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mercredi 25 mars 2015

Le salafisme servit en terrasse | Tamurt.info

Le salafisme servit en terrasse

Samia R.Lequin pour Tamurt.info
VGAYET ( Tamurt.info ) - Un RESTAURANT à Bejaia, dans un angle bien situé au cœur de la ville, non loin de la place Gueydon ; un « restaurateur » distribue des dépliants et autres supports médias, gratuitement,  portant sur plusieurs thèmes qui traite tous de l’islam. Comment se comporter avec ses filles et SES femmes, les interdits et la conduite à tenir dans une mosquée en passant par la diabolisation de la fête des amoureux.  Sur un support audio le «  cheikh » dira que «  cette fête est considérée comme l’un des plus grands péchés, cela va de soi que c’est interdit en islam ».
25/03/2015 - 01:10 mis a jour le 25/03/2015 - 07:20 par Samia R. Lequin
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Restaurant : nom masculin, établissement public où l’on sert des repas moyennant payement. Ceci est la définition du mot restaurant retranscrite d’après le dictionnaire LAROUSSE.
Un RESTAURANT à Bejaia, dans un angle bien situé au cœur de la ville, non loin de la place Gueydon ; un « restaurateur » distribue des dépliants et autres supports médias, gratuitement, portant sur plusieurs thèmes qui traite tous de l’islam. Comment se comporter avec ses filles et SES femmes, les interdits et la conduite à tenir dans une mosquée en passant par la diabolisation de la fête des amoureux. Sur un support audio le « cheikh » dira que « cette fête est considérée comme l’un des plus grands péchés, cela va de soi que c’est interdit en islam ».
Sur les nombreuses pages des dépliants, on peut se rendre compte que le gérant ne veut rien d’autre que la « salafisation » de sa clientèle. J’ai relevé les plus frappantes d’entre les « leçons » d’abrutissement de la société. 
Oui Bien sûr, pour eux (Les salafistes) la terre ne tourne pas. S’appuyant sur des textes religieux le rédacteur du document nous « enseigne » que si elle bouge (Tremblement de terre) c’est « dieu qui lui ordonne pour rappeler à l’ordre les créatures qui y vivent » et manifester la puissance divine.
Un autre classique des salafistes : la femme n’est pas digne de confiance. Dans un document que je suis navrée de vous faire part, « la femme est un être faible dotée de fortes envies » auxquelles elle succombera facilement sans « la surveillance du père ou du mari ». Et de conseiller aux hommes de fournir à leurs « femmes, filles ou même des proches une garde rapprochée ». « De ne pas les quitter d’une semelle jusqu’à arriver à destination » !
 Habituellement, tout cela est « pimenté » (pas les plats, les documents) par un discours de terreur en utilisant une terminologie bien spécifique, le sort des contrevenants aux orientations données dans lesdits documents est présenté à la fin de chaque sujet « traité ».
A noter que tous les supports portent la mention « s’offre et ne se vend pas » et sont en quasi majorité en provenance de Riyad, la capitale du royaume d’Arabie saoudite. Ces documents obscurantistes atterrissent-ils entre les mains de la police politique ? De ceux chargés de censurer l’édition des livres ? 
Les Interdits, la fête des amoureux, fête de la naissance du prophète Mahomet sont autant de sujet sur lesquels le support audio s’étale sur plus de 15 heures de prêche.
Bejaia est la cible des politiques d’islamisation massive ; rien n’y échappe associations, cafétérias, librairies …
Samia R.Lequin

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