évènements et des émeutes.
05/11/2012 - 19:16 mis a jour le 05/11/2012 - 17:26 par Lounès O.
Aurait-il fallu qu’il n’y ait jamais eu ces maudites « émeutes », après l’assassinat de Matoub Lounes le 25 juin 1998, ce soulèvement du printemps noir avec ses 126 victimes et ses centaines d’handicapés dont un bon nombre l’est à vie, pour que la Kabylie en général, et la wilaya de wilaya de Tizi Ouzou en particulier, échappe à ce climat de déliquescence dans lequel elle se débat aujourd’hui et, partant, trôner en haut du développement ? Voilà, en somme ce qui se dégage de l’une des déclarations faites aujourd’hui, lors d’un point de presse tenu par l’ex- candidat « malheureux » aux élections législatives Moussa Tamadartaza, qui drive la liste FFS pour l’APW de Tizi Ouzou, au siège du parti.
Les candidats FFS ayant participé à cette rencontre avec la presse ne se font aucune illusion. Ils ont expliqué que si leur parti qui détenait la majorité au niveau des APC et l’APW de Tizi Ouzou, durant les deux mandats 1997-2002 et 2002-2007, n’avait pas réussi à développer la région, c’est essentiellement à cause des évènements et des émeutes. N’ayant pas été satisfait, de cette « preuve » qui risque de ne pas être avalée tant la couleuvre est grosse, ils sont allés jusqu’à annoncer de la manière la plus saugrenue que « Tizi Ouzou a raté une chance inouïe de réaliser son développement local entre 2007 et 2012, quand les conditions étaient beaucoup plus favorables » ! Cette dernière déclaration, non seulement elle encense le pouvoir en place, avec qui flirte le parti d’Aït Ahmed depuis les dernières élections législatives, mais elle se veut surtout comme une flèche décochée à l’endroit de son frère ennemi, le RCD qui a présidé aux destinées de l’Assemblée populaire de wilaya depuis 2007. Est-ce la hache de guerre qui est déterrée après une légère accalmie ? Rien ne l’indique et rien ne l’exclu au même temps.
Les campagnes, ont toujours été menées sur le dos des autres, le déni, la diatribe, au lieu d’être axée sur des programmes. Si donc le candidat a aussi expliqué les raisons du retard qu’accuse la wilaya de Tizi Ouzou en matière de développement, il a par ailleurs « étayé » sa thèse de sous-développement de la région en dressant un sombre tableau de la situation sociopolitique qui prévaut dans cette wilaya de Kabylie. « Tizi Ouzou porte des stigmates d’un démantèlement politique, de l’insécurité, d’un développement anarchique, irrespectueux des citoyennes et des citoyens, de l’épuisement du foncier et de l’urbanisation sauvage, résultat d’une gestion administrative et bureaucratique, anti-démocratique ».
Tel est donc le tableau brossé avant cette touche de dénonciation « mielleuse » de l’administration, cette redoutable machine, accusée de ne pas faciliter la tâche aux candidats et d’être derrière le retard dans le lancement la campagne. Ceci sans omettre de rappeler au bon souvenir de son auditoire que la participation du parti à ces joutes électorales est « politique » et répond au souci majeure de réconcilier le citoyen avec la pratique démocratique » (sic).
Lounes O.