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lundi 23 juillet 2012

Une histoire du terrorisme - 2. Les années de poudre (1970-1989) - YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=roodnpcr11E&feature=youtu.be


Publiée le 22 juil. 2012 par DOCSSELECT
Chaque jour, en Irak, en Afghanistan, une bombe explose, faisant une, plusieurs voire des dizaines de victimes. La pratique s'est banalisée depuis le 11 septembre 2001. Aucune société, aucun territoire le plus reculé au monde ne peut aujourd'hui affirmer qu'il ne sera pas, un jour... où l'autre, confronté à un acte terroriste. Mais si chacun comprend intuitivement ce qu'est un attentat terroriste, le définir est plus complexe. Qu'est-ce que le terrorisme ? Comment le distinguer d'un acte de résistance ou d'un acte de guerre ? Pour le comprendre, il faut revenir à ses origines, tracer son histoire. C'est l''objectif de cette série documentaire qui retrace minutieusement une histoire de la terreur, ses moyens, ses cibles et ses objectifs, dans le monde depuis ses origines à nos jours. Mêlant images d'archives et interviews, cette série se veut une référence sur une des questions les plus cruciales de notre époque. Elle donnera la parole aux acteurs de cette histoire : anciens terroristes, juges, avocats et enquêteurs. Il mettra en évidence les influences idéologiques, les liens entre les différentes organisations, les échanges de savoir-faire.
épisode 2/3 : Acte 2 : les années de poudre (1970-1989)
En 1972, un attentat suicide est perpétré à l'aéroport de lod, en israël. Cette attaque est revendiquée par le front populaire de libération de la Palestine. Celui-ci a ouvert, depuis le début des années 70, des camps d'entraînement où s'exercent des groupes armées venus du monde entier. Toujours en 1972, aux Jeux olympiques de Munich, le fatah massacre la délégation israélienne. Quelques années plus tard, le vénézuélien carlos forme son propre groupe après avoir été exclus du FPLP. En Iran, la République islamique voit le jour et l'ayatollah Khomeiny sacrifie des bataillons d'enfants kamikazes qu'il lance dans le conflit avec l'Irak. C'est à ce moment que naît, au Liban, le Hezbollah.

Publiée le 22 juil. 2012 par blancobylia annect-a n iwwet-id bac imdukkal-nneɣ akk d wid i ḥammeln tamaziɣt ad lemden awal amaynut, ur nerzmer-ara andu ɣer zzat ma nqqim d yiwen umḍiq, agdud ilaq ad ilmed tutlayt-is wa ad iqeleb f imeslayen n tidett. abidyu-agi iswi-ynes bac ad yefk lbena i yal amedan iwakken ad ileḥu deg ubrid n y idles akk tutlayt.

Publiée le 22 juil. 2012 par blancobylia
annect-a n iwwet-id bac imdukkal-nneɣ akk d wid i ḥammeln tamaziɣt ad lemden awal amaynut, ur nerzmer-ara andu ɣer zzat ma nqqim d yiwen umḍiq, agdud ilaq ad ilmed tutlayt-is wa ad iqeleb f imeslayen n tidett.
abidyu-agi iswi-ynes bac ad yefk lbena i yal amedan iwakken ad ileḥu deg ubrid n y idles akk tutlayt.

samedi 21 juillet 2012

L'Internationale des Services Publics interpelle Bouteflika sur la répression des gardes communaux

L'Internationale des Services Publics interpelle Bouteflika sur la répression des gardes communaux
21/07/2012 - 11:57


Alger (SIWEL) — L'Internationale des services publics (ISP) s'inquiète de la féroce répression par l'Etat algérien de la manifestation des gardes communaux le 11 juillet dernier. Cette manifestation s'est soldée par un mort, plus de 44 interpellations dans de très mauvaises conditions et la disparition de quatre gardes communaux qui restent à ce jour introuvables.




Les gardes communaux empêchés d'aller vers la présidence. PH/DR
Le 11 juillet dernier, les gardes communaux ont tenté d'organiser une marche de Blida vers Alger pour exiger le respect de leurs droits et la prise en charge de leurs doléances. 


La répression dont ils ont été victimes de la part de l'Etat algérien a suscité l'indignation de l'organisation Internationale des Services Publics (ISP) qui interpelle Bouteflika. 


En effet, dans une correspondance officielle, datant du 18 juillet, adressé au chef de l’Etat algérien, cette organisation a condamné l'attitude inhumaine des autorités publics: « Je vous écris au nom de l’Internationale des services publics (ISP), et de ses 20 millions de membres dans le monde entier, pour dénoncer vivement les violations et les atteintes aux droits syndicaux et droits humains en Algérie... Nous avons été informés que lors de la manifestation du 11 juillet 2012, à laquelle ont participé 45 000 gardes communaux pour protester auprès du ministère de l’Intérieur contre le non-respect des promesses faites par le gouvernement, les manifestants ont été victimes d’une violente répression policière.” 


Concernant le bilan de cette répression, l’ISP cite dans sa correspondance “la mort de Lasfer Saïd, âgé de cinquante ans, et des centaines de manifestants ont été blessés. Plus de 44 personnes ont été arrêtées dans de mauvaises conditions. Les policiers leur ont confisqué les certificats médicaux prouvant qu’ils ont subi des sévices corporels”. 


Il est à rappeler qu'en plus des personnes arrêtées et convoquées pour comparaître devant le tribunal le 26 juillet 2012, quatre manifestants sont toujours portés disparus sans que cela ne semble inquiéter des autorités concernées. 


Par ailleurs, malgré la répression dont ils sont victimes, selon le journal en ligne "TSA", les gardes communaux sont déterminés à maintenir la pression. Ils reprendront leur marche sur la Présidence demain, dimanche, selon les propos du délégué national des gardes communaux rapportés par TSA. 




zp/cbd 
SIWEL 211157 JUIL 12

Découverte d'une trentaine de mousquets à Tigzirt



Découverte d'une trentaine de mousquets à Tigzirt
21/07/2012 - 06:58


TIZI-OUZOU (SIWEL) — A Tigzirt, des travailleurs, qui effectuaient des travaux de terrassement, ont découvert, le 18-07-2012, une trentaine de mousquets.


Cette découverte étonnante a eu lieu au niveau de l’école primaire El Mokrani de la ville côtière, lors de travaux de terrassement pour l'extension de ladite école. Ce qui a provoqué l'arrêt du chantier. Selon une source, des fouilles seront entreprises en vue d'autres découvertes. 


Le mousquet est l'ancêtre du fusil actuel. Ce nom est parfois employé actuellement pour désigner toutes les armes anciennes à poudre noire employées du XVIe au XIXe siècle. 


Les mousquets retrouvés à Tigzirt dateraient du XIXe siècle, ce qui correspond à l'époque de l'invasion de la Kabylie par l'armée française. 


mld 
SIWEL 211034 JUIL 12 

Des responsables algériens complices du pillage du gaz en Tunisie - Le Matin DZ - Les idées et le débat

Des responsables algériens complices du pillage du gaz en Tunisie
Mots clés : algerie, Sonatrach, Tunisie, trafic, gazoduc, Italie, sabotage, Pillages


Par Le Matin DZ | Il y a 2 heures 6 minutes | 406 lecture(s) | Réactions (0)
Le ministère tunisien des Affaires étrangères a demandé à son homologue algérien des explications sur l’exportation de gaz algérien vers la Tunisie au profit de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz, sans contrôle douanier.




Des sources bien informées ont indiqué que la demande tunisienne est motivée par le fait que cette Société tunisienne d’électricité et de gaz est quasi-détenue par des proches de l’ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, notamment des proche de Leïla Trabelsi, son épouse. Ces derniers géraient la société et bénéficiaient de ses rentes. Pour traiter les retombées de la révolte populaire, les autorités tunisiennes actuelles n’ont pas trouvé mieux de déterrer une vieille corruption bien algérienne sur le gaz algérien vendu à l’Italie transitant par le territoire tunisien.  En fait, le Transméditerranéen (Transmed) appelé aussi gazoduc "Enrico Mattei" est composé par deux gazoduc parallèles de diamètre 48’’ chacun qui relient l’Algérie à l’Italie via la Tunisie en passant par la Sicile. Une extension de ce gazoduc livre du gaz algérien à la Slovénie. Leur capacité de transport actuellement est de  30,2 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, il est prévu d’étendre leur capacité à 33,5 milliards de m3 de gaz naturel par an d’ici fin 2012.


La partie algérienne du tronçon du gazoduc est exploitée par Sonatrach TRC, la deuxième partie du tronçon transitant sur le territoire tunisien est la propriété de la Société tunisienne du gazoduc transtunisien (Sotugat) et elle est exploitée par Sergaz. Comme droits de passage, la Tunisie perçoit des redevances imputées sur la quantité de gaz transportée annuellement situées entre 5,25 à 6,75% de la valeur du gaz transporté. Grace au droit de passage, la facture tunisienne en énergie s’est sensiblement allégée. 


La construction du premier gazoduc nu de diamètre 48’’ en écoulement libre, c'est-à-dire sans stations de compression a démarré en 1978 et s’est terminée en 1983 et le rajout d’une  deuxième ligne de même diamètre entre 1991-1994. Pour des raisons techniques d’exploitation, cet ouvrage dispose de plusieurs lignes de moindre diamètre en offshore. Grâce à cet important investissement que supporte seule l’Algérie et  qui pèse lourdement sur le remboursement de la dette algérienne, l’Italie assure paisiblement son indépendance énergétique. L’Italie est devenue le premier client de l’Algérie en gaz naturel, elle importe près de 40% de ses besoins en gaz naturel à partir de l’Algérie.                


Du gaz exporté sans contrôle douanier


Le nouveau régime islamiste en Tunisie voudrait mettre un terme au phénomène de la corruption dans lequel ont été impliqués des proches de l’ancien régime tunisien et la Sonatrach visant indirectement les douanes algériennes. Les autorités tunisiennes n’excluent pas certaines complicités en Algérie qui auraient pu faciliter l’exportation du gaz algérien vers la Tunisie sans contrôle douanier. Un rapport tunisien établi récemment par des enquêteurs au Centre de pompage d’El Borma a révélé que d’importantes quantités de gaz naturel sont exportées quotidiennement vers la Tunisie sans le contrôle des services douaniers algériens comme le stipule les articles 165 et 172 du Code des douanes. Ces articles exigent un contrôle douanier permanent pour contrôler les exportations des divers produits miniers vers l’étranger. Selon le même rapport, la Direction régionale des douanes de Hassi Messaoud n’a pas respecté les mesures de contrôle stipulées par ces deux articles de loi lors des opérations d’exportation du gaz naturel vers la Tunisie, et ce depuis le mois de novembre dernier. Selon le même document, entre 21 000 et 26 000 m3 de gaz naturel sont exportés quotidiennement vers la Tunisie sans contrôle douanier depuis le mois de novembre dernier 2011. 


Cette affaire de trafic de gaz ne date pas d’aujourd’hui, elle est connue et classée par les autorités algériennes, par risque de mettre en cause certains gros bonnets de la nomenklatura polico-économique qui gère l’économie de notre pays. Cette affaire de pillage de gaz algérien a démarré en 1978, après la mise en service du gazoduc  Enrico Mattei. Des milliards de dollars peut-être ont été détournés avec la complicité des responsables de Sonatrach Transport par Canalisation l’Engineering d’une manière très intelligente. Une mafia d’hommes d’affaires algériens, tunisiens et italiens règne sur tout le parcours de cet ouvrage juteux qui traverse trois pays les plus corrompus du bassin méditerranéen. Pour étouffer les échecs économiques, l’autorité islamiste tunisienne cherche à renvoyer la balle sur le voisin algérien, impliquant directement les Douanes algériennes qui n’ont absolument rien à avoir dans cette affaire algéro-algérienne prise en charge par les autorités algériennes depuis 1978.


Mettant notre horloge à l’heure : la tâche de contrôle des Douanes algériennes se limite dans notre cas qu’à la lecture, au relevé du volume du gaz en aval des rampes de comptage et à sa communication au financier chargé d’établir la facturation du volume du gaz vendu aux clients de Sonatrach. Quant à l’entretien, la gestion et la maintenance des équipements, ceux-là relèvent de la compétence des services de  Sonatrach TRC, et s’il y a un vis de forme, comme notre cas, ils en sont responsables. 


Youcefi et Zerguine au courant


Il s'avère maintenant que l’affaire du trafic de gaz au terminal arrivée d’Oued Saf Saf, ne date pas d’aujourd’hui, des quantités beaucoup plus importantes que celle que rapportent les Tunisiens dans leur rapport ont été livrés frauduleusement et d’une manière intelligente de tripotage. Ce trafic nous a été signalé dès les débuts de mise en service de cet ouvrage, et les hauts responsables de Sonatrach de l’époque ont vite réagit en désignant une commission d’enquête et à sa tète l’actuel ministre de l’Energie Youcef Youcefi. Je faisais moi-même partie de cette commission d’enquête dénommée comme par hasard "comité 48’’" chargée de résoudre un problème technique de comptage sans rentrer dans les détails de la mise en cause des personnes derrière ce délit ainsi que son mobile. L’astuce  de détournement du gaz en grande quantité que nous avions découvert était très simple : les rampes de comptage qui ne répondaient plus aux normes API, n’étant pas calorifugées, elles demeuraient sous l’influence de la variation de la température extérieure. Les grands écarts de température influent directement sur la variation de la pression interne du gaz qui modifiera à son tour  le débit du gaz transitant par le disque standard de calcul, incéré à l’intérieur des rampes, au nombre de deux ou plus. C’est de cette manière qu’on est arrivé à détourner de grande quantité de gaz, sans que l’on sache qui est responsable de cette arnaque. Les services techniques de Sonatrach auraient peut-être pu s’apercevoir que la batterie de rampes réception n’était pas calorifugée conformément aux normes API et auraient dû signaler cette anomalie dans les réserves du procès verbal de réception provisoire. 


 Les résultats de l’enquête du comité 48‘’ ne sont pas encore connus, tout ce qu’on sait sur cette affaire de "vol du gaz algérien", c’est qu’un ami ex-haut responsable de Sonatrach chargé de la construction des ouvrages de transport par canalisation, a été trouvé mort dans son bureau après avoir pris une tasse de café ! Seuls l’actuel ministre de l’Energie et des Mines Youcef Youcefi et son co-équipier Abdelhamid Zerguine, Président Directeur Général en exercice de Sonatrach ex-vice-président du Transport par Canalisation, détiennent l’historique de l’affaire et seront en mesure de fournir des informations complémentaires à la cour des comptes. 


Menace sur l’approvisionnement de l’Italie en gaz naturel algérien  


L’Algérie exporte la moitié de son gaz de vente vers l’Italie, soit environ 30,2 milliards de m3 /an qui transitent par la Tunisie. Le chaos et l’insécurité qui règnent dans ce pays islamiste après la chute du président Zine El Abidine Bénali risque de porter des coups sévères à la continuité des approvisionnements italiens en gaz algérien et un coup fatal pour l’économie nationale par l’imputation de 50% de notre production gazière. Voilà ce que rapporte la presse d’information tunisienne (TAP). Une tentative de sabotage en territoire tunisien du gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie a échoué, selon des informations en provenance de Tunisie. L’information a été répercutée cette semaine par l’agence officielle tunisienne, Tunis Afrique presse (TAP). Selon des sources concordantes, les exportations de gaz naturel algérien vers l’Italie n’ont subi aucun changement après cette tentative de sabotage. "On achemine normalement le gaz à notre niveau et selon nos informations, même les stations en Tunisie fonctionnement normalement", nous a déclaré une source du secteur de l’énergie après la publication d’informations relatives à un acte de sabotage en territoire tunisien sur le gazoduc qui relie l’Algérie à l’Italie via la Tunisie.


Selon l’agence officielle TAP, "deux déflagrations, causées par des engins explosifs au niveau du gazoduc transtunisien reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie, ont été enregistrées par Sergaz, société de service du gazoduc, dans la nuit de lundi (18 juillet 2011) vers 19h". Selon toujours la même agence qui cite une source du ministère tunisien de l’Industrie et de la Technologie, "les premiers éléments dont dispose Sergaz, qui a dépêché une équipe technique sur les lieux de l’incident, cet acte de sabotage, commis aux environs de la localité de Bent Jedid (entre Bouficha et Zaghouan), n’a engendré ni perte humaine ni dégât matériel significatif".


De son côté, le ministère tunisien de l’Intérieur a précisé dans un communiqué, qu’une explosion s’est produite sur un gazoduc dans la région de Zaghouan au nord-est de la Tunisie en dénonçant un "acte criminel". Dans ce communiqué, le ministère a précisé que cette "explosion est due à un acte criminel", ajoutant que l’incident n’a pas fait de dégâts ni de perte humaine. Du côté algérien, on affirme que "les exportations de gaz vers l’Italie se poursuivent normalement et n’ont pas été affectées". (Source d’information TAP) 


Y. Mérabet 


Ingénieur en Engineering pétrolier et dans le transport des hydrocarbures par canalisation, expert en Energie, journaliste Indépendant, ex-chef Divisionnaire des Infrastructures gaz de Hassi-R’mel  Algérian Sociéty For Internationale Relations 

vendredi 20 juillet 2012

"Gouvernement, les islamistes les deux côtés de même médaille» | Monde | DW.DE | 16.07.2012

TOP STORIES ou DU MONDE


MONDE ARABE
"Gouvernement, les islamistes des deux côtés d'une même médaille des
La Kabylie en Algérie région montagneuse est un projet de sécession. DW a parlé à un militant berbère politique de premier plan sur une question sous-estimée encore la clé au milieu des troubles de plus en plus dans la région Afrique du Nord.
Situé sur la côte nord de la Méditerranée de l'Algérie, la Kabylie était un pays indépendant tout au long du Moyen Age et les jours ottomans jusqu'à ce qu'elle devienne une partie de l'Algérie adéquate pendant la période de colonisation française dans le milieu du 19e siècle. Ses habitants sont des Berbères, groupe autochtone d'Afrique du Nord, dont le sort est souvent ignoré au milieu du bouleversement en cours à travers le monde arabe. DW parlé à Bouaziz Ait Chebib, le président du Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie (MAK).
Quand, comment et pourquoi a été créé le MAK?
Le MAK a été mis en place en 2001 à la suite des terribles événements du "Printemps noir" en Kabylie - une série de troubles violents et les manifestations politiques des militants berbères qui ont été réprimées par la police. Son objectif était de travailler pour un statut d'autonomie importante et de lutter contre l'oppression du gouvernement algérien. Le groupe a tenu son congrès fondateur en 2007 et aujourd'hui, il ya un comité exécutif et un conseil national dans lequel toutes les communautés kabyles sont représentées. Le MAK est la première force politique en Kabylie et nous luttons pour retrouver notre souveraineté perdue en 1857 après la colonisation française.
Comment pouvez-vous dire que vous êtes la première force en Kabylie sans participer aux élections?
L'Algérie ne reconnaît pas notre peuple et, par conséquent, nous ne participons pas à une élection organisée par le gouvernement. Lors des élections législatives en Février, nous avons mené une intense campagne contre le vote. Kabylie a obtenu le pourcentage le plus faible participation à l'Algérie, qui montre que seul le MAK est capable de mobiliser la société kabyle. Par ailleurs, tous les observateurs indépendants ont reconnu notre capacité énorme mobilisation. Nous travaillons sous intimidations constantes, les arrestations, les interrogatoires ainsi que le boycott médiatique. On nous refuse l'accès aux bâtiments publics pour tenir nos réunions et nous sont présentés comme des «séparatistes payés par des puissances étrangères." Cependant, les habitants de la Kabylie sont politiquement plus mature que les dirigeants actuels de l'Algérie. Le soutien populaire est notre plus grand bouclier contre la barbarie raciste du régime algérien.


Bouaziz Ait Chebib
Sont-ce les raisons de votre désir de rompre avec l'Etat algérien?
En 1962, il y avait un transfert de pouvoir. Arabe algérien remplacé l'Algérie française, c'est pourquoi nous affirmons que nous sommes encore sous occupation. De Ben Bella - premier président de l'Algérie - à l'actuel président (Abdelaziz) Bouteflika - tous les systèmes ont suivi le même schéma: l'anti-Kabylism. Non-arabes algériens ne sont pas reconnus dans leur propre pays, c'est la négation de l'existence du peuple berbère dans son ensemble. En fait, le gouvernement algérien et les islamistes sont les deux faces d'une même médaille et ils ont même unir leurs forces quand il s'agit d'opprimer la Kabylie. À ce jour, 1228 de nos jeunes ont été tués par la police dans l'indifférence totale des autres régions algériennes. Ils peuvent montrer leur solidarité envers les Palestiniens, mais jamais pour nous.
Vous décrivez votre région comme «non-arabes» et «laïque», mais la Kabylie est devenu un refuge pour les groupes islamistes armés de toutes sortes. Comment expliquez-vous cela?
La Kabylie est la forteresse naturelle de la démocratie en Algérie. Notre organisation socio-politique est historiquement attachée aux valeurs de la liberté, la laïcité, le respect et la solidarité. En conséquence, il est impossible de penser que cette région peut éventuellement être le berceau du terrorisme islamique. C'est en fait le gouvernement algérien qui se déplace ces groupes armés en Kabylie. Nous sommes soumis à une punition sévère en raison de notre refus de se soumettre au joug arabo-islamique.


Aujourd'hui, la Kabylie est une caserne militaire en plein air. Plus de 40 pour cent des services de sécurité algériens sont des bases de notre région, mais les groupes terroristes agissant en toute impunité. Depuis 2005, plus de 69 personnes ont été enlevées à Tizi Ouzou, la capitale administrative de la Kabylie. Ajouté aux attentats à la bombe, des enlèvements et l'abus de pouvoir, la Kabylie est aussi la victime d'une «terre brûlée». Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, l'armée algérienne est l'établissement de nos forêts en feu avec le seul but de nous priver de notre ressource naturelle riche. Ils veulent que nous de choisir entre la faim ou le joug arabo-islamiste.


L'armée algérienne est prétendument détruire les ressources naturelles de Kabylie
Lors d'une visite en Israël en mai dernier, Ferhat Mehenni, président du gouvernement basé à Paris, la Kabylie en exil, a appelé à "renforcer les liens avec Tel Aviv." Avez-vous reconnaître les droits du peuple palestinien?
Nous cherchons à établir des relations avec tous les peuples dans le monde. Les guerres n'ont jamais été l'œuvre de personnes, mais des Etats. Nous reconnaissons l'Etat d'Israël, mais nous avons également soutenir le peuple palestinien dans leur lutte pour les droits et l'indépendance. Une nation sans Etat est condamné à l'extinction, c'est pourquoi nous soutenons toutes les personnes apatrides qui luttent pour leurs droits.
Y at-il des liens entre vous et le Touareg, qui sont aussi le peuple amazigh, dans son ensemble? Qu'en est-il Azawad?
Dans notre projet, nous soulignons notre solidarité avec tous les Amazighs en Afrique du Nord. Ils ont notre plein soutien dans leur lutte pour l'émancipation des régimes néo-coloniaux. Nous sommes également le premier à reconnaître l'indépendance et la légitimité de l'Azawad. Le MNLA (Mouvement national pour la libération de l'Azawad) a du mal à établir un Etat souverain, démocratique et laïque. Malheureusement, il ya des groupes islamistes qui veulent détourner l'indépendance de l'Azawad avec la complicité de la communauté internationale. Le arabo-islamiste Etat algérien raciste a mis en place un groupe terroriste, Ansar Dine, pour annuler la création de l'Etat amazigh indépendant première fois. Une délégation de ce groupe a été encore récemment reçu officiellement par le gouvernement algérien afin de coordonner leurs efforts de lutte contre l'Azawad. Algérie reconnaît l'indépendance du peuple sahraoui, mais pas Azawad femmes. La raison est simple: le premier est arabe alors que celles-ci sont amazigh.
Souhaitez-un soulèvement «arabe Printemps" de type est la solution à vos problèmes?
Le terme «printemps arabe» incarne une injustice historique qui a duré trop longtemps dans le nord de l'Afrique. Une révolution comme celle d'Egypte, où des fanatiques islamistes ont pris le relais d'un autre régime totalitaire, n'est pas dans notre intérêt. Qui parlent de «révolutions» est une fraude car il n'y a pas de différence entre les régimes déchus et ceux qui les remplacent. Exemple de la Libye est très révélateur: nos frères amazighs de Zwara, au nord-ouest en Libye, ont été les vrais architectes de la chute de Kadhafi, mais, aujourd'hui, ils sont de retour au même point de départ. Les islamistes ont pris le contrôle du pays et ils ne font que perpétuer la politique de déni du peuple amazigh.
Y at-il une chance pour une solution pacifique dans le scénario que vous représenter?
Nous croyons qu'il est impossible de démocratiser Algérie aussi longtemps que le reste des Algériens ne reconnaissent pas les valeurs de la laïcité, la démocratie et le progrès. C'est pourquoi nous exigeons notre droit à l'autodétermination pour construire un indépendant, démocratique, laïque et social par le biais d'un référendum. La nôtre n'est pas un projet contre les autres Algériens, nous pouvons servir de catalyseur pour une Algérie plurielle, ainsi que pour le reste des peuples de l'Afrique du Nord. La communauté internationale devrait abandonner ses doubles standards et de soutenir les politiques Azawad et le peuple amazigh dans son ensemble comme ils l'ont fait avec la Tunisie, au Kosovo, au Sud-Soudan ... Si nous voulons construire un monde plus juste, les droits de l'homme doivent prévaloir sur les intérêts économiques.
Interview: Karlos Zurutuza, Kabylie, Algérie 
Éditeur: Rob Mudge

Nationalité algérienne, surtout n'oubliez pas les nôtres | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Nationalité algérienne, surtout n’oubliez pas les nôtres
De Paris, par Zahir Boukhelifa


Dans un monde rationalisé et globalisé, à quoi peut encore servir une nationalité ? Plus précisément, à quoi peut servir la nationalité octroyée par un pays comme l’Algérie ? C’est quoi être Algérien aujourd’hui ? En dehors d’un stade de foot, qui peut aujourd’hui prétendre aimer ce pays ? A rappeler que les mêmes qui la veille criaient haut et fort dans les gradins des « one two three viva l’Algérie », se retrouvent le lendemain dans un radeau clandestin pour l’Europe.


18/06/2012 - 00:15 mis a jour le 18/06/2012 - 11:39 par Zahir Boukhelifa




Au risque d’être cynique, le pouvoir d’Alger possède aujourd’hui le plus grand aquarium du monde, dont les poissons sont nourris de chair algérienne. Tournons le dos à ce nihilisme algérien formulé dans cet adage si populaire ’’nnif ou lakhsara’’ et restons dans le pragmatisme si cher aux politiques.


Nous ne parlons pas là d’un amour nostalgique d’un émigré ou d’un expatrié magnifiant un souvenir d’enfance, ni de celui des rêveurs qui comblent leur manque affectif par un nationalisme bohémien, mais du citoyen lambda. Celui qui subit sa nationalité et ses effets indésirables tous les jours, pas de mauvaise langue, quel bonheur trouve-t-on à être Algérien ?


Cet Algérien qui comme nous tous croit encore que pour régler le problème du chômage, la solution est d’installer les agences pour l’emploi et l’ANSEJ dans des bâtisses ne comportant qu’un rez-de-chaussée. Ainsi les chômeurs dans leur geste désespéré ne menaceraient pas de se jeter du deuxième pour réclamer un emploi. Du premier, ils ne seraient pas pris au sérieux, par la presse.


Cet Algérien qui comme nous tous profite bien des effets secondaires immolatifs du pétrole de la SONATRACH. Cette société pétrodollarèsque dirigée par un apparatchik tellement ennuyé par son algériennité qu’il a pris la nationalité américaine après être né Marocain.


Cet Algérien comme nous qui a été condamné à la prison pour une futilité en Inde sans que la représentation diplomatique ne lève le petit doigt pour plaider en faveur de sa liberté.


Cet Algérien qui comme ses diplomates en poste à Bagdad décapités par les islamistes terroristes, alors qu’à Alger les mêmes énergumènes sont au gouvernement.


Cet Algérien qui comme les dix sept marins du Blida détenus par de vulgaires pirates somaliens et à qui cette patrie n’a manifesté que du mépris.


Alors que dans les mêmes conditions une tentative de piratage d’un bateau battant pavillon américain avait échoué grâce à la résistance de son équipages. À l’époque Jon Stewart dans le Daily Show a dit que les pirates doivent acheter des lunettes pour voir que le drapeau accroché en haut du mat n’est pas le drapeau des fiottes mais celui des États-Unis d’Amérique.


En se rendant en Israël, Ferhat Mehenni, Boualem Sansal et Lyazid Abid n’ont enfreint aucune disposition du code pénal. Ils ont cassé ce tabou qui fait office de loi et qui sert de trompe-peuple qui est la cause palestinienne. Cette cause délaissée même par les siens et qui joue les vierges effarouchées pour polariser un semblant de fierté arbo-musulmane.


Ferhat avec qui la majorité n’est peut être pas d’accord, parle d’abandon de sa nationalité algérienne au profit d’une nationalité kabyle. Il fait de la politique c’est son droit absolu de se dessiner une patrie, de revendiquer une nationalité et une appartenance viscérale à la Kabylie. Il a affranchi le peuple kabyle de cette tutelle diplomatique que l’État algérien veut imposer.


Mitterrand disait ’’le nationalisme c’est la guerre’’ et le nationalisme vert, bleu ou socialiste demeure un danger.


Comme ici il s’agit pas de politique, il y a une autre façon d’être Kabyle. Pas celle des apatrides ou des universalistes belliqueux mais celle des poètes, des artistes des paysans et des montagnards. Cette philosophie de vie qui consiste à dire’’je suis né d’une mère sur un lopin de terre sous un toit en pays kabyle’’. Être conscient de cette chance fait de ta conscience une nationalité. Pas celle qui cherche à imiter les autres dans la folie répressive. Pas une nationalité qui se préserve par le gendarmes et le militaire, pas celle qui construit des prisons et des mosquées à coup de milliards.


C’est pas par méchanceté mais ne pas appartenir à cette Algérie des mafiosis est le devoir de citoyen des peuples d’Algérie, même si elle demeure une invention française.


Ainsi s’il vous plait messieurs les décideurs de l’ombre, vous hommes et femmes sans honneur ni intelligence, vous qui dans un proche passé avez demandé de déchoir monsieur Aït Ahmed, l’un des pères de la révolution algérienne, de sa nationalité. Vous, qui de peur,vous apprêtez à déchoir Ferhat d’une nationalité qu’il a reniée depuis un bon bout de temps déjà, surtout n’oubliez de reprendre les nôtres, faqou on en a pas besoin. n’oubliez pas celles de tous les Kabyles, de tous les citoyens épris de liberté. Ainsi vous nous faciliterez notre indépendance. Parce qu’en Israël,certains n’ont pas fait que prendre des photos, le meilleur pour la Kabylie reste à venir, maintenant qu’on est affranchi de la tutelle et qu’on a rien à perdre.


De Paris, par Zahir Boukhelifa

Cinquante ans ça suffit , foutez le camp ! | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Cinquante ans DAYEN !
Cinquante ans ça suffit , foutez le camp !
Cinquante ans BARAKAT !


 Cinquante ans DAYEN ! 
 Cinquante ans BARAKAT ! 
 Cinquante ans ça suffit , foutez le camp !


02/07/2012 - 00:12 mis a jour le 01/07/2012 - 21:54 par Hsen Ammour


Cinquante ans DAYEN ! Cinquante ans BARAKAT ! Cinquante ans ça suffit , foutez le camp !


En écoutant parler les gens dans les familles, les cafés, dans la rue et même dans une certaine presse algérienne et de l’opposition, le vocabulaire usuel employé pour qualifier le système algérien depuis l’indépendance est un champ de recherche pour les psychanalystes. Je délivre ici une liste naturellement incomplète tant que ce nouveau colonialisme arabo-islamiste occupe cette belle terre berbère et que la Kabylie ne retrouve pas son autonomie :


Dictateur, populiste, indépendance confisquée, policier, assassin, pouvoir personnel et revanchard, trafiqueur, démolisseur, pouvoir opaque, occulte et terrifiant, peuple terrifié, je m’en foutiste, démagogue, police militaire, arabisation, anti-kabyle, pouvoir militaire antidémocratique, clientélisme, corruption, Tamusna, Maârifa, anti-algérien, pro-arabe ou arabiste , anti-berbère, anti-occidental, parti unique et partis satellitaires du FLN, FLN historique souillé, se courbe l’échine, à-plat-ventriste devant les potentats de l’orient arabe, politique extérieure non-souveraine vis-à-vis des pays arabes dictatoriaux, méprise le peuple algérien, dénigre les droits de l’ homme, code de la famille réduisant les femmes algériennes à des mineures à vie, injuste, justice à la solde du pouvoir, despote, inculte, yekkat cita neƔ la brosse, voleur, hypocrite, école sinistrée, culture algérienne assassinée, culture berbère marginalisée, raciste, soutient le fondamentalisme islamiste, d aheqar ( hoqriste), d amcum, (vicieux), d axeddaâ (ingrat), manque de crédibilité, détourne l’ argent du pétrole, fait fuir les cerveaux, propagandiste, contre la liberté d’expression , contre les libertés individuelles, endoctrineur, télévision unique ou zéro, pouvoir voyou, a crée des khobzistes ,des hitistes et des harragas, usage de la violence, brutal contre les démocrates, distribue de l’argent à des casseurs, arbitraire, anti-écologique, ne protège ni la faune ni la flaure, favorise le braconnage régulier des riches émirs sur le sol algérien, écrase le peuple, viole la constitution et ses propres lois, fraude les élections, ne respecte pas les lois internationales, fait déporter les étudiants kabyles de leur pays , laxiste vis-à-vis des extrémistes islamistes, n’ assiste pas les algériens en difficulté à l’ étranger, construit des mosquées au lieu d’habitations à des nécessiteux, mafieux, partial, tribal, dégradant, crée un sentiment d’infériorité chez les algériens, dégrade la culture et les traditions algériennes , surévalue et met en pointe l’ apport arabo-islamique dans l’école et les médias algériens, ment sur l’ histoire de l’Algérie, sponsorise les fossoyeurs de l’Algérie et de la Kabylie, ennemi juré des kabyles et de la Kabylie, poursuit sa politique d’asservissement de la Kabylie, divise pour régner, anti-francais ou anti-americain pour des politiques d’ ordre intérieur.


Voilà le trésor des mots d’une république bananière entretenue par un système central qui a poussé les arabophones (berbères arabisés) à adorer une culture importée du Moyen-Orient et à mésestimer la leur. Les algériens fêtent en vérité l’avènement d’un nouveau colonialisme qui dure depuis cinquante ans.


Par Hsen Ammour

jeudi 19 juillet 2012

LETTRE OUVERTE AUX INTELLECTUELS KABYLES | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

LETTRE OUVERTE AUX INTELLECTUELS KABYLES


Nos valeureux et éminents journalistes, écrivains, chercheurs en langue kabyle auxquels je rends hommage, se plaignent du fait que leurs ouvrages et articles ne soient pas lus. Ils souhaitent que le public kabyle les achète et lee lise à tout prix, mais malheureusement il y a moins de 0,4% de kabyles qui maîtrisent la lecture et l’écriture kabyle et qui n’ont fait l’effort de les apprendre que par amour pour leur langue maternelle.


12/07/2012 - 01:37 mis a jour le 12/07/2012 - 11:34 par Kader Dahdah




Nos valeureux et éminents journalistes, écrivains, chercheurs en langue kabyle auxquels je rends hommage, se plaignent du fait que leurs ouvrages et articles ne soient pas lus. Ils souhaitent que le public kabyle les achète et les lise à tout prix, mais malheureusement il y a moins de 0,4% de Kabyles qui maîtrisent la lecture et l’écriture kabyle et qui n’ont fait l’effort de l’apprendre que par amour pour leur langue maternelle.


Nos intellectuels ne seront lus et apprécié à leur juste valeur par des millions de Kabyles que si, et seulement si, nous réussirons à mettre en place des institutions kabyles, les seules qui prendront en charge réellement la généralisation de l’enseignement de taqbaylit de la maternelle jusqu’à l’université. Si par malheur nous échouons, nos auteurs kabyles ne seront peut-être lus que vers l’an 3 500 par une poignée d’historiens chercheurs, comme les égyptologues qui apprennent les hiéroglyphes pour mettre la lumière sur cette civilisation ancienne.


Ces institutions ne seront pas instaurées par quelques Kabyles, fussent-ils intègres et déterminés, elles ne pourront être mises en place que par la participation de l’ensemble des Kabyles, et, au premier rang, justement les intellectuels et les écrivains qui doivent êtres les éclaireurs de leur peuple à l’image de Boualem Sansal.


Ce dernier a fait preuve de courage et d’indépendance intellectuelle, il est à ce titre le digne successeur des grands intellectuels amazighes comme Mammeri et Kateb. Il n’a pas hésité un instant à prendre le flambeau de la liberté en soutenant le projet de l’autonomie de la Kabylie.


Certains intellectuels et politiques, heureusement très peu nombreux, qui se placent au dessus de tous les Kabyles et se mettent sur un piédestal, font preuve d’un égocentrisme maladif et d’un zaimisme pathologique, maintenant révolus dans la société kabyle. Avec cette attitude ils ne servent pas taqbaylit qu’ils prétendent défendre.


Je rappelle que le MAK et le GPK ne sont pas des partis politiques et ne sont pas en compétition avec les autres partis politiques kabyles, ce sont des outils révolutionnaires, dont le seul objectif est d’arracher nos droits fondamentaux qui nous ont été refusés depuis 1962.


La conjoncture géopolitique actuelle nous est favorable, nous devons en profiter sinon nous laisserons à nos descendants une situation encore beaucoup plus compliquée à résoudre du fait que l’arabisation et la fanatisation auront gagné du terrain et lavé des millions de cerveaux kabyles.


Que peut-on encore attendre en tant que Kabyles de ce régime intégriste, raciste et assassin, et de son FLN islamiste déguisé, si ce n’est l’importation de la secte boko haram ?


L’équation simplifiée et réduite au premier degré avec un seul objectif : « droit à l’autodétermination », est maintenant facile à résoudre, nous n’avons plus l’obligation de nous intéresser à d’autres inconnues comme ce fut le cas pendant les 25 années de multipartisme, où nous devions convaincre x, y et z du bien fondé de la démocratie pour qu’on ait droit à l’existence et qu’ils nous acceptent avec notre différence.


L’hésitation de certains intellectuels et politiques kabyles ne fait que prolonger la souffrance de leurs frères et sœurs et retarde ainsi l’avènement inexorable de la liberté pour notre peuple.


L’unification des rangs kabyles par le MAK à l’intérieur, la pression politique exercée sur le pouvoir central par le GPK de l’extérieur, nous rapproche chaque jour davantage du recouvrement de nos droits légitimes et de notre liberté sans exposer frontalement la vie des Kabyles au dangereux pouvoir. Ce combat demande une grande dose d’intelligence, qui ne pourra venir que par l’union de tous les Kabyles.


 Imezwura d at nnif 
 Tt dafaren-ten-id at lḥif 
 Ineggura d at bessif.


Les intellectuels kabyles dont l’engagement et l’amour pour la Kabylie n’est plus à démontrer, ne devraient pas être en retrait, même s’ils doivent créer d’autres formes d’organisation pour mettre leur statut et leurs compétences au profit de la Kabylie, qui ne cesse d’appeler tous ses enfants au secours.


Par Kader Dahdah,


Conseiller auprès du président de l’Anavad

Installation de la coordination du MAK à Feraoun en présence du président du Mouvement autonomiste

Installation de la coordination du MAK à Feraoun en présence du président du Mouvement autonomiste
18/07/2012 - 23:36


FERAOUN (SIWEL) — Dans l’après midi d'hier, 17-07-2012, les militants du MAK de la commune de Feraoun, à Bgayet (Bejaïa), ont organisé une rencontre au village Ichekkiven, à laquelle a été invité le président du MAK, Bouaziz Ait Chebib. A l'issue de la rencontre, les militants de Feraoun ont installé leur coordination locale.




Le président du MAK, Bouaziz Ait Chebib avec des militants autonomistes de Feraoun (PH/SIWEL)
Accompagné par Abdellah Gherrab et Arezki Mohamed, le président du MAK, a été invité à prendre la parole. Bouaziz Ait Chebib a fait un aperçu sur la genèse du mouvement autonomiste avant de parler du bilan du Gouvernement Provisoire Kabyle, qu'il a jugé « positif » : « en deux ans d’existence, l’Anavad a réussi internationaliser la question kabyle. La Kabylie se souviendra de l’élan de solidarité qu’il a initié et organisé dans la diaspora en faveur des sinistrés kabyles durant les intempéries qui ont frappé la région l'hiver dernier. » 


Abordant les prochaines élections locales algériennes, le président du MAK a réitéré la position fondamentale du mouvement qui consiste à rejeter«  toutes les élections organisées par le régime raciste d’Alger  » et enchaîne : « l’autonomie est l’avenir de la Kabylie. Les partis kabyles, au lieu de cautionner un régime totalitaire et l’aider à normaliser la Kabylie en participant aux élections locales, sont tenus de les rejeter afin d’imposer ensemble un référendum d’autodétermination, ultime moyen de permettre au peuple kabyle de ne pas disparaître ». 


A signaler que des jeunes non affiliés au MAK sont aussi venus s’informer sur le mouvement, ses positions et ses projets, notamment la Carte d’Identité Kabyle. Après les avoir invité à participer au congrès national des jeunes kabyles, les organisateurs ont recueilli les adhésions et procédé à l’installation officielle de la coordination de Feraoun. Faouzi Ben Ikhlef a été élu pour sa présidence. 


Avant la levée de la séance, le président du MAK a informé les présents du lancement de la Carte d’Identité Kabyle à partir du 20 Aout, une action qui a suscité leur engouement. 


mld 
SIWEL 182341 JUIL 12

mardi 17 juillet 2012

Les Peuples autochtones d’Afrique du Nord et d'Afrique Sub-saharienne à l'honneur au Festival Amazigh de Tanger

Les Peuples autochtones d’Afrique du Nord et d'Afrique Sub-saharienne à l'honneur au Festival Amazigh de Tanger
16/07/2012 - 23:07


Tanger (SIWEL) — La 8ème édition du Festival TWIZA de Tanger, sous le thème " La liberté est l’identité de l’homme " a prévu dans son programme une conférence sur l’autodétermination des peuples et les droits des peuples autochtones à laquelle ont participé les touaregs, les kabyles, les amazighs du Maroc et de Lybie ainsi que les kurdes de Syrie.




8ème édition du Festival TWIZA de Tanger.PH/DR
La 8ème édition du festival méditerranéen de la culture amazighe "Twiza" qui s'est tenu à Tanger , du 12 au 15 juillet, a été organisée sous le thème "la liberté est l'identité de l'Homme". Le programme de ce festival a prévu un colloque sur les peuples autochtones et le droit à l'autodétermination. Ont participé à ce colloque, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), représenté par Mossa Ag Attaher, le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), représenté par Yasmina Oubouzar, Hassane Id Belkassem, avocat amazigh, membre du forum permanent des peuples autochtones, Oualid Khalifa, représentants des Kurdes de Syrie et opposant à Bachar Al Assad et Fathi Salem Bouzekhar, militant amazigh de Yefren et père des 2 détenus amazighs de Libye sous le régime Kadhafi, Mazigh et Madghis Bouzekhar . 


Nous mettons à la disposition de nos lecteurs les intervention des représentants pour l'Azawad et la Kabylie. Nous n'avons pas encore les traduction des interventions en arabe de Hassan Id Belkassem pour le Maroc, de Oualid Khalifa pour les kurdes de Syrie et de Fathi Salem Bouzekhar pour la Libye. Nous y reviendrons dès que les traductions seront disponibles. 


Pour l'Azawad, le chargé de communication du MNLA a fait un rappel historique dans lequel il a regroupé les principales dates des soulèvements touaregs dans l'ex Nord-Mali et ce qui a amené son mouvement à entamer une lutte de libération nationale en janvier 2012. Mossa Ag Attaher a axé son argumentaire sur " l'aspect externe " du droit des peuples autochtones stipulant que les peuples vivant sous l'occupation étrangère disposent du droit à l'autodétermination qui prend la forme d'une indépendance totale. L'Histoire ancienne et récente justifiant pleinement la mise en application de ce droit pour les Kel Tamasheq. Le territoire de l'Azawad ayant effectivement été " placé ", contre la volonté clairement exprimée du peuple de l'Azawad sous la domination du nouvel Etat, nommé Mali, artificiellement crée par la France colonial. Le peuple tamashek ne partageant ni la langue, ni la culture, ni l'identité, ni le mode de vie avec le reste du Mali. Il a fait état du fait qu'après la libération du territoire de leur ancêtre, le MNLA s'est retrouvé subitement confronté à une agression islamiste dirigée contre son mouvement et le peuple de l'Azawad. 


Mossa Ag Attaher a précisé que le MNLA était soumis aujourd'hui aux tirs croisés de puissances régionales et internationales qui assurent la logistique de groupes islamistes armés pour garantir l'expansion de leur idéologie obscurantiste et spolier l'Azawad et le peuple Tamashek de ses droits inaliénables à la liberté et à la dignité, des droits qu'ils partagent avec l'ensemble de la grande famille amazighe dont ils font partie. Enfin, suite à la récente déclaration de la Maison Blanche , le porte-parole du MNLA a rappelé la disponibilité de son mouvement à apporter sa contribution à la lutte contre l'expansion des groupes terroristes islamistes qui sévissent dans l'Azawad et a affirmé la disponibilité de son mouvement à aider à la distribution de l'aide humanitaire débloquée par Washington en direction des population dans l'Azawad et dans les camps de réfugiés. 


Il a conclu en lançant un appel à l'ensemble des amazighs, où qu'ils soient, pour apporter leur aide et leur soutien au MNLA afin de préserver l'existence du jeune Etat de l'Azawad que l'Armée de libération nationale de l'Azawad a arraché à l'occupation malienne mais aujourd'hui menacée par l'internationale islamiste qui est, à terme, une menace pour l'ensemble des peuples amazighs 


Pour la Kabylie, la Porte parole du MAK à l'étranger a présenté un argumentaire selon lequel la Kabylie remplissait tous les critères justifiant l'application du droit à l'autodétermination et les droits des peuples autochtones. Yasmina Oubouzar a axé son argumentaire sur le fait que, du point de vue des critères requis aux droits des peuples à disposer deux-même, le peuple kabyle remplissait tous les critères à l'application de ces droits: le peuple kabyle est incontestablement un peuple autochtone ayant la même origine, la même histoire, la même langue, la même culture. Il (le peuple kabyle) manifeste très clairement, et de façon constante depuis l'indépendance de l'Algérie, la volonté inébranlable de former une entité distincte de l'entité officielle algérienne définissant " le peuple algérien" comme un peuple arabe et musulman, ne reflétant en rien une réalité historique; mais uniquement la volonté despotique de groupes occultes qui ont pris en otage un pays au service de l'expansionnisme arabe en Afrique du Nord. 


La représentante du MAK a précisé qu'il était étrange que ce soit aux peuples amazighs, dont l'existence sur leur territoire est historiquement avérée depuis des millénaires, d'apporter la preuve de leur existence face à des Etats artificiels, nouvellement crées par des entités coloniales, en dépit de l'Histoire ancienne et contemporaine des peuples de la région; les découpages territoriaux et les Etats qui ont découlés des indépendance n'étant que la conséquence du partage de l'Afrique entre les diverses puissances coloniales. Elle a précisé qu'il devenait urgent d'établir dans les faits, et non pas dans des déclarations de principes, les droits des peuples à disposer d'eux-mêmes. Le peuples kabyle, comme l'ensemble des peuples amazighs qui le réclament, sont directement concernés par l'application effective de ses dispositions internationales; à commencer par les Touaregs de l'Azawad. Elle a ajouté que les Etats-Nations, issues des décolonisations, étaient des systèmes dépassées et qu'il était dans l'intérêt des Etats d'Afrique du Nord d'aller dans le sens de l'histoire qui ne peut que consacrer les droits légitimes des peuples à disposer d'eux-même. 


La porte parole du MAK à l'étranger a rappelé que son mouvement rejetait les politiques perverses de "nationalisation" et "d'officialisation de Tamazight", qui n'étaient que des leurres. Elle a précisé que la reconnaissance fictive de l'amazighité était un piège dans lequel le Mouvement autonomiste kabyle ne tomberait pas et qu'il rejetait la notion de "socle identitaire amazighe" qui l'inscrivait de fait dans un passé révolu où les nord africains seraient des amazighs aujourd'hui arabisés. Elle a conclu en disant que : notre identité, avec sa langue, sa culture et sa civilisation ne s'inscrit pas dans un passé révolu; elle est notre passé, notre présent et notre avenir. 


np 
SIWEL 162307 JUIL12

Le Chargé de communication du MNLA dément tout retour sur l'indépendance de l'Azawad

Le Chargé de communication du MNLA dément tout retour sur l'indépendance de l'Azawad
16/07/2012 - 23:57


Paris(SIWEL) — Mossa Ag Attaher, chargé de communication du MNLA, affirme que Mr Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, membre du conseil de l'Azawad, assure que son propos, rapporté dans dans une dépêche Reuters et AFP, a été maladroitement déformé et qu'il se maintient en conformité avec la ligne directrice du MNLA selon laquelle « l'Indépendance de l'Azawad doit être intégrale, c'est à dire politique, économique, sociale, culturelle, militaire et sécuritaire ».




Azawad indépendant.PH/DR
Le chargés de communication du MNLA dément catégoriquement toute déclaration pouvant être interprétée comme un recul sur l'indépendance de l'Azawad. Nous reproduisons ci-dessous l'intégralité du communiqué. 


Communiqué de Presse du MNLA 


Le MNLA n'acceptera jamais de compromissions 


Depuis une semaine certains medias et sites internet font état, sans vérifications préalables, de tractations autour d'une entente entre le MNLA et l'armée malienne pour lutter contre les groupes islamo narco terroristes dans l'Azawad. L'essentiel de leurs informations est fondée sur des contacts entre des officiers du MNLA et le colonel malien réfugié au Niger. 


Le MNLA dément catégoriquement toutes démarches allant dans ce sens avec le Mali tant que le conflit l'opposant avec l'Azawad reste pendant. Il saisit cette occasion pour démentir fermement toute rencontre entre le Chef d'Etat général des forces armées de l'Azawad et Elhaji Gamou. 


Par ailleurs, si des officiers ou quelques responsables du mouvement ont rencontré des officiers maliens réfugiés au Niger, ces contacts sont intervenus dans le cas privé et n'engagent nullement le MNLA. 


Enfin, le MNLA, suite aux propos, attribués à Ibrahim Med Saleh membre du conseil de l'AZAWAD dans une dépêche Reuters et AFP, en date du 15 juillet 21012, rappelle qu'il n'appartient à aucun membre du conseil transitoire de l'Azawad ou du MNLA de remettre unilatéralement en cause les revendications du Peuple de l'Azawad qui ont été clairement et irrévocablement déclinées devant le monde entier, le 6 avril 2012. 


Mr Ibrahim Ag Mohamed Assaleh assure que son propos a été déformé maladroitement et maintient en conformité avec la ligne directrice du MNLA que « l'Indépendance de l'Azawad doit être intégrale, c'est à dire politique, économique, sociale, culturelle, militaire et sécuritaire ». 


Le MNLA est engagé plus que jamais à consolider les acquis du 6 Avril 2012 pour recouvrer la liberté, la justice, la dignité dans la démocratie pour l'ensemble des composantes historiques de l'Azawad. 
Le MNLA, jamais n'acceptera de compromissions dans le strict respect de la mémoire de tous les martyrs depuis 1963. 
Le seul choix qui soit permis sera celui édicté par la volonté du Peuple de l'Azawad lorsque les conditions lui permettront, en toute liberté, d'exprimer son droit à l'auto détermination. 


Vive le MNLA 
Vive l'Azawad libre et indépendant 
Le 15 Juillet 2012 


Mossa Ag Attaher 
Chargé de Communication du MNLA 




zp 
SIWEL162357 JUIL12 

vendredi 13 juillet 2012

Azawad en débat : I nezra mazal a nzer du 060712_a - YouTube

Publiée le 11 juil. 2012 par TamazghaParis
Émission "I nezra mazal an-nzer", de Mohand Kacioui, sur BRTV, du 6 juillet 2012, consacrée à l'Azawad. Première partie, avec Yasmina Oubouzar et Masin Ferkal.

Matoub Lounès et Ferhat Mehenni honnorés | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

loula Oumalou
Matoub Lounès et Ferhat Mehenni honnorés


Aux environs de 11h, la foule a été nombreuse devant le monument des martyrs sis à Tavuda, chef lieu de la commune. Nna Wiza, mère de Ferhat Mehenni, et un membre de l’exécutif de l’Apc ont procédé à l’inauguration de deux tableaux dédiés aux deux chantres de l’amazighité ; Matoub et Ferhat.


09/07/2012 - 00:05 mis a jour le 09/07/2012 - 09:27 par Redaction tamurt




Les organisateurs ont donné la paroles aux membres de la famille de Ferhat Mehenni, sa mère et son oncle maternel, Massinissa Saidani, représentant du collectif des associations, et Bouaziz Ait Chebib , Président du MAK.


L’action a été clôturée par l’intervention de Ferhat Mehenni, ému par cette initiative. Après avoir remercié les organisateurs, Ferhat Mehenni a rendu Hommage à Matoub Lounès et a saisi l’occasion pour appeler les Amazighs et tous les militants des droits de l’homme à soutenir le peuple frère d’Azawad.


Pour les organisateurs, cette initiative tend à honorer la mémoire de Matoub, loin de toute instrumentalisation politique, et à honorer Ferhat Mehenni de son vivant pour tous les sacrifices qu’il continue de consentir pour la liberté du peuple kabyle. "C’est notre manière d’affirmer avec force notre attachement à leur combat qui est le nôtre et notre détermination à le poursuivre jusqu’au bout". a déclaré Massinissa Saidani, représentant du collectif des associations d’Ioula Oumalou.


Iloula Oumalou, Tamurt.info
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Portfolio


     

L'Allemagne interdit l'islam radical sur son territoire mais le soutient au Moyen-Orient - YouTube

Publiée le 11 juil. 2012 par revolteseneurope
Reportage de la chaîne russe RT sur la menace des musulmans salafistes en Allemagne financés par l'Arabie Saoudite et prêchant dans les mosquées un islam radical et raciste envers les non musulmans, les chrétiens et les juifs considérés comme des infidèles à éradiquer. A tel point que suite à des incidents graves avec la police allemande, le gouvernement a interdit certains groupes de musulmans salafistes sur son territoire (information évidemment occultée par les média français...). Néanmoins, l'attitude du gouvernement allemand est ambigu puisqu'il soutient par ailleurs, comme les autres pays occidentaux, les soi-disant démocraties du printemps arabe notamment en Lybie d'où émerge de puissants mouvements de musulmans extrémistes et intolérants.