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mercredi 17 octobre 2012

Texte complet des accords d'Evian


Les accords d'Évian
du 18 mars 1962
Le texte des accords d'Évian comprend deux parties:

1) un accord de cessez-le-feu, dont l'application est fixée au lendemain 19 mars 1962;
2) des déclarations gouvernementales relatives à l'Algérie, qui portent notamment sur :
- la période de transition jusqu'au référendum d'autodétermination. Pour cette période étaient mis en place un Exécutif provisoire et un Haut-Commissaire représentant l'État français.
- la libération des prisonniers dans un délai de 20 jours et une mesure d'amnistie générale.
- l'organisation d'un référendum d'autodétermination dans un délai minimum de trois mois et maximum de six mois.
Dans l'hypothèse où, à la suite du référendum; la solution d'indépendance serait retenue,
- des garanties prévues pour personnes conservant le statut civil de droit français ;
- la programmation du retrait des forces militaires françaises.
Le texte intégral a été publié dans Le Monde du 20 mars 1962. Cependant, le texte publié du côté algérien (dans le El Moudjahid du 19 mars 1962) comporte quelques variantes, notamment dans la dénomination des deux parties. Ainsi, le texte algérien porte la mention «Gouvernement provisoire de la République algérienne» (GPRA), alors que le texte français écrit «FLN». Or, c'est avec le FLN qu'a traité le gouvernement français, non le GPRA, dont il a toujours nié la représentativité.

I - ACCORD DE CESSEZ-LE-FEU EN ALGÉRIE
ARTICLE PREMIER
Il sera mis fin aux opérations militaires et à toute action armée sur l'ensemble du territoire algérien le 19 mars 1962, à 12 heures.
ART. 2
- Les deux parties s'engagent à interdire tout recours aux actes de violence collective et individuelle.
- Toute action clandestine et contraire à l'ordre public devra prendre fin.
ART. 3
- Les forces combattantes du FLN, existant au jour du cessez-le-feu se stabiliseront à l'intérieur des régions correspondant à leur implantation actuelle.
- Les déplacements individuels des membres de ces forces en dehors de leur région de stationnement se feront sans armes.
ART. 4
Les forces françaises stationnées aux frontières ne se retireront pas avant la proclamation des résultats de l'autodétermination.
ART. 5
Les plans de stationnement de l'armée française en Algérie prévoiront les mesures nécessaires pour éviter tout contact entre les forces.
ART. 6
En vue de régler les problèmes relatifs à l'application du cessez-le-feu, il est créé une Commission mixte de cessez-le-feu.
ART. 7
La Commission proposera les mesures à prendre aux instances des deux parties; notamment en ce qui concerne:
- la solution des incidents relevés, après avoir procédé à une enquête sur pièces;
- la résolution des difficultés qui n'auraient pu être réglées sur le plan local.
ART. 8
Chacune des deux parties est représentée au sein de cette Commission par un officier supérieur et au maximum dix membres, personnel de secrétariat compris.
ART. 9
Le siège de la Commission mixte du cessez-le-feu sera fixé à Rocher-Noir.
ART. 10
Dans les départements, la Commission mixte du cessez-le-feu sera représentée, si les nécessités l'imposent, par des commissions locales composées de deux membres pour chacune des parties, qui fonctionneront selon les mêmes principes.
ART. 11
Tous les prisonniers faits au combat détenus par chacune des parties au moment de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, seront libérés; ils seront remis dans les vingt jours à dater du cessez-le-feu aux autorités désignées à cet effet.
Les deux parties informeront le Comité international de la Croix-Rouge du lieu du stationnement de leurs prisonniers et de toutes les mesures prises en faveur de leur libération
II - DÉCLARATIONS GOUVERNEMENTALES DU 19 MARS 1961
RELATIVES À L'ALGÉRIE
A) DÉCLARATION GÉNÉRALE
Le peuple français a, par le référendum du 8 janvier 1961, reconnu aux Algériens le droit de choisir, par voie d'une consultation au suffrage direct et universel, leur destin politique par rapport à la République française.
Les pourparlers qui ont eu lieu à Evian, du 7 mars au 18 mars 1962 entre le gouvernement de la République et le FLN., ont abouti à la conclusion suivante.
Un cessez-le-feu est conclu. Il sera mis fin aux opérations militaires et à la lutte armée sur l'ensemble du territoire algérien le 19 mars 1962, à 12 heures.
Les garanties relatives à la mise en œuvre de l'autodétermination et l'organisation des Pouvoirs publics en Algérie pendant la période transitoire ont été définies d'un commun accord.
La formation, à l'issue de l'autodétermination d'un État indépendant et souverain paraissant conforme aux réalités algériennes et, dans ces conditions, la coopération de la France et de l'Algérie répondant aux intérêts des deux pays, le gouvernement français estime avec le FLN, que la solution de l'indépendance de l'Algérie en coopération avec la France est celle qui correspond à cette situation. Le gouvernement et le FLN ont donc défini d'un commun accord cette solution dans des déclarations qui seront soumises à l'approbation des électeurs lors du scrutin d'autodétermination.
CHAPITRE PREMIER

De l'organisation des Pouvoirs publics pendant la période transitoire et des garanties de l'autodétermination
a) La consultation d'autodétermination permettra aux électeurs de faire savoir s'ils veulent que l'Algérie soit indépendante (la question ne sera pas posée lors du scrutin, le seul choix sera Indépendance associée à la France ou sécession ) et, dans ce cas, s'ils veulent que la France et l'Algérie coopèrent dans les conditions définies par les présentes déclaration.
b) Cette consultation aura lieu sur l'ensemble du territoire algérien, c'est-à-dire dans les quinze départements suivants: Alger, Batna, Bône, Constantine, Médéa, Mostaganem, Oasis, Oran, Orléansville, Saida, Saoura, Sétif, Tiaret, Tizi-Ouzou, Tlemcen.
Les résultats des différents bureaux de vote seront totalisés et proclamés pour l'ensemble du territoire.
c) La liberté et la sincérité de la consultation seront garanties conformément au règlement fixant les conditions de la consultation d'autodétermination.
d) Jusqu'à l'accomplissement de l'autodétermination, l'organisation des Pouvoirs publics en Algérie sera établie conformément au règlement qui accompagne la présente déclaration. Il est institué un Exécutif provisoire et un Tribunal de l'ordre public.
La République est représentée par un haut commissaire.
Ces institutions et notamment l'Exécutif provisoire seront installées dès l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.
e) Le haut commissaire sera dépositaire des pouvoirs de la République en Algérie, notamment en matière de défense, de sécurité et de maintien de l'ordre et en dernier ressort.
f) L'Exécutif provisoire sera chargé notamment:
- d'assurer la gestion des affaires publiques propres à l'Algérie. Il dirigera l'administration de l'Algérie et aura pour mission de faire accéder les Algériens aux emplois dans les différentes branches de cette administration;
- de maintenir l'ordre public. Il disposera, à cet effet, des services de police et d'une force d'ordre placée sous son autorité;
- de préparer et de mettre en œuvre l'autodétermination.
g) Le Tribunal de l'ordre public sera composé d'un nombre égal de juges européens et de juges musulmans.
h) Le plein exercice des libertés individuelles et des libertés publiques sera rétabli dans les plus brefs délais.
i) Le FLN, sera considéré comme une formation politique de caractère légal.
j) Les personnes internées tant en France qu'en Algérie seront libérées dans un délai maximum de vingt jours à compter du cessez-le-feu.
k) L'amnistie sera immédiatement proclamée. Les personnes détenues seront libérées.
l) Les personnes réfugiées à l'étranger pourront rentrer en Algérie. Des Commissions siégeant au Maroc et en Tunisie faciliteront ce retour.
Les personnes regroupées pourront rejoindre leur lieu de résidence habituel.
L'Exécutif provisoire prendra les premières mesures sociales, économiques et autres destinées à assurer le retour de ces populations à une vie normale.
m) Le scrutin d'autodétermination aura lieu dans une délai minimum de trois mois et dans un délai maximum de six mois. La date en sera fixée sur proposition de l'Exécutif provisoire dans les deux mois qui suivront l'installation de celui-ci.
CHAPITRE II

De l'indépendance et de la coopération

Si la solution d'indépendance et de coopération est adoptée,
Le contenu des présentes déclarations s'imposera à l'État algérien.


A) DE L'INDÉPENDANCE DE L'ALGÉRIE
I. - L'État algérien exercera sa souveraineté pleine et entière à l'intérieur et à l'extérieur.

Cette souveraineté s'exercera dans tous les domaines, notamment la défense nationale et les affaires étrangères.
L'État algérien se donnera librement ses propres institutions et choisira le régime politique et social qu'il jugera le plus conforme à ses intérêts.
Sur le plan international, il définira et appliquera en toute souveraineté la politique de son choix.
L'État algérien souscrira sans réserve à la Déclaration universelle des Droits de l'homme et fondera ses institutions sur les principes démocratiques et sur l'égalité des droits politiques entre tous les citoyens sans discrimination de race, d'origine ou de religion. Il appliquera, notamment, les garanties reconnues aux citoyens de statut civil français.

II - Des droits et libertés des personnes et de leurs garanties

Dispositions communes
Nul ne pourra faire l'objet de mesures de police ou de justice, de sanctions disciplinaires ou d'une discrimination quelconque en raison:
- d'opinions émises à l'occasion des événements survenus en Algérie avant le jour du scrutin d'autodétermination;
- d'actes commis à l'occasion des mêmes événements avant le jour de la proclamation du cessez-le-feu.
- Aucun Algérien ne pourra être contraint de quitter le territoire algérien ni empêché d'en sortir.
Dispositions concernant les citoyens français de statut civil de droit commun
(Les Pieds noirs)

a) Dans le cadre de la législation algérienne sur la nationalité, la situation légale des citoyens français de statut civil de droit commun est réglée selon les principes suivants.
Pour une période de trois années à dater du jour de l'autodétermination, les citoyens français de statut civil de droit commun:
- nés en Algérie et justifiant de dix années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination;
- ou justifiant de dix années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination et dont le père ou la mère né en Algérie remplit, ou aurait pu remplir, les conditions pour exercer les droits civiques;
- ou justifiant de vingt années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination, bénéficieront, de plein droit, des droits civiques algériens et seront considérés, de ce fait, comme des nationaux français exerçant les droits civiques algériens.
Les nationaux français exerçant les droits civiques algériens ne peuvent exercer simultanément les droits civiques français.
Au terme du délai de trois années susvisé, ils acquièrent la nationalité algérienne par une demande d'inscription ou de confirmation de leur inscription sur les listes électorales; à défaut de cette demande, ils sont admis au bénéfice de la convention d'établissement.
b) Afin d'assurer, pendant un délai de trois années, aux nationaux exerçant les droits civiques algériens et à l'issue de ce délai, de façon permanente, aux Algériens de statut civil français (Les Pieds Noirs), la protection de leur personne et de leurs biens, et leur participation régulière à la vie de l'Algérie, les mesures suivantes sont prévues :
Ils auront une juste et authentique participation aux affaires publiques.
Dans les assemblées, leur représentation devra correspondre à leur importance effective. Dans les diverses branches de la fonction publique, ils seront assurés d'une équitable participation.
Leur participation à la vie municipale à Alger et à Oran fera l'objet de dispositions particulières.
Leurs droits de propriété seront respectés. Aucune mesure de dépossession ne sera prise à leur encontre sans l'octroi d'une indemnité équitable préalablement fixée.
Ils recevront les garanties appropriées à leurs particularismes culturel, linguistique et religieux. Ils conserveront leur statut personnel qui sera respecté et appliqué par des juridictions algériennes comprenant des magistrats de même statut. Ils utiliseront la langue française au sein des assemblées et dans leurs rapports avec les Pouvoirs publics. Une association de sauvegarde contribuera à la protection des droits qui leur sont garantis. Une Cour des garanties, institution de droit interne algérien, sera chargée de veiller au respect de ces droits.
B) DE LA COOPÉRATION ENTRE LA FRANCE ET L'ALGÉRIE
Les relations entre les deux pays seront fondées, dans le respect mutuel de leur indépendance, sur la réciprocité des avantages et l'intérêt des deux parties.
L'Algérie garantit les intérêts de la France et les droits acquis des personnes physiques et morales dans les conditions fixées par les présentes déclarations. en contrepartie, la France accordera à l'Algérie son assistance technique et culturelle et apportera à son développement économique et social une aide financière privilégiée.
1° Pour une période de trois ans renouvelable, l'aide de la France sera fixée dans des conditions comparables et à un niveau équivalent à ceux des programmes en cours.
Dans le respect de l'indépendance commerciale et douanière de l'Algérie, les deux pays détermineront les différents domaines où les échanges commerciaux bénéficieront d'un régime préférentiel.
L'Algérie fera partie de la zone franc. Elle aura sa propre monnaie et ses propres avoirs en devises. Il y aura entre la France et l'Algérie liberté des transferts dans des conditions compatibles avec le développement économique et social de l'Algérie.
2° Dans les départements actuels des Oasis et de la Saoura, la mise en valeur des richesses du sous-sol aura lieu selon les principes suivants:
a) La coopération franco algérienne sera assurée par un organisme technique de coopération saharienne. Cet organisme aura un caractère paritaire.
Son rôle sera notamment de développer l'infrastructure nécessaire à l'exploitation du sous-sol, de donner un avis sur les projets de loi et de règlements à caractère minier, d'instruire les demandes relatives à l'octroi des titres miniers : l'État algérien délivrera les titres miniers et édictera la législation minière en toute souveraineté
b) Les intérêts français seront assurés notamment par:
- l'exercice, suivant les règles du code pétrolier saharien, tel qu'il existe actuellement, des droits attachés aux titres miniers délivrés par la France;
- la préférence, à égalité d'offre, aux sociétés françaises dans l'octroi de nouveaux permis miniers, selon les modalités prévues par la législation minière algérienne;
- le paiement en francs français des hydrocarbures sahariens à concurrence des besoins d'approvisionnement de la France et des autres pays de la zone franc.
3° La France et l'Algérie développeront leurs relations culturelles.

Chaque pays pourra créer sur le territoire de l'autre un office universitaire et culturel, dont les établissements seront ouverts à tous.

La France apportera son aide à la formation de techniciens algériens.

Des personnels français, notamment des enseignants et des techniciens, seront mis à la disposition du gouvernement algérien par accord entre les deux pays.
III. DU RÈGLEMENT DES QUESTIONS MILITAIRES
Si la solution d'indépendance de l'Algérie et de coopération entre l'Algérie et la France est adoptée, les questions militaires seront réglées selon les principes suivants :

- Les forces françaises, dont les effectifs auront été progressivement réduits à partir du cessez-le-feu, se retireront des frontières de l'Algérie au moment de l'accomplissement de l'autodétermination ; leurs effectifs seront ramenés, dans un délai de douze mois à compter de l'autodétermination, à quatre-vingt mille hommes ; le rapatriement de ces effectifs devra avoir été réalisé à l'expiration d'un second délai de vingt-quatre mois. Des installations militaires seront corrélativement dégagées ;

- L'Algérie concède à bail à la France l'utilisation de la base de Mers El-Kébir pour une période de quinze ans, renouvelable par accord entre les deux pays ;

- L'Algérie concède également à la France l'utilisation de certains aérodromes, terrains, sites et installations militaires qui lui sont nécessaires.
IV. DU RÈGLEMENT DES LITIGES
La France et l'Algérie résoudront les différends qui viendraient à surgir entre elles par des moyens de règlement pacifique. Elles auront recours soit à la conciliation, soit à l'arbitrage. A défaut d'accord sur ces procédures, chacun des deux États pourra saisir directement la Cour internationale de justice.
V. DES CONSÉQUENCES DE L'AUTODÉTERMINATION
Dès l'annonce officielle prévue à l'article 27 du règlement de l'autodétermination, les actes correspondant à ces résultats seront établis.

Si la solution d'indépendance et de coopération est adoptée

- l'indépendance de l'Algérie sera immédiatement reconnue par la France

- les transferts de compétence seront aussitôt réalisés ;

- les règles énoncées par la présente déclaration générale et les déclarations jointes entreront en même temps en vigueur.

mardi 16 octobre 2012

Interview de Mireille Valette, - YouTube


Mireille Vallette, auteur de Boulevard de l’islamisme : j’ai peur pour la France (vidéo)

Dans cette interview qu’elle accorde à Pierre Cassen, Mireille Vallette, femme de gauche, féministe, explique avec passion, surtout à la fin de l’entretien, son refus de l’islamisation de l’Europe, et son indignation devant la complicité de la gauche, et des dirigeants européens. Elle présente également son livre, « Boulevard de l’islamisme », édité par Xenia.

Le GPK appelle à un rassemblement demain, mercredi 17 octobre sur le Pont Saint-Michel, de 16 à 18h | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Célébration des événements d’octobre 1961
Dans son livre « Octobre Noir » sur les événements du 17 octobre 196, l’écrivain Didier Daeninckx, a affirmé que la première victime des sanglants événements du 17 octobre 1961 à paris était une kabyle. Daeninckx a confirmé d’après ses recherches que la première victime fut une adolescente Kabyle de 17 ans qui s’appelait Fatima BEDAR.
16/10/2012 - 00:31 mis a jour le 15/10/2012 - 20:14 par Redaction tamurt
Le Gouvernement provisoire kabyle (GPK) appelle, dans un communiqué rendu public, les citoyens kabyles établis en France à un rassemblement sur le Pont St-Michel. Ce rassemblement sera suivi d’un dépôt de gerbe de fleurs à la mémoire des victimes kabyles de la répression du 17 octobre 1961. « Le 17 octobre 1961 à Paris, les Kabyles avaient bravé des lois d’exception au prix de leur vie. Des centaines de personnes ont été arrêtées, ligotées, jetées dans la seine. On a dénombré près de 200 morts. Ils ont contribué à sauver la France d’un début de fascisme rampant et aidé l’Algérie à être indépendante », lit-on dans le communiqué.
Le GPK souligne que « 51 ans après ces douloureux évènements, ni l’Etat français, ni l’Etat algérien ne reconnaissent leur sacrifice en tant que Kabyles. Le devoir de mémoire nous impose d’honorer leur sacrifice et leur restituer leur véritable identité ». Ainsi donc, « l’Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle en exil) appelle à un rassemblement sur les lieux de ce crime d’état », demain, mercredi 17 octobre à partir de 16h sur le Pont St-Michel.
Dans son livre « Octobre Noir » sur les événements du 17 octobre 196, l’écrivain Didier Daeninckx, a affirmé que la première victime des sanglants événements du 17 octobre 1961 à paris était une kabyle. Daeninckx a confirmé d’après ses recherches que la première victime fut une adolescente Kabyle de 17 ans qui s’appelait Fatima BEDAR. L’auteur a raconté comment le Préfet Maurice Papon avait maquillé l’assassinat de Fatima en suicide. Il a raconté aussi l’histoire du père de Fatima qui a participé à la libération de Paris Et l’indépendance de l’Algérie. Personne n’a jamais cité le nom de Fatima BEDAR avant lui comme étant la première victime de ces sanglants événements.
Portrait :
Fatima Bedar, une lycéenne de 15 ans a été jetée par la police dans le canal Saint-Denis à Paris lors des manifestations d’Octobre 1961. Elle a été la première victime des événements du 10 octobre 1961 à Paris.
La martyre Fatima BEDAR est née le 5 août 1946 à Béjaia (acte de naissance n° 174). Elle est d’une famille modeste. Comme beaucoup de Kabyles de sa génération, son père a émigré en France pour y travailler et subvenir aux besoins de la famille. C’est en 1951, alors âgée de 5 ans, que la petite Fatima quitte sa région natale, Béjaia, en compagnie de sa mère pour rejoindre son père. Celui-ci est ouvrier salarié chez Gaz de France. Sa mère, illettrée, est femme au foyer. Durant la seconde guerre mondiale, le père de Fatima a été mobilisé. Il a été fait prisonnier par les Allemands mais réussit à s’évader. Ensuite, il rejoint son bataillon et part faire la campagne d’Italie. Il est démobilisé en 1945.
La famille Bedar habite d’abord la ville de Sarcelles avant de la quitter pour Stains Saint-Denis. Après l’école, Fatima, aînée de la famille, aide de ses petites mains sa mère dans les tâches ménagères. A vrai dire, elle s’occupe surtout de son frère cadet et de ses petites sœurs. Fatima fait ses études au collège commercial et industriel féminin, sis à la rue des Boucheries à Stains. Elle n’a que 15 ans en cette année 1961.
En cette journée du 17 Octobre, sa mère lui demande de revenir le plus tôt possible à la maison pour garder son frère et ses sœurs car les parents devraient se rendre à la manifestation, décidée par les « frères ». Fatima, mécontente du rôle que sa mère lui attribue s’y oppose. Elle exprime fermement à ses parents son désir de les accompagner. « II n’en est pas question ! », lui rétorquent-ils avec autorité. C’est alors la grande dispute. L’accrochage de Fatima a lieu surtout avec sa mère. Après le départ des parents, Fatima décide de sortir pour aller à la manifestation. Sa petite sœur Louisa la voit partir en courant.
Le soir venu, Fatima ne rentre pas à la maison. Le lendemain non plus. Les jours suivants, non plus. Les recherches parentales sont vaines. Puis un soir, le paternel rentre à la maison avec le cartable de sa petite Fatima tant chérie. Le 31 octobre on retrouvera finalement le corps sans vie de Fatima dans les profondeurs du canal de Stains. Ce sont les ouvriers chargés du nettoyage de la grille de la 7e écluse du canal qui font la macabre découverte. Le frêle corps était retenu par la grille d’une turbine.
Le 17 octobre 2006, soit 45 ans après sa mort, les restes du corps de la martyre Fatima Bedar sont ramenés à sa terre natale. C’est au cimetière du village qu’elle a été, à nouveau, inhumée.
Rédaction Tamurt

Kabyle FM : Israel et Kabylie un destin commun.


  • Kabyle FM : Israel et Kabylie un destin commun.
  •  octobre 15th, 2012  Rub - Europe-Israel.org
  • jacques kupfer



  • De la Kehna, reine juive berbère à la tête de la résistance contre l’islamisation du Maghreb à Ariel Sharon durant la guerre de kippour il n’y a qu’un miroir à travers lequel chacun d’entre nous semble pouvoir traverser sans grande difficulté. Kabyle ou juif? Juive ou kabyle ? Combien de kabyle ressemble à des juifs et des juifs à des kabyles?
  • Les mémoires racontent l’histoire de synagogues en haute Kabylie, des synagogues encore vivantes et habitées les soirs de shabbat, ceci même après l’indépendance de l’Algérie. Légende ou fantasme, quoiqu’il en soit, un kabyle fier ne peut être qu’un ami d’Israël. Ferhat Mehenni président du Mouvement de l’Autonomie de la Kabylie (MAK) n’hésite d’ailleurs pas à rappeler son soutien aux démocraties et au peuple israélien notamment.
  • Kabyle: peuple élu du Maghreb?
  •  Il n’est inconnu pour personne que le plus grand joueur de football de la décennie était  un kabyle répondant au petit nom de Zizou dixit le grand Zinédine Zidane. D’autres kabyles se sont démarqués par leurs talents comme le chorégraphe et metteur en scène Kamel Wali, la ravissante Isabelle Adjani, la brillante Lynda Asmani, le poète Ait Menguellet ou encore le compositeur de musique  Idir. Certains rapportent même que la mère d’Edith Piaf serait kabyle. Cocorico n’est il pas ?
  • Il arrive parfois que des kabyles rejoignent ou retrouvent le chemin d’Israël. Un célèbre exemple en la personne de Dany Boon lequel s’est converti au judaïsme il y a bientôt 10 ans. 
  • Un “sionisme” pour la Kabylie.
  • Depuis 2001, un gouvernement provisoire Kabyle en exil se berce aux chants des sirènes de l’indépendance et de l’autonomie. Arracher la Kabylie de l’Algérie, pour construire une kabylie libre et démocratique, en voila un défi. Mais rien n’est jamais impossible. Il est certain que le rouleau compresseur arabo musulman va avoir du mal à en finir avec ces irréductibles kabyles, lesquels, en pleine islamisation de la France, se convertissent actuellement en masse au christianisme sous la barbe et le nez des salafistes.
  • Que souhaiter de mieux aux kabyles authentiques qu’un “rêve sioniste” pour eux même ? Un peuple, une terre, une langue.
  • La vidéo qui suit réunit Jacques Kupfer, co-président du  Likoud mondial, Lynda Asmani au micro de Kabyle FM. Attention ça décoiffe !
  • Aux kabyles qui nous liraient: Azul et restez forts.

lundi 15 octobre 2012


renouvellent leur soutien (...)
Les populations de Tombouctou renouvellent leur soutien au MNLA
lundi 15 octobre 2012
par Tamilla
Une rencontre ayant rassemblé un grand nombre de leaders, de notables et de cadres de l’Azawad dans la région de Tinbuktu (Tombouctou), a été organisée le vendredi 12 octobre 2012 à Léré (Zone ouest de l’Azawad, à la frontière Mauritano-Azawadienne).
Il s’agit pour les populations sur place de renouveler, une fois de plus, leur soutien auMouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et de rappeler à l’opinion internationale que seul ce mouvement porte les revendications légitimes des Azawadiens.


Au moment où certaines puissances, et à leur tête la France, planifient, à travers le Conseil de sécurité des Nations Unies, une intervention militaire visant à "reconquérir" ce qu’elles persistent à appeler le "nord du Mali", quelques deux mille personnes ont assisté à une rencontre de soutien au MNLA dans la région de Tinbuktu.
Toutes les composantes de la société azawadienne y étaient représentées et toutes sont venues une nouvelle fois apporter un soutien indéfectible au MNLA, qui est pour elles le seul mouvement sur qui elles peuvent compter pour bâtir un Azawad indépendant, uni et prospère. 


Comme l’ont rapporté des personnes ayant participé à l’organisation de cette rencontre, il s’agissait pour elles de (re)mobiliser l’ensemble de la société civile de cette zone pour soutenir, encourager et renforcer le MNLA. 
Les interventions des leaders communautaires qu’ils soient Kel Tamasheq, Maures, Songhaïs ou Peuls, ont toutes convergé vers la réaffirmation de la confiance en le MNLA pour mener jusqu’au bout leur combat à tous.
Ainsi, tout en rappelant les réalisations du MNLA notamment sur le plan militaire en termes de sécurité des populations civiles et du traitement des prisonniers, les leadeurs ayant pris la parole ont réaffirmé leur attachement à l’indépendance de leur territoire ainsi que leur détermination à le débarrasser des groupes islamistes qui y font régner la terreur. Un appel a ainsi été lancé à toute la population pour apporter son appui, de quelque manière que ce soit, au MNLA, seul mouvement à même de faire aboutir le combat de l’Azawad et recouvrer sa souvraineté.


Tamilla At Âli.


A Léré...

A Léré...

Un combattant du MNLA

samedi 13 octobre 2012

Traque des criminels en Suisse : la confédération se donne les moyens nécessaires


Traque des criminels en Suisse : la confédération se donne les moyens nécessaires

13/10/2012 - 15:35

GENEVE (SIWEL) — Pour bien mener sa mission contre l’impunité, « le Ministère public de la Confédération dispose d’un centre de compétences comprenant plusieurs collaborateurs permanents, qui pourra désormais traquer plus efficacement les criminels internationaux », a rapporté le bulletin d’information de TRIAL (TRack imunity always).


TRIAL, une ONG qui traque les criminels. PH/DR
Deux ans après l’entrée en vigueur des dispositions transposant le Statut de la Cour pénale internationale dans le droit suisse pour qu’une unité spécialisée au sein du Ministère public de la Confédération soit créée. Celle-ci comprend une directrice et quatre collaborateurs permanents travaillant sur les procédures de crimes internationaux, totalisant quatre postes à plein temps. Il s’agit de la campagne de la Coalition suisse pour la Cour pénale internationale (CSCPI). 

« La campagne menée par la CSCPI pour la création d’une War Crimes Unit a fini par porter ses fruits. Les revendications des ONG, relayées par certains parlementaires et soutenues par 10’000 pétitionnaires en mars 2012, ont été entendues. En ce jour du onzième anniversaire de la ratification du Statut de Rome par la Suisse, intervenue le 12 octobre 2001, la Coalition apprécie ces développements. «Sur ce coup, les autorités suisses méritent nos félicitations» se réjouit Richard Greiner, coordinateur de la CSCPI », qui enjoint toutefois «le Ministère public de la Confédération de jouer un rôle proactif dans la recherche et la poursuite des auteurs de crimes les plus graves qui se trouvent ou qui viendraient à l’avenir en Suisse», ajoute le bulletin. 

Les activités du «Centre de compétences crimes contre l’humanité et crimes de guerre» devront être suivies. Certains membres de la CSCPI ont déjà les yeux rivés sur des suspects potentiels venant de régions en conflit dans les quatre coins du monde. La Suisse aura désormais les moyens de poursuivre par exemple d’anciens hauts dignitaires renversés par les révolutions arabes, des seigneurs de guerre utilisant des enfants soldats ou encore d’ex-chefs de l’armée syrienne responsables d’atrocités, lorsqu’ils se trouvent sur le territoire Suisse. 

De tels cas ne seraient pas les premiers. La Suisse a déjà condamné par le passé un génocidaire rwandais. L’automne dernier, un général algérien, ancien ministre de la défense a été arrêté à Genève et est désormais sous enquête pour crimes de guerre. Certains membres de la Coalition ont dénoncé d’autres affaires et des enquêtes sont en cours. La société civile attend maintenant des différentes autorités qu’elles assument leur rôle et recherchent activement les personnes suspectées d’avoir participé à un génocide ou commis des crimes de guerre ou contre l’humanité, souligne-t-on encore. 

Pour rappel, le général algérien, à la retraite Khaled Nezzar avait été poursuivi par TRIAL pour crime de guerre. L’affaire Nezzar se poursuit toujours. De son coté, la Kabylie attend la traduction devant les juridictions mondiales des criminels du Printemps noir. 128 jeunes et des milliers de blessés sont comptabilisés parmi les victimes du pouvoir algérien. Les responsables militaires et politiques de cette sanglante répression sont identifiés. Il s'agit de Bouteflika, président, Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur, général Bousteïla, patron de la gendarmerie, et Ali Tounsi, DGSN, tué par un de ses collaborateurs. 

aai 
SIWEL 131535 OCT12 

Azawad : pétition pour faire barrage à l'intervention militaire et l'ingérence étrangère dans les affaires touarègues


Azawad : pétition pour faire barrage à l'intervention militaire et l'ingérence étrangère dans les affaires touarègues

13/10/2012 - 15:47

PARIS (SIWEL) — Les amis de l'Azawad ont lancé, récemment, une pétition pour empêcher toute intervention étrangère au nord du Mali. Menée par la France du socialiste François Hollande, une intervention n'est pas écartée.


Pour apporter votre soutien au peuple de l'Azawad, la pétition estdisponible sur : signez 

aai 
SIWEL 131547 OCT12

Les islamistes à l’assaut de 5 communes ! | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Alors qu’ils peinaient à se représenter en Kabylie
Larbaâ Nath Irathen, Ouadhias, Agouni Gueghrane, Souk El Tenine, et Draâ Ben Kehdda : Cinq communes résolument kabyles qui ont des listes d’un parti islamiste frontalement anti-kabyle, le MSP de Soltani, saigné à blanc lors des dernières élections du 10 mai, en vue de la farce électorale des élections locales du 29 novembre !
12/10/2012 - 19:07 mis a jour le 12/10/2012 - 19:10 par Lounès O.
Larbaâ Nath Irathen, Ouadhias, Agouni Gueghrane, Souk El Tenine, et Draâ Ben Kehdda : Cinq communes résolument kabyles qui ont des listes d’un parti islamiste, le MSP de Soltani, saigné à blanc lors des dernières élections du 10 mai, en vue de la farce électorale des élections locales du 29 novembre ! L’annonce est tombée tel un coup de massue sur la tête tant c’est la première fois que les islamistes gagnent du terrain.
La Kabylie, cette région d’Algérie, qui a de tout temps cohabité de manière sereine avec la religion musulmane, tend–telle à perdre son statut de bastion imprenable pour les partis islamistes ? La question semble friser le ludique, mais aujourd’hui, elle mérite d’être posée. En effet, depuis l’avènement de l’islamise, la Kabylie elle est restée la citadelle imprenable bien que pardonnable, car elle est le dernier bastion où sont encore implantés les groupes islamistes armés.
Tous les mouvements islamistes, tous les partis de cette même mouvance n’ont jamais réussi à s’y implanter. L’Alliance pour l’Algérie verte (MSP, En Nahda et El Islah), à laquelle ses concepteurs prédisaient un destin national après le 10 mai 2012, en est la dernière à avoir fait chou blanc lors des dernières législatives. C’est que les partis islamistes n’ont jamais réussi à placer un élu dans cette région, même au niveau des communes.
La mouvance islamiste en Kabylie est surtout « représentée » par le MSP, dont les principaux représentants bien que leur nombre est insignifiant se disent pour avoir une sorte d’aura, être fervents défenseurs de la langue amazighe, même si cela se fait presque en contradiction avec les idéaux de cette mouvance qui dans son essence est fondamentalement opposée à l’amazighité.
En réalité, le MSP tente de s’y installer à travers son association El Irshad oua el Islah (Orientation et réforme), qui a un bureau à Draâ Ben khedda, important centre urbain situé à 10 km à l’ouest de Tizi Ouzou. L’association El Irshad oua el Islah (Orientation et réforme), association inféodée au MSP a été créée au début des années 1990 par Cheikh Bouslimani assassiné en 1994. Cette association est aujourd’hui présidée par Nasreddine Cheklal, fervent et fidèle serviteur de Soltani.
Cette nébuleuse, difficilement quantifiable dispose d’une solide expérience dans les arcanes du pouvoir et dans l’administration, possède des structures rodées aux compétions électorales, de troupes fidèles et disciplinées, de moyens colossaux en mesure de soutenir, de financer des campagnes de charme pour susciter l’adhésion des populations. Ceci est soutenu par la présence de réseaux constitués de nouveaux milliardaires et de plusieurs de leurs cadres dans certains ministères-clé (Industrie, Travaux publics, Commerce, Finances, Pêche, Petites et moyennes entreprises), ce qui aura permis de constituer un vaste réseau de clients, d’hommes d’affaires et de bailleurs de fonds.
Les membres de l’association, en particulier les femmes, font le porte-à-porte, et proposent des aides à des familles en détresse, afin de les amener à être des leurs. C’est ne investissant l’espace intime qu le MSP a peut être réussi, tout en catimini à élaborer des listes électorales dans ces cinq communes. Jamais pourtant les partis politiques de la mouvance islamiste n’ont réussi à avoir aucune commune à Tizi Ouzou, ni aucun siège, ni à l’APW et ni à l’APN. Que s’est-il donc passé pour que pour la première fois ils arrivent à être en lice dans cinq communes ?
Lounes O.

Le MAK tient son conseil national à Illoula Oumalou | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Réuni en session ordinaire

Le MAK tient son conseil national à Illoula Oumalou

Aziz Ait-Amirouche pour Tamurt.info
Le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) a tenu hier, 12 octobre, son conseil national, au niveau d’Illoula Oumalou. Réunis en session ordinaire, les membres du conseil national et les militants du MAK, se sont donnés l’occasion de débattre de la situation organique de la formation autonomiste, des questions de l’actualité, à l’image du boycott des élections locales que compte organiser le pouvoir le 29 novembre prochain, ainsi que de la stratégie mise en place pour mener à bien terme la campagne de sensibilisation en Kabylie, s’agissant de l’inutilité de ces élections.
13/10/2012 - 00:34 mis a jour le 12/10/2012 - 23:06 par Aziz Ait-Amirouche
Présidé par Mouloud Mebarki, président du conseil national du MAK, l’occasion a été saisie, entre autres par le président du MAK, Bouaziz Ait Chebib, pour exposer les différentes actions menées par son mouvement sur le terrain durant la période écoulée, ainsi que de dénoncer le sabotage économique dont la Kabylie est victime et les multiples campagnes d’intimidation contre les cadres du MAK. Avant de conclure cette séance organique ordinaire, un plan d’action a été mis sur place par les membres du conseil national pour mener à bien terme les activités du MAK pour la prochaine période. Nous reviendrons sur les travaux de ce conseil national, avec plus de détails dans une édition ultérieure.
Aziz Ait-Amirouche

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jeudi 11 octobre 2012

L'état terroriste Algérien continue de financer et d'armer les groupes terroristes dans l'Azawad


L'état terroriste Algérien continue de financer et d'armer les groupes terroristes dans l'Azawad


drapeau-algerie
En 1963, 1990, et 2006, le monde entier scrutait très peu les évènements dans l'Azawad pour comprendre le jeu macabre et machiavélique qu'y jouait l'Algérie. Aujourd'hui en 2012, à l'heure de la vulgarisation des technlogies d'information, l'histoire est toute autre. La communauté internationale voit dorénavant que cet état terroriste, ne ménage aucun effort pour promouvoir le malheur et le terrorisme dans l'Azawad.
L'Algérie est de plus en plus vue dans le monde entier comme étant un pays exportateur de terrorismes et de malheurs dans l'Azawad. Après avoir utilisé le terrorisme dans son pays essentiellement contre les populations Amazighs dans les années 1990, aujourd'hui, l'Algérie utilise le même terrorisme pour entraver la lutte noble et légitime des peuples de l'Azawad pour leur accession à la souveraineté nationale, dont la recherche fut entamée bien avant l'indépendance de l'Algérie.
Dans les jours précédant, Mossa Ag Attaher (Chargé de Communication du MNLA), Moussa Ag Assarid (Chargé de Communication et de l'Information du CTEA), et Bilal Ag Acherif (Président du CTEA) ont tour à tour parlé d'un état voisin qui conseillait, armait, financement, et recevait des groupes terroristes présent dans l'Azawad. Diplomatie oblige, ces représentants Azawadiens ne pouvaient nommer l'Algérie comme étant cet état voisin.
Dans nos précédentes éditions, nous avons revu les raisons qui poussent l'Algérie à devenir un état terroriste qui supporte le terrorisme dans les pays voisins. Les raisons ne changent pas, mais les moyens, eux changent.
Après avoir soutenu Al Qaeda au Maghreb Islamique (dont un grand nombre de leaders sont des membres de ses services secrets), l'Algérie et son DRS ont continué leurs manœuvres diaboliques en créant le MUJAO (Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest), ensuite Ansar Adine (dont la quasi-totalité des leaders sont des officiers supérieurs de l'Algérie).
Comme annoncé par Mossa Ag Attaher, Chargé de Communication du MNLA, deux officiers supérieurs d'un pays voisin (l'Algérie) donnaient des conseils aux terroristes du MUJAO juste avant les affrontements de Gao entre une brigade du MNLA (dirigée par les Colonels feu Bouna Ag Attayoub et Mohamed Ag Ibrahim dit Wari) et les terroristes d'AQMI, du MUJAO, et de Boko Haram.
Les soutiens de l'Algérie aux terroristes qu'elle est supposée combattre ne s'arrêtent pas là. Mossa Ag Attaher, Moussa Ag Assarid, ainsi que les medias Tamazgha et SIWEL ont déclaré à plusieurs instances que des membres d'Ansar Adine et du groupe terroriste MUJAO étaient reçu officiellement par l'Algérie.
Il faut se rappeler que le MUJAO est officiellement sensé avoir enlevé 7 diplomates Algériens. Toujours officiellement, ce même MUJAO est supposé avoir commis plusieurs attenants en Algérie. Nous disons bien officiellement ...
Les deux (2) instructeurs Algériens du MUJAO ne suffisant pas à faire face aux prochains assauts du MNLA (avec ou sans l'appui de la communauté internationale), l'Algérie vient de dépêcher sept (7) instructeurs pour encadrer les terroristes d'AQMI et du MUJAO. Le Jeudi 12 Juillet, nos contacts au Niger nous ont informés que 7 ressortissants Algériens venaient d'atterrir à l'aéroport de Niamey, et qu'ils devaient se rendre à Gao, au Mali.
Hier, Vendredi, en fin de soirée, deux contacts différents à Gao, nous ont informés qu'en effet, 7 ressortissants Algériens venaient d'arriver dans la ville. Les plus grands supporteurs de l'Algérie ne pourront pas expliquer que des ressortissants Algériens se rendent dans une ville entièrement contrôlé par les groupes terroristes qui soi-disant détiennent prisonniers sept (7) de leurs compatriotes enlevés dans la même ville.
Le paradoxe de cet état terroriste ne s'arrête pas là. Une vingtaine de millier de réfugiés Azawadiens sont à la frontière Algérienne après que l'Algérie a refusé de les accéder sur son territoire. Pire, l'Algérie refuse de leur venir en aide et les ignore dans les recensements des réfugiés établis par les organismes onusiens. Aussi, le Croissant Rouge Algérien est réputé de n'être presque jamais venu en aide aux populations Azawadiennes dans le besoin.
Maintenant que le MNLA est hors de la ville de Gao contrôlée entièrement par les terroristes d'AQMI, et du MUJAO, le Croissant Rouge Algérien déclare officiellement venir en aide aux populations civiles de Gao; une première.
Hier Vendredi, plus de sept (7) camions ayant les identifications du Croissant Rouge Algérien sont rentrés dans l'Azawad à partir du Mali, officiellement, pour délivrer les dons à Gao. Des sources à Bamako, la capitale Malienne, nous informent que ces camions transportent un armement lourd destiné au MUJAO. Non seulement les dons se rendent dans une ville complètement contrôlé par les terroristes, ensuite, le convoi des sept camions et de plusieurs véhicules légers ont été escorté à partir de Sévaré (territoire contrôlé par le Mali) par les terroristes du MUJAO. Le chef d'escorte est un terroriste du nom d'Oumar Ould Aldati. A cause de l'emblème du Croissant Rouge Algérien, les unités du MNLA n'ont pas voulu
Forts seront les supporteurs Algérien qui pourront, à travers une gymnastique intellectuelle improbable, expliquer comment des ressortissants Algériens se rendent dans une ville où il seraient considérés comme les victimes favoris, mais aussi que l'Algérie envoie pour l'une des rares fois, des dons dans une ville contrôlé par ces ennemis.
La vérité c'est plutôt que l'état terroriste Algérien arme, conseille, et finance les terroristes que ses services secrets ont fabriqués. A défaut de venir en appui au MNLA qui est la seule force qui souhaite combattre les terroristes d'AQMI, du MUJAO, et de Boko Haram, la communauté internationale doit exiger de l'Algérie l'arrêt de ses soutiens aux groupes terroristes qui sont dans l'Azawad.